[MERLIN] 402 : The darkest hour (2)

Alleï, c’est parti pour la deuxième partie de ce début de saison 4 ! C’est bien, c’est toujours Merlin, on bouffe du chevalier à volonté (ça tombe bien parce qu’on a une grosse faim), il y a toujours des incohérences – surtout géographiques – à gogo, c’est pourri de bons sentiments et d’amitiés viriles un brin tendancieuses… mais que demander de plus ???

Souvenez-vous, previously on Merlin, nous avions laissé notre petit sorcier dans une fâcheuse posture, et plus précisément surgelé façon Croustibat.

(Effectivement, ça n’a pas l’air d’aller bien fort, mon petit.)

Rassurons-nous, il en faut plus pour le faire calancher (c’est bien parce que c’est lui). On tente même de le ravigoter dans les grands bras solides de Percy, mais rien n’y fait. Dans son état normal, Merlin aurait certainement aaaaadoré faire une petite balade là-dedans. Hein mon coquin ?

Je n’aurais moi-même pas craché dessus, j’avoue !
On notera Arthur qui ne quitte pas des yeux son bon ami et doit se manger les doigts de ne pas avoir fait un peu plus de muscu pour se charger du bestiau. Hé hé hé. En attendant, si j’ai bien compris, Percy, c’est l’Alcide de Merlin. Là pour jeter des caillasses et porter des trucs.
Enfin tout de même, comme le souligne mon époux, c’est pas tout ça mais on a une quête sur le feu, mon doux prince !

Et là, le doux prince, il tire un nez long comme ça. Ouhlala, pas facile d’abandonner son Merlin.

Arthur : This is my fault… and I’m sorry.
Merlin : Take me with you… please.
Arthur : You’d die, Merlin.
Merlin : You don’t understand… please, Arthur.
Arthur : Do you ever do as you’re told ?
Merlin : I have to come with you.
Arthur : Merlin…

Oui, Merlin. Evanouis-toi et laisse-nous un peu tranquille, merde !

Voilà donc Merlin en route pour Camelot avec son Lancelot. C’aurait été con qu’il parte avec quelqu’un qui ne sache rien de ses pouvoirs, pas vrai ?
Du coup, hop, comme on n’a plus le petit malheureux sous les yeux, ces galopins de chevaliers se remettent à déconner un brin. Ce n’est pas pour dire, mais le gars Gauvain, dans cet épisode, il s’en prend un peu plein la poire !
Heureusement, mon mari – qui est chevalier depuis toujours et sait donc comment on fait pour être parfaitement chevaleresque – est là pour lui faire la leçon.

Sir Gwaine : Can you hear that ?
Sir Leon : Bees ?
Sir Gwaine : Food.
Sir Leon : Are you trying to get us killed ? (Ben, enfin, biquet. On a peur de trois abeilles, maintenant ???)
Sir Gwaine : We’re riding to our deaths anyway.

Pas faux.

Puisqu’on est en balade, j’en profite pour dire que j’ai vraiment bien aimé les décors et la façon de les filmer. Bon, j’aime beaucoup Alice Troughton et sa patte de réalisatrice. Là, les paysages sont jolis, c’est bien filmé, fluide, trèèèèès romanesque, la musique est (le plus souvent) sympa, les mecs sont ravissants, Merlin et Arthur sont très amoureux et même Lancelot devient supportable… mais que voulez-vous de plus ???

Pendant que les Castor Junior sont en train de goûter, Lancelot, lui, a l’excellente idée de déposer Merlin tout près d’un ruisseau.

Fort bien lui en prend !

Voilà donc notre Croustibat à peu près décongelé par les gentils esprits du ruisseau. (Décidément, Merlin et les gonzesses aquatiques, c’est tout une histoire.)
Elles ont tellement bien fait leur boulot, les nymphettes, que le petit maladroit parvient même à choper de quoi se remplir l’estomac. C’est dire !

Pendant ce temps, du côté des scouts, ça va tout de suite moins bien car la nuit tombe.

Et c’est là qu’on nous exhume les… BABY RATS ! Yiiiiiiiiiiih !!!

Face à l’éventualité de voir les Dorocha rameuter leurs miches, Arthur décide qu’il vaut mieux aller affronter les bébés rats qui présentent le double avantage d’être aveugles et très cons. L’idée est plutôt bonne étant donné que Gauvain trouve malin de se faire attaquer juste avant d’entrer dans les fameuses galeries que nous avions visitées il y a deux saisons de cela.

L’occasion pour Percy de se montrer – une fois de plus ! – bien utile. Il ne parle pas beaucoup, mais nom d’un chien, qu’est-ce qu’on ferait sans lui !

Gwaine : Never knew you cared !

Ah, je savais bien qu’à un moment donné, les garçons finiraient par parler de leurs sentiments.

Et effectivement, nous ne tardons pas à croiser un des représentants de cette charmante race de rongeurs.

Toujours aussi répugnant, bien sûr, MAIS c’est là qu’on se rend compte qu’il y a du progrès niveau effets spéciaux. Parce que purée, on en bouffe en gros plan, du baby rat, c’te fois-ci.

Vous me direz, ça fait un peu aussi : « Bon, on savait pas trop quoi mettre comme stremon donc on a décidé d’en reprendre des vieux. »
En même temps, ça fait toujours plaisir de revoir des têtes connues. Même si c’est ce genre de tête.

Et devinez qui vient se faire renifler de près parce qu’il fait son petit malin pour épater les copains ?

Ce personnage est MERVEILLEUX !
Et de lui faire rendre gorge limite en gloussant.

Sauf qu’évidemment, les bestioles chassent en meute. Allez hop, voilà mes chevaliers bons pour un petit galop ravigotant !

Meanwhile, in Camelot, la future Queen commence à en avoir ras-le-pompon de voir ses futurs sujets butés à tour de rôle. Donc lorsque ce cafard baveux d’Agravain décide d’empêcher les pécores d’entrer dans les enceintes du château, la future Queen se permet de faire une petite scène publique.

Evidemment, pas con, Agravain se dépêche de la trouver très belle et très intelligente et bientôt de la convier à venir partager avec lui sa conception de la royauté.
Gwen, elle, ne perdant pas le nord non plus, continue de prendre soin d’Uther devenu complètement gâteux, le pauvre vieux.

(Elle pourrait toutefois lui donner un petit coup de peigne, au passage !)

Maintenant, c’est vrai que si Tonton s’empresse d’enfourcher son canasson pour aller tout rapporter à la Witch aussitôt qu’il a un petit truc un peu intéressant à raconter, je ne lui donne pas une semaine avant de se faire gauler, mais bon !

(Dites donc, elle nous couverait pas un truc, la Witch ???)

On s’en doute, aussitôt qu’il est question de Guenièvre, Morgane part cash en vrille ! Quoi, mais comment, cette pintade de servante, ma couronne sur la tête, mon trône, blablabla, refrain habituel.

Agravaine : Guinevere. She takes it upon herself to speak out against me.
Morgana : She’s dangerous.
Agravaine : She’s a servant. A spirited one perhaps, but a servant nonetheless.
Morgana : No, you’re wrong. I have dreamt the future, and in it, that ‘servant’ sits upon my throne. I would rather drown in my own blood than see that day.

Mais à ton aise, ma chérie !

Enfin bref, décidant de remettre la noyade à plus tard, de façon TOTALEMENT imprévisible, la Witch décide de tuer Gwen. Ce qui donne lieu à une scène… assez tendue de la culotte, durant laquelle on se demande bien si Tonton va en profiter ou pas.

Agravaine : I am grateful for your advice. You have awise head upon your shoulders, Guinevere.

(« Et si on l’enlevait un petit peu, cette gentille tête, juste pour voir ? »)

Oui mais non. Car la Witch s’est déplacée EN PERSONNE pour arranger la chose. Faut dire qu’elle se fait bien chier dans sa cabane et que bon, une petite sortie de temps en temps, ça ne lui fait pas de mal, elle commence à méchamment sentir le moisi.

Pas tout à fait con, cela dit, elle se contente d’assommer l’aspirante souveraine et de laisser les Dorocha faire le reste.

C’est là que je me dis qu’heureusement, on a Gaius, car je ne suis pas certaine que nos jeunes écervelés y auraient distingué la signature de Morgane !

Même en fronçant très fort les sourcils.

Ce qu’il y a de bien, pour en revenir à Arthur, c’est qu’il est tellement soucieux au sujet de Merlin qu’il ne pense plus du tout à Gwen, et plus du tout non plus au fait qu’il est censé aller se sacrifier !

Un qui pense à Gwen, en revanche, c’est bien le pauvre Lancelot qui va trouver un peu de réconfort dans la boisson.

Merlin : You still think about her ?
Sir Lancelot : No. Arthur’s a better man than me.
Merlin : I’m sorry.
Sir Lancelot : Why ? He loves her… and she’s happy.

Top crédibeul.
Toutefois, ce qu’il y a de bien dans cet épisode, c’est que Lancelot – déjà au courant de quelques bricoles – en a pour son blé question magie. Là, ni plus ni moins qu’on lui présente le Grand Dragon. Eh ben ouais !
Par contre, mille sabords… il en aura mis du temps, Merlin, avant de convoquer le truc !

Pas de panique, mon petit Lancelot, nous te présentons… Toby ! Le petit animal de compagnie de Merlin !

The Great Dragon : Who is your friend ?
Sir Lancelot : I am Lancelot.
The Great Dragon : Of course, Sir Lancelot. The bravest and most noble of them all. (Euh, non, ça, c’est Sir Leon. Oui, je sais, tous ces nouveaux, c’est difficile… mais un petit effort, tout de même, mon bon Dragon !)
Sir Lancelot : I’m not sure that is true.
The Great Dragon : We shall see. (En gros, le bougre en sait encore long comme ça.)

N’empêche… il se ramollit, le petit père Kilgharrah, vous ne trouvez pas ?

Merlin : I have no choice. I must take his place.
The Great Dragon : From the moment I met you, I saw something that was invisible. Now it is there for all to see.
Merlin : A lot of what you see, old friend… is what you taught me. (Aaaaaaawwww !)

The Great Dragon : It will be an empty world without you, young warlock. (Mais AAAAAAWWWWW !)

Bisou, quoi.
Et donc, en route pour rejoindre les autres.

(Nous remarquerons que Merlin qui connaît pourtant intimement les bébés rats ne juge pas opportun de passer par les galeries, mais soit.)

Du côté des chevaliers règne une petite ambiance de caserne bien rigolote, ma foi ! Sir Gwaine continue à faire le show, même si l’épisode baby rats l’a bien calmé. J’ai été désolée d’apprendre qu’il pue des pieds mais j’avoue que ça m’a bien fait marrer.

Ah quelle poilade, mes amis ! Maintenant, je ne sais pas s’ils n’en font pas un peu trop ou quoi, mais bon, ce n’est pas comme si Gauvain nous avait habitués à une bouleversante subtilité dès le début. Et s’il n’était pas là pour empoisonner tout le monde avec ses peaux de lapin, les autres sont tellement propres sur eux et gentillets que peut-être bien qu’on se ferait légèrement suer sur les bords !

Bon mais attention. Lancelot vient interrompre ce petit sketch en s’essayant à l’humour, le petit canaillou.

Arthur : Lancelot… how’s Merlin ??
Sir Lancelot : Bad news… he’s still alive.

J’en pleure de rire, mon petit Lancelot !

Et là, limite je me sors les yeux des orbites pour essayer de capter la réaction d’Arthur. Tous les autres se bougent le cul… purée, mais sérieux, mais merde-euh, Arthur, fais un effort, quoi, un petit câlinou, une accolade, une pichenette sur le nez, mais quelque chose, quoi !

J’adore Gauvain qui une fois de plus vient papouiller le môme tout droit sous le pif d’Arthur, pour donner l’exemple. Hilarant.

Et là…

Arthur : Good to see you, Merlin. (Traduction : « Nan mais j’ai cru mouriiiiir, Merlin ! »)
Merlin : Yeah, it’s good to see you too. (Traduction : « Nan mais moi aussiiiii, Arthur ! »)

Ah ? Le prince tend un bras et…

Encore raté ! Ouais, bon, c’est déjà pas mal. C’est pas pour dire, mais le Prince-de-mes-Fesses la joue un peu hard to get, des fois !
Par contre, je remarque qu’il est quand même nettement plus formidâble quand il est loin de Camelot. Je me demande à quoi ça tient !

Merlin : You don’t have to sacrifice yourself.
Arthur : I have to save my people.

Merlin : I will take your place.
Arthur : Merlin…

Merlin : What is the life of a servant, compared to that of a prince ?
Arthur : A good servant’s hard to come by.
Merlin : I’m not that good.
Arthur : True.

Il y a vraiment de chouettes moments entre eux deux dans cet épisode. Celui-ci, partagé pendant que les autres gentilles brutes écrasent, il était trop mignon. A défaut de voir Arthur découvrir et accepter les pouvoirs du gamin, c’est toujours ça de pris. Et pour une fois qu’il ne se montre pas TROP ingrat.

Là dessus, au cas où ne s’en serait pas encore rendu compte, ben on a bien la confirmation que s’ils n’ont pris aucun bateau jusque là, c’est tout simplement parce qu’il y avait quelques bornes à parcourir avant d’arriver sur l’île au Trésor !

Ils sont accueillis de l’autre côté par des cousins des dragons (« Bon, qu’est-ce qu’on pourrait ressortir comme vieux monstres histoire d’économiser du temps et du pognon ? »). Ce qu’il y a de bien, ça que ça nous stresse quoi ? Trois secondes et demie, le temps qu’on se souvienne que Merlin peut s’en occuper.

Et enfin, Gauvain, Lancelot, Arthur et Merlin se retrouvent devant Mme Pomfresh.

Celle-ci s’empresse de rire à la gueule du pauvre Gauvain quand il prétend la pourfendre de son épée. Décidément, bonne fête Gauvain !

Entre nous, je trouve que Mme Pomfresh devrait prendre un peu plus soin de ses ratiches, ne serait-ce que pour donner l’exemple aux élèves de Poudlard, mais bon.

Pareil, une petite manucure de temps en temps, ce ne serait pas du luxe, ma bonne dame !
Bref. Une fois ce nigaud d’Arthur mis hors d’état de nuire (ce qui ne prend pas de temps, comme d’habitude), Merlin s’apprête à se sacrifier.

Cailleach : So, Emrys, you choose to challenge me after all. Will you give yourself to the spirits to save your prince ?
Merlin : It is my destiny.

Cailleach : Perhaps. But your time among men is not yet over, Emrys, even if you want it to be.

Et là, ah ben j’ai rien vu venir. Dingue, non ? Tout pointe vers ce moment, dans cet épisode, tous les questionnements de Lancelot, eh ben non.

Comme je vous le disais, cet épisode réalise tout de même le prodige d’avoir réussi à me faire aimer Lancelot. Bien sûr, je ne me fais pas de souci pour lui, je me doute qu’il n’est pas bien loin et qu’il n’a pas fini de venir nous pourrir, mais… allez, Santiago, il fait super bien son boulot, là.
Et en plus, cette histoire de bûcher à Pierrefonds, ça m’a vraiment fait cogiter à mort !

Arthur : I want to pay tribute to Sir Lancelot. We owe him a great debt. But it is not just his deed that we will never forget. It is his courage, his compassion, his unselfish heart. He was the most noble knight I will ever know. He gave his life for all of us. (Tu ne diras pas ça le jour où il viendra te piquer ta gonzesse dans ton plumard, mon mignon.)

Maintenant, la miss Gwen, elle se prend quand même une grosse leçon dans la face, et ça ne me déplaît pas. C’était trop abusé d’aller demander à Lancelot de veiller sur son futur mari.

Gwen : He didn’t sacrifice himself for Camelot. I asked him to look after you and he promised me with his life. He was true to his word.

Sérieux, tu pouvais pas garder ça pour toi ? Super, déjà le prince il a bien les glandes et maintenant, il se dit que c’est encore à cause de sa pomme qu’il a perdu un gars.

Cela dit, au moins, il peut se dire que la donzelle tient un minimum à lui. En même temps, la voir sangloter comme ça devant le feu de joie, mmmmmmh.

Ouais, ouais, ouais.

Mais attention parce que là ça devient formidable : Tonton enquête. Bon, Tonton, c’est quand même pas une flèche, hein ? Je suis tentée de lui trouver des excuses parce que Nathaniel Parker est vraiment quelqu’un de super chouette, mais bon. Déjà, on sent qu’il se fait copieusement mener par le bout du nez (voire plus) par la Witch.

Ensuite, waouh ! Trop subtile, sa façon d’aller demander à Gaius si, par hasard, sait-on jamais, il n’aurait pas entendu parler d’un certain Emrys.

Agravaine : Have you ever come across a sorcerer called Emrys ?
Gaius : No, it doesn’t sound familiar.

Hé hé hé. Ca, j’avoue que je ne pensais pas qu’on dévoilerait dès le deuxième épisode les sombres desseins d’Agravain à Merlin et Grand-Papy ! Non parce que ça va, hein, les petits secrets, un peu ras-la-casquette. Cela dit, j’imagine que cette truffe d’Arthur ne découvrira pas avant perpète que Tonton est à la botte de Morgana.

Gaius : She must never know who you really are.

Ok, ça, par contre, c’est comme si c’était fait !

Ah, bref, mes bons amis. Comme il est plaisant de s’oublier devant Merlin, une petite heure par semaine !

(Et je ne parle pas de pipi, hein, je précise.)