[MERLIN] 405 : His father’s son

Ah, désolée, cette semaine, je crois que ce ne sera pas la grande rigolade. Pour la bonne et simple raison que je n’ai pas franchement ri. Au contraire, dans cet épisode, il y a tout ce qui m’irrite et m’attriste le plus dans la série, à savoir : Arthur est un gros crétin immature en plus d’être désespérément blond !
Non mais sérieusement… c’est plus possible, ça. On ne peut PLUS, à ce stade de la série, se coltiner un épisode de plus où le jeune Pendragon se conduit en abruti fini pendant trente minutes, puis rattrape le coup en étant formidâble sur les dix dernières. Je dis NON.
A la rigueur, je me fous que cela fasse verser deux larmes à Guenièvre. En revanche, ce que je ne supporte pas, c’est de voir la pauvre petite bouille de Merlin qui en bave des ronds de chapeau parce que l’autre tanche royale croit qu’être désagréable va prouver qu’il est un grand souverain. Ouais, vachement !
Enfin, avec un peu de chance, c’était la dernière fois qu’Arthur foirait de cette façon et cet épisode aura réglé le problème. Du moins dans sa majeure partie.
Car on ne va pas se mentir : cet épisode, il fallait VRAIMENT qu’il arrive. Que le jeune Roi Arthur se vautre, prenne une décision de merde et qu’on lui enfonce le nez dedans.
Après tout, il est censé devenir LE HAUT-ROI et Dieu sait qu’on en est encore loin. Bref, cet épisode se veut une sorte de rite de passage pour Arthur l’adulte, Arthur le King et il remplit plutôt bien son office… mais entre nous, ce qu’il faut également et peut-être même surtout y voir, c’est le cheminement d’un Merlin qui se défait tout doucement de son costume de larbin pour devenir le conseiller du Haut-Roi tel qu’on le connaît dans la légende. Et ça, avec un Colin Morgan aux commandes, c’est absolument merveilleux à voir.

Oui, encore une fois, ce gamin m’a tuée. Moi qui réalise des centaines de captures d’écran de chaque épisode ainsi que de nombreux retours arrière, j’ai eu le loisir d’observer sur un écran de 27 pouces les nuances de son jeu et ce fut un pur ravissement. Dimanche matin, vraiment, il m’a proprement sciée. Et j’ai également pu me rendre compte à quel point son jeu permet à Bradley de relever le niveau du sien. Leurs scènes ensemble sont tout simplement bouleversantes.

Et puis ce qui m’a conquise, c’est encore une fois l’extraordinaire coup de projecteur que cet épisode donne sur la relation des deux personnages.
Je ne suis pas une slasheuse, comme on appelle ça dans le jargon. Loin de là. Et si je blague de façon récurrente sur l’amitié plus que tendancieuse qu’on nous dépeint dans cette série – souvent de façon lourdingue mais ô combien hilarante – , je me félicite que de temps en temps, il y ait des scènes plus subtiles pour évoquer les liens uniques qui unissent Merlin et Arthur, et la façon qu’a chacun de vivre cette histoire. Et j’ai trouvé qu’ici, c’était très bien foutu, malgré l’absence d’humour qui habituellement contribue à faire passer le message.
Tout ce qu’il y a autour est tout à fait sympathique, mais pour une fois, j’ai trouvé que cet aspect était parfaitement traité y compris dans ses aspects les plus négatifs : Arthur est prêt à assumer sa relation avec Gwen mais pas à reconnaître publiquement que Merlin est un peu plus que son serviteur, ce qui semble infiniment attrister ce dernier, et c’est sans doute pire que les petites brimades que lui inflige son boss.
Mais les choses changent, malgré tout et avec la maturité, peut-être Arthur est-il en train d’accepter le fait que oui, on peut avoir des amitiés aussi fortes voire plus que des histoires d’amour (il l’apprendra à ses dépends et devinez qui sera là pour le ramasser ?), qu’on peut vivre de grandes passions platoniques, trouver la personne qui vous complète parfaitement et s’épanouir avec elle dans une relation de confiance, de respect et de tendresse mutuels sans que cela n’empêche d’épouser une Guenièvre, sans que cela fasse de vous une personne faible, sans que cela n’entache votre réputation de grand guerrier, bien au contraire. Et que oui, mon cher Arthur, on peut en rire : le Dark Side et moi maîtrisons cela à la perfection ! (Je ne dis pas que les gens ne nous regardent pas bizarrement mais bon !)

Dans cet épisode, Arthur fait donc définitivement voler la barrière de la position sociale pour Gwen, ce qui prouve qu’il est donc capable de le faire. Une fois qu’il aura compris à quel point Merlin lui est indispensable (plus sans doute que l’amoureuse qui l’affublera tôt ou tard d’une splendide paire de cornes), il ne manquera donc pas de faire de même. Mais ne nous voilons pas la face… il faudra certainement pour cela attendre la saison 5.

Eh ben j’ai envie de dire : vivement ! Parce que franchement, Merlin en chie, en rechie et en rerechie et c’est un supplice de voir sa petite bouille de chiot qui vient de se prendre un coup de tatane pointure 48 dans l’arrière-train chaque fois qu’il essuie une rebuffade de l’autre grand niais.
Mais cette fois, grande nouveauté : il est désormais impossible de nier qu’Arthur en souffre aussi. Cela se voit de plus en plus. Eh bien YOUPI !
Espérons donc qu’ils auront bientôt l’occasion de vivre leur histoire (quelle qu’elle soit) au grand jour, sans qu’Arthur se sente obligé de s’éloigner de plusieurs pas lorsqu’on le surprend en train de serrer innocemment la main de son serviteur. Honnêtement, cette petite scène m’a davantage touchée que la prétendue rupture avec la future reine.

Allez, sur ce, trêve de grands discours : causons un peu des faits !
Je dois bien dire que si « Merlin » reste fidèle à son concept de base, la cinématographie de cette saison est quand même extraordinaire et ajoute un charme énorme à la série. Beaucoup de ces scènes grandioses sont un peu inutiles, mais franchement, commencer un épisode sur la cape rouge d’un fugitif dont on devine rapidement à sa dégaine que c’est Merlin, c’est vraiment très chouette et très excitant !

Et Merlin en chevalier… ah. Quelle vision !

(On dirait un peu un gamin qui a volé les fringues de son papa, mais bon.)

Laissez-moi tout de même dire que je soupçonne fortement Arthur de s’en servir d’appât rien que pour le plaisir de le sauver !

En clair, c’est un piège et l’ennemi est royalement tombé dans le panneau. Rah, que c’est con, un ennemi !
Pour fêter cela et impressionner l’ennemi (qui est quand même déjà un petit peu chocolat, si je puis me permettre cette remarque), Arthur nous exécute un saut de l’ange du plus splendide ridicule.

Nan mais genre.
Pis c’est pas pour critiquer mais entre nous, c’est quand même le meilleur moyen de se retrouver éviscéré par une épée ennemie mais bon. Arthur est roi, il fait ce qu’il veut.
Seulement voilà. Paraît-il qu’il est roi, oui, mais que, selon Tonton, on ne le prend pas trop au sérieux et que ce serait pour cela que les souverains rivaux en profitent pour venir le narguer sur son propre territoire.

Ah. Arthur est un peu vexé. A quoi ça sert de faire des acrobaties si ça n’impressionne personne, alors ?

Agravaine : Arthur, your father was a strong king. His enemies feared and respected that strength. (C’est vrai que ça fait super plaisir.)
Arthur : Are you saying I’m not worthy of that respect. (Oui, Tonton. C’est ça que tu dis ? Hein, c’est ça ?)
Agravaine : No Sire, not at all. (Mais un petit peu quand même !)

Et de lui conseiller de zigouiller le roi ennemi puisqu’il a été assez con pour se faire choper. Facile, non ?

C’est donc là que ça commence à joliment me peiner pour Merlin qui, rappelons-le, dispose de deux véritables antennes réceptrices situées de part et d’autre de sa tête ce qui lui permet de ne pas en rater une miette. Et ce qu’il entend ne lui plaît guère.

Ce qu’il voit ne lui sied pas plus.

J’avoue que moi-même, ça m’a fait de la peine. Pauvre Arthur. OK, il est un peu idiot par moments, mais bon sang, il n’y a pas meilleure volonté que la sienne. Quel félon, ce Tonton !
Et le lendemain matin ?

Nan mais franchement… c’est irrésistible. En bonne épouse, Merlin cherche Arthur à ses côtés dès son réveil. (HUSBAAAAANDS.)

Et s’empresse d’aller lui servir le café. (Ce qui est quand même dingue, au passage, c’est qu’il continue à lui donner tranquillou du « Arthur » en veux-tu en voilà, alors qu’il est désormais sévèrement couronné, le machin.)

Pfffff… moi, j’avoue, ça me fait craquer. Le dévouement absolu de Merlin est à chialer. Et c’est là aussi qu’on se rend compte à quel point être roi, c’est être seul. Je pense qu’Arthur le réalise tout juste.
Maintenant, ce qui est tout de même complètement con, c’est de n’écouter qu’une seule voix – celle de Tonton – et d’envoyer direct bouler Merlin sous prétexte qu’il n’est qu’un serviteur. Mais sérieux, Arthur, fais marcher ta tête, UN PEU !

Merlin : Arthur, you’ve always shown mercy on battle. You’ve never sought to humiliate your enemy in this way. This isn’t like you. This isn’t who you are.

Des mots simples, des phrases courtes, sujet-verbe-complément… où est le problème de compréhension, là-dedans ???

Arthur : You have no idea what it is to make these decisions, decisions that will shape the future of this land. So please, stick to what you do now.

Hum. C’est un peu agaçant.

Bouhouhouhouh.
Pauvre choupinou, est-ce qu’on n’a pas envie de l’embrasser sur les deux oreilles pour le consoler ? Lui qui est déjà tout tristounet cette saison.
Nan mais vraiment, c’est crispant. Pauvre Merlin. Finalement qu’est-ce qui l’empêcherait, maintenant que le vieux est crevé, d’aller tout raconter à Arthur ? Hein ? C’est pas comme si le prince roi allait le flanquer sur le bûcher. Non, en somme, deux raisons l’en empêchent : la peur d’être rejeté par son pote et son désir de l’épargner, après la mort d’Uther, la trahison de Morgana sans compter celle à venir d’Agravain, de pouvoir rester à ses côtés pour le protéger. Il est, de fait, la seule personne sur laquelle Arthur puisse réellement compter. Et cette saison, on voit plus que jamais à quel point son secret le consume, à quel point il devient difficile pour lui de mentir à cet homme à qui, toute sa vie, tout le monde a raconté des mensonges. Franchement, ça me rend malade pour lui. Pour eux.
Outre cela, j’ai l’impression qu’on commence tout doucement à faire monter une tension qui va finir par aboutir à LA révélation. Evidemment, ça fait trois saisons qu’on joue là-dessus, mais là… les pièces commencent à se mettre en place, irrémédiablement. Et puis si ça n’arrive pas, ce secret finira par détruire Merlin. De façon assez masochiste, j’espère qu’on en aura un aperçu.

OK, à ce stade de l’épisode, on comprend donc qu’Arthur s’apprête à commettre ZE boulette, s’en bouffer les mitaines et comprendre à la fin que Merlin avait raison.
Et de fait… notre souverain va donc procéder à l’exécution de l’ennemi qui refuse de signer un traité de paix. (Oui, il faut bien qu’il y ait une raison, sinon ce serait vraiment dégueulasse.)

Comme ça, cash.

La sentence rendue, nous voilà donc de retour à Pierrefonds Camelot et… wouhouhouh, j’y étais, j’y étais !!!

Là, Arthur fait encore preuve d’une intelligence hors-normes en se jetant directement dans les bras de la boniche.

C’est très mignon. Mais est-ce vraiment bien utile ? Est-ce qu’il ne peut pas attendre trois secondes, par exemple ?

Bref. Je suis affligée. Je sais bien que cette relation semble outée depuis des mois et des mois, mais bon.
Il n’empêche que ce n’est pas Gwen qui va venir lui demander si tout va bien vu qu’il a l’air un peu chiffon, mais…

Je commence tout doucement à me demander comment une épouse va réussir à trouver sa place dans ce ménage bien organisé. Mais bref !
Alors, Arthur. A part ça. Ca biche ?

Arthur : My conscience is clear which is more than I can say for my room, so just do your job. (Nan mais ça va, là ?)
Merlin : I’m just saying that if there’s something bothering you, you can talk to me, you shouldn’t push your friends away, you know, not now, not when you need them most…
Arthur : You’re wrong, Merlin. I don’t need anyone, I can’t afford that luxury. The kingdom’s my responsability now, mine to bear alone. And you must learn to accept that. (« C’est donc pourquoi tout est fini entre nous. »)

Respire, Sorcière, respire.
Pendant ce temps, aux confins du royaume de feu le roi Caerleon…

La Reine Servilia n’est pas très très contente !

Hiiiiiiiiii ! Lindsay Duncan !!!
Rah mais la classe, quoi ! Vous l’avez forcément vue dans « Rome ». Ou bien vous l’avez forcément vue sur Mars dans un des derniers épisodes de David Tennant, dans « Doctor Who ». Ca, franchement, c’est de la guest ! James Callis et Lindsay Duncan coup sur coup… BONHEUR !

En attendant, la Reine Annis, elle, a bien les glandes. (D’autant que vu son blason, je la soupçonne d’être un petit peu Stark sur les bords, c’est sûr que ça n’a pas tendance à porter bonheur.)
Profitant de l’occasion, la Witch s’introduit dans son châtal histoire de tenter de la rallier à sa cause.

C’est dire si entre nous, elle est désespérée. Pis elle bouffe à tous les râteliers, c’est super élégant. En plus, vous n’allez pas me dire qu’avec une taupe de la carrure d’Agravain, elle a encore besoin d’aller faire alliance avec les ennemis jurés de Camelot. Enfin bon. Toujours est-il que.

Pendant ce temps, à Camelot, Arthur se voit convaincre par Tonton de larguer la boniche parce que vraiment, ça ne fait pas sérieux, ça, mon petit Arthur.

Agravaine : You cannot rule a kingdom with your heart, Arthur. Your father understood that. You didn’t want to kill Caerleon, I know that. But you were strong. You didn’t let those emotions cloud your judgement. You ruled with your head, like a strong king must.

Doux Jésus, mais quel cornichon !

Histoire de se remonter le moral, vite, vite, allons flanquer Merlin par terre !

Pis super, on apprend donc que la Reine Annis a déclaré la guerre à Camelot. Ben ça alors ! Tout ça parce qu’on a assassiné son époux ? Pas chiée, l’autre !

Là-dessus, il est déjà temps d’aller faire les valises pour repartir en campagne.

Merlin : This will be the last time either of us get to sleep in a proper bed.
Arthur : Merlin, I’m prepared to face all manner of horrors in this world, but if you think I’m sharing this bed with you…

Merlin : What ? No, that’s not what I meant ! (Ben non, en plus, oh hé, c’est celui qui dit qui y est !)

Arthur : Right. Good. Comfort to know. (« Sur ce, étant donné que je ne veux pas du tout partager mon pieu avec toi, bibiche, je m’en vais larguer Gwen, salut ! ») Don’t be here when I come back. (« Ou pas. »)

No comment.
Ce qu’il y a tout de même de formidable, avec Arthur, c’est que tu lui dis de faire un truc, il ne traîne pas. Il faut rompre avec Gwen ? Soit. Il y va sur-le-champ.
OK, je suis un peu dure avec lui… mais c’est vraiment agaçant. Il a quoi, maintenant ? Vingt-six, vingt-sept piges ? Je comprends bien que devenir roi, c’est super stressant, mais juste un peu de bon sens, quoi.
En attendant, la pauvre Gwen, elle qui croit à une visite de… hum… courtoisie, bonjour la déception.

Le pire, c’est qu’on voit à quel point ça le fait chier. Mais dire qu’elle n’est pas convenable ? Pardon ?

Heureusement, Gwen n’est pas tout à fait idiote et reste très digne. D’une part, elle ne s’empresse pas de se jeter à ses pieds pour le supplier, d’autre part, elle capte d’office que l’idée ne vient pas tout à fait de lui.

Gwen : Arthur, don’t let anyone tell you what to do. You said you are your own man. You’ve a good heart. Be true to it. Only then will you be the king you want to be.

Ca m’irrite d’autant plus que cette saison, on semble une fois de plus avoir complètement passé à la trappe l’amitié entre Gwen et Merlin.
Là dessus, en route pour la guerre !

Cette image m’a éclatée parce qu’on voit super bien qu’ils ont dupliqué les bonshommes.
Ce qui me fait toujours marrer, également, c’est qu’on a l’impression que l’armée de Camelot, c’est deux cents types à tout casser. Tandis que les ennemis, eux…

Mais bon. C’est l’occasion d’avoir des plans vraiment épiques, on ne va pas s’en plaindre.

Et puis il y a les chevaliers, toujours aussi mignons.

J’ai adoré le regard à la fois tendre et amusé d’Arthur, presque paternel.

Non, c’est clair qu’il n’a pas envie de les voir se faire tuer par les soldats d’Annis.

Gwaine : Is he all right ?

Merlin : He’s our king. If anything were to happen to any of us, he’d hold himself responsible.

Et là, Knights of the Round Table : APPLAUSE.

Elyan : We just want you to know there isn’t a man among us who would not die for you. We’ve made our pledge and we wear the Pendragon crest with pride. Tomorrow, we fight in your name, Sire, for freedom and justice in this land.

Seulement voilà, Arthur est désormais bouffé de remords. Ben ça mon petit père, on ne peut pas faire la guerre et espérer garder tous ses fidèles lieutenants bien en vie !

Arthur : I had a choice… to let Caerleon live or die. I made the wrong decision. But now I’ve brought this war upon Camelot myself.
Merlin : Arthur, no one is prepared to sacrifice more for the sake of this kingdom than you. Your decision was made in the best interests of Camelot.

Arthur : Maybe. Now my men must pay for it with their lives.

Du coup, pour une fois, c’est le roi qui quitte le campement à la dérobée, en pleine nuit, pour rejoindre celui de l’adversaire.

Mais comme toujours, Merlin a l’oreille à l’affût.

Et comme toujours, hélas, ce n’est pas la discrétion qui l’étouffe !

Queen Annis : Kill him.
Arthur : Wait ! Please. Let him go. He’s just… a simple-minded fool.

Oui, excusez-le, il n’a pas toute sa tête. Par contre, si vous pouviez l’épargner, ça m’arrangerait, il peut encore servir !

Coup de bol, la Queen accepte.
Et voilà mon souverain chargé de se trouver un champion pour affronter en combat singulier celui de l’ennemie. Ca ne le met pas d’une humeur exceptionnelle, on remarquera. Cela donne donc lieu à une splendide scène de ménage. Moi, j’aime bien quand Merlin s’énerve !

Arthur : What’s wrong with you ? Why can you never just let me be ?
Merlin : I’m your husband friend ! I was looking out for you !

Arthur : I appreciate that, in your very confused way, you were only trying to help, but, please… don’t do it again.

Le lendemain matin, vous pensez bien que tous les chevaliers veulent être désignés champion.

Me, me, me ! Pick me, pick me, pick me !

Arthur : There can only be one choice… one choice which is just and honourable. This fight’s mine.

Roh, la bouille.

Le petit souci, c’est que la Witch et Tonton ont déjà imaginé une solution pour abréger le combat.

Super glorieux. Dans ce cas, on se demande pourquoi ils ne vont pas directement l’égorger au détour d’un sentier, mais bon.
Et dans la foulée… rah. Là, honnêtement, j’ai senti mes oeils qui commençaient à me picoter sévèrement. Je ne supporte pas de voir Colin avec les yeux rouges !

Arthur : If this day should prove to be my last, give this to Guinevere. Tell her I’m sorry. (C’est moi où il vient de filer sa bague à Merlin ??? That was SO very smart, Arthur Pendragon !)

Non mais c’est affreux parce que bon, Arthur et Gwen sont mignons mais… ils n’ont pas la moitié de l’alchimie qu’il y a entre Bradley et Colin. Sérieux, Merlin, on dirait trop que cette fois, il a envie de l’embrasser. Pas besoin de se faire des films, c’est juste là. Et les garçons le jouent vraiment comme ça. C’est infernal, ce truc.

Merlin : Arthur, do you really think this is worth the risk ? You’re king now. Camelot needs you… alive.
Arthur : I don’t know what’ll happen… but for the first time since I became king, I know in my heart I’ve made the right decision.

Merlin : Well, whatever happens out there, um…

Arthur : You’re not about to start crying on me, are you ?

Merlin : No. Just… good luck.
Arthur : Thank you, old friend.

Beuhâââââârrêteeeeeez !

Jamais il faut les séparer, hein ? Jamais !
Ca m’a trop fait de la peine, d’ailleurs, de les voir s’éloigner tout de suite quand Agravain arrive, comme s’ils avaient été pris la main dans le sac. (Ou dans autre chose.) Et comme Arthur se dépêche de remettre Merlin à sa place de serviteur. Pas plus mal, cela dit, car finalement, ce serait le mettre en danger à son tour de montrer qu’ils sont aussi proches. Mais tout de même. Merde.

Vraiment, tout cela est très finement joué et écrit. Mais surtout joué.
Et le regard de Merlin, il fait mal au coeur.

Sur ce mes bons amis, il est donc temps qu’Arthur aille affronter…

… Ser Gregor Clegane.

Et forcément, avec en plus une épée ensorcelée, ça ne se passe pas super bien pour Arthur.

Comme prévu, cela se solde finalement par un combat singulier par sorciers interposés.

Et Arthur en sort vainqueur.
Je n’en ai naturellement jamais douté, mais une fois de plus, ces regards…

Bouleversant.

Queen Annis : You spared my champion, why ?
Arthur : Because it’s not victory I see, it is peace. I hope that today will mark a new beginning for our kingdoms.
Queen Annis : There is something about you Arthur Pendragon, something that gives me hope for us all.

En bref, cette fois, sur le carnet de notes d’Arthur, je note : « Bel effort en fin de trimestre. Le petit Arthur doit continuer à s’appliquer et à se concentrer sur son travail. Il doit également se montrer un peu moins influençable et ne pas se laisser entraîner par ses petits camarades. »

Enfin, et d’une. Au suivant de ces monarques.
Forcément, tout cela ne plaît guère à la Witch qui en plus se mange une volée de bois vert par la Reine Servilia.

Queen Annis : Morgana… You came to me in the name of Gorlois. But I fear you are more like Uther than you realise.

Pas de bol !
Finalement, c’est pas tant « his father’s son » que « her father’s daughter » !

Allez, rentrons donc à Camelot car c’est pas tout ça mais l’heure du goûter a largement sonné !

Alors, c’est marrant, mais de toute évidence, les deux scènes, celle de l’entrée dans l’enceinte du châtal puis celle de la cour ont été filmées à plusieurs jours d’écart puisque je me souviens très bien avoir vu revenir tout ce petit monde perché sur les canassons avec le sourire aux lèvres !

Arthur : I should have listened to you, Merlin. Just this once, I think you were right. Even if you are the worst servant in the five kingdoms.

ENFIN !

Et histoire que tout rentre bien dans l’ordre, alors que notre vaillant souverain fait sa petite sieste après un copieux goûter…

Arthur : A good king should be true to himself and do as he sees fit… and be seen with those who he cares for.

Gwen : Even if they’re not… appropriate ?

Yes ! Allez, qu’on me les marie, maintenant. Franchement, les bisouilles dans la chambre royale avec la chemise grande ouverte et à trois centimètres du plumard, ça va aller dix secondes !
En attendant, je suis contente parce que je crois que ce dont Arthur manque cruellement depuis toujours, c’est de confiance en lui. Et là, il sait enfin ce qu’il veut, ce qu’il ressent, et ça, c’est pour de bon. Bref, on a peut-être enfin un roi qui croit en lui-même… et qui pour l’instant, est super heureux !
Ca ne durera sans doute pas, donc profitons-en.