[SPARTACUS] 105 : Shadow Games
Voilà, malgré des conditions météorologiques plutôt défavorables, ce cher Machin est donc maintenant un vrai gladiateur, docile et tout, sauf quand il s’agit d’aller poutrer du collègue dans l’arène. Là, il a le droit de se lâcher. Ca tombe bien, il va être servi !
En ce jour, Batiatus, son boss, reçoit en effet le magistrat Calavius qui vient lui annoncer une SUPER nouvelle ! Heureusement, ce bon Quintus a enfilé ses plus beaux atours.
Des jeux s’annoncent et guess what, Batiatus décroche le primus. Youpi ! Allez hop, c’est pour Crixus, ça, forcément.
Ah oui mais attention, Jean-Claude. Le primus, c’est avec en face… Theokoles ! L’Ombre de la Mort en personne ! (Je vous renvoie là aux gens qui se fendent spontanément en deux rien qu’à l’évocation du colosse.)
En clair : mince, alors. Et devinez qui est derrière tout ça ? Ce CHER Solonius. Qui ferait sans doute à peu près tout pour faire plonger Batiatus.
Bon, comme c’est pas très sympa, cette histoire d’Ombre de la Mort, on décide que Crixus ne sera pas seul à affronter Theokoles. On va lui coller Spartacus avec. Ah ah ! Il va être ravi, le Gaulois !
Et de fait, ces deux crétins commencent par se battre comme des chiffonniers, de préférence cul nu. Ah ben c’est sûr que ça va vachement les aider dans l’arène, ça.
Du coup, Doctore prend les choses en main. Histoire que les deux garçons aient une chance de s’en sortir, il leur apprend à faire de super cabrioles. Ne ricanez pas, qui sait, ça peut servir.
Car souvenons-nous… Doctore est bien le seul à ne pas avoir quitté l’arène les pieds devant après avoir affronté Ze Shadow of Death.
A défaut de l’avoir vaincu, Doctore a survécu aux terribles blessures infligées par le vilain monsieur. Mais on peut dire que s’il est resté marqué dans sa chair (et pas qu’un peu), pour notre ami prof d’EPS, c’est surtout l’humiliation de ne pas être parvenu à vaincre le bonhomme qui lui fait un peu tirer la tronche.
Et là de tomber la cuirasse pour nous montrer un peu de quoi il retourne. Laissez-moi vous dire que j’avais quelque peu hâte qu’il nous montre ce qu’il cachait là-dessous !
(Et je ne parle pas de ses cicatrices. Hé hé hé.)
Mâtin quel bel homme !
En attendant, entre sauts acrobatiques et tartes dans la gueule, je crois que c’est la première fois que Machin et Cricri échangent deux paroles. Autres que « je te conchie, sale chien » s’entend.
Et donc nos deux gaillards devisent gentiment sur leurs motivations profondes de se battre dans l’arène. Honnêtement, Machin n’est pas très convaincu par les désirs de gloire de Crixus. Lui, ce qu’il veut, c’est récupérer sa femme et bonne nuit.
En tout cas, c’est pas mal de nous rapprocher un peu les deux fortes têtes. A priori, on se dit qu’ils ont le crâne tellement épais que jamais ils ne se comprendront. Vous me direz qu’on a peut-être pas tout à fait tort. En attendant, ils font une bonne team pour, peut-être, faire vaciller Theokoles.
Bon, sinon, ce qui m’amène là, c’est que… tadaaaaa ! Ilythia est de retour ! Comme elle nous avait manqué !
Ilythia : Oh, devine quoi, j’ai fait appel à une rebouteuse pour régler ton petit souci de stérilité.
Lucretia : Je suis ravie, Thérèse. RA-VIE !
Ilythia, la BFF absolue.
Car rappelons-le en effet… Batiatus et Lucretia s’aiment très fort et regrettent bien de ne pas être parents.
Bref, du coup, on a droit à l’examen en règle avec les questions qui vont bien.
Oui, bon, OK. Xéna-choute le reconnaît, elle a un amant régulier. Mais vraiment pas de quoi en faire un Paris-Brest.
Mais quelle connasse !
Et les voilà donc toutes les deux à regarder pensivement une chandelle en forme de phallus ailé. Ouiiiii, tout va bien !
Bon, entre-temps, on se doute que la cher épouse du légat est venue un peu tâter du bonhomme, attendez, vous ne croyez tout de même pas qu’elle vient juste pour rendre service aux copines !
Heureusement pour Machin, elle n’en a guère après ses fesses. C’est plutôt Crixus qu’elle vise, ce qui est, vous l’avouerez, beaucoup plus drôle pour tout le monde !
Pendant ce temps, en ville, il se passe des choses au poil. Batiatus est de sortie, est c’est là qu’on comprend qu’il ne faut pas trop le titiller non plus.
En effet, l’infortuné Ovidius, qui était à l’origine de l’attentat essuyé par notre ami laniste, rentre chez lui pour trouver tout son monde égorgé. Ou presque.
Tout ceci est fort sympathique !
Et comme Ovidius se montre tout à fait coopératif et lui avoue gentiment que Solonius l’a payé pour assassiner son concurrent, il est prêt à faire preuve de mansuétude.
Ovidius : You are not going to kill me then ?
Batiatus : No, my slave is going to kill you.
Et là-dessus, il donne à Barca un ordre dont on n’a pas fini de parler.
Celui de liquider le gamin.
C’est con parce que quelques minutes plus tôt, on le trouvait bien mimi avec son petit Pietros.
Pendant ce temps, au Ludus, c’est la fête du slaïpe.
En effet, c’est pas de bol car Batiatus est en virée et la Domina, eh bien il faut qu’elle se fasse culbuter fissa si elle veut être fécondée rapport à ce que ce doit être exécuté dans l’heure, avant que le phallus ailé n’ait fini de fondre. Je vous jure, c’est la vérité, je n’invente rien.
Du coup, ben qu’est-ce qu’elle fait, la brave femme ?
Ben elle appelle son plan B, c’te blague.
Et là, hum, attention… Crixus se la joue hard to get !
Nan, mais il la trouve très jolie et tout, seulement… seulement voilà, forniquer la veille d’un combat important, c’est des coups à avoir des jambes de laine le lendemain dans l’arène, quoi !
Honnêtement, au premier visionnage, j’en REVENAIS PAS qu’il foute un râteau à Lucretia ! Fucking incredible ! En plus, il sait y faire, le petit salopiot. Il la prend par les sentiments, il sait très bien qu’elle en pince pour lui et que s’il suggère à la Domina qu’elle risque de lui coûter sa tête pour un moment sympathique, elle va dire OK, bonne nuit.
Seulement il ne se doute pas que renoncer à cette petite partie de jambes en l’air lui coûte encore plus cher que cela n’aurait été le cas en temps normal.
Tout ceci est franchement super joliment filmé.
Et c’est là qu’on se rend compte que… huuuummmm… le coup de rester chaste la veille d’un combat, eh bien ce n’est pas valable pour tout le monde.
Quelques larmes bien placées et vlan ! Voilà Naevia et Cricri bien dans la merde.
Quand même, quand je repense à la suite… elle était bien jolie, leur histoire, en ce début de saison 1.
Et au passage, c’est un bien bel épisode pour Crixus. D’autant que là, Naevia lui sert le même refrain que Machin.
Naevia : Glory… is that all you care about ?
Crixus : Not all.
Bon, là-dessus, c’est pas tout ça, mais on a comme qui dirait un combat mythique sur le feu.
Attention, Machin est au taquet !
C’est qu’il serait peut-être temps qu’on nous le dévoile, ce fameux Theokoles, depuis le temps qu’on nous tease avec ça.
A un moment donné, je me suis presque dit qu’on ne le verrait même pas… mais si. Tenez, le voilà dans toute sa splendeur !
Oukilélaid !!!
Bon mais avant, je parie quand même que vous vous demandez quel mec on est allé chercher pour jouer Theokoles, s’il mesure vraiment trois mètres de haut et s’il est vraiment albinos. Ecoutez, pas tout à fait, mais quand même, je suis pas sûre que je prendrais l’ascenseur avec lui ! Reuben de Jong mesure 2 mètres 08, il n’est pas albinos, certes, mais il est bien lutteur professionnel.
Croyez-moi, vous n’avez pas envie d’embêter Reuben de Jong !
Pour en revenir à notre combat, c’est un peu à hurler de dire. D’abord, les deux nabots y flanquent une pichenette, et là… non mais je vous jure, Theokoles tombe raide !
Bon, OK, la pichenette le fait saigner un tout petit peu. M’enfin un gros machin comme ça, ça doit bien avoir douze, treize litres d’hémoglobine dans le corps.
Et mon duo de crétins de se mettre à rigoler comme des abrutis qu’ils sont, tout contents d’avoir buté Theokoles. Vous avouerez qu’ils sont adorables, non ??
Evidemment, le colosse prend bien son temps histoire de faire son petit effet, mais aussitôt que les deux autres nazes se mettent à faire la révérence, un silence de mort s’abat sur l’arène… et Theokoles se relève pour enfin se livrer à son activité préférée qui est, rappelons-le, le lancer de nains.
Et une fois qu’il a bien lancé ces deux nains-ci, fatalement, il y en a un qui commence à se lasser et qui lui plante un tout petit peu son sabre dans le bide. Mais croyez-moi ou non…
… il en faut plus pour décourager définitivement Theokoles.
Du coup, comme ça commence un peu à lui chatouiller la tripe, il s’agace pour de vrai, Theokoles. Oh hé, hein, maintenant ça suffit la rigolade, il va tuer tout le monde comme ça on sera tranquille.
Pour résumer, Cricri n’est pas en super posture.
Pour tout vous avouer, il en est même un peu réduit à se rentrer la boyasse à l’intérieur de l’abdomen, ce qui est légèrement dégueulasse.
On en oublierait presque que… mais oui, nous avons aussi un Machin dans l’arène ! Vous vous souvenez de Machin, pas vrai ? Eh bien Machin qui jusque là était parti ramasser des fraises ou bien cueillir un bouquet de coquelicots, se met à courir, courir, et prenant appui sur le bouclier du pauvre Crixus, exécute un triple saut périlleux qui impressionne terriblement Theokoles.
Et comme la morale de cette histoire, c’est qu’on est toujours plus fort à deux que tout seul (c’est fou, on a du mal à y croire), eh bien notre Cricri, quoique fort amoché, chope son couvre-chef…
… et donne un ultime coup de pouce à Machin.
Déjà que Theokoles a pris un gros coup au moral face aux acrobaties de Machin, autant dire que cette illumination le tue quasi sur le coup !
C’est magnifique, vous avouerez.
Il ne reste alors à Machin qu’à porter le coup fatal. Oh, je ne vous cache pas qu’il lui faut un certain temps pour arriver à le saigner à blanc, le gaillard.
Mais en s’y reprenant à plusieurs fois, hop, nous voilà bien débarrassés. Pour de vrai, cette fois.
Ouais, vas-y, Machin, mords z’y l’oeil !
Incroyable mais vrai : Machin a vaincu Theokoles !
Mais oui, je sais, c’est fou !
Et attention, ce n’est pas tout. Alors que le public se met à scander ce nom qui n’est pas le sien, l’impensable se produit.
Mais oui, de la pluie ! Si c’est pas dingo, ça !
Voilà donc notre Machin élevé au rang de légende.
Voilà comment Machin, l’improbable Thrace, devient enfin Spartacus, Porteur de Pluie.
Et là, je crois pouvoir vous assurer que Machin comprend enfin ce que c’est que la gloire. Et qu’il se rend compte que finalement, c’est pas si dégueulasse que ça !
Oh, et on vous rassure : non, Crixus n’est pas tout à fait crevé. 😉
aaaahh spartacus, une grande histoire d’amour… et c’était pas facile au début, du sang, du sexe, ambiance buddy-buddy, mecs huilés et seins qui dépassent, encore du sexe et des litres et des litres de jus de tomates.
Mais plus je regardais plus j’accrochais. Les manigances des Batiatus pour accéder au pouvoir, machin qui court après sa femme et Cricri qui veut rester le plus populaire de son ludus (et en passant pécho la petite esclave 😀 ).
Faut dire que le jeu des acteurs y est pour beaucoup, et j’ai adoré les personnages féminins (Lucretia, Illythia power !).
Bref j’ai vraiment passé un super moment sur cette série même si c’est pas la joie tout le temps…
PS : Je me souvenais même plus que la petite Naevia était différente dans la saison 1, elle était toute mimi.
La vache, ma mémoire pourrite y ait sans doute pour quelque chose mais entre les changements d’acteurs et les virages à 180° qu’ils prendront tous dans les saisons suivantes… J’ai l’impression de n’avoir jamais vu cette saison-là xD
J’aurais vraiment aimé voir ce que notre Naevia original aurait donné sans ce changement de casting…
Très beau billet, grosse poilade lors du moment BFF Ilythia/Lucrecia !
Ravie d’avoir pu rafraîchir un peu ta mémoire ! 😉
« Un soutien gorge ma bonne amie mais pourquoi faire? » « Ceci n’est pas un commentaire. »
Mes deux légendes préférées de cette review 🙂
Merci Sorci pour la review!!
C’est très vilain, mais j’en ris moi-même ! 😀
Aaaah j’adore cette formidable Ilythia qui vient s’encanailler chez les pécores ! Franchement cet épisode marque le virage positif de la série. À partir de là, on commence vraiment à être hameçonnés…
Avec elle, c’est la fête à la capture d’écran !! 😀
Ouaiiiiis, une review!!! Ah, mon Dieu mon Dieu, cet épisode 5 de Blood and Sand! Dommage que j’étais au boulot, donc en public, donc pas vraiment libre de me lâcher, mais devant ce billet, ces commentaires, ces captures, j’étais quelque part entre le rire, les larmes et la jubilation! Ah, ce moment où Machin devint Spartacus! Ah, ce sang, ce sexe, ces manigances, ce nekketsu (un terme japonais qui veut dire « sang brûlant » et désigne les émotions exacerbées pendant le combat, ça me paraît adéquat.), et Barca, Varro, Crixus et Naevia! Qu’est-ce que j’ai pu kiffer cette série… Merci Sorcière pour ce sympathique moment!
Allez, une dernière fois pour la route? OK: « oh putain, c’est Theokoles! – SCRRRAAAACPLSHSHSH!!! » Ha ha ha!