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411 : The bone that blew

Un peu moins aimé cet épisode que le précédent qui était, il faut bien le dire, d’excellente facture et très original.
Mais bon, c’est vrai que j’en ai un peu jusque là de la Bones qui fait sa petite crise d’adolescence sur le tard. Autant j’ai beaucoup aimé les premiers épisodes avec Max parce qu’ils apportaient une bonne dose de drama et pas mal d’informations sur le passé de la famille Keenan, autant maintenant, tout ce que je vois, c’est Ryan O’Neal. Et puis j’ai juste envie que Bones arrête de nous péter les couilles avec son ressentiment à deux balles.

Si c’est le cas, alors sortons les mouchoirs et allons-y à fond. Qu’elle nous déballe un peu sa vie d’enfant sans parents pour qu’on chiale un bon coup et qu’on n’en parle plus. J’ai bien peur que ça ait déjà été fait.

Alors effectivement, il est un peu gonflé, le Max, de débarquer vingt ans plus tard, tout auréolé de sa réputation de bandit de grand chemin, et de prétendre renouer avec ses enfants comme si de rien n’était.
Encore heureux, donc, qu’il ne la ramène pas trop à ce sujet et qu’il prenne de temps en temps un air piteux tout à fait de circonstance.

Faut dire que vu la gueule exaspérée que tire Bones à chaque fois qu’il ouvre la bouche…

Han, Tempy, ma fille, tu me commences à gentiment me gaver !

Heureusement, Sweets est là, et il dégoupille, non sans mal, la plupart des débuts de fight père/fille. Même s’il n’est pas aidé.

C’est d’ailleurs très rigolo car le pauvre Sweets, qui ne fait que son devoir, en prend plein la poire au passage.

Mais bon, ça fait partie de son boulot de jouer les punching-balls, et je suis bien tranquille que malgré ses petites mines offensées, il est tout à fait conscient de son rôle.

Maintenant, en considérant l’épisode dans son ensemble, tout ça s’intègre pas mal. Entre Booth qui est très inquiet de ne pas être à la hauteur pour élever proprement son fils et qui envisage de le mettre en école privée, et la charmante petite famille autour de laquelle s’articule l’enquête du jour, ben on s’y retrouve.
D’ailleurs, ça m’a fait rire de voir Bones donner des conseils à Booth sur la manière de gérer Parker. Même si je suis vachement contente qu’elle soit là pour le rassurer sur son rôle de père.

Et l’indispensable Sweets aussi.

Booth : You don’t think that I’m a lousy dad for not sending my son to private school ?
Sweets : No. But you’d be a lousy father if you didn’t torture yourself about it.

Pof. Ze phrase, quoi. Je vous jure, j’adore les psys. Des fois, c’est des vrais vaches, mais là, une phrase et vlan. Tout est en place. Je peux vous dire que ça doit pas être facile d’écrire un personnage comme Sweets. Un psy adolescent, faut y aller pour le rendre crédible. En tout cas, je l’adore, ça y est, il est adopté. D’autant que lorsque la mère de famille confesse avoir tué le Mary Poppins masculin qui élève ses gamins, eh ben Sweets qui est de l’autre côté et qui écoute tout, c’est le premier à dire à un Booth triomphant que uh oh, y a pas bon aveu. Cette dame couvre quelqu’un d’autre.

Une évidence, au passage. Mais ça, Booth n’y croit que lorsque les preuves arrivent du laboratoire. Ca le fait bien chier, d’ailleurs, que Sweets ait raison.

Maintenant, je vais me plaindre encore une fois que depuis l’arrivée de Sweets, Booth a l’air d’avoir perdu cinquante points d’intuition, mais bon. Faut bien lui faire de la place, à ce petit.
Concernant la coupable, donc… bon… je dois reconnaître que j’ai eu du mal à acheter le truc. C’est difficile d’y croire quand on voit la mère, très satisfaite d’elle-même quand on la rencontre pour la première fois.

Pareil pour la cool-attitude des gamins.

(Je sais que c’est la petite fille qui a tué sa nounou mâle, mais les parents peuvent également se méfier de leur fils étant donné que c’est un peu Ben Linus.)

Quand on découvre que la mère a couvert sa fille et s’est tranquillement chargée du cadavre en découvrant que son petit amour avait tué Super-nanny… ah ben c’est frais, ça met à l’aise. Le pire, c’est évidemment que le poison à roulettes ne regrette pas le moins du monde son geste. Pensez ! Son tortionnaire de baby-sitter menaçait de la balancer alors qu’elle avait triché pour un devoir, ça aurait ruiné sa réputation auprès des copines !

La mère ne regrette pas davantage. Elle a tout fait pour protéger sa famille. Point barre.

Assez flippant, donc. Mais parfaitement dans le même ton que le reste de l’épisode. Et je peux vous dire que le Booth et la Bones, ça leur cloue le bec, quelque chose de bien. D’un seul coup, Max n’est plus un si mauvais père et Booth se débrouille plutôt bien avec son fils. Au moins, une chose est sûre, ni l’un ni l’autre n’a fabriqué de petit meurtrier si pourri gâté qu’il ne se rend pas compte que tuer quelqu’un, c’est mal.

Sinon, je salue bien pas le passage de Gina « Take me, sir, take me hard » Torres dont le personnage ment avec un aplomb admirable mais opère rétablissement sur rétablissement, c’est quasiment de la haute voltige.

De très jolis passages avec Booth qui semble presque admirer ses talents d’improvisation.

Très chouette alchimie entre les deux. Et puis elle semble à peine descendue de Serenity, la miss.

Ah, et en parlant de manipulation, ce dialogue entre Max et Booth, c’était extraordinaire.

Max : Can I ask you a question ?
Booth : Sure.
Max : You, are you, uh… are you sleeping with my daughter ?
Booth : No !
Max : Why ? Are you gay ? ( )
Booth : No.
Max : Is she not attractive enough ?
Booth : Bones is beautiful !
Max : Is it because of me ? Because I killed one man and we both know he deserved it.
Booth : All right, just cut it out Max, all right ? I’ll talk to her. Probably not gonna get anywhere with her but, I’ll talk to her.
Max : You’re a good man, and I want that for her.

Ok, le vieux leur a donné sa bénédiction ET obtenu de Booth qu’il convainque Bones d’y aller mollo avec son paternel et de le laisser vaguement bosser au Smithsonian…

Et puis surtout, ben Parker n’ira sans doute pas dans une école privée, mais tonton Max peut lui apprendre plein de trucs vachement plus marrants que les déclinaisons latines.

Booth : I can’t afford that school. I can’t enrich Parker, not with the science thing but, you can, Max can.

Et voilà.
Bon, quand est-ce qu’ils vivent heureux et ont beaucoup d’enfants, dites ? Parce que le temps passe, là ! Tic tac, tic tac !

Posted by on Juin 27, 2009 in Bones | 0 comments

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