202 : Night of desirable objects

A taaaaaable ! C’est l’heure d’une nouvelle review de Fringe, j’espère que vous avez faim !

(Et l’estomac solide, surtout.)

Alors, quoi qu’on mange, ce soir ? Eh ben de la tripe, tiens !
Je sais pas si vous êtes de mon avis, mais cet épisode, il était quand même bien goret ! Ok, on nous épargne le sabayon qu’on bat à douze centimètres et demi du cadavre moisi du jour, mais bon… c’est quand même limite limite !
Et quand je disais la semaine dernière qu’à mes yeux, Fringe commençait à ressembler visuellement à Supernatural (ce qui fait que par extension, ça ressemble aussi à X-Files), après le déménagement de la production à Vancouver, eh ben… je ne croyais pas si bien dire.

C’est-à-dire que là, on s’attend un peu à voir débarquer l’Impala 1967 des frères Winchester sur fond d’AC/DC, tout de même.
Je me demande même s’ils n’ont pas recyclé l’épouvantail tatoué.

(Oui, bon, ils lui ont mis une casquette et des lunettes de soleil pour qu’il ait l’air plus cool, ok.)

En même temps, j’adore Supernatural, donc je ne vais pas râler trop fort. En plus, j’adore le maïs, dans les champs comme dans mon assiette, donc bingo.
Je ne sais pas si c’est juste une impression, mais du coup, l’environnement de la série me paraît beaucoup moins étriqué qu’avant.

Pareil, ce petit côté monstre de la semaine n’est pas pour me déplaire, et quand j’ai aperçu pour la première fois notre bête de foire ramper dans ses galeries, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher un petit « Preciouuuusssss ».

Non, franchement, c’était quand même assez dégueu. Donc pour ceux qui n’aiment pas le dégueu, j’imagine que ça n’a pas dû être facile et que limite, ça a dû être pénible. Il y a quand même un petit côté grand guignol qu’il faut aimer, on ne dira pas le contraire. Perso, j’adore les monstres qui boulottent leurs petits camarades, ça me fait un peu faire des bonds de trois mètres sur le canapé et ensuite je dors avec les lumières allumées, mais je me régale.
Là, Olivia et Peter rencontrent de très près les quenottes de ce charmant personnage, j’ai applaudi.

Les frangins Winchester, eux, en auraient fait du petit bois, de ce dégénéré. Ils n’auraient pas attendu qu’une pauvre bagnole vienne les débarrasser de la chose.

(Cela dit, Peter qui défend bec et ongles sa blondinette, j’ai trouvé ça fort croquignolet.)

A part ça, il est trèèèès trèèèèès bien, l’agent Francis passé du côté obscur de la Force ! Il est même VACHEMENT meilleur qu’avant ! J’ai l’impression de redécouvrir Kirk Acevedo, là, il se débrouille magnifiquement bien, ça me fait presque de la peine de penser qu’on va être obligés de le tuer sous peu.

(Oué, il fait chaud, Kirk, je sais, ptain de canicule, hein, on ruisselle. C’était bien la peine de quitter L.A..)

Ca lui va trop trop bien.
Sinon, ben c’est terrible, Vancouver. Non mais… si vous voulez, quand vous reconnaissez même les parasols, ça fait bizarre.

Ben oui, les parasols de ma-presque-rue. Tous les jours que je suis passée là. Et la terrasse du MacDo, là, derrière Broyles-le-Radieux…

… eh ben j’y ai chopé un superbe coup de soleil le jour où on est allées chercher l’école du petit Willy Adama que c’était la fête nationale de la Colombie Britannique. Et sur le décolleté, en plus !

Et là, y a la terrasse du Starbucks. Rah, je sais, je me répète ! Tout près il y a le Smile Restaurant de Joseph et Daniel, même que !

Bon, j’ai quand même eu un peu de mal à relier l’intrigue du jour à l’enquête Fringe, mais on va dire que le fait que le gentil monsieur qui se pend dans sa cellule ait engendré ce monstre parce qu’il avait trop envie d’avoir un vrai petit garçon, ça m’a bien plu.

(Outre que c’est dégueulasse, bien sûr.)

Ah là là. Qu’est-ce qu’on ferait pas pour avoir un gamin, hein mon vieux Walter ? Hein ???
Tiens, mon vieux Walter, au passage, qui se prend pour Doc Emmett Brown et qui reproduit l’accident de voiture d’Olivia avec une grenouille à bord, ça m’a bien fait marrer.

2,21 gigowatts !

Pareil, grosse pensée pour un de mes héros quand on apprend que la petit dame du charmant monsieur qui se pend dans sa cellule ne pouvait pas avoir de vrai petit garçon vu qu’elle avait… je vous le donne en mille… le LUPUS !
Ptain, si House avait été là, il en aurait mouillé son slip.

En attendant, c’est Walter qui mouille le sien parce que trop bieng, on va déterrer des cadavres vieux de vingt ans ! Youpiiii !

Oh, j’ai adoré le tunnel sous le cercueil du gamin, c’était horriblement terrifiant. Avec en parallèle l’heureux papa qui se fabrique avec les dents une petite cravate en fil de fer dans sa cellule… c’était vraiment méga la flippe.

Sinon, la petite Olivia, mmmmmhh. Ca va moyen moyen… Du coup, la gentille Nina (dont je commence à me demander pourquoi elle s’intéresse tant à cette petite, à la parfin) lui donne l’adresse d’un gentil monsieur pour l’aider à se remettre de ses émotions. Hi hi. C’est n’imp’, j’adore.

C’est qu’elle devient un peu WonderOlivia, là, la petite Olivia. Elle entend les râles de Gollum, elle entend la respiration des gens, elle ne parle plus aux dead people, certes, mais de toute évidence, Pépé Bell lui a fait cadeau d’une ouïe bionique pendant qu’elle était de l’autre côté du miroir.

Malheureusement, ça la rend un petit peu émotive et voilà qu’elle se met à tirer sur son cavalier.

Ce qui a l’heur de plaire moyennement à Peter. Il a l’élégance de ne pas lui coller une baffe, perso j’aurais eu du mal à me retenir.

Ah oui. Et comme décidément cet épisode me rappelle à peu près tout et n’importe quoi…

Sally Sparrow. Duck. Now. (Si vous ne comprenez pas ce que je viens d’écrire, c’est que vous n’avez pas vu Doctor Who et qu’il serait peut-être temps de vous y mettre depuis le temps que je vous le dis !)

Enfin voilà. Je me suis bien amusée, moi, devant cet épisode. Vraiment. C’était du gros délire, j’étais dans le bon mood pour entrer dedans. J’ai vraiment beaucoup aimé la scène père/fils de la fin de cet épisode, puisque c’est vraiment autour de ça que ça tourne.

Et ça me plaît que Peter ne soit pas toujours en train de balancer ses quatre vérités à son père. Qu’on constate que si Walter a tout fait pour récupérer son fils (ou du moins UN fils), eh bien Peter aussi il a besoin d’un père. Même si celui-ci est un peu… enfin vous voyez, quoi.

Et j’ai absolument adoré la scène où Olivia marine dans son bain en écoutant péter les petites bulles. C’était excellemment filmé et Anna Torv déchire, maintenant.

De quoi la pousser à aller rendre visite à son thérapeute, donc !

Interesting !

(Bon, sur ce, je vais prendre un bain puisque c’est ça. Et non, je n’ai pas vu l’Observateur, je fais la grève de l’Observateur.)