[GoT] 7×01 : Dragonstone

(Bah oui, j’allais pas mettre autre chose en image d’accueil, du coup, ça aurait fait con.)

Donc bonjour !

Mais… mais… dites donc. On aurait pas une nouvelle saison de Game of Thrones à reviewer, là ? Mais siiiii ! Vite, vite, parlons donc de ce premier épisode de la saison 7, une saison 7 qui a presque réussi à nous faire aimer le lundi ! (C’est dire.)

Sans plus attendre, cliquez mes bons, cliquez donc !

 

 

En ce jour béni de l’an de grâce 2017, recueillons-nous, chers amis GoTiens, en hommage à la famille Frey. Une famille de bouseux dégénérés bouffés aux mites. Une famille de tourne-casaques gravement lourdauds. Une famille au sens de la mode franchement contestable. (Ils sont affreux, leurs bonnets, là.) Une famille aujourd’hui disparue corps et âmes (c’est pas trop tôt), entièrement décimée par… une fille. Une fille très fâchée qui a attendu un grand moment avant de pouvoir se venger.
J’aimerais pas être le prochain sur la liste, personnellement.

 

Bon allez, j’avoue : cette première scène m’a un peu perturbée. Je vois Walder Frey, je me dis : « Äh ? Mais il a pas déjà rendu gorge la saison dernière, lui ? »

J’avoue, j’ai mis un petit temps… fallait que ça fasse le tour. Ah mais il joue super bien Maisie Williams, Rusard, franchement, il est doué.

Allez, tournée de jus de citrouille vinasse, à la vôtre, mes braves Walder tous autant que vous êtes !

Non, pas toi, la meuf. (Et là, le doute n’est plus permis, bien entendu.)

Ouh que c’est bon !

Pour la faire courte : Arya Stark vient seulement de convier tous les Frey mâles à une grande fiesta, avec en prime une petite piquette assaisonnée à sa façon. Ce qui fait donc qu’aux Jumeaux et par delà, eh bien de Frey il n’y en a plus du tout ! Voilà, voilà ! À mon avis, la chanson qu’on écrira au sujet de ce petit banquet va facilement détrôner Les Pluies de Castamere au Top 50 pour les cent années à venir.

Arya : Leave one wolf alive, and the sheep are never safe. (AH AH, mais grave !)

Arya : When people ask you what happened here, tell them the North remembers.

BITCH, THE NORTH FUCKING DOES !!! 😀

Arya : Tell them Winter came for house Frey.

OH YEAH BABY IT DID !!! 😀

Bon, hormis le fait que nous avons donc à faire à une tueuse de masse, tout cela est tout de même fort réjouissant, je ne vous le cache pas. OK, j’en ai un peu honte, mais c’est eux qu’ont commencé, tout de même. J’en vois des qui font les choqués parce qu’Arya est devenue un assassin (notons qu’elle l’était dès la saison 1, au passage), mais la vérité, c’est que si c’était Jon Slurp qui avait déboulé avec son armée pour passer tout le monde par les armes, on aurait tous trouvé ça formidable.
Eh ben j’ai envie de vous dire : on fait avec ce qu’on a. Et mine de rien, c’est très efficace. Oh et puis les Frey, hein, c’est même pas de vrais humains, je vous ferais dire. En plus, il doit bien en rester un ou deux terrés quelque part, s’ils sont gentils, on leur rendra les Jumeaux.

Savourons, donc. Et ayons aussi une petite pensée pour Edmure Tully qui continue à croupir aux Jumeaux pendant que sa nièce se fait tranquillement la malle ! 😀

Maintenant qu’on s’est fait un peu du bien, empressons-nous de nous faire du mal en effectuant un petit détour par Port-Réal pour prendre des nouvelles de sa majesté Cersei première. Eh bien écoutez, c’est gentil de demander, mais ça va très bien. Tenez, elle est justement en train de refaire la déco du Titanic.

Logique.
Je sais pas vous, mais moi aussi, quand y a le feu à la baraque, je me dis : « Tiens, si je mettais ce cactus plutôt là, en fait ? »

Et donc, Cersei première se tient précisément au niveau du Neck (un endroit fort marécageux) tandis que Jaime se tient juste au bout des Doigts, ces charmantes péninsules d’où est originaire notre délicieux Littlefinger.
Neck/nuque… Doigts… mmmmh, je me demande si on n’essaierait pas de nous faire passer un message subtil, là. (Tout est très subtil, dans cette saison, ça fait plaisir de voir à quel point les scénaristes arrivent à écrire des trucs intelligents depuis qu’ils n’ont plus les bouquins pour se reposer dessus. <—- ceci est de l’ironie, je précise, en réalité c’est à se flinguer et je souffre beaucoup en gémissant très fort.)

Enfin, bouquins ou pas, il y a une ambiance superbe entre les deux Lannister ! Visiblement, le dialogue est à l’honneur si j’en crois leur échange au sujet de ce petit abruti de Tommen qui a, selon Cersei, eu le culot de se défenestrer alors que tout le monde comptait sur lui. Non mais je vous jure, les enfants, de nos jours, que ne feraient-ils pas pour emmerder leurs parents ? C’est comme l’autre petite abrutie qui se fait connement empoisonner, là, quelle débile celle-là !
Ser Jaime a l’air au bout de sa vie et de sa patience, le pauvre. Il semble être sur le point de dégobiller.

Voilà, donc au lieu de tirer cette tête, la prochaine fois, tu lui enfonces ta superbe main doré dans le pif !

La vache, rien que de la voir, j’ai envie de balancer des trucs sur mon écran (qui n’a rien fait à personne, le pauvre).
Et vas-y que ça se plaint qu’on n’a plus d’alliés, que le monde entier est contre nous, que le Bâtard du Nord avec sa traîtresse de sœur fait rien qu’à nous embêter, que la Mamie Tyrell est une sacrée connasse, qu’Ellaria Sand est une belle pourriture et qu’en plus, cette drôlesse de Daenerys a des vues sur le royaume.

Ah ben oui. C’est sûr que quand on passe six saisons à chier sur la tête de tous ses petits camarades, arrivé à la septième, on est entouré d’ennemis. Ballot, ça. La prochaine fois on essaiera de se faire quelques potes autrement qu’en leur mettant le couteau sous la gorge et en leur promettant des sous, tiens.

Du coup, cette grosse maligne-là n’a rien trouvé de mieux que de se trouver un nouveau soupirant : je vous le donne en mille. EURON GREYJOY. Mais bien sûr, c’est futé, ça.

En même temps, à part aller pactiser avec le roi bleu et son armée de zombies, on ne voit plus trop vers qui elle pourrait se tourner, la première du nom. Ah si, des gens qu’elle PAYE bien sûr. Qui voudrait se battre pour elle, autrement ?

Bon, eh bien j’ai drôlement hâte de la voir se faire entuber par ce cinglé d’Euron Greyjoy, ça va être super amusant.

Ouh le ravissant navire amiral. Punaise le machin !
(Si vous vous demandez où est passé Fantôme, il est fort probable qu’on l’ait tej’ pour faire des jolis bateaux, voilà, entre ça et les dragons, budget EXPLOSÉ.)

Il faut tout de même admettre que la flotte de tonton Euron a de la gueule. Flotte construite avec quoi ? Mystère. Les gus ont dû tomber sur une lampe magique et demander au génie 1000 barcasses, je ne vois que ça. Rappelons que les Îles de Fer, c’est un peu rien que de la caillasse et des algues. Autant dire que sans les bateaux qu’Asha et Theon ont piqué, à part bouffer des algues et gratter deux trois crabes, il ne reste pas des masses d’options. Mais bon, visiblement Jack Sparrow dispose de ressources secrètes dont nous n’auront jamais le détail. Formidable. (Vous me direz, nous sommes dans une série avec trois dragons et des zombies qui marchent en armée, alors la cohérence… Cela dit, tout de même, papy George s’était si bien acharné à faire un truc correct, c’est un peu rageant. Mais je diverge, je diverge.)

Pour en revenir à Euron, lui-même s’est récuré à fond, a sorti son plus bel eyeliner et passé une petite commande chez Urban Outfitters pour se vêtir de neuf histoire de faire bonne impression.

(C’est drôle ce nouvel accessoire, ce charmant gorgerin, là. On croirait presque qu’elle a peur qu’on l’étrangle, la belle dame. Très joliment ouvragé, au demeurant.)

On voit qu’Euron aussi a l’habitude de se faire des copains. Après avoir fait son mariole genre « nous les Fer-Nés on est pas des p’tites bites steup », le voilà qui tente de déloger le Régicide (qui ferait bien de régicider un petit coup supplémentaire et rapidos) de la façon la plus subtile qui soit.

Alors c’est vrai qu’ils ont un certain passif, tous les deux. Tout a commencé lorsque Balon Greyjoy (le papa de Theon) avait décidé d’être un vrai roi, sauf que Robert n’aimait pas trop l’idée d’un deuxième roi à Westeros, ça avait donc fait du bazar. Euron et sa flotte étaient alors venus taquiner Castral Roc, le fief des Lannister, et ils avaient un tout petit cramé les bateaux des lions. Ça s’était fini que Jaime et l’armée de Robert avaient assiégé Pyke, zigouillé deux des trois fils de Balon, expédié le dernier, Theon, à Winterfell et Euron en exil.

Mais Jaime et Euron ont aussi des points communs : la régicidation, par exemple. Car vous n’avez point oublié qu’Euron a lui-même occis son propre roi qui était aussi son frère, ce gros ballot de Balon Greyjoy. (Décidément, avec un prénom aussi débile, on a forcément des ennuis, un peu comme ce sac à main de Lancel Lannister qui n’avait pas volé sa petite flambée.)

Mais bref ! L’homme est taquin.

Euron : So here I am, with a thousand ships… and two good hands.

Woh putain, ma main en or DANS TA GUEULE. 😀
J’avoue, j’ai trop rigolé, elle était excellente, cette réplique. Pauvre Jaimichou, quel contrôle !

Franchement, je ne vois pas comment on peut faire confiance à un mec qui porte un jean slim, mais ce n’est que mon avis. D’ailleurs Ser Jaime gratifie Cersei d’un certain nombre de regards qui hurlent : « Mais meuf, sérieusement ?? »

Là où je suis en revanche très inquiète, c’est que Jack Sparrow – qui se prend un vent, pour l’instant – promet de rapporter un cadal au poil, un gage de sincérité qui fera bien plaisir à Madame.
Alors là, au premier visionnage, j’ai fait à peu près ça.

Oui, un truc dans lequel on souffle, exactement comme ça, mon petit Sheldon !!

Et j’ai espéré qu’il parle de la tête de Tyrion.

(Et là, vous vous dites qu’elle a perdu la boule, la meuf.)

Non parce qu’il n’y a aucune chance que cela arrive. Ce qui m’a amenée à penser à un autre artefact que vous ne connaissez pas si vous n’avez pas lu les bouquins. Un artefact qui nous foutrait tous bien dans la merde, croyez-moi.

Car dans les livres, il existe un cor qui permet de contrôler les dragons. Un cor qu’Euron prétend avoir trouvé dans les ruines fumantes de Valyria, pendant son exil. Dans les livres, il remporte le trône de grès en promettant aux Fer-Nés de conquérir Westeros avec des dragons et envoie Victarion, son frère (jamais vu dans la série) trouver Daenerys et ses dragons. Petit détail qui croustille, le pauvre sous-fifre qui souffle dans le cor se retrouve tout cramé de l’intérieur, mais apparemment, cela ferait obéir les dragons au maître du cor.

Mais je diverge encore. Que voulez-vous, j’aime tant la mythologie !
En tout cas, je le trouve formidable, le Pilou. Bon, très honnêtement, on est encore très loin du Euron des bouquins qui est un sociopathe absolument abominable, et j’espère que les scénaristes lui donneront l’occasion de se lâcher encore un peu plus. Parce qu’a priori, Ramsay, c’est du pipi de chat à côté d’Euron.

Bon, bon. J’ai besoin d’un truc sympa pour me remonter le moral, vite, vite, Dolorous Edd, raconte-moi un truc drôle !

Ah merde, il est devenu tout sérieux maintenant qu’il est Lord Commandant de la Garde de Nuit, ce con.

Bon, ce qui est réjouissant, c’est que petit Bran, fort d’un joli secret concernant notre ami Jean Neige,  débarque au Mur. Vite, vite, qu’on le fasse transporter à Winterfell !

Non mais à part ça, je suis très très contente qu’il soit là sain et sauf et surtout ravie à l’idée que la pauvre Meera puisse reposer un peu ses bras et ses nerfs, la pauvre enfant…

Je ne vois pas en quoi le fait de rappeler à Edd qu’il se trouvait à Durlieu (Hardhome, pour ceux qui ne connaissent que le nom anglais) confirme son identité de Stark, mais ma foi, le voilà à l’abri.

Ce qui veut dire que fort bientôt, les louveteaux de Winterfell vont apprendre que le petit frère est en vie et ça me met en joie, mais d’une force !
Par contre, en attendant, les louveteaux de Winterfell, il me prend par moments une grande envie de leur balancer des torgnoles.

Croyez-vous que Jon Snow pourrait arrêter de soupirer trois secondes histoire de montrer un peu moins à quel point ça le fait chier de porter couronne ? Croyez-vous que Sansa pourrait arrêter de lui chercher querelle devant tout le monde ? Croyez-vous que ces deux niais se feraient un briefing matinal avant leur conseil des ministres ? La vache, faut vraiment tout leur expliquer, hein ! C’est un principe de base : jamais, JAMAIS se déchirer devant les subalternes !

Le souci, c’est que Jon veut bien laisser les biens des Omble et des Karstark tombés en disgrâce à leurs héritiers, qui sont à peu près hauts comme trois pommes à genoux, alors que leurs aînés avaient rallié Ramsay. Ce qui file une putain de gerbe à Sansa, forcément.

Jon Snow : I will not punish a son for his father’s sins.

Si Sansa réfléchissait deux secondes, elle se rendrait peut-être compte que refiler Karhold et Âtre-les-Confins (quel joli nom, pas vrai ?) à des bannerets restés loyaux au Nord, ça revient à peu près à ce qui a été fait précédemment avec Winterfell, refilée aux Bolton.
Sur ce coup, je donne raison au bâtard du Nord, moi. En plus, regardez-moi ces deux bonnes boubouilles.

Alys Karstark ! Oh ben on lui a bien raccourci son histoire, à la donzelle. Je peux vous dire qu’il lui en arrive, des trucs, dans les bouquins. On la retrouve même au Mur, à un moment donné. Je n’en dirai pas plus, on ne sait jamais… mais rappelez-vous d’elle, ça peut servir !

Ah, faisons un petit point généalogie : savez-vous, bande de gens, qui sont les Karstark ? Eh bien voilà, je m’en vais vous l’expliquer. Un jour, il y a bien longtemps, à l’époque des Rois du Nord, un cadet Stark s’est si bien distingué qu’on a décidé de lui donner des terres et la possibilité de former un nouveau clan. Il s’appelait Karlon Stark, ce brave monsieur. Il nomma donc sa demeure Karl’s Hold, qui devint bientôt Karhold, et les Stark de Karhold devinrent les Karstark. Donc quand Rickard Karstark rappelle à Robb, avant de se faire décapiter, que les Stark et les Karstark forment une seule et même famille, c’est bien vrai.

En tout cas, ces deux gamins, Alys Karstark et Ned Omble s’empressent de se jeter à terre et de jurer fidélité au roi du Nord, ce que je trouve fort bien ! (Je suis peut-être aussi stupide que Jon, me direz-vous.)

Jon Snow : Will you stand with me, Ned and Alys, now and always ?
Ned/Alys : Now and always !
Sorci : NOW AND ALWAYS !!!! (Hum, pardon.)

Et puis autre détail qui me fait encore un peu plus aimer cette grosse limace dépressive qu’est Jon : le fait qu’il veuille que tout le monde puisse se défendre, hommes, femmes, enfants. Y aurait-il pensé s’il n’avait pas passé tout ce temps au-delà du Mur avec Ygrid ? Pas certain.

J’adore Brienne qui se retourne genre : « Sérieux ?? On a le droit officiellement ?? »

Jon Snow est donc un putain de féministe qui veut que les filles et les femmes de Westeros se battent pour leur terre et leur liberté. Jon Slurp Snow, je suis fière de toi, tu reviens de très très loin, tu sais ! <3

Et Lady Lyanna Mormont, cette adorable oursonne qui vous muselle un vieux Lord Glover d’un clignement de cils, en rajoute une couche : « Ouais, moi je vais pas rester au coin du feu à faire mon tricot pendant que le Night King passera tout le monde par les armes, nom d’une pipe ! »

Ce qui fait sourire dans sa barbe notre bon vieux chevalier Oignon, hi hi.

Et même Bribri et Sansa.

Autre mesure quand même assez controversée, le fait d’envoyer des Sauvageons gérer Fort-Levant, une des places fortes de la Garde de Nuit qui serait la première à voir débouler les forces du Night King vu que c’est pas loin de Durlieu, là où Jon les a croisées précédemment. Donc notre brave Tormund s’en va défendre cet endroit, si c’est pas formidable !

Vive Totor époux-d’ourse ! (J’ai traumatisé un petit collègue en lui révélant sa grande histoire d’amour avec une dame plantigrade, ah ah ah, ces enfants de l’été, je vous jure, c’est si facile à choquer !)

C’est sûr que du coup, il est un peu lourd niveau drague, mais bon.

Pendant ce temps, LittleFucker (oups, j’ai glissé) nous fait ce qu’il sait faire de mieux, à savoir essayer de trouver des failles pour s’y engouffrer.

Tu sais quoi, mec ? Va mourir, ça nous fera des vacances. Ou démerde-toi pour être un peu mieux écrit dans la série, parce que tu me fatigues, là.

Bon, là-dessus, alors que je commençais à me faire bien du souci, nos deux louveteaux se rabibochent bien vite en se faisant des compliments. Ouf, j’avais peur de voir voler les couteaux, moi. (C’est pas en eux que je n’ai pas confiance, mais en les scénaristes, voyez-vous.)

Sansa : You need to be smarter than father. You need to be smarter than Robb. I loved them and I miss them, but they made stupid mistakes and they both lost their heads for it.

Ah, ces petites promenades à parler de Ned, elles me font saigner le cœur mais en même temps, c’est bien doux de les entendre parler de lui.

Somme toute, ce ne sont que petites disputes de frère et sœur, sauf que là, les amis, on ne se dispute pas pour savoir qui a le droit de prendre la voiture ce soir, mais sur la façon de gouverner un royaume.
Et en la matière, ils n’ont pas eu les mêmes professeurs. Sansa a été à rude école, celle de Cersei.

Jon Snow : You almost sound as if you admire her.

Sansa : Ouais, gros, elle m’a appris un tas de trucs, genre à me coiffer exactement comme ça, tu vois ?

Hum, ça me trouble réellement, cette histoire de coiffure, les amis.
Toutefois, n’oublions pas que Jon Snow n’y connaît rien et que Sansa est bien plus aguerrie dans le jeu des trônes que lui. Donc… écoute la rouquine, ça peut aider !

Alors, sinon rien à voir et je reconnais que les transitions de cet épisode sont excellentes, contrairement aux miennes, mais dans le Nord, la neige et le vent, nous avons Toutou.
Toutou chemine présentement aux côtés de la Fraternité sans Bannière, c’est-à-dire avec Thoros de Myr et le seigneur la foudre, c’est-à-dire Lord Béric Dondarrion.

Et je peux vous dire que pour le coup, Toutou est d’une humeur de dogue. Son langage est plus que fleuri et le pauvre Thoros s’en prend plein la poire.

Hound : You know what doesn’t scare me ? Bald cocksuckers like you. You think you’re fooling anyone with that top-knot ? Bald cunt !

La vache, il a bouffé un clown, ce matin, Toutou.

Mais moi je kiffe Thoros avec son manbun ! Ça lui sied drôlement bien ! D’ailleurs, peu lui chaut, à Thoros, il s’en bat le chignon, pour le coup. (Il y a fort à parier qu’il soit totalement beurré, au passage.)

Nos valeureux compères atteignent une petite ferme. Visiblement, à Westeros, il n’y a qu’une auberge, mais également qu’une ferme, car il s’agit de celle où le Limier avait séjourné avec Arya.

Dans cette masure, on retrouve donc le papa et sa fille que Clegane avait dépouillés dans la saison 3, je crois, seulement ils sont morts et bien morts. Et histoire de rajouter à l’horreur, eh bien le papa a tué sa fille avant de se donner la mort pour ne pas qu’elle meure de faim. 🙁

Mais comme nous ne sommes pas là que pour faire de la poésie macabre, il est temps de nous rappeler deux trois bricoles. À savoir, et même Toutou en est désormais certain, que si Lord Béric est encore parmi nous, si Thoros a pu le ressusciter cinq ou six fois (j’ai perdu le compte), c’est qu’il a une destinée à accomplir, tout comme notre copain Jean Neige, et tout comme la plupart des pelés qui restent.

Et là, attention, Chienchien est on fire (ne m’en veuillez pas) : lorsque Thoros l’appelle au coin du feu, il se fend de cette sublime réplique.

Hound : It’s my fucking luck I end up with a band of fire worshippers.

C’est clair, le pauvre !

Thoros : What do you see ?
Hound : Ice. A wall of ice. The Wall.

Thoros : What else ?
Hound : It’s where the Wall meets the sea. There’s a castle there. There’s a mountain, looks like an arrow-head. The dead are marching past. Thousands of them.

Donc le Maître de la Lumière a parlé au Limier. Le voilà investi, avec la Fraternité, d’une mission divine. (Et pas du tout suicidaire.)
Direction Fort-Levant, donc, pour cette petite troupe. Car c’est là, au nord-est du continent, que le Mur rencontre la mer.

Mais avant cela, car il reste quand même quelque chose de bon et presque de doux en Sandor Clegane, il convient d’enterrer les gens dont il a causé la mort. Même si les pauvres seraient sans doute crevés quand même.

Bien sûr, cette grosse brute s’acquitte de cette tâche de nuit, discrètement, rejoint par Thoros. Un joli moment. Triste. Mais qu’est-ce qui n’est pas tristesse, désormais ?

Petit clin d’oeil, sans doute à la théorie selon laquelle, dans les livres, Sandor laissé pour mort aurait survécu et oeuvrerait désormais en tant que fossoyeur.

En tout cas, toute cette scène avec la Fraternité m’a plu, elle sonnait juste. Et par les temps qui courent ma foi, c’est toujours ça de pris. D’autant que cette Fraternité, cette bande de bandits dépenaillés et un peu illuminés sur les bords, on se demandait bien ce qu’on allait en faire. Alors voilà, ils iront affronter les troupes du Roi de la Night.

Bon mais il y a plus grave que les visions de Sandor Clegane. BIEN PLUS GRAVE.
Il y a qu’Ed Sheeran a rejoint les Lannister, et ça, c’est bien bien nase. Non mais Ed Sheeran, mec, qu’est-ce que tu fous ? T’es beaucoup trop gentil pour être un Lannister !

Bref, je sais pas vous, mais moi, j’ai eu très peur pour Ed Sheeran. C’est pas de bol, sur tous les bons à rien qu’il aurait pu croiser, il tombe sur Arya Stark. Aïe.

Mais au final, il lui file du lapin (Ed Sheeran te tend un lapin, tu PRENDS le lapin) (même si t’es végétalienne, meuf, tu PRENDS le lapin), tout le monde chante une gentille chanson et on rigole bien en s’envoyant de grandes rasades de vin de mûre.

En plus, ces manteaux rouges-là sont tellement gentils que lorsque Arya leur dit qu’elle va à Port-Réal pour tuer la reine, ils se mettent tous à se marrer.

Bon, alors je sais que tout le monde s’est moqué du pauvre Ed pour ce cameo un peu lourd, mais finalement, après avoir vu Arya décimer une famille entière, c’est pas mal de lui rendre un peu d’humanité. Et aussi de montrer que les soldats peuvent être de braves types qui se retrouvent là sans trop savoir pourquoi, fussent-ils des Lannister.

Et puis entre nous, allez savoir si avant la fin de la série, Arya ne va pas enfiler le visage d’Ed Sheeran, hein ? Ah ah. Elle en est bien capable, la drôlesse !

Si vous vous posez des questions sur la chanson que chante Ed, voici les paroles :

He rode through the streets of the city
Down from his hill on high
O’er the winds and the steps and the cobbles
He rode to a woman’s sigh
For she was his secret treasure
She was his shame and bliss
And a chain and a keep are nothing
Compared to a woman’s kiss
For hands of gold are always cold but a woman’s hands are warm.

Dans les livres, cette chanson parle de Tyrion et Shae, un ménestrel ayant découvert leur liaison l’avait écrite pour tenter de faire chanter (!) Tyrion. Ça ne s’est pas très bien terminé pour lui. 😉

Et dans la série scène bizarre, voici celle de ce brave Samwell qui pensait, arrivé à la Citadelle, se gorger de connaissances (de préférence concernant l’armée du Roi de la Nuit), et se retrouve à vider les bassins des malades et à bouffer de la ragougnasse semblable à des selles liquides. Tant qu’il ne mélange pas les gamelles, tout va bien ! Un poil long, tout de même, ce montage. On a très vite compris le topo, merci bien.

Entre deux, histoire de se reposer, il range des livres pas lourds du tout.

C’est là que Sam se rend compte que des bouquins sont hors de sa portée, réservés aux seuls mestres.

Alors pas con, il demande au professeur Slughorn s’il peut se rendre dans la réserve histoire d’apprendre comment neutraliser les horcruxes. (On y a tous pensé, n’est-ce pas ?)

Bon, Horace l’envoie un peu chier et lui explique que de toute façon, on a déjà résisté à tous les hivers et  toutes les guerres possibles, alors bon, on n’est plus à ça près. Et il faudra raconter cette histoire comme on a raconté les autres.

Mais Sammy Potter, le soir venu, enfile sa cape d’invisibilité, et comme les mestres sont un peu vieux et n’y vont pas mollo sur la boutanche, il arrive à se glisser dans la réserve et à choper quelques ouvrages. Et avant de les emporter avec lui chez Vère et Petit Sam, à Villevieille, où visiblement il a ses habitudes de petit père de famille… le voilà qui tombe nez-à-nez (enfin, pas tout à fait, heureusement pour lui) avec…

Ser Jorah de la Friendzone !

Sans doute venu à la Citadelle pour qu’on lui trouve un remède contre la Friendzone… euh ! Contre la léprose. Ça semble mal barré, pour l’instant. Mais Casse-croûte n’abandonne pas, oh non !

Ser Jorah : Has she come yet ? The dragon queen. Daenerys Stormborn.

Pauvre vieux. 🙁

Mais comme je le disais avant que Ser Jorah ne nous interrompe avec sa gamelle, le soir venu, Samwell va réviser chez sa douce. Ça ne fait pas très mestre, mais que voulez-vous.

Rah mais comme je suis contente qu’ils soient ensemble dans la vraie vie, ces deux-là, ils sont si mignons, ça me fait bien plaisir ! <3

Bref, Samwell est visiblement tombé sur ZE book, car voilà pas – bien pratique – qu’il tombe sur ZE info : à Peyredragon, il y a plein de verredragon, de l’obsidienne, qui tue si bien les Marcheurs Blancs. Diantre, il me semble bien que même moi je le savais, ça ! Qu’est-ce qu’on leur apprend donc, à ces fils de bonne famille, dites ?

En tout cas, voilà notre bon Sam en train d’écrire bien vite un message à King Snow.

Et là, on se dit que ça commence à bien se goupiller, car devinez qui approche justement de Peyredragon ?

Mais ouiiii, la fille qui n’a qu’une expression, vous vous souvenez d’elle ?
Cela dit, c’est un sacré moment pour cette fille-là, croyez-moi. Le moment de sa vie, celui que lui a promis son frère Viserys pendant des années, c’est cette perspective qui l’a portée jusque-là. La perspective de rentrer chez elle, sur la terre de ses ancêtres, dans son royaume, celui qui lui revient. Et plus précisément, la voilà à Peyredragon, forteresse façonnée dans la pierre qui l’a vue naître, siège ancestral de la famille Targaryen.

Même ses dragons semblent reconnaître leur maison.

Et j’admets que c’est un moment drôlement épique. La musique fait beaucoup, c’est une des réussites de ces deux dernières saisons. Et le moment est si solennel que personne n’ouvre la bouche.

Et le lieu… ma foi, c’est une magnificence. Toute cette pierre, ces falaises aiguisées, noires, ces flots furieux… bon sang que c’est beau et sauvage. (Et c’est au Pays basque, qui l’eût cru ?)

Et qu’elle a l’air minuscule, cette petite reine.

Peyredragon semble s’être endormie. Désertée par les gens de Stannis.

Ah, perso j’y mettrais pas les mains, sur cette table, elle a vu des trucs un peu dégoûtants, quand même.

Non mais c’est un choix, elle fait ce qu’elle veut !

Daenerys : Shall we begin ?

En clair : il me prend une grosse envie d’aller botter le cul de Cersei ! 😀

Alors… Daenerys Targaryen arrivera-t-elle, depuis Peyredragon, à conquérir Westeros comme son illustre ancêtre Aegon ? 😉

Il y a tant à dire de Peyredragon. Saviez-vous que c’est une île volcanique, créée par le volcan Montdragon ? D’où la présence d’obsidienne, qui est une roche volcanique.
Traditionnellement, depuis la conquête, Peyredragon était le siège de l’héritier des Sept Couronnes. Le dernier occupant Targaryen fut donc Rhaegar, le prince de Peyredragon.

Chair de poule, quand même, un peu. 🙂

Mais avant de vous quitter, parce que c’est bien joli toutes ces histoires de princes et de petites reines, soulignons que…

Les géants, là… c’est un peu la merde, quand même.

À suivre, les amis ! 🙂 🙂 🙂