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[PANAM] 101 : Pilot

Avant de me repencher sur « Downton Abbey », je me devais d’évoquer mes impressions sur ce pilote que j’ai regardé ces derniers jours. Eh bien « PanAm », nouvelle venue sur ABC, est vachement jolie et aguicheuse.
Personnellement, j’ai regardé ce premier épisode avec une fascination cosmétique tout à fait semblable à celle que j’ai devant « Mad Men ». Fou comme elles peuvent nous captiver, ces années soixante, surtout quand comme ici, elles sont aussi proprettes.
C’est très bizarre parce qu’en même temps, j’ai envie de balancer mes tatanes à l’écran de l’ordi chaque fois qu’on voit une bonne femme rabaissée au rang d’objet parlant, voire de bonniche, mais bon. Il n’empêche que « PanAm », c’est vachement joli.

« PanAm », c’est quoi ? Eh bien c’est une compagnie aérienne mythique, la Pan American, célèbre pour son luxe et ses hôtesses de l’air, essentiellement recrutées sur leur physique, et qui, ô joie, ne coupent pas à la pesée et au port de la gaine avant d’aller servir des cocktails aux passagers.

Mais qu’on vous rassure, elles ne feront pas ça toute leur vie ! Que non, elles font ce métier avant de se trouver un mari, vous pensez bien !
En attendant, je dois bien reconnaître qu’elles envoient du rêve, les gourdasses. D’un seul coup, avec elles, le mythe de l’hôtesse de l’air prend tout son sens !

Evidemment, toutes ces demoiselles ont une histoire, et c’est là que j’aborde les quelques défauts, à mon sens, de cette production naissante : les flashbacks HYPER relous. En même temps, vous me direz, on ne va pas passer 43 minutes chaque semaine en cabine, perso, vu ma phobie de ces engins, je n’y tiens pas. C’est juste que j’ai trouvé ça assez maladroitement amené. D’autant que dans un premier temps, j’ai tendance à m’en tamponner le coquillard de connaître la life du petit pilote blondinet qui sourit beaucoup trop pour être honnête.

On a évidemment droit à la nouvelle, belle plante mais un peu nunuche, qui a largué son jules devant l’autel et qui veut voir le monde avant de se mettre la corde au cou (sans blague).

On a la Française qui s’est tapé un homme marié sans le savoir. (Doux Jésus, comme c’est original !)

On a Christina Ricci que j’adore et/ou déteste, là je n’ai pas encore choisi, mais j’espère que le personnage va rapidement s’étoffer car là, c’est un peu rikiki pour juger.

Et beaucoup plus intéressant, on a l’apprentie espionne. Frangine de la nunuche. Alors ça, ça peut-être une super intrigue et je prie pour qu’ils arrivent à en faire quelque chose parce que je découvre un truc. Ca paraît con, mais c’est brillant, en pleine Guerre Froide, de se servir de ces charmantes oiselles pour récolter des informations. Elles sont canons, elles sont polyglottes, elles sont insoupçonnables et elles sont agiles de leurs dix doigts. Purée, ça donne super envie d’être hôtesse de l’air, ça ! Rien de tel pour te pimenter un petit vol déjà exotique que de devoir filouter un petit passeport dans un attaché-case !

Autre défaut : la musique. L’horreur. Risible. Entre le crincrin survitaminé façon Desperate pendant les séquences où il ne se passe rien et l’orchestre symphonique qu’on nous déballe aussitôt qu’on allume les moteurs de l’engin, j’ai trouvé le choix de l’habillage musical navrant. A rectifier assez rapidement !
A part ça, cette série a un potentiel de malade. S’ils ne se vautrent pas et exploitent au maximum les destinations possibles, le contexte de la Guerre Froide et le féminisme qui commence à poindre, il y a moyen de faire quelque chose de très chouette.

« They don’t know that they are a new breed of women. »

En effet. Fondues dans le moule de la Pan American mais en train de faire leur petite révolution à elles.
En tout cas, du point de vue de l’esthétique, pas de doute, c’est un triomphe.

Ouais, y a pas à dire. Ca claque du rêve ! Limite elles pourraient me faire aimer l’avion !
Comme je déteste voler à bord de ces machines de mort, je vais donc probablement regarder cette série avec la fascination morbide de la meuf qui met ses affaires en ordre chaque fois qu’elle quitte son appart pour se rendre à l’aéroport, histoire que ses parents ne soient pas emmerdés quand ils viendront vider le tout. (Non parce qu’elle adore voyager, donc elle le prend, l’avion.)
Devant ce premier épisode, j’étais déjà particulièrement mal à l’aise au moment des petites turbulences. Si la série assure et continue sur sa lancée, je crois que je n’ai pas fini de serrer les fesses !

Posted by on Sep 27, 2011 in PanAm | 4 comments

4 Comments

  1. J’ai regardé ce pilote avec peut-être un peu moins d’enthousiasme; si j’adore les n’avions et toute cette ambiance 60’s, y a quand même pas mal de gros défauts qui m’ont ennuyée :
    des personnages masculins fadasses, des images de synthèses plutôt moches, et, je suis d’accord, des flashbacks mal amenés (même si j’ai beaucoup aimé la fuite du mariage pour le coup).

    J’attends de voir si les intrigues d’espionnage valent vraiment le coup. Et plus de mecs en mousse svp.

    + Un détail qui m’a bien fait marrer : regardez les cheveux de Ricci au moment où ils lui téléphonent et "30min plus tard" quand elle arrive dans l’avion …

  2. Eh ben la meuf, elle a gagné mon respect en se faisant rétrécir les cheveux pendant le trajet en tacot jusqu’au QG de la PanAm ! LOL

  3. Pour les cheveux de Cristina, elle met une perruque qd elle est en hôtesse 😉 (car sinon, je vois pas comment elle peut lisser ET raccourcir ses cheveux xD)
    Sinon tout pareil que la Sorcière sur ce pilot! wait & see!

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