111 : Briar Rose

Mortecouille ! Mais elle est encore plus conne que conne, cette pauvre Echo !

Non mais sérieusement, on a envie de lui mettre dix baffes supplémentaires à chaque épisode, au bout d’onze, vous imaginez la somme ???
Chaque fois qu’on se dit qu’elle peut faire un truc intelligent, PAF ! Elle fait l’exact contraire ! Championne du monde !

(Pis la Dushku, ben y a rien à faire, elle aide pas. Vous avez remarqué comme elle est mauvaise, dans le rôle d’Echo ? Tellement elle se force à avoir le regard vide, c’est tout sauf naturel, on n’y croit pas une seconde.)

Bref, la Belle au bois dormant, tout ça, tout ça. Ben honnêtement, le pauvre Paul Ballard, s’il se doutait de la bêtise de la pâte de nouille après laquelle il court avec la langue qui traîne par terre, je suis pas sûre qu’il se donnerait autant de mal pour aller réveiller sa princesse au petit pois dans la tête !

D’ailleurs, entre nous, je crois que s’il a un jour voulu faire tomber la Dollhouse, eh ben ça lui est passé depuis bien longtemps. Le pauvre bougre a complètement fondu un fusible. Il avait peut-être une infime chance de pouvoir faire quelque chose de correct avec Mellie, mais forcément, depuis qu’il sait que c’est une Doll, c’est juste même plus la peine. Je ne sais pas qui tire les ficelles derrière, mais bien joué, gars !

C’est qu’on commence à sérieusement nous l’écorner, notre beau héros, même si on tente, à grands renforts de lourdingues parallèles, de nous le vendre comme un prince.
Sa rupture est lamentable. Son « you’ll get over it » à la pauvre Mellie, j’en parle même pas. Alors qu’elle lui garantit qu’elle a toujours été sincère avec lui. You wish, poor darling.

Donc limite s’il l’envoie pas directement se flanquer par dessus le pont.

Elle est rattrapée de justesse par son handler, évidemment. Pauvre bibiche. (Oui, je crois que j’ai un petit faible pour elle. Ca doit être ses yeux.)

Donc viens-t-en direct, mon Paulo, sourire niaisement devant ta princesse Aurore qui te met des gnons et que tu adores ça.
How pathetic.

Bon, sinon, fiou, j’ai eu très peur. Evidemment, j’ai agité les bras en tous sens en voyant débarquer mon très cher Hoban Washburn, alias Wash, alias Alan Tudyk, alias Alpha. En fait, je ne l’attendais pas avant l’épisode suivant, donc la surprise était de taille.
Je l’ai tout de suite trouvé excellent (comment pourrait-il en être autrement, d’ailleurs ?), d’autant qu’il joue magnifiquement bien le beubeuh poltron et parano qui recycle sa pisse et fait pousser des… carottes.

(Ben qu’est-ce qu’il a, ce doigt ? )

Mais, car il y a un mais, il n’aurait pas fallu que ça dure beaucoup plus longtemps, parce qu’à un moment, on ne voit plus que lui, même Helo était en train de devenir inintéressant, ce qui est juste impensable. Cannibale !

Donc Alan Tudyk, roooooh, l’excellence même, je l’aurais pas su, je l’aurais jamais vu venir, traîné comme il l’est par Ballard qui se fait blouser comme un bleu et qui s’y croit à fond dans son rôle de prince charmant.

Et une fois gentiment installé dans la Dollhouse, notre sympathique taré part en freestyle total pendant que l’autre godichon prétend embarquer la Carolaïne.

Mais mon jeune ami, c’est que d’une part, la Carolaïne, elle a pas super envie de se faire embarquer par ta pomme, et que d’autre part, eh ben le père Langton n’a vraiment pas l’intention de la laisser partir. (Ce qui est très très bizarre, entre nous.)

Langton : Sorry agent Ballard. You don’t get the girl.

S’ensuit un échange de torgnoles absolument splendide lors duquel on sent bien qu’il n’est pas juste question de faire tomber ou de protéger la Dollhouse. (Et moi de me dire qu’il n’est pas certain que cette petite rien-du-tout d’Echo mérite qu’on s’étripe aussi ferme pour ses beaux yeux.)

Tiens, limite j’allais oublier la réaction de notre Paulo quand il découvre que Victor est aussi une Doll, j’adore !

Ballard : My whole life… my whole life isn’t real… (Ouéééé, bravo, il a capté, le benêt !)

Toujours est-il qu’il est si charmant quand il s’est pris quelques patates et qu’il a la haine, le chouchou.

Bon, pendant que les deux mâles concurrents se distribuent des gnons, voilà que la gourdasse se met à se rappeler qu’elle a câliné Langton et assommé Paulo, et elle se fait évidemment cueillir par le concurrent numéro 3, qui n’est autre qu’Alpha, et qui a profité de ce joyeux intermède pour aller découper Victor en pièce et s’assurer du chic des cicatrices laissées à la jeune Claire.

Ah oui, c’est très très joli.

Quel gracieux personnage, hein ? Pas du tout terrifiant !
Donc voilà, il récupère Echo, lui refile une personnalité dont on se demande bien de laquelle il s’agit, nous dévoile que le prince, ça a toujours été lui et non Paulo, embrasse la dindasse et voilà !

Echo : My prince…

Ca fait une belle paire de psychocons !

Voilà, j’ai trouvé ça très bien. Le coup de la Belle au bois dormant était un poil lourdingue, le coup de la gosse prostituée qui fait sa rebelle, ça aurait pu me gonfler rapidement si on n’était pas vite passé à autre chose (quoi que sortir la version adulte qui a bien tourné pour la remettre dans le droit chemin, c’était pas mal), le retour de Mr Dominic dans le corps de Victor, j’ai adoré, et Alpha est in da place, wouhouh !

Je suis très très pressée de voir le dernier épisode !