[OUAT] 214 : Manhattan
Gnééééé, comme c’était trop bien, tous ces beaux sentiments contrariés !
Autant l’épisode précédent dégageait une forte odeur de remplissage (l’équivalent de 43 minutes de « Pongo court après sa queue ») et m’a un peu mise en pétard, autant je savais que celui-ci dépoterait et je n’ai point été déçue !
Allez, enfin les révélations (ou confirmations) tant attendues !!
Hop, on ne perd pas de temps, c’est qu’il y a un paquet de choses à caser dans cet épisode.
Maintenant que la localisation de Baelfire est connue grâce à l’épisode précédent dont je parlerai sommairement dans ma WitchWeek, hop, Emma sous un bras et Henry sous l’autre, voilà mon Rumpel tout prêt à cueillir son fiston dans la Grosse Pomme. Ca s’annonce facile, après tout, il n’y a pas de raison qu’ils ne tombent pas tous les deux dans les bras l’un de l’autre, pas vrai ?
Je ne vous dis pas ma satisfaction lorsque le vieux brigand demande à Emma de l’aider dans sa quête. Je me suis frottée les mains en faisant « hé hé hé ».
Et notre Grosse Pomme, ce n’est autre que Gastown, le quartier historique de Vancouver. Oh, c’est trop mignon !
Des briques, un taxi jaune, un vendeur de hot-dogs, un distributeur de journaux et hop, voilà votre inconscient tout prêt à accepter ce petit tour de passe-passe !
Alors, ce qui est pratique avec une Emma Swan, c’est qu’elle a de la suite dans les idées. Et si Rumpie a tendance à paniquer, elle ne se démonte pas.
Pas de nom sur la sonnette, hein ? Ah ah, vous allez voir que la miss Swan va vous enfumer le bonhomme comme un blaireau et le faire sortir de sa tanière.
Et de fait, Baelfire-le-Preux gicle à une vitesse étonnante de son repaire. Le temps de dire « pas bouger assis debout couché » à Fiston et voilà la blonde en train de courser le grand timide.
Donc ça cavale de bon cœur…
Jusqu’à ce que les deux sprinteurs se cassent la margoulette de concert.
Et là, tout se passe exactement comme je l’avais prévu. Et surtout espéré. Ah, je vous jure, j’en ai piaulé des cris inarticulés au moment où elle relève ses cheveux, cette dinde-là !
Yiiiiiiiiihhhhhhhh !!! NEALFIRE, mon ami René, c’est donc bien toi !!!!
Bon, là, ça demande un poil de concentration, il faut se ressaisir. Si je me réjouis comme une tarée, Emma, elle, flippe un max ! Non mais c’est vrai, attendez : réaliser que le père de son fils n’est autre que le fils de Rumpelstiltskin… ah mais les boules, quoi !
Sauf qu’évidemment, elle ne peut pas le formuler comme ça, vu que… eh ben c’est que René… enfin, Nealfire… n’est pas tout à fait au courant de l’heureux évènement.
René ! Dans mes bras mon ami !
Non, désolée, je ne vais pas m’en remettre. Écoutez, je vais vous avouer un truc honteux… je KIFFAIS totalement ce type dans True Blood ! J’étais écœurée qu’il soit le tueur de mémés et qu’il finisse à moitié décapité par une blonde aux trois quarts idiote armée d’une pelle. Une honte. Alors autant c’est vrai qu’il a un charmant petit côté dégénéré, autant j’y crois, moi, à ce nouveau René ! Et toc.
Bon, là, évidemment, il n’a pas les apparences en sa faveur, le bougre. Mais Emma accepte quand même de continuer à lui hurler à la tronche dans un bar.
Nous y apprenons enfin ce qui se trouvait dans la boîte d’August !
Et qui a convaincu Neal de laisser tomber Emma.
OK, bon, c’est de la merde, ce ressort. DU. CA. CA.
L’epic fail dans toute sa splendeur.
Je vous jure, ils sont cons ou quoi ? Je ne sais pas comment ils font pour pondre des trucs aussi chouettes et des trucs aussi merdiques dans la même série, c’est exaspérant !
C’est comme les deux sorcières, là. Mais franchement, est-ce qu’on ne pouvait pas s’en passer juste pour cette fois ? Et se contenter de les voir récupérer la fameuse dague dans l’épisode suivant ?
Non parce que leur côté : « Ah ah ah, on est trop géniales, comment qu’il a rien vu venir, le Hook ! » c’est quand même le meilleur moyen de le voir retourner sa veste pour la vingtième fois !
Oh, et ça…
Bon, OK, admettons. T’es sorcière, c’est clair que tu vas pas aller fouiller dans les affaires des gens avec les mains, c’est dégoûtant. Mais c’était d’un naze !
Et le coup du type qui n’en rate pas une miette… ah non, ne me relancez pas là-dessus, je suis trop fâchée !
Mais bon. A côté de ça, quand Emma balance à son ancienne flamme « I loved you », j’ai bien cru que j’allais mourir de désespoir. (Entre nous, je crois pas que le « d » à la fin de « love » était réellement nécessaire, mais ne brûlons pas les étapes.)
C’est que mine de rien, je me suis vachement attachée à ce personnage, moi. Je trouve son parcours fabuleux, rien de moins, et sans jeu de mots à la con. Découvrir son passé de petite délinquante et les origines de Henry, ça m’a retournée comme une chaussette.
La gonzesse a fait de la prison. Elle a donné à adopter son p’tit môme, elle a continué à avancer, elle est devenue shérif… shérif, quoi ! De délinquante à shérif ! Et si chaque étape s’accompagne de nombreuses réticences et de bougonnements, ça marche toujours parce qu’elle est tellement droite dans ses bottes, elle a tellement de générosité à l’intérieur de ce cœur tout cabossé… En plus, tout va tellement vite ! Le gamin, la vérité sur ses origines, ses retrouvailles avec ses parents, une nouvelle vie, des batailles à n’en plus finir et paf ! Le retour de l’être aimé !
Bref, Emma, bébé qui a survécu par miracle… ouais, c’est une vraie, une pure survivante. Comme si ses quelques premiers moments de vie avaient façonné tout le reste de son existence. Et ça, Neal, il n’en sait rien… mais quelque part, la mise à jour doit être bien vite faite. Il a connu et aimé l’Emma d’avant, celle qui portait des lunettes et un grand sourire… ça doit le faire bien chier de se rendre compte à quel point il l’a changée.
Du coup, histoire de ne plus voir sa tronche, Emma décide de le laisser se casser et de faire genre : « Pfiout. Pas vu, pas pris. »
D’autant que visiblement, Nealfire est moyen chaud à l’idée de retrouver son petit papounet chéri.
Chose fort amusante, pendant ce temps-là, Papy paie un bon hot-dog à son petit-fils… qui, mignon comme il est, lui remonte le moral comme il le peut. Ce qui est adorable et semble presque normal, en fait.
Avant de les rejoindre, Emma appelle sa mamounette pour lui raconter à quel point c’est affreux… la voilà quasi-bru de Rumpel qui fait maintenant partie de la famille. L’horreur, quoi.
Honnêtement, si la Snow est légèrement verdâtre, ce n’est rien à côté de Charming qui est à deux doigts de dégueuler ses corn-flakes quand il apprend que l’autre papy de Henry, c’est le Sieur Croco. Enfin, au moins, ce qu’il peut se dire c’est qu’a priori, la concurrence ne sera pas trop rude côté papy de l’année et il n’aura pas à trop se fouler pour être le préféré du gamin.
David : It’s a good thing we don’t have Thanksgiving dinner in our land because that dinner would suck. (Ooooh, Charmiiiing !)
Peut-être pas, lui répond la Blanche, toujours hyper optimiste.
Là-dessus, bien à contrecœur, Emma se retrouve à aller fouiller l’appartement de son ex, vu que le papou n’a pas du tout l’air de vouloir en rester là.
Forcément, elle n’est pas hyper discrète quant à l’inconfort que celui lui procure…
Et Rumpel, qui n’est pas la moitié d’un crétin, finit par se rendre compte qu’elle lui cache des bricoles.
Ca part totalement en vrille lorsqu’il commence à lui gueuler dessus, rapport à ce qu’ils ont quand même conclu un pacte pour retrouver Baelfire. Du coup, la jeune dame gueule derechef et ça aurait pu mal finir si…
Neal : Leave her alone !
Oh mon Dieu, il est revenu, je défaaaaaaille !
Je vous jure, on est pas loin de la tragédie grecque et ce drame familial m’a mise dans un état pas possible.
Seulement nos deux lascars ne sont pas bien discrets, et Rumpel ne met pas de temps à comprendre qu’il y a anguille sous roche.
Evidemment, débarque le loupiot qui n’en a pas raté une miette.
Et là, grosse révélation !
Déjà, le mouflet pensait que son père était pompier et cané. Forcément, il le prend assez mal que sa chère petite maman qu’il idolâtre lui ait menti.
Ensuite, Nealfire n’était pas au courant qu’il était lui-même papa. Et voilà qu’en retrouvant un fils, mon Rumpel devient grand-père !
On se demande comment tout le monde n’entre pas en combustion spontanée dans cette scène ! (C’est là qu’un vrai pompier eût été bien pratique, ah ah.)
Je ne vois pas du tout un prolongement de la malédiction familiale, pas du tout !
La vache, n’empêche, le pauvre Henry… de marmot abandonné, le voilà : fils de princesse, petit-fils de roi, petit-fils de mage noir, euh… bon, après reste à établir l’identité de Nealfire parce que quelque chose me dit qu’il y a encore des choses à découvrir sur son compte.
En tout cas, Henry fait bien la tronche. Et il exige de parler à ce nouveau père qui traîne lui-même d’énormes casseroles avec son propre paternel.
Mais on a presque envie d’y croire, quand même.
Malheureusement, tout n’est pas si simple.
Parce que Rumpel qui a quand même tiré le super mauvais numéro à la base serait parfaitement prêt à tout pour renouer avec son fils.
Et excusez-moi de vous le dire, mais quand même, sa Milah, c’était une sacrée connasse ! (Ce qui me fait bien de la peine pour Hook, d’ailleurs.)
Bon, admettons qu’il parte à la guerre pour lui faire plaisir. Ensuite, c’est pas de bol… il apprend qu’elle est enceinte alors qu’il s’apprête à débarquer au front.
Et là, la gosse voyante ultra flippante qui lui révèle ça ajoute que les évènements qui l’attendent le lendemain vont laisser son fils sans père. Le pauvre bougre, à la fois ravi et terrifié, prend évidemment tout ça terriblement au pied de la lettre, certain qu’il va passer l’arme à gauche et que son gamin va se retrouver orphelin. Sauf que c’est la chance de sa vie, à Rumpel, lui qui s’est retrouvé abandonné par son lâche de père, et qui est déjà fort occupé à tenter de survivre à la terrible réputation laissée en héritage par son géniteur. Alors avec un gamin tout neuf, mais forcément qu’il va être fabuleux en tant que papa et que son rejeton n’aurait JAMAIS à souffrir des brimades que lui a endurées !
Mais s’il meurt… l’enfant se retrouvera seul et ce sera la merde. Alors sans un seul instant se dire que peut-être, les mots de la voyante méritaient plus ample réflexion, Rumpelstiltskin se mutile pour être rapatrié.
(Gros gros boulot de Robert Carlyle, au passage.)
Et voilà mon Rumpel pas bien fier mais vivant qui rentre au logis pour découvrir sa précieuse progéniture.
C’est à ce moment précis qu’il perd sa femme, laquelle lui sort les pires injures parce qu’il n’a pas voulu faire de son fils un orphelin.
Rumpel : What else could I do ?
Milah : You could have fought, Rumpel. You could have died.
Sympa, quoi.
Donc voilà… le ver est dans la pomme. Rumpel verra bien son fils grandir… et la suite, on la connaît. Prêt à tout pour empêcher son fils de partir à la guerre contre les Ogres, Rumpel deviendra le Ténébreux. Il faudrait vraiment que je retrouve l’épisode dans lequel ils sont séparés dans la saison 1, car tout cela me paraît fort loin.
Enfin bref… l’ironie de l’histoire, c’est que Rumpel finit par se rendre compte que la prophétie de la voyante s’est réalisée et que celle-ci n’avait pas été très précise dans son exposé. S’ensuit un petit cassage en règle.
Mais bonne nouvelle :
Voyante : You will be reunited with your son and it will come in the most unexpected way.
Rumpel : How ?
Voyante : A boy. A young boy will lead you to him but beware Rumplestilskin for that boy is more that he appears. He will lead you to what you seek but there will be a price, the boy will be your undoing.
Rumpel : Then I’ll just have to kill him.
Oh, mon pauvre Tracassin.
Te voilà bien dans la panade.
Alors ? C’était-y pas l’épisode le plus important qu’on ait vu jusqu’alors ? Si, si !
Et malgré de petites fausses notes (oh, la bigleuse, pas une réussite), franchement, c’était super.
Allez, prochaine mission, rapatrier Nealfire à Storybrooke. Un si chouette personnage, on ne va pas le laisser rejouer les garçons perdus, non ?? 😉
Faut juste pas le ramener chez Granny, c’est tout. Là, effectivement, ça peut déraper, je ne vous le cache pas.
« une blonde aux trois quarts idiote. »
Haha, tu es généreuse !
*retourne lire*
Je suis d’humeur charitable, aujourd’hui !
Énorme, cette plus-value rigoulade que prend la série en lisant tes reviews. Alala moi aussi j’ai tellement du mal à ne pas l’appeler René ce cher Baelfire. C’est vrai que cet épisode était bien palpitant, de toute façon j’adooore voir Rumpy dans ses dilemmes émotionnels, obligé de se comporter comme un humain. Team Robert et René reunited <3
j’étais pareille quand on a eut la confirmation Neal = Baelfire. La réaction des charming était priceless. C’est vrai qu’entre les grand-parents et la familles adoptives du gosse, il faudrait retirer les couteaux pendant les dîners de famille ou ça finirait en red wedding !
la Milah, je ne l’appréciais déjà pas beaucoup. On savait déjà qu’elle avait abandonné mari et fils pour joué les pirates, mais là c’est comme si elle avait donné elle-même la dague à son mari. Et les répercussions de sa trahison se font encore sentir avec Hook
Je pensais pas que je suivrais autant cette série après avoir vu le pilot ou même lu le résumé. En tout cas Rumpel/Robert Carlyle fait définitivement partit des raisons pour lesquelles je continue. Bon sauf quand il est avec belle XD