[OUaT] 203 : Lady of the lake
Oh ben écoutez, jamais ça loge dans une WitchWeek alors… allons-y !
Bonjour mes mignons ! Hier soir, mue par une furieuse envie de ne rien foutre et paralysée des doigts par un coup de mou fulgurant (de celui qui vous allonge sur le canapé à 18h15 pour vous voir ouvrir des yeux ahuris à 2h du matin), je me suis souvenue de cette série sympa mais qui ne nécessite pas forcément des reviews… ah ah ah. Est-elle ingénue !
Bon, ce qu’il y a, c’est que j’avais regardé le début de la saison pendant l’hiver… alors tant pis, on ne va pas s’embêter, de toute façon, tout le monde a suivi.
Alors, si au début j’avais des réserves, il faut savoir que je suis maintenant complètement fan de la Snow. Je ne sais pas si c’est que je me suis habituée à son côté schizo ou si Ginnifer Goodwyn a passé la cinquième, mais je la trouve super dans tout ce qu’elle fait, là où je la trouvais un tout petit peu too much dans le côté « je-casse-tout » ainsi que dans le côté « je-bats-des-cils-pour-mon-prince ».
Il faut dire que j’avais eu du mal à me remettre de la première partie de la saison 1 durant laquelle elle et Charming sont tout le temps en train de se chercher sans se trouver, ce qui était exaspérant au possible et du niveau des vasectomies de Victor Newman dans les Feux de l’Amour. Mais là, depuis quelque temps, pouf, nickel.
Quoi ??? Un gros ogre méchant fait peur à fifille ??? Attends un peu que la Blanche s’en mêle ! Paf, tué dans l’œil, namého.
Elle déchire dans le rôle de mère-poule rassurante et qui défend sa progéniture bec et ongles.
Et elle maîtrise à la perfection le petit côté triste de la maman qui ne verra jamais son bébé grandir, mais qui maintient la façade devant le bébé en question, tout adulte soit-il.
(Super émouvant, la vache, j’en aurais chialé.)
Pareil, je trouve Jennifer Morrison très bien. Elle joue super bien la fille qui sur-contrôle tout, dure-à-cuire, un brin emportée… mais à fleur de peau et dont les larmes ne demandent qu’à déborder. Et surtout, elle joue trop bien la fifille à sa manman. Après, c’est sûr que c’est toujours cucul par moments et ça peut difficilement ne pas l’être, mais quand ça l’est, on arrive presque à trouver ça touchant.
Vous me direz que désormais, les Charming, je leur pardonne à peu près tout tellement ils sont sympa et badass quand ils le veulent.
Là, c’est agréable de découvrir à quel point ils ont dû se battre et faire des sacrifices pour décrocher ne serait-ce qu’une fraction de « happily everafter ». Parce que c’était mal engagé, leur affaire de famille nombreuse.
Évidemment, on se doute que la Blanche va trouver le moyen de pondre, puisqu’on a Fifille, mais c’est un peu le principe du truc.
D’ailleurs, d’un seul coup on comprend mieux d’où il est charming, Charming. Avec une super mother comme ça, gentille, pas trop dégueue envers sa belle-fille, pas trop envahissante et qui sait crever quand il le faut, c’est sûr qu’il pouvait difficilement être ignoble, même en le voulant très très fort, et encore, ce n’est pas le genre de la maison.
Outre tout cela, je trouve la narration beaucoup plus fluide entre les deux mondes, ainsi que l’exploration du côté sombre des contes mieux gérée. On a bien intégré que les contes de fée, ce sont des métaphores, du coup, on accepte quasiment toutes les fantaisies et chaque nouveau personnage dévoilé fouette gentiment notre curiosité. Sauf peut-être ce pauvre Lancelot qui est décidément formidablement malmené par les auteurs, quelle que soit la série !
Après, je ne suis pas très fan de cette Cora qu’on nous sort comme par magie (hum) du chapeau. C’est con pour Régina, limite on l’aimait bien, et voilà qu’il y a ENCORE plus méchante qu’elle ! Pour le coup, la pauvre, maintenant qu’on (re)découvre sa mother, on comprend mieux pourquoi elle a tourné connasse !
Pour finir, c’était sympa cet épisode qui tourne essentiellement autour de la filiation. J’ai bien aimé le girl-power dans un monde, et l’exploration de la relation entre Papy et Henry dans l’autre.
Globalement, je crois que je préfère nettement Storybrooke depuis que tout le monde sait qui il est. C’était un peu relou, en saison 1, tout ce mystère dont nous spectateurs étions les seuls à avoir la clé.
Oh, et Jefferson qui retrouve enfin sa fifille !
Allez, souris Jéjé, la vie est belle, maintenant !
Ah et j’oubliais le roi George.
A suivre !
OUAT, c’est frais et ça se regarde facilement mais j’ai un peu du mal à ne voir que des épisodes « uniques »… J’ai plus tendance à les mettre de côté jusqu’à ce que je n’ai rien d’autre à voir et à ne m’enfiler que ça pendant 2 ou 3 jours… Sinon, j’m’ennuie…
Oui, je suis un peu comme ça moi aussi, et contente de savoir qu’il y en a d’autres derrière. 🙂
Mais m’enfin, Ginnifer Goodwyn, mais c’est quoi cette coupe de petit garçon triste ? On dirait Pinocchio ! Elle était tellement plus jolie avec ses cheveux longs dans Big Love !
On dirait une Colin Morgan version féminine ! 😉
Moi aussi je suis fan de Snow en badass.
J’aimais trop quand elle donnait des baffes aux oiseaux dans la saison 1 … 🙂
« Un jour, peut-être, je jouerai un vrai gentil. » 😀
OUaT, une des séries de l’année dernière que je ne m’attendais pas à suivre. De bonnes surprises et la storyligne a pris un bon tournant avec la fin de la malédiction en fin de saison 1.