512 : Painless
En ce moment, vous l’aurez sans doute remarqué, je suis un peu fâchée avec House. En fait, fâchée n’est peut-être même pas le mot. Indifférente, plutôt, ce qui est pire.
Je n’ai pas du tout envie de voir les nouveaux épisodes, ça ne m’intéresse quasiment plus. Et quand je les regarde, ce n’est ni agréable ni désagréable, c’est indéfinissable. Ca ne me fait rien, ou presque. La seule chose qui m’agace, c’est justement que ça ne me fasse rien ou presque.
Exemple, hier soir avec le Dark Side, on a regardé cet épisode. Et ensuite, le dernier BSG. Ben en fait, j’étais plus pressée de revoir un épisode déjà vu DEUX fois que de voir un inédit de House. C’est quand même assez grave.
Alors, où est le problème ? Difficile à dire. On peut difficilement reprocher à la série de continuer à explorer un concept qui a fait sa réussite, ce serait d’une hypocrisie pas possible. Mais il y a des petites choses. Les Kids, d’abord, qui s’encroûtent complètement, neutralisés par la toute puissance housienne. Ils s’agitent péniblement autour du maître, c’est d’une tristesse incroyable. Ils ont tous l’air super déprimé. Et comme à la base, ils ne sont pas super intéressants, ben c’est un problème.
Ensuite, trop peu de Wilson. Je reste mitigée, quand même, parce que j’aime qu’il débarque pour une scène et vous règle tous les problèmes en souffrance en trois phrases.
Et puis il y a cette impression de déjà-vu. Ici, on nous ressort le vieux thème de la douleur, déjà exploré à de nombreuses reprises, et mieux, j’en ai peur. Comme si ne sachant pas quoi faire, les scénaristes se sont dit : « Tiens, on a un petit passage à vide, plaçons un épisode sur la patte, ça marche à tous les coups. »
Bleh.
Dernière chose : depuis quand il ne lui est pas arrivé un bon gros truc sur la gueule, à House ? C’est vrai, la série s’appelle House, alors il s’agirait peut-être de le secouer un peu, le vieux grincheux, là. Depuis que Wilson est revenu, tout baigne, pour lui, ou presque.
Bref, moi, au bout de cinq saisons, la routine, je ne peux plus, tout simplement. Ou disons que je peux si de temps en temps, ça pète d’importance, si on me case un gros épisode qui va me mettre la tronche à l’envers pour la semaine. Et là, clairement, ça fait trop longtemps que ça n’a pas été le cas. Probablement pas depuis Amber. Alors je m’ennuie. Et je râle. Et je suis pénible. Et le Dark Side qui est moins négatif que moi endure mes grognements pendant 42 minutes. Et vous aussi.
Donc voilà. Mes doléances.
Maintenant, je mentirais si je disais qu’il n’y a que du mauvais dans cet épisode. Il y a du bon.
Il y a par exemple Cameron qui arrive encore à m’étonner par sa manière de négocier avec l’enflure de service… et pour son bien, encore.
En lui collant un patient qui souffre plus que lui afin qu’il le guérisse.
C’est très mignon. Petit bonus, l’échange acidulé qu’elle a avec Thirteen sur le sujet. Ah ah ah, go Camy, go. Si Foreman, ce gros félon, n’avait pas choisi son camp, elle l’aurait écrasée comme une merde.
Bon, ça tombe bien parce que House est super-cranky en ce moment. Pensez donc, l’homme souffre. Et en silence. Oh yeah, moi, j’adore quand il souffre dans sa baignoire.
Donc voilà. Non seulement il déguste, mais en sus, il a des problèmes de tuyauterie. Et s’il tend sa cane vers les cieux, ce n’est pas pour traquer l’araignée qu’il a au plafond, mais bien pour éponger l’énervante gougoutte.
Et là, j’hésite entre VDM et « what a feeling ».
Irf irf irf. Au moins, on ne peut pas retirer ça à la série, Hugh est génial et ça ne change pas. Qu’est-ce qu’on ferait sans lui.
Donc entre ça, la papatte et le patient qui essaye de se supprimer aussitôt qu’ils ont le dos tourné, c’est pas simple.
D’autant que Cuddy, c’est un peu comme si elle était pas là. Occupée qu’elle est à torcher les fesses de Rachel, sa presque-fille. Devant public, s’il vous plaît.
Ce qui est formidable, c’est qu’ils sont tous super contents d’être là.
(Zzzzzzz… )
Et House ne manque pas de fourrer son grand nez là-dedans histoire d’être encore plus désagréable que d’habitude.
Et encore, je trouve que ça va. D’autant que Cuddy n’a pas besoin de lui pour se trouver une très mauvaise mère, ce qui est un comble.
(Voilà pourquoi je ne dois pas avoir d’enfant. Chez moi, c’est déjà comme ça à la base.)
En même temps, avec la frange hideuse qui lui cache désormais les yeux, on ne peut pas lui en vouloir de ne pas voir plus loin que le bout de son nez.
(Jésus, Marie, Jean-Louis David, Joseph… )
Heureusement, Wilson, l’as du dépannage capillaire est là. Et il a amené des renforts. Avec le Dark Side, nous avons hurlé.
Car ce défenseur de la veuve et de la mère célibataire, aidé par son fidèle assistant Ronald Duck, va nous remettre la mère Cuddy sur les rails en six secondes top chrono. Nous avons applaudi, dansé nues, et les demandes en mariage ont fusé.
Wilson : Why do women always do that ?
Cuddy : Fail ?
Wilson : Create ridiculous standards that no human could meet, with your careers, with your kids. You got to be more like us men.
Cuddy : Be lazy ? Blame others ?
Wilson : Get help. Most men in your position have a deputy and two assistants at work and a wife and two nannies at home. You’re not superwoman. Don’t be a martyr.
Car voilà un syndrome bien féminin. Celui de vouloir déchirer dans tous les domaines, si possible en même temps. Et là, même le fait d’avoir reçu l’approbation des services sociaux (du futur, hein, parce que je l’ai reconnu, moi, le jeune Travis d’Enterprise) n’y suffit pas. Encore faudrait-il que la Lisette soit capable de tenir son hosto, tenir son House, tenir son marmot nourri et le cul propre et tenir son intérieur. Seule.
Alors merci, cher, cher Wilson, au nom de toutes les femmes qui n’ont pas le temps de tenir leur intérieur nickel, de lui faire comprendre qu’il lui faut au moins deux nounous, un mari soumis, et une armée de secrétaires.
Donc voilà, c’est une des choses que j’ai appréciées, dans cet épisode. Que tout ne soit pas rose, pour Cuddy, maintenant qu’elle a ce qu’elle voulait. Limite je serais assez contente que ça continue un peu sur cette lancée.
Concernant le patient… moué. Bon, ok, il est mignon, ça aide.
Et les scènes avec sa famille sont assez spectaculaires dans la mesure où il essaye de se foutre en l’air toutes les trois secondes, de préférence avec l’aide de son gosse.
A propos du gosse, le fils de Desperate Edie, ouch, ça m’a un peu troublée. Pas facile de jouer les petits pleurnichards qui font semblant de se rouler par terre de douleur pendant que papa se tue.
J’ai adoré la manière qu’a House de le relever en le secouant. J’ai cru qu’il allait lui mettre deux claques avant de l’envoyer au piquet.
Donc voilà, le seul truc à peu près intéressant, c’est que ce patient trouve une certaine résonance auprès de House, que d’une manière ou d’une autre, cela le touche.
Jeff : I remember when the drugs still made things tolerable. Still thought I had good days left.
House : Turns out you have to live to find out.
Jeff : You don’t have a family, do you ?
House : Left them all back on Krypton.
Jeff : You?EUR(TM)re alone, that?EUR(TM)s why you can handle the pain, no need to put up a front, to be what anyone else wants you to be. You?EUR(TM)re having more bad days lately aren?EUR(TM)t you ?
House : Yes.
Une franchise bien surprenante, dans une scène qui dégouline de compréhension mutuelle. C’est rare.
Mais bon, dans l’histoire, le plus fabuleux, c’est quand même que House trouve sa révélation… en captant son plombier véreux en train de se gratter très élégamment les cojones !
House : Lock up on your way out. Don’t touch the piano.
Et voilà comment House nous guérit encore un moribond (non sans l’avoir quasiment coupé en lamelles) avant de le regarder renouer avec sa petite famille et partir délivré de toute douleur.
Lui qui rentrera chez lui en traînant la patte. Avant d’aller ruiner une fois de plus sa plomberie neuve, en s’agrippant bêtement à son tuyau de douche.
Concernant « Foreteen »… beuh. Ne m’intéresse pas. Et est super prévisible. Ils vont passer la seconde, Foreman va switcher les traitements, ayant fortuitement appris qu’elle se tape le placebo. Et dans un regain de santé, elle va lui sauter dessus et ils vont niquer comme des castors.
« Oh oui, chéri, niquons comme des castors. »
« It’s castor time, baby ! »
Peuh !
En revanche, ça risque d’être drôle de voir Cameron jouer les Cuddy. Oh ouihihi !
Un peu d’intéraction entre elle et House, ce serait pas du lusque.
Pour finir, j’ai trouvé un peu trop survolée l’histoire de Taub. Je trouve toujours ça rafraîchissant de voir les Kids se tirer la bourre et Kutner est un petit futé en la matière, mais disons que ça m’aurait davantage intéressée si le personnage m’avait été plus sympathique et plus familier. On essaye d’éveiller notre curiosité par petites touches, mais en ce qui me concerne, ça ne fonctionne pas, et je dois bien avouer qu’à part les petits dialogues piquants, je me fous de savoir si Taub est, a été ou sera suicidaire. Il pourrait bien se foutre sous un bus que ça ne me ferait ni chaud ni froid.
Kutner : Okay, so if you were being burned at the stake, and someone handed you a gun, what would you do ?
Taub : I’d shoot the people with the torches.
Voilà, ça c’était tout à fait excellent.
Pour conclure, je ne dirais qu’une chose : BURN THAT DAMN HOSPITAL ! Qu’il se passe des choses, un peu.
Moi j’ai des choses à dire sur le suivant… Y a même à un moment House qui parle du Dark Side, ça m’a bien fait marrer…
Ah ben il l’avait déjà faite quand il a récupéré Wilson. « Join me on the Dark Side. » Par contre, j’aime pas trop qu’on évoque les épisodes que je n’ai pas vu, donc si on pouvait exclusivement réagir sur celui-ci, je préférerais, merci d’avance.
Oups, pardon… Ce n’est pas un élément fondamental de l’intrigue c’est pour ça que je m’étais permis, mais si ça te dérange pas de soucis je le ferais plus!
Donc pour cet épisode c’est bizarre mais j’ai l’impression de l’avoir déjà vu. Que du réchauffé quoi… C’est vrai que le trio/quatuor actuel n’est pas top, on se rend compte que Cameron et Chase avaient plus de consistance et en donnaient à Foreman. Son histoire avec 13 est cousue de fil blanc alors que j’avais trouvé bien celle entre Cameron et Chase. En plus là, avec Cuddy qui pouponne et Wilson inexistant, Hosue et tout puissant et ça perd de son intérêt. C’est les confrontations qui sont bien dans cette séries, pas le planplan!
Ptain, Cuddy qui capitule au bout de trois secondes quand il demande à couper la tête du patient, j’ai cru halluciner !
Po drôle.
J’essaie de trouver un truc à dire, mais l’épisode m’a tellement peu marquée que je ne trouve rien. Les ingrédients sont là, mais il manque le détonateur. Au final, on a une fois de plus un pétard mouillé. Est-ce trop demander d’avoir un arc sur House lui-même?!! Je veux Vogler/Tritter…qq chose!
Avant que la série ne devienne son propre Patient of the Week!
Je crois que le seul truc qui m’a marquée, c’est qd uand Cuddy attrape son bébé après lui avoir changé sa couche : on dirait qu’elle récupère un poupon en plastique, elle le prendrait par le pied que ça ne m’aurait pas étonnée;
Le problème c’est que ça fait plusieurs épisodes que House est juste un gros con méchant… Il n’a rien pour lui.
Du coup, on ne croit pas une seconde que Wilson puisse être son ami, ni que Cuddy en soit amoureuse.
L’histoire perd alors tout son intérêt.
J’attends avec impatience que Taub lui colle une mandale.
Moi je suis tout à fait d’accord! je vais militer pour des scenes house/ cameron pk si je continue a decrocher de la serie comme ça…..ça craint!!!! Militons XD!
Ps : Ils ont pas l’air pressés de nous la tuer la demoiselle thirteen hein rahhhh ^^’
Ben d’accord avec tout le monde. Heureusement que le patient du jour était agréable à regarder, sinon je serais morte d’ennui (encore un truc qui ne menace pas 13 à court terme, visiblement, je désespère?EUR?). Surtout que l’intrigue médicale n’est finalement, depuis le début de la série, qu’un prétexte, alors si l’épisode se résume à ça, il ne reste plus rien !
For Me Friday it’s Free Day donc, je vous livre ma pensée du jour:
Actuellement tu reviews House comme je me mate DH depuis la saison …on va dire 3, en espérant trouver dans l’épisode la pépite qui te fera dire Ok j’ai pas perdu 42 mn de ma vie our rien !!! Etonnant non ?
Cela dit il y a marre du Sick Bastard et de sa folle papatte, qu’il trouve un bon docteur pour le soigner LOL
Cuddy et sa "cuddette" , moyen comme intrigue future !!!
Let Thirteen live !!!
Episode moyen c’est vrai. Mais moi j’aime bien les nouveaux kids, surtout Kutner en fait, 13 joue super mal et j’ai même l’impression que ça déteint sur Foreman. Cameron m’énerve depuis le début , ça s’est légèrement arrangé mais elle est quand même assez insignifiante. Il manque les scènes de consultation qui donnait du rythme à l’épisode.
100 % d’accord avec ton analyse de l’épisode, jusqu’à ta remarque sur cette moche frange 🙂
Je me souviens au tout début de la série, au bout de quelques épisodes, j’ai commencé à me lasser de la construction systématique de chaque épisode?EUR? et là, la Sorcière, qui avait déjà quelques épisodes (voire saisons ?) d’avance sur moi, m’a dit de m’accrocher, parce que quand cette petite routine allait leur péter dans la gueule, ça serait d’autant plus jouissif?EUR? j’aimerais bien qu’il y ait une Sorcière dans le futur pour me rassurer à nouveau, là 🙂
*sort sa boule de cristal, égorge un poulet, s’étale la tripe sur la figure* Nan, désolée, je vois rien !
Sorcière, merci pour les Castors XD
T’as jamais pensé à faire des romans photo avec tes captures ? :p oh oui soyons fous !
Sinon jolie review ! Reste dans le move, Samantha. On te trouvera un Jean-Pierre plus tard, en espérant qu’Endora ne te tombe pas dessus avant (ouijesors)
Si, bien sûr, je l’ai même déjà un peu fait, à l’occase. Hi hi. 😀
Hugh Laurie continue de me faire rire, mais le reste est certes fade. Ce qu’il y a de mieux dans House, ce sont les reviews de la Sorcière, ma foi.
J’ai plus ou moins le même sentiment, je l’avoue, à chaque fois que je regarde les épisodes. Mais je suis tout de même un peu plus optimiste. Ou en tous cas un peu moins pessimiste. Je ne sais pas, je ne suis pas déçue par les épisodes, mais c’est juste qu’il n’y a rien dedans qui ne me fasse penser au suivant pendant toute une semaine, comme c’était le cas pour le final de la saison 4 par exemple.
Mais je pense que c’est justement un peu la retombée de tout ça, parce que quand je repense aux deux premières saisons, il y a certains épisodes que je pourrai revoir presque comme la première fois. Et autant j’acceptais ce sentiment dans ces deux premières saisons, autant je ne l’accepte plus après avoir vu House’s head.
Donc j’ai plus l’impression que nous sommes plus intransigeants, pas que les épisodes sont moins intéressants.
Voilà, mais ce n’est que mon sentiment.