[SPARTACUS] 102 : Sacramentum Gladiatorum
Ah, maintenant que je peux mettre des fesses et des boobs sans être censurée par Photobucket, j’m’en vais vous faire quelques reviews de Spartacus, moi !
Mais d’abord, revenons sur ma première impression puisque la dernière fois que je vous ai causé de Spartacus, c’était pour en dire le plus grand mal. Du coup, c’est qu’on ne comprend pas bien pourquoi j’y reviens aujourd’hui. Laissez-moi vous expliquer.
C’est vrai que ce début de série est bien naze. Mais à l’heure où je vous parle (et je sais que d’emblée, certains d’entre vous ricanent dans leur coin tellement ils me voient venir), j’ai rattrapé la diff’ et me suis tapé toute la série ou presque, il ne me reste que deux épisodes QU’UN EPISODE pour terminer la série. J’en suis MA-LA-DE ! Eplorée, désespérée. Je ne sais que souhaiter : qu’on me les tue tous pour qu’ils aillent tous ensemble faire la fiesta dans l’Au-delà, ou bien m’en épargner quatre ou cinq. (Je sais lesquels, hein. Père Noël, si tu me lis… )
Mais alors, que s’est-il passé entre ma première review et ce jour ? A vrai dire, je ne sais pas bien. Tout ce dont je me souviens, c’est qu’avec le Dark Side, un soir, on a bouffé, on a bu, elle m’a filé « My Mad Fat Diary » que j’ai dévoré en… hem… une dizaine d’heures, et ce fait, j’étais bien emmerdée parce qu’il me fallait ma dose d’un truc addictif pour me faire oublier que Rae et Finn ne reviendront pas avant 2014. Mais ça, j’en reparlerai.
Il faut donc savoir que depuis que j’ai largué Spartacus comme une vieille spartiate il y a des mois de ça après en avoir vu deux épisodes, on m’en a rebattu les oreilles comme c’est pas possible. Ah, combien de fois me suis-je retenue de dire : « Quoi ? Tu regardes Spartacus, cette infâme bouse qui exsude la médiocrité ??? Mais qu’est-ce qui ne va pas chez toi que je croyais mon ami(e) ??? »
Au lieu de cela, je faisais poliment « hinhin » parce que je savais que je détenais la vérité, à savoir que cette série était de la merde.
Ah ah ah.
Tout de même, j’ai toujours été intriguée par le fait que Maiky, qui est rien de moins qu’un de mes lecteurs préférés, un de mes premiers potes de séries virtuels, un garçon de goûts (enfin, disons que ses goûts sont proches des miens, ce qui fait de lui un garçon de goûts, soyons modeste, un peu), semble accro à ce qui m’a paru au début être une série de gros bourrins. Ensuite, une autre personne de mon entourage proche (une personne de goûts, également) m’a bien gavée avec Spartacus. Mais soyons honnête, c’est quand le Dark Side a plongé que je me suis dit : « Là, il y a un truc. Et si mon Dark Side plonge, eh bien c’est ensemble que nous sombrerons ! »
Plus exactement, lorsque le Dark Side m’a dit, l’oeil exorbité et la lippe baveuse : « C’te série, c’est de l’héroïne ! », je me suis insurgée. « Fi, quelle horreur ! Tu dis des mensonges ! » Mais dans le même temps, une autre voix, celle du démon, sans aucun doute, s’éleva et avant même que je ne comprenne ce qui se passe, j’ajoutai : « Mais moi aussi, j’en veux, de la DROGUE !!! »
D’où la résurrection de cette catégorie. Vous noterez qu’elle n’a jamais totalement disparu tellement je me connais.
Machin, enfin Qui-qu’il-soit étant donné qu’il ne s’appelle pas tout à fait Spartacus, a donc atterri dans le ludus du laniste Quintus Lentulus Batiatus. Lequel, comme son titre l’indique, n’élève pas des poulets (quoique) ni des vaches, mais des gladiateurs. Et comme on s’en souvient, Machin s’est vu arracher sa femme par une petite pute de Romain, le légat Gaius Claudius Haldir Glaber, et ça, curieusement ça ne lui a pas trop plu.
Entre deux bastons, il fait donc des rêves humides et sanglants. (En même temps, il vient un peu de se faire maraver la tronche donc tout se mélange.)
Et voilà. Tu fais des rêves tout mignons où tu te tapes ta gonzesse et tu te réveilles aux fers à côté d’un gus amputé de la jambe droite. Tout Spartacus Blood and Sand résumé en une image !
Alors, nous sommes encore au tout début de la saison, et là, au bout de 6 minutes et 28 secondes d’épisode, sachez qu’on recense déjà deux scènes de fion plutôt gratinées.
(Et encore, je la joue soft parce que je préfère oublier ce que fait Naevia à sa maîtresse pour la mettre en train.)
Eh oui, chez nos amis Romains, on aime bien niquer devant public. Enfin, quand je dis public… des esclaves… autant dire des meubles !
Bon, à part ça, je ne vous cache pas que je suis bien contente de revoir Andy Whitfield, le pauvre. Ben oui, c’est pas de bol, cette série, voilà que l’acteur du rôle-titre trouve le moyen, grosso merdo, de caner avant de tourner la saison 2, du coup, il a fallu le remplacer. Ce qui fait que j’essaie de m’habituer depuis deux saisons au fait que Spartacus n’a plus cette tête-ci…
Mais celle de Liam McIntyre. Ce qui est con, c’est que je viens justement de me dire que ça y est, j’ai digéré le changement. A un épisode de la fin, c’est un peu couillon, vous me direz.
Enfin tout ça pour dire que ça me fait plaisir de le revoir et qu’une fois tondu, il est quand même bien mignon ! S’il veut bien m’attendre dans l’Afterlife, je ne suis pas contre !
Bref, dans le ludus où va désormais vivre Machin, on rencontre des gens hyper charmants. Genre ce spécimen, là.
(Tiens, c’est marrant cette grosse brûlure qu’il se trimballe, Ashur. Mais d’où que ça peut bien lui venir, hein ? Uh uh ! Et puis cette patte raide, comment ça se fait, dites ?)
Et puis celui-là, tiens.
Enfin, Machin s’empresse de se faire des copains. Celui-ci, notamment, avec qui il n’a pas fini de faire des pâtés de sable. Crixus, le Gaulois invaincu, dont la force n’a d’égale que la pudeur et l’humilité. (Quatre grandes minutes de discours le zguègue à l’air. Ca vous pose un bonhomme. Heureusement qu’ils n’ont pas énormément de choses à dire à part « Mec, je l’ai plus longue et plus grosse que toi » et « Beurk, ça sent le caca, ici », parce que franchement, même en étant une lady distinguée, ce n’est pas toujours facile de se concentrer.)
Le lendemain matin, on bichonne les aspirants gladiateurs.
Non parce que s’il vous plaît, on ne devient pas gladiateur comme ça, non plus. Avant d’avoir l’honneur de se faire tailler en pièces devant tout Capoue, il faut d’abord en chier un petit peu, sinon, ça n’est pas drôle pour le public, vous pensez bien. L’on nous présente donc un gaillard superbe mais pas très commode qui s’appelle Doctore. C’est un peu le prof de sport du ludus.
En vrai, Doctore a un nom, mais il est tellement joli qu’on vous le garde pour plus tard. Par contre, il a un fouet, aussi.
Ah ah ah ! J’avoue qu’au premier visionnage il y a de cela de nombreux mois, j’ai failli éteindre l’ordi après le premier ralenti de Doctore en train de faire claquer son fouet. D’ailleurs, les ralentis, dans cette série, me font un peu rire et vomir à la fois. Oui, avec Spartacus, j’ai appris à concilier ces deux activités, comme quoi…
Je leur vois toutefois deux utilités, à ces ignominieux ralentis : la première, c’est que ça permet de rallonger la sauce, vu que globalement, il n’y a pas tant de choses que ça à raconter et qu’au début en particulier, le pitch tient sur un grain de riz : Spartacus est un Thrace mécontent d’avoir perdu sa femme et d’être gladiateur de Batiatus, un Romain endetté. Voyez ?
La deuxième utilité, c’est que du coup, je n’ai jamais fait de captures d’écran de scènes d’action aussi réussies. Merci mon petit Spartacus ! Pour la première fois, avec toi, mes captures d’écran ne sont jamais floues !
Bref, dans un premier temps, Spartacus… enfin, Machin, quoi, fait sa forte tête. Il n’a pas du tout envie d’être gladiateur pour divertir la plèbe et enrichir son soi-disant maître, le Romain Batiatus, qui est très en difficultés financièrement, et qui aurait bien besoin d’une petite sensation à envoyer dans l’arène pour se faire un peu de blé, et aussi attirer l’attention de généreux sponsors. D’autant que l’homme a des ambitions, si vous voyez ce que je veux dire.
Mais dans son combat pour accéder aux hautes sphères de la société romaine, Batiatus peut compter sur le soutien indéfectible de son épouse, Xén… euh, Lucretia.
Ca ne l’arrange donc pas forcément que Spartacus fasse genre : « J’vous pisse à la raie, moi. »
Par chance, grâce au contentieux qui commence déjà à se profiler avec l’engin ci-dessous…
(Hiiiii, salut Barca, là-derrière !)
On parvient quand même à avoir un aperçu des capacités de Machin.
Et au passage, la vache… la facilité avec laquelle Crixus l’envoie au tapis !
Au demeurant, ce qu’il y a de bien avec les séries qui n’ont qu’une dizaine ou douzaine d’épisodes par saison, c’est qu’on ne perd pas de temps et qu’on place déjà les pions.
Là-dessus, alors que Machin n’est déjà pas super content, voilà que le fameux légat qui l’a capturé vient la jouer bisque-bisque-bisque sous son nez.
Son discours, en gros : « Salut, Ducon. Tu te souviens de ta gonzesse tout en cuisses ? Bon, d’abord je l’ai filée à mes hommes pour qu’ils lui fassent sa fête, et ensuite, une fois qu’ils ont eu terminé, je l’ai vendue pour un demi-sesterce à un Syrien visqueux. Et sinon, ça va par chez toi ? »
Autant dire que Machin ne le prend pas super bien et s’en étrangle à moitié de rage. Il voudrait bien lui faire rendre gorge là tout de suite, au légat Gaius Claudius Haldir Glaber.
Ah, je vous jure. C’est quand même con qu’il soit aussi abject, ce légat, parce que franchement, qu’est-ce qu’il est canon !!!
Bon, nous l’aurons compris : entre ces deux-là, ça ne va pas très bien se passer.
Mais attention, Haldir Glaber n’est pas venu tout seul. Il est flanqué d’une épouse complètement fracassée et particulièrement gourmande.
« Oh, tous ces beaux gladiateurs ! Peut-on toucher ??? »
Et avec ça, pas hyper finaude. « Comment, pas d’enfants ? Mais enfin, je pensais que vu votre âge, douce amie… »
Et dans un autre genre : « Ah, mais fallait pas vous casser le tronc pour le buffet, moi, tous ces plats de péquenauds, ça me fout une chiasse pas possible ! »
Bref, Illythia est délicieuse. Dé-li-ci-eu-se. Mais quand même légèrement zinzin et un rien sans-gêne.
Interesting.
Bon, dans la foulée, Machin s’effondre un peu, ce qui se comprend. Heureusement, s’il se fait un peu malmener par tout le monde, il se fait aussi un copain.
Qui est bien brave, d’ailleurs, même s’il a un petit problème de dettes de jeux.
En attendant, Batiatus est toujours bien embêté. C’est qu’il s’est saigné pour acheter le Thrace et que celui-ci ne fait que bouder dans son coin quand il ne bute pas ses petits copains. Du coup, Batiatus le convoque et lui fait un motivational speech digne de Coach Taylor himself. Pour résumer, il lui refile le ruban que sa femme portait à la cuisse (pardon mais je ris) et lui promet que s’il combat dans l’arène comme un vrai vainqueur, il retrouvera la drôlesse.
Aw, pauvre Machin.
Ah, que ne ferait-il pas pour retrouver l’élue de son coeur !
Spartacus : I would kill them all.
Oh yes you would…
Tant et si bien que le test arrivé, Machin manque de peu de… buter le Gaulois invaincu. Enfin… si on peut encore l’appeler comme ça, du coup.
Hum… voilà qui risque de faire jaser !
Et de ne pas plaire à tout le monde.
Toujours est-il que Machin, qui n’est tout de même pas la moitié d’un imbécile, envoie du « Dominus » à Batiatus et reçoit la marque de la maison de son nouveau maître, ce qui fait de lui un vrai gladiateur.
Batiatus : Welcome to the brotherhood.
C’est marrant comme on se dit que ça ne va pas forcément être la grosse rigolade, cette histoire de gladiateurs !
C’est Darken Rahl dans Legend of the Seeker ce légat et déjà là il est un abominable méchant, mais plutôt charmant… A croire qu’il aime ces rôles.
Pour Spartacus, c’est vrai qu’une fois fait abstraction des hectolitres de ketchup et des scènes un peu gore, c’est une série vraiment addictive ! Enfin, c’était…
Oui, c’était, snif… 🙁
Waaahh ! Non mais des éloges direct ? C’est trop ! *rougit*
Qu’est-ce que tu veux, ça y est, je reviens, je m’emballe ! 🙂
Il fallait que je rende à César… enfin… tu vois ce que je veux dire !
Ahahaha, Spartacus nous aura toutes (et tous).
« Hein? Quoi? tu regardes cette série de… ah attends, je… oh…. what! Nan! Mais pousse toi, tu vois bien que j’écoute le discours de Crixus » 😀
Ah Crixus… Doctore… Domina… Illyria (mention spéciale) et Haldir en gros pourri. Et Batiatus, qu’est-ce que j’aime John Hannah. Il faut quand même être très bon pour pouvoirhurler « Jupiter’s cock » en toge sans avoir l’air (complètement) ridicule!
Marge a raison, Spartacus c’est de l’héroïne, du prêt à shooter 🙂
A bientôt donc pour plus de Sparta-reviews ?
J’y compte bien ! 😉
Haaaa, Sorcière, mais comme tu me fais plaisir, là!
Il y a quelques semaines, j’ai moi-même brusquement cédé aux avances (oh, le lapsus…) EUH! à cette série et… comment dire? C’est clair, c’est carrément une drogue, un shoot d’adrénaline direct en intraveineuse! Quelques heures à se régaler d’un pur défouloir en oubliant tout le reste. Les scènes de massacre, les petites perfidies entre dames, les beaux mecs musclés-huilés-la queue à l’air, Andy Whitfield (haaannn qu’il était beau, quelle tragédie!), Manu Bennett (du coup maintenant quand je le revois dans Arrow mon pouls s’accélère, je jubile, et parfois je clame « Crixus! Crixus! Crixus! » en plein épisode mais bref), Jai Courteney (ahem, excusez-moi, j’ai bavé sur mon clavier…), John Hannah (« Jupiter’s cock! », culte…), tout est un régal dans cette série, et je suis vraiment contente que tu t’y sois mise, Sorci, parce que mon seul regret en la regardant était que tu ne l’aies pas aimée, j’avais l’impression de te trahir. C’est maintenant réparé, et pour tout dire ta review m’a fait hurler de rire comme une folle, tu es visiblement en pleine forme et ça fait un bien fou de te relire! Merci, et à bientôt pour la suite!
Alors, histoire qu’il n’y ait pas de malentendu : vous avez le droit de regarder des séries que je n’aime pas, hein ! 😀
Quoi, Manu Bennett joue dans Arrow ?? Mais c’est quoi cette série où il n’y a que des gens bien ???
Ah, ça, j’avoue: Jack Harkness, River Song, Lincoln Lee, Gaius Baltar, et même Crixus! Elle se laisse regarder, cette série.
Et le docteur Moon !
« Ca ne l’arrange donc pas forcément que Spartacus fasse genre : « J’vous pisse à la raie, moi. » >> Hinhinhin xD
La fin est encore fraîche dans ma tête, du coup, ça fait du bien de relire ce qui se passe tout au début ! Je pense que je me la referais un jour (ce qui est rare) mais elle a une telle montée en puissance et en qualité cette série que c’est hallucinant (et puis je me souviens tellement pas e certains persos du début qui deviennent importants ensuite… ! Je me souviens avoir pensé que les 4-5 premiers épisodes étaient un copié-collé de Gladiator/300 et que j’allais arrêter parce que c’était nul… On sait tous comment ça se finit !
Un plaisir de te relire et une vraie joie que tu inaugures ta nouvelle tanière avec du Spartacus 😉
Bon, ça me rassure parce que je me disais que vu l’actualité, je risquais de me manger quelques tomates pourries dans la tronche !
Pareil pour moi, au début : mais qu’est-ce que c’est que cette série toute sanguinolente, pleine de ralentis et de gens tout le temps à poil ? Et finalement attendue toutes les semaines, comme quoi…
Je me rappelle ma premère réaction : heureusement que les acteurs ne sont pas du tout pudiques^^
» Doctore => un peu le prof de sport du ludus » J’adore !
Hourra, hourra, Sparty sur le blog ! Du sang, des tripes, de la torture, de la fesse, du torse huilé, de la trahison, des relations familiales malsaines, des amis qui sont des planches pourries, des émasculations, des écartèlements, bref, que de la friandise !!! Slurp !
…Déjà que depuis que FB m’indique régulièrement ton avancement dans cette série, j’ai bien envie de me laisser tenter, ca n’aide pas à résister, tous ces personnages qui ont oubliés de s’habiller en se levant le matin :p
Je testerais bien quelques épisodes, mais je me connais, si je commence et que j’accroche, je ne m’arréterais pas avant d’avoir fini. Du coup, je me dis que le mieux serait de garder cette série dans ma manche pour cet été, quand je n’aurais plus grand chose à me mettre sous la dent.
A Samantha : pff merci du rappel pour le légat darken Ralh, j ai vu spartacus il y a un an et a l’époque je l’avais pas reconnu….
@Pascal : j’avoue, IMDB m’a aidé sur ce coup là : je voyais ce cher Haldir et je me disais « mais bon sang je le connais » ! Et oui ! Legend… était déjà une série estampillée Tapert et Raimi d’ailleurs !