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514 : Mama spent money when she had none

Allez hop, je rattrape mon retard !

Bon ben la Crise débarque à Wisteria Lane, et elle n’épargne pas grand monde, dites donc. Logique et réaliste, quelque part, par les temps qui courent. Le seul ennui, c’est qu’on est en 2014, dans Desperate, et que ça fout légèrement les glandes, quand même. Enfin bon.

Il y a donc ceux qui se payent de nouvelles robes, de nouvelles chaussures, et de nouvelles voitures. Et il y a ceux qui s’enfoncent.
On trace une ligne en plein milieu : d’un côté, les Susan Mayer, les Lynette Scavo et les Mike Delfino. De l’autre, les Edie Williams, les Bree Hodge et les Gabrielle Solis.

Et si Susan est encore trop bête pour envier les gros friqués, ben Lynette, elle, elle ne se cache pas.

Le nez qu’elle tire devant la nouvelle caisse de Bree, c’est juste énorme. Bravo, Felicity, tu fais ça super bien. Le visage pincé, amer, juste dégoûté. Pourquoi elle plus que moi, hein ? Qu’est-ce qu’elle a de plus que moi, au fond ?
Un peu de chance, sans doute. Et le bon sens de ne pas s’être laissée mettre en cloque quatre fois. Par un mari légèrement irresponsable.

Rebutée par le train de vie de Bree, ça n’empêche pas Lynette d’accepter, après avoir refusé autant de fois qu’il le convient pour ne pas avoir l’air totalement aux abois, le gros chèque de Bree. Un prêt qui se transforme en cadeau qui se transforme en partenariat.

Déjà là, ça pue. Ca pue mais grave. Parce que s’allier avec Bree Hodge, c’est juste pas un bon plan tellement elle croit tout mieux savoir que les autres et tellement elle peut être dirigiste.

J’en veux pour preuve cette scène absolument HALLUCINANTE où elle traîne une Lynette un peu flapie derrière elle, lui fait porter son manteau et lui commande de le poser sur le siège arrière de sa fabuleuse caisse qui se gare toute seule.

Les 20 000 dollars empêchent peut-être une Lynette trop reconnaissante de se rendre compte qu’elle se comporte en esclave. A regarder, c’est saisissant. C’est même terrible. A quel point l’argent, en des temps pareils, peut transformer une amitié.

Evidemment, avec Bree qui vient fourrer son nez dans la pizzéria des Scavo, ça ne peut que mal se passer.

On lui demande juste de ramasser sa part des bénéfices s’il y en a (!). Mais entre Lynette qui voit là l’occasion de se faire un peu de beurre en surfant sur le succès de Bree et Bree qui n’a pas franchement l’intention que ses recettes soient récupérées par des pue-la-sueur, ben ça finit forcément par une engueulade et les deux Wives en viennent à se jeter les 20 000 dollars à la gueule. Réciproquement.
Comme je suis un peu méchante. Ca m’a fait rire.

A part ça, dans cet épisode, j’ai adoré le voisin Lee. Encore. Autant Bob est bien trop avocat dans l’âme pour aller se mêler de ce qui ne le regarde pas, quitte à rater l’occasion de rendre service à un voisin et ami, autant Lee est bien plus sentimental. Il a le coeur trop gros de savoir que c’est Dave qui a fait accuser Porter. Et ça, il ne peut pas le garder très longtemps sur la conscience. Tout comme une Susan ou une Lynette, par exemple. La scène où il aperçoit Dave et Tom se taper dans le dos est édifiante.

J’adore la manière qu’a Kevin Rahm de jouer cette scène. On dirait que les yeux vont lui rouler hors des orbites. Avec tout plein de larmes.
Pas étonnant, donc, que Tom aille quelques minutes plus tard confronter l’affreux blondinet. Le pire, c’est que Dave est sincère lorsqu’il dit qu’il n’a jamais voulu faire de mal aux Scavo.

Mais il est juste trop flippant.

Et c’est clair qu’il va falloir rapidement passer à l’action parce que l’étau se resserre méchamment autour de Dave. Il a même de plus en plus de mal à donner le change. Comme le montre cette scène ahurissante avec Edie.

Dave : Our marriage is more real.
Edie : Really ? In what way ?
Dave : Well, with her, it was like a fairytale. I thought it would last forever. It didn’t. What you and I have is more real because I know it’s not forever.

Trop subtil, gars, franchement. Si t’as envie de te prendre un coup de poêle à frire sur le coin de la gueule, continue comme ça.

Bon, par contre, le voisin Lee se vautre un peu sur le front Mayer-Delfino. Vanter le superbe collier de perles offert à Katherine par Mike, c’est pas super malin.

On peut légitimement se demander si c’est vraiment le fait que Mike se soit ruiné pour Katherine alors que son gamin n’est pas assez bourré de thunes pour aller à l’école des petits bourges ou bien le simple fait que Mike se soit ruiné pour Katherine qui pousse cette truffe à nous offrir la plus savoureuse Susânerie depuis le début de 2009 : aller chaparder ledit collier pour soi-disant le revendre. Come on, Mayer.

Comme je suis contente que Mike lui claque dans la gueule que, et d’une, les perles sont fausses, et de deux, il ne ferait pas passer les bijoux de sa copine avant l’éducation de son fils, et de trois qu’il se crève le cul jour et nuit à réparer des tuyaux. Et elle ?
Reste plus à Susan qu’aller mendier un emploi dans l’école privée tant convoitée. Qui lui garantira un rabais considérable sur les frais de scolarité de la chose. Ptain, ça va lui faire drôle de bosser, dites donc, vu que ça fait cinq saisons qu’on la voit glander !

Et au passage, le mouflet est encore plus flippant avec une cravate !

Bon, pendant ce temps, les Solis, eux, remontent la pente à une vitesse fulgurante.

Avant :

Après :

Et ils me font bien marrer dans leur première scène. Malgré un certain flottement au niveau du personnage, Carlos n’est pas encore tout à fait redevenu l’homme d’affaires froid et désagréable qu’il était avant.

Gabrielle : Oh honey ! We’re gonna be us again. The old Carlos and Gabby. You know what ? I’m gonna wear my dress from the night you proposed !
Carlos : You can still fit in that ?
Gabrielle : …
Carlos : We’re gonna be rich again ! Alleluiah !

Oui mais à quel prix !
Pauvre Gaby. Il faudra bien qu’elle rentre dans cette maudite robe histoire de prouver à Carlos qu’elle peut le faire. Du coup, la voilà partie intégrer le groupe d’un coach tyrannique avec Edie.

Gaby : Not tough enough ? Let me tell you something Mr. Iraqui army guy…
Coach : Israeli.
Gaby : Whatever. I used to be a model and you don’t know what war is until you’ve been in a dressing room with a bunch of size zero models reaching for the last rice cake.

Oué c’est ça. Sauf que.

Arf.
J’ai trouvé ça très con. Mais assez émouvant de voir où la fierté de Gabrielle peut la mener. Et surtout de voir sa réaction lorsque Edie vient lui dire qu’elle est trop déçue de la voir se la péter autant maintenant qu’elle a retrouvé un niveau de vie potable.

Edie : You wanted the old Gaby back ? Well congratulations, you got her : a self-centered, obnoxious jerk. Personally, I liked poor, paunchy Gaby better. At least she had some humility.

Et du coup, lorsque sa couturière lui dit, après lui avoir retouché sa robe, qu’elle est redevenue exactement comme avant, Gaby se rend compte qu’il est temps de lui prouver que non, pas tout à fait.

En la remerciant. Chose qu’on devine parfaitement inédite, étant donné la gueule de la pauvre femme.

Et pour finir, le mot de la fin, au cas où on n’aurait pas compris.

Mary Alice : There’s a lot you can do with money in the suburbs. You can pay for a night on the town. You can provide a private school education. You can purchase a token of affection. But the one thing you must never do with money is use it as a weapon. Because someone always gets hurt.

Ouep.

Ouep, ouep, ouep.

Posted by on Fév 18, 2009 in Desperate Housewives | 2 comments

2 Comments

  1. Le gosse me terrifie. Il est atroce. Je comprends pas qui l’a casté, c’est pas possible, c’est un mouflet d’un producteur.
    Et je veux me marier avec Carlos. :popo trois ans:

  2. Oué, et je parie que les scénaristes ne vont même pas avoir le culot de le faire mourir sous les grosses papattes de Dave !

    Cela dit : ENFIN DE L’ACTION, OUAAAAIIIIIIIIIIIIIS !!!!!!!

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