602 : Epic fail
(Et naturellement, j’ai perdu mes notes pour cet épisode. Bon, on va vous la faire en freestaïle, puisque c’est comme ça.)
Ah ben c’est moins pire que ce qu’on craignait. Même si la première image après le générique, c’est… on vous le donne en mille… non mais allez-y, pariez, pour voir. L’infâme 13, of course. *casse tout*
Je ne vous raconte pas la gueule du Dark Side, scandalisé et déjà passablement sur les dents. Il en a fallu, des poignées de Chipsters pour que la porte ne claque pas dans la foulée.
Non mais je vous jure. Le complot contre son ineffable personne, quoi.
Je crois que ce qui l’a rassise, c’est l’apparition du nom d’Andre Braugher (le formidable Dr Nolan).
Bon, moi, personnellement, subjectivement, en ce qui me concerne, je redoutais vraiment le retour à Princeton Plainsboro. Il m’a même vaguement effleurée que ça aurait été pas mal d’arrêter la série sur « Broken ».
En même temps, la cigale est curieuse. C’est là son moindre défaut. (Et dépensière, aussi, mais ça, c’est un autre problème.)
Cela fait donc trois mois que House a quitté l’hosto (le vrai, pas le nid de coucous), et il y revient enfin… pour mieux le quitter. Ce qui catastrophe Cuddy, assez intelligente cela dit pour ne pas le retenir, et enchante Foreman.
House : I quit.
Le cadavre de House n’est même pas encore tiède que ce petit péteux de rien du tout se voit déjà à la tête du service.
Attendez, c’est la chance de sa laïfe, là, enfin il va pouvoir montrer TOUT ce qu’il a appris avec l’immense et génial boiteux, et même prouver qu’il est encore mieux que le calife.
Sauf que c’est triste parce que le génie, ben ça ne s’apprend pas. D’avance on sait que c’est cuit, son affaire. Et que même si Cuddy accepte de garder le service ouvert et Foreman à sa tête, ben ce ne sera jamais pareil.
Déjà, on a un problème de personnel. Malgré tout ce que pense la gentille Allison qui ne voit le mal nulle part, entre la 13 qui a un peu de mal à gober le fait que son amant soit son patron et le Taub qui s’en bat les fosses nasales, il est pas aidé, le Foreman.
Et il n’est pas aidé non plus par lui-même dites donc. Oh, avec quelle affectation l’homme prend possession de ses nouveaux quartiers et empoigne – sacrilèèèèège – la sainte baballe du patron que maintenant c’est la sienne.
Avec quelles manières de poseur il mène ses différentiels, caressant du regard le tableau blanc, croisant les mains à la table, jouant de la voix, se pensant formidââââble.
Non mais avec quel empressement il a envie de devenir House, ça m’a presque fait pitié ! Mais oui, dépêche-toi de te vautrer, mon pauvre Eric, histoire de comprendre aussi vite que possible que tu n’égaleras jamais le Maître !
Bien sûr, vautrage il y aura, c’est inévitable. Mais je trouve que c’est très bien géré. Dans un premier temps, Foreman assure. Copie House en ajoutant sa touch, dialoguant d’un ton moelleux avec son patient (qui s’avère assez rapidement pète-couilles au possible), tentant désespérément d’être un patron formidable auprès de ses esclaves. Vainement aussi. On est surpris ? Non.
Bref, ça ne change pas, je trouve Foreman imbuvable et arrogant mais il m’amuse et je le plains. Ses galères sont assez divertissantes. Et comme il n’est pas tout à fait débile, il se met à moitié à poil.
Deux fois.
(Merde, j’ai paumé la capture de la serviette !)
Et il se rend bien compte qu’il ne sera jamais qu’un sous-House. Qu’à force de travail et de persévérance, il pourra sans doute envisager approcher le talent de son mentor, donner le change. Mais que là où le vieux Greg a le truc en plus, lui devra s’échiner toute sa laïfe pour y parvenir.
Moralité, Foreman finit par diagnostiquer le gus, il a bel et bien son épiphanie, lui aussi, à la House. Mais c’est pour se rendre compte que Thirteen l’a doublé. (Les boules.)
Mieux encore, que si elle l’a doublé, c’est parce qu’elle est allée voir si quelqu’un n’avait pas la réponse sur internet, puisque le patient y avait posté ses symptômes avec 25.000 dollars de récompense à qui trouverait sa maladie.
Du coup, Foreman, tellement qu’il l’aime, sa gonzesse, il la renvoie.
Je n’ai même pas sauté de joie ni rien, c’était juste le truc normal à faire et je ne les ai même pas trouvés si insupportables que ça, dans cet épisode. Vous voyez comme j’y mets de la bonne volonté, hein ???
Eh bien à part ça, quel pied de découvrir que c’est House, sur le point de recraquer pour la vicodin, qui a trouvé la solution de l’énigme. C’était un calvaire de le voir souffrir de nouveau après avoir maîtrisé la compétence cuisine. Et avec quelle facilité il devient un vrai chef, alors que Wilson, à côté, fait péniblement cramer ses boulettes.
Boulettes que ce génie de House rattrape bien vite.
Wilson : You might have?EUR? saved my balls.
J’ai trouvé ça super mignon qu’ils fassent une activité ensemble. Vraiment super mignon et tellement drôle.
Tout ce qui tourne autour de House et de sa réinsertion, dans cet épisode, est génial. Trop contente de le voir emménager avec Wiwi, ne pas être trop pénible, enfiler le tablier et faire goûter ses plats à ses anciens souffre-douleurs.
Ooooh ! Wiwi au réveeeeeil !
Thirteen : This might be the best thing I’ve ever eaten.
Thirteen : And, yes, I’m including what you’re thinking of now.
Et oublier la souffrance le temps de devenir un crack, un vrai.
Résister à la tentation de replonger direct grâce au dialogue avec Nolan, avant, en désespoir de cause, de comprendre que si Princeton Plainsboro a pu être à l’origine de sa chute, il peut aussi être la clé de sa guérison.
House : The hospital is part of my old life. If I go back. I might become who I was before pills and all.
Nolan : That’s a possibility. But could be… the only thing worse for you than going back to Diagnostic Medicine is not going back.
House : Guess we’re going to find out
Je croise les doigts pour que ça marche parce que ce House me plaît beaucoup. Ca ne l’empêche pas d’être joueur comme tout. Le coup du pipi de chien dans les toilettes de Wilson et le désarroi de papa et maman, c’était grandiose !
J’ai bien aimé l’ambiance jeux vidéo, aussi. Et la scène où le hall de l’hôpital où le malade du jour hallucine se transforme en séquence 3D est fabuleuse. C’était jouissif !
Tout autant que 13 en chimpanzé et que Taub se roulant par terre, attaqué par des volatiles.
Bref, ça nous a bien plu, ce retour aux sources ! Je ne me fais pas trop d’illusions quant au départ de 13 et de Taub, mais bon… On peut rêver, pas vrai ?
Allez, le retour de House à l’hosto ! Wouhouh, j’ai hâte de voir ça !
Comment?! Même pas un commentaire sur le cylon caché? 😉
Pas vu.
Raaahhh… bon, alors voici un indice : On voit clairement un cylon dans la minute précédent le générique.
Mince, j’ai pas vu et j’ai jeté l’épisode 🙁
Sinon content de revoir le dinamic duo sur les rail (Je ne parle pas de House et Wilson) 😉
Shame on me. Comment j’ai pu le louper quoi !?!
Euh ah oui, ok… bon je suis déçue, je pensais que ce serait un acteur… enfin bon, c’est rigolo.
C’est vrai que, contrairement à ce que j’avais redouté, House est un personnage intéressant M??ME quand il est bien dans ses baskets 🙂
Mon Dieu ! C’est moi, ou y’a écrit "j’ai hâte" à la fin de la review ? :p
Enfin, bon épisode, dont je n’attendais finalement pas grand chose, surement à cause des retombées de Broken. Et bizarrement, moi qui n’ai jamais rien eu contre Foreman et qui l’ai toujours plus plains qu’autre chose… Là, au moment ou il vire Thirteen, j’ai eu envie de lui donner des claques.
Sinon… Tu as paumé la capture de la serviette ?!? ^^’
Merci pour la review !
C’est quoi le truc du cylon caché ? (j’ai pu l’épisode depuis un bon moment)
Une affiche dans la salle de dév ou quelque chose comme ça ?
*j’ai pu > je n’ai plus
Il y a un centurion grandeur nature dans la pièce du concepteur de jeux vidéos, dans la scène pré-générique.
*arrive un peu après la bataille*
Bon je dois avouer que cet épi ne m’a pas vraiment transporté hein, surtout après un premier épi sensationnel… En fait le truc, c’est que ce qui se passe à l’hôpital je m’en balance grave les couettes, seul m’interesse vraiment House et sa réintégration au monde, son quotidien pis tout pis tout. (c’est pour ça qu’en fait ça aurait peut être été pas plus mal qu’on ne revienne pas à Plainsboro). M’enfin, avis personnel hein. Mais je crois que l’univers hospitalier commence à me gaver après 6 saisons (un comble pour une série médicale ^^’), du coup on peut pas dire que je prenne un immense plaisir à regarder House, et c’est dommage, parce que je l’aime bien moi mon Greg.
"Il y a un centurion grandeur nature dans la pièce du concepteur de jeux vidéos, dans la scène pré-générique."
> Ah, merci.