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507 : The curious case of Dean Winchester

Allez, j’invoque le pouvoir du crâne ancestral histoire de claquer ma review de l’étrange histoire de Benj… euh, de Dean Winchester.

Bon, ben je me suis drôlement bien amusée, devant cet épisode. Et en même temps, j’ai pris quelques sympathiques petits coups au coeur et décidément, j’adore quand cette série arrive à me faire pousser des hurlements de rire, des « yiiiiiiih » ravis et des « aaaaaw » tout contrits. Le bonheur. Et tout ça dans un épisode hors-mythologie. C’est fort, non ?
Moi, je trouve ça fort.
Et pour commencer, c’est tellement mignon de voir Dean tenter de garder Bobby dans le business, d’avoir recours à lui toutes les trois secondes. C’est ce qu’il faisait déjà avant, mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est une manière de le garder vivant.
Pauvre vieux Bobby.

Evidemment, le pauvre vieux Bobby, plus grincheux que jamais, s’empresse de rouler sa vieille carcasse dans la ville que squattent les Weuh aussitôt qu’il apprend que mmmmmh… y a moyen de se racheter une jeunesse, dans ce patelin. Et donc des cannes en état de fonctionnement.
Seulement ça se joue au poker, mon petit père. Et tout rusé et fin bluffeur qu’il soit, le vieux Bobby perd à la régulière. Vlan, vingt-cinq ans dans le cornet. Ca fait mal. Surtout quand on a déjà environ 120 ans.

Et là, c’est Darty mon kiki. On connaît la chanson. Vite, vite, il y a du sacrifice à faire pour sauver un membre de la sainte famiglia, El Deano se précipite à la table de poker du monsieur sorcier, on s’en doute.

Voilà comment ce nigaud se transforme en vieux pépé tout décrépit. Et voilà comment Jensen va aller se reposer pendant quelques jours. Quand j’ai compris ça, j’ai rugi de frustration, je ne vous le cache pas.

Alors une dernière pour la route.

Au revoir mon bichon !

Malgré la cruelle défection de mon héros, ça reste tout de même le Dean-show, plus que jamais, même. Difficile au début de reconnaître le bestiau, mais c’est bien lui. Oh là, oui !

Sam : I didn’t know what you were. I mean, h-have you seen you ? You look like…
Dean : The old chick in Titanic. I know. Shut up.
Sam : I was gonna say Emperor Palpatine.

Oh dear Gods !
Dean, sérieux, tu te ramollis, mon chtit père ! Titanic ??? Mais moi aussi j’ai tout de suite pensé à Palpatine, bon dieu !
Bon, on peut imaginer que ça fait un fameux effet de troquer la bonnassitude du Dean de trente ans contre ce vieux corps grinçant et ridé. Mais tout de même. Titanic. Duuuuude.
Et c’est là que sous nos yeux émerveillés, la formidable dynamique Bobby/Vieux Dean se met en place. Et ça, c’est magnifique. Ah ah ! Dean est vieux ! Finis les cheeseburgers à toute heure du jour et de la nuit, la drague éhontée, l’insolente santé de ce petit monsieur. Et je ne peux pas m’empêcher de me dire que pour Bobby qui est cloué dans son fauteuil roulant, malgré tout l’amour qu’il a pour ce petit con, ça doit être sacrément jouissif !

Dean : Bobby’s an idiot, that’s what happened.
Bobby : Hey, nobody asked you to play.
Dean : Right. I should have just let you die.
Bobby : And for damn sure, nobody asked you to lose.

Sam : It’s like Grumpy Old Men !

Dean et Bobby : Shut up, Sam !

Dean : Sammy, when you get to be our age…
Sam : You’re thirty, Dean !

Pauvre Dean qui croit se consoler en mangeant ses saloperies de sandwiches et qui ne comprend pas ce qui lui arrive quand son corps dit « STOOOP ».

Dean : I?EUR(TM)m having a heart attack !
Bobby : No you?EUR(TM)re not.
Dean : What is it ?
Bobby : Acid reflux.

Bobby : You’re gonna need to put down the cheeseburger.

Malheeeeeur, qu’est-ce qu’il a dit !!!
L’horreur, aussi, de découvrir qu’on ne peut plus tourner la tête de la première jolie fille qui passe. Quelle chute abyssale pour notre héros !

Brunette : You?EUR(TM)re just like my grandfather. He hits on anything that moves, too.

En plus, on le traite de vieux croulant, non mais ça va pas !
Et j’ai ri, mais ri quand OldDean grimpe péniblement les étages derrière le Grand Truc pas essoufflé pour un sou. Oh, c’est trop cruel. L’épisode avec les vieux magiciens avaient tendu un très joli miroir sur la vieillesse à nos Winchester, mais là, ça va bien plus loin et c’est à la fois hilarant et très triste.

En même temps, il a ses moments de coolness, Dean. Et même si j’ai été assez dubitative quant au choix de l’acteur, tout en me félicitant qu’on n’ait pas vieilli Jensen, je dois avouer que par moments, on retrouve bien notre forte tête.

Et de me dire aussi que visiblement, c’est très difficile de trouver des clones de Jensen, qu’ils aient 14, 18 ou 80 piges.
Enfin, Chad Everett s’en sort pas mal. Pas simple de débarquer, d’endosser les fringues de Dean Winchester et surtout de se ramasser sur le dos le fardeau du beau gosse. De se désoler correctement quand son vieux copain avoue qu’il aurait bien voulu avoir le courage de se faire péter le caisson.

Bobby : I ain’t a hunter no more. I’m useless. And if I wasn’t such a coward, I’d stuck a gun in my mouth the day I got home from the hospital.

Malgré ça, je trouve que Chad Everett a ce petit air de Clint Eastwood qui sied super bien à un vieux Dean Winchester. Ouais. Si Clint n’avait pas environ deux cents ans, il ferait un super VieuxDean.
Et il se plaint, le vieux Dean, et il couine… ah mon Dieu, il en a creusé, des tombes, pourtant, pour en extraire les ingrédients nécessaires à ses petites potions. Mais alors là, c’est nettement moins drôle. L’occasion pour Bobby de se lâcher, il faut bien le dire.

Bobby : Shut up and dig, grandma !

Ouaich. Comme s’il fallait nous prouver à tout prix qu’un Dean qui vivrait vieux, ce ne serait vraiment pas sexy. Comme si on ne le savait pas déjà. Merci, Kripke !
Bon, sinon, et mon Grand Truc, alors ? Il fait quoi à part se marrer en loucedé ? Eh ben je trouve que le Grand Truc se débrouille bien, cette saison. Il est assez discret mais il semble y tenir, à sa rédemption. J’avoue que j’ai trouvé assez génial qu’il tente d’aller récupérer à la régulière les années cramées par son frère. Et je suis très contente que ce soit comme ça qu’il y parvienne. Même si je me suis désolée de voir une fois de plus l’engrenage du sacrifice se mettre en marche. Mais voilà, c’est leur malédiction, et elle ne s’arrêtera sans doute jamais.

Patrick : So, when it’s about your brother, you get so emotional that your brain just flies right out the window. Good to know.

Oui. C’est vrai qu’aussitôt que le sorcier évoque la petite crise cardiaque que se ramasse Dean, la grande tige se décompose à une vitesse exponentielle.
Mais c’est tellement génial que pour une fois, la chance soit de son côté alors que le sort vendu par la compagne du sorcier et concocté par Dean et Bobby ne fonctionne pas faute d’ADN ensorcelé.

Oui, une crise cardiaque qu’il s’offre, le vieux Dean. Payant par là son hygiène de vie calamiteuse et tout ce qui va avec.

(Inutile de dire que je me suis empressée de penser à la crise cardiaque supposée avoir emporté John Winchester dans le petit monde idéal où Mary aurait survécu.)

Sam remporte la mise, donc. Et rend ses trente ans à Dean, Jésus merci.

Oh, j’ai sauté de joie en voyant la petite danse triomphale de Jensen ! Ravie ! Comme s’il avait été absent pendant dix épisodes !

Yiiiih !

La dernière conversation de l’épisode m’a évidemment beaucoup émue et j’ai beaucoup apprécié le fait qu’on inverse les rôles entre Dean et Bobby. Combien de fois Bobby a-t-il attrapé l’aîné des Weuh parce qu’il se comportait comme une tête brûlée ou qu’il tentait l’impossible pour sauver père ou frère ?

Dean : You’re family. I don’t know if you’ve noticed, but me and Sam, we don’t have much left. I can’t do this without you. I can’t. So don’t you dare think about checking out. I don’t want to hear that again.
Bobby : Okay.

Dean : Okay. Good.
Bobby : Thanks. Now, we done feeling our feelings ? ‘Cause I’d like to get out of this room before we both start growing lady parts.

Cette tendresse bourrue, j’adore.

Enfin un très chouette épisode, vraiment. Si même les fillers se mettent à être aussi géniaux, on se demande bien ce qui nous attend pour la suite de l’Apocalypse.
Quelques petites random thoughts pour finir.

– Ces petites feignasses ont encore tourné à Burnaby, pour changer.

Le pub McAnn est même déjà apparu il y a trois ou quatre épisodes de ça.

– Des répliques et des références vraiment splendides, comme d’hab’. Mention spéciale au « Dude, I believe that he-witch gave you the clap. » Monstrueux !

– Les Gaters auront peut-être reconnu une des gonzesses qui fait tourner la tête à John Sheppard dans la saison 2 d’Atlantis. Oui, je sais, elles sont très, très, très, très nombreuses, les gourdasses. Mais celle-ci avait l’avantage de servir à bord d’un vaisseau très classe, l’Aurora. Si, si.

Voilà, je vais pouvoir regarder le nouvel épisode qui semble très prometteur, yihaaa !

Posted by on Nov 5, 2009 in Supernatural | 5 comments

5 Comments

  1. Je me suis éclatée devant cet épisode ! C’est vrai qu’il a un faux air de Clint Eastwood, Vieux-Dean?EUR?

    Mais quand même?EUR?

    Hé ben ? Et l’apocalypse, alors ???

  2. Whoa, bravo pour la caps de la danse de la victoire, c’est chaud de capter un mouvement pareil ! 😀

  3. j’avais vraiment beaucoup aimé cet épisode, en grande partie grace à Old Dean, que j’avais trouvé tout de suite très bon!! et la façon dont ils traitent de la vieillesse est toujours très bien faite avec Krikpe!! et Bobby a failli me briser le coeur, la première fois où on le voit!!

  4. good review !
    on s’éclate devant cet épisode
    l’acteur qui joue dean winchester s’en sort pas mal quand même !
    Bobby tu es indispensable il ne faut pas que tu l’oublies !
    les répliques sont géniales xd !

  5. N’empêche, il a dû se faire une belle frayeur, le Deano, pour renoncer à un si bon sandwich à la fin. Sacrée leçon…

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