Fedcon… where no witch has gone before !

Quand on est arrivées et qu’on a décidé d’aller rendre visite à Mark Sheppard, on a dû passer devant les tables de quelques acteurs de Star Trek et de Jonathan Woodward.
Pour situer, il est environ 14h30, vendredi après-midi, et on débarque, relativement hallucinées, dans un monde complètement délirant.
C’est vrai, sont incroyables, les geeks. Partout, des Klingons, des extra-terrestres de tout poil, des pyjamas rouges, bleus, moutarde.
Mais s’il y a bien truc auquel on ne s’attendait pas, c’est que les acteurs soient pire, dans le genre excité.

Surtout… je dis bien surtout… quand certains de ces acteurs ont joué des rôles plutôt pincé de la fesse, si vous voyez ce que je veux dire.
Oui, Dominic Keating, c’est bien de vous que je parle.

Donc, pour mémoire, Dominic Keating, c’est un acteur d’Enterprise. Et il interprétait un personnage relativement coincé, pas marrant pour deux sous. C’est bien simple, s’il m’est arrivé de me poiler face à une scène où on le voyait, c’est uniquement parce que Trip était avec et avait fait une connerie de manière à ce qu’ils se retrouvent ligotés (en caleçon, dans Enterprise, toujours), ou bloqué dans une navette où que ça caille à siffler toute la réserve de gnôle.
Bref, Malcolm Reed, très british, très pas drôle.

Forcément, quand j’ai vu le numéro sauter sur les tables, battre des entrechats jusque chez Woodward pour lui filouter sa fiole d’ouzo (euh, what ?) et s’en envoyer un coup derrière la cravate en amusant la galerie, je suis restée quelque peu interdite.

Pour ne pas dire totalement sidérée.

On a retrouvé ce même Keating le dimanche matin, alors qu’il finissait son panel. En train de faire le nigaud sur scène, de chanter… il a d’ailleurs une très jolie voix. Mais j’ai remarqué que beaucoup d’acteurs de Star Trek chantaient très très bien.

Et au passage, il est bien plus mignon en vrai que dans la série. Il a même un ravissant petit cul, c’était impossible de ne pas le remarquer. Ahem.

Le tout en s’envoyant de nombreux cafés. Probablement pour venir à bout de sa gueule de bois.

Honnêtement, je ne juge pas, manquerait plus que ça.
Il en rajoutait peut-être, ou pas. Probablement que si. En tout cas, il était très drôle et j’ai adoré le découvrir sous ce jour-là. Je ne verrai plus jamais Malcolm Reed de la même manière. Ca, c’est clair.
En tout cas, c’était touchant de l’entendre parler du tournage d’Enterprise, raconter des anecdotes sur ses petits camarades et avouer que c’était sans doute la plus belle période de sa vie. Un peu triste, quand même.
Et puis son admiration pour Scott Bakula m’a fait plaisir à entendre. Selon lui, l’ambiance sur un plateau de tournage est souvent déterminée par l’acteur lead, et pour lui, Bakula c’était la classe et la gentillesse incarnée.

J’ai adoré son anecdote sur un fan, lors d’une précédente convention, qui lui demande s’il se souvient du petit boxer sexy qu’il portait dans une scène… pour finir par lui dire qu’il le porte lui-même à cet instant précis ! Et de monter sur la scène pour baisser son froc et le lui prouver !
Je crois que Dom lui a d’ailleurs signé un autographe sur les fesses, et qu’il regrette encore de ne pas avoir écrit « Dominic Keating was here ! ».
En tout cas, si je le recroise un jour à la Fedcon, pas question de rater son panel, à celui-là, parce qu’il m’a bien fait marrer.

Alors, autre truc qui m’a éclatée… Max Grodenchik. Il joue Rom, dans Deep Space Nine. Un Ferengi. Ben il ressemble incroyablement à un Ferengi, à la base !

En plus, il parle incroyablement bien allemand. Sa femme est autrichienne, et il nous a même gratifié de quelques chansons écrites par lui-même dans la langue de Goethe. C’était… comment dire… c’était. Ca c’est sûr, c’était.

Je ne suis pas allée assez loin dans DS9 pour me faire une opinion sur son personnage, mais en tout cas, Max, il est super marrant. Et il ne se tient pas trop trop mal.

Bon, maintenant, on va aller dans le lourd. Et non, je ne parle pas de la silhouette de John Billingsley, même si j’ai bien manqué perdre un oeil !
La première fois que mon regard s’est posé sur l’illustre Dr Phlox, c’était lors de la cérémonie d’ouverture. Où il s’est changé sur la scène, tranquille.
Je n’ai pas assisté à son panel, mais j’ai ouï dire qu’il y était apparu en calebute ! Et croyez-moi, c’est le genre de truc sans lequel vous pouvez parfaitement survivre !
Bref, avec Billingsley, on a craint le pire pour la cérémonie de fermeture. Mais il s’est contenté de balancer un t-shirt et un pantalon dans la salle.
Complètement barré, le gars !

Bon, ce qui me rassure, c’est que parfois, pendant les questions/réponses du panel Star Trek, il avait presque l’air normal. Donc a priori, il y a bien de la lumière là-haut.

Mais j’avoue que certaines fois, il fait un peu peur ! Et j’ai fait « boooooo ! » quand il a traité Porthos de « little beagle bitch » toujours en train de roupiller et de se gaver de fromage !

Ce serait con que je n’évoque pas Jeffrey Combs (que vous avez vu à l’asile dans les 4400 et coiffé d’antennes bleues dans Enterprise, entre autres) qui se met à faire des sauts de cabri aussitôt qu’on met un peu de musique, et qui a pourtant l’air très bien, à la base.
Pareil, lui, il a pas dû sucer que de la glace pendant le week-end, hein !

(Mais bon, j’ai l’impression qu’il n’y a que moi qui a sucé que de la glace, ptain, même pas le temps de poser son cul pour boire un coup !)

Quant à Marc Alaimo, Gul Dukat dans DS9, ben il est assez impressionnant, il a une putain de voix, et on a envie d’aimer son personnage sans le connaître ! Il a raconté des anecdotes assez marrantes sur le fait qu’on lui changeait régulièrement l’actrice qui jouait sa fille et que personne ne s’en rendait jamais compte, forcément, avec le make-up, et tout ça m’a paru délicieusement complexe et m’a donné très envie de me replonger dans DS9 !
Par contre, si sur scène il est passionnant, je n’ai pas eu de très bons échos quant à son comportement en dédicaces…

A part ça, donc voilà à quoi ressemblait le panel Tribute to Star Trek.

Notez les pompes de la vioque… impressionnant ! J’avais qu’une trouille, c’est qu’elle se foute par terre !
Vous noterez aussi la classe de Picardo qui n’a même pas besoin de faire le pitre pour me faire rigoler.

Et son voisin de chaise qui apparemment n’est jamais fatigué d’être mignon !

(Fatigué tout court, oui. Limite si on ne l’entendait pas ronfler depuis le balcon !)

Zzzzzz…

Bon, j’imagine que vous vous souvenez de l’époque où je trouvais qu’il serait superbe en pilote de viper, dans BSG ? Eh ben regardez un peu ça !

Enorme !

Nan mais sérieusement, il faut se dépêcher de renvoyer ce gars-là dans l’espace avant qu’il soit passé de date, c’est criminel de le laisser sans série fixe !

Bon bref… c’était très sympa, et je crois que même Soso qui n’y connaît rien à Star Trek ne s’est pas trop ennuyée !