410 : The passenger in the oven

Allez, je saute l’épisode précédent vu que je l’ai regardé il y a six mois, que je l’ai bien aimé même si Booth/Bones, Bones/Booth, Booth/Bones/Booth, bon bref, un peu jusque là. Entre-temps, en plus, j’ai perdu un Bill et toutes les captures, donc oléééé, on passe gaiement à la suite.

Au passage, je comptais me remettre à Dexter, mais j’ai glissé, chef. Hop, je repousse encore un peu Dexter, il en mourra pas. Sauf qu’à l’heure où je rédige cette review, j’ai quand même vu le cinquième épisode de la saison 3 parce que bon, quinze Bones à se taper sans respirer… Ah… euh… ça fait peut-être beaucoup, quand même.

Bwef ! Elle ne sait pas ce qu’elle veut, la dame, en même temps, c’pas très grave.

L’important, c’est que je me suis beaucoup, beaucoup fendu la poire devant cet épisode. C’était un vrai plaisir de les retrouver après cette longue pause. Surtout que cet épisode était vraiment très bien.

Loin du Smithsonian, à bord d’un avion, Bones et Booth sous-équipés avec un meurtre à résoudre à bord, aidés de loin par les petiots restés à Washington. Très, très chouette.
Et puis Bones en première…

Tandis que Booth soupire en économique…

Avant de tenter la resquille, of course.

Hi hi, c’était trop mignon.
Ce que j’ai le plus adoré, c’est la complicité des deux lascars pour résoudre un crime dégoûtant avec leur bi… euh, leurs deux mains et pas grand-chose de plus… d’autant que comme d’hab, le mort du jour est à point.

Alors, ce soir, au dîner…

Miamy !

Donc ils sont très doués. Et très drôle. Et c’était super chouette de voir Bones donner les ordres, demander à Booth d’aller faire ses courses discrètement chez les passagers pour récupérer un coup du talc pour bébé, un coup de la crème, un coup un briquet.

En plus, les passagers sont tous complètement fondus. J’avoue humblement avoir longuement suspecté Nadine, la vieille endormie à qui Booth emprunte ses lunettes.

Oui, bon, ça va.
Evidemment, si Booth déchire du côté des passagers, Bones, elle, déchire face au rôti du dimanche. En plus, c’est un peu la course contre la montre car il faut résoudre le meurtre AVANT d’atterrir à Shanghai. (Car on sait tous à quel point les autorités chinoises sont super douées pour ce genre de truc, hem.)
Sans mentir, si c’est pas le cas, Booth va nous en faire une jaunisse.

Pour en revenir aux passagers, on se serait cru dans du Agatha Christie. Tous fondus, donc. Il y a les deux mémés dont une s’é-cla-te littéralement, même que c’est carrément mieux que dans les polars.

Mémé : This is the best flight I’ve ever been on !

Il y a les hôtesses qui sont quand même légèrement ravagées sur les bords.

Il y a le pilote pas dégueu qui visiblement a des petits problèmes de braguette farceuse.

(Sérieux, ça se fait, ça, de se taper les passagères dans les cabinets pendant le vol ? )

Il y a le gamin de seize ans qui rafle toutes les mignonnettes de casse-gueule et qui est soûl comme la Pologne.

Bref, une super panoplie de passagers. Limite c’est Cluedo.

Pendant ce temps, les Squints ne sont pas en reste. D’ailleurs, ils sont super verdâtres vu qu’on les rappelle de leur week-end. Hodgy était déjà sur son vélo, Sweets sur sa Daisy et Angela sur sa Roxie. C’pas de bol.

Par là-dessus on nous rajoute la Carolaïne histoire de pimenter le tout, dans un bel imbroglio administratif parce qu’il faut décider quelle entité va se charger de la procédure.

En plus, j’ai trouvé super crédible le décor. A vous rendre légèrement claustro. Et puis j’ai failli choper la gerbe en voyant le tout pencher régulièrement pour rappeler que c’est quand même pas gagné de procéder à une autopsie (or so) à bord d’un avion.

D’ailleurs… pour une fois qu’on est dans un avion et qu’il s’écrase pas !

En ce qui concerne le meurtrier, je me doutais bien qu’il faisait partie de notre échantillon et qu’on l’avait déjà croisé dans l’avion, histoire que ce soit drôle. Par contre, j’avais pas vu venir le gamin. Cela dit, aussitôt qu’ils ont commencé à soupçonner le père, j’ai compris que c’était le fils. Qui s’envoyait tout ce qu’il pouvait de vodka pour oublier que sa mère était mourante et que son père la trompait.

Tout ce qui s’est passé pour en arriver là était super ingénieux, limite de quoi foutre la tehon de sa vie à McGyver. Malheureusement, j’ai quand même trouvé le triomphe de Bones un peu déplacé. Une femme est morte et un gamin va aller en taule. Mais bon, c’est Bones.
Le petit speed de fin d’épisode était superbe, au passage, car il faut convaincre Carolaïne de la culpabilité du gamin AVANT que l’avion ne pose son gros train sur le sol chinois. Et c’est moins une, naturellement.

Bref, c’était très enlevé, très chouette, très drôle et pourtant un peu triste. C’est Bones, quoi. Et je suis super contente d’avoir repris sur cet épisode en particulier parce que j’ai passé un excellent moment.

Adoré, bien sûr, le dernier tête-à-tête de nos loustics. Comme le veut la tradition, on finit sur eux… et en bonus sur le petit meurtrier, au fond, qui râle. « Hey, are you two gonna make out ? »

On aimerait bien, mais non.

Rah, qu’ils sont mignons, tout de même.

Un mot sur Angela qui commence à légèrement me courir, depuis quelque temps… non mais ça va pas très très fort, là, la jeune fille, hein ? A vouloir faire sa super libérée, tout ça, elle devient un peu ridicule. Maintenant, voilà qu’elle veut s’installer avec sa copine Roxie qui était morte d’amour pour elle mais… qui lui met un vent comme ça dans la poire !

A la tienne, connasse !
Quand je pense au pauvre Hodgins qui est là, à tirer le nez et tout… pffff. Gâchis ! Limite je voudrais bien qu’il se trouve une nouvelle copine vachement mieux qu’elle !

Allez, on va continuer tranquillou !