La WitchWeek
Bien le bonjour, mon bon peuple ! Comment qu’ça va par chez toi ??
Alors ici pas trop mal, je m’en vais donc te raconter à quoi a ressemblé ma semaine dernière, côté séries. Ça va aller vite pour cette WitchWeek parfaitement bicolore. Clique donc par ici si tu n’as rien contre l’orange et le rouge.
[Attention on deck, ceci est un disclaimer : dans ce billet, il y a des liens affiliés ainsi qu’un partenariat (non rémunéré). Je vous rassure, la pub ne va pas envahir le blog, le but étant juste de rentrer dans mes fonds puisque je finance le bazar depuis 11 ans sans que ça me rapporte un kopeck et que les temps sont durs, ma bonne dame. Bref, je ne vais pas m’enrichir sur votre couenne et je ne suis pas là pour vous saigner. Mais j’en profite pour dire que je suis tout à fait ouverte aux pubs et autres partenariats tant qu’ils sont pertinents par rapport à mon contenu et qu’ils ne défigurent pas le joli travail effectué par mon pote le graphiste. Alors si vous avez des idées, n’hésitez pas à partager, et si vous avez envie de me sponsoriser, vous êtes les bienvenus. Merci de votre attention, c’est parti mon kiki !]
– Du rouge, t’en veux du rouge ? Eh ben tu vas en bouffer avec The Handmaid’s Tale (en français La Servante Écarlate), qui est actuellement diffusée de façon hebdomadaire (et c’est bien là tout le drame) par OCS.
Cette série, c’est un coup de poing dans le bide qui te vide de ton air et te laisse tout mou par terre.
Il s’agit d’une dystopie, genre que j’affectionne tout particulièrement quoi qu’extrêmement glaçant parce qu’on y retrouve des éléments affreusement familiers.
Ici, nous sommes à peu près à notre époque, les Etats-Unis ont basculé dans une dictature ultra-conservatrice (ah bon ?) et militaire dans laquelle les femmes ont été entièrement déchues de leurs droits et font office d’esclaves.
Celle que nous suivons ici a la chance (ou pas) d’être encore fertile alors que la population doit faire face à une chute démographique terrifiante due aux facteurs environnementaux que l’on sait.
Du coup, les femmes encore capables de procréer sont assignées dans des foyers sans enfants pour se faire engrosser et produire une progéniture. Tout cela dans un cadre très codifié qui vous fout dans un état de malaise très persistant.
Inutile de préciser que celles qui jouent les rebelles vont avoir des petits soucis, même si on ne peut pas les tuer. (Oh, épisode trois, objet de tous mes cauchemars.)
Comment vous dire que cet épisode n’a été QUE SOUFFRANCE.
Bref, j’ai donc vu les trois premiers épisodes et j’aimerais ne pas aimer, mais j’aime, je suis même à la limite de l’obsession.
L’image est superbe et glaçante, le rythme est lent parce qu’il faut savourer chaque seconde de terreur et le passé se dévoile par le biais d’habiles flashbacks.
Le personnage principal s’appelle Offred (Defred en français) et c’est la formidable Elisabeth Moss de Mad Men et autres Top of the Lake.
(Que j’aimerais sans doute encore plus si elle n’était pas scientologue, mais bon.)
Elle est entre autres accompagnée de Joseph Fiennes, Alexis Bledel, donc, (oh my god, je découvre cette fille, j’ai l’impression de ne jamais l’avoir vue avant !) et la chouette Samira Wiley exfiltrée de OITNB.
Une série qui sonne comme un avertissement et sur laquelle l’ère Trump laisse une profonde empreinte. Combien de scènes pourtant atroces trouvent un écho dans certaines sociétés d’aujourd’hui ? Y compris en Europe ? Et une question qui ne me quitte pas : à quel moment se rend-on compte que tout a basculé ?
Le premier épisode s’achève sur une chanson forte qui m’est sacrément familière : « You don’t own me. » Sauf que si.
On se sent mal, devant The Handmaid’s Tale et c’est bien là le but recherché.
– Histoire de me remonter le moral (ah ah ah), je me suis procuré la musique des saisons 2 et 3 de Penny Dreadful. Une bonne idée de merde car cette musique m’a déchiré le cœur à chaque putain de piste. Regrets éternels, ma chère Vanessa.
Je me rends compte que je n’ai pas encore fait mon deuil de cette série. Le problème, de nos jours, c’est qu’on sait que les séries peuvent ressusciter jusqu’à dix ans après… et c’est une mauvaise chose parce que ça entretient un espoir souvent déçu. 🙁 Bref, Vanessa me manque, Toutou me manque.
Si vous êtes comme moi et que pour conjurer la souffrance, vous avez envie de revoir cette magnifique série gothique, l’intégrale DVD est d’ores et déjà sortie Penny Dreadful – l’Intégrale [Coffret 12 DVD]
Et si comme moi, vous êtes fan de bandes-originales, voici l’album de la saison 1 : Penny Dreadful [Import anglais]
Et celui des saisons 2 et 3 sorti en décembre. Penny Dreadful Seasons 2/3 [Import anglais]
Maintenant, chialons.
– J’ai honte de le dire, mais finalement l’unique rayon de la semaine aura été le début de la saison 5 d’Orange is the new black. Non mais sérieusement, une série carcérale, bravo, gros moral quand même.
Cela dit, j’ai un peu de mal à avancer dans cette saison vu qu’on s’emploie à nous dynamiter tous nos repères. C’est le gros boxon à Litchfield, ce qui laisse aussi la place à de la grosse déconnade. Et ça ne fait pas forcément de mal après la fin de la saison dernière, quand même.
Pour résumer cette première partie : Taystee est toujours une queen…
… les Flaritza sont toujours effarantes de bêtise…
… Frieda est génialement barrée…
… Piper et Alex sont toujours chiantes comme la pluie…
… et en l’absence des parents, les enfants se lâchent…
… mais surtout, nous avons un happy end pour deux improbables personnages :
Mais du coup, maintenant, je fais une pause parce que quand même, la Servante Écarlate me semble beaucoup plus passionnante !
– Pour finir, Audible, la plateforme de livres audio d’Amazon, a eu la grande générosité de me proposer de tester ses produits, et vu que le vieux Potter fête ses vingt ans, j’ai choisi « l’Ordre du Phénix » et « Le Prince de Sang Mêlé ».
À vrai dire, ça faisait un bon moment que j’avais envie d’essayer ce genre de format, parce que quand on touille des bouillons venimeux une ou deux heures par jour et qu’on passe beaucoup de temps sur son balai, eh bien c’est assez agréable d’entendre une jolie histoire en même temps. Et moi, on ne m’a JAMAIS raconté d’histoires quand j’étais petite, alors ça me fait bien plaisir !
Au début, ça fait un peu bizarre parce que le conteur est très, très inspiré donc il joue même la Tante Pétunia et Mrs Figg, et du coup Remus se retrouve avec un accent un peu étrange, mais une fois habituée, j’avoue que j’ai pas mal pouffé de rire.
Bref, je n’en suis qu’au début mais j’aime bien. C’est pas exactement donné, comme truc, mais dans le cas d’un Potter (surtout les trois derniers), ça vous tient des dizaines d’heures, le boulot est soigné, et si vous faites beaucoup de bagnole (ça tombe bien, c’est l’été), ça change de la radio et ça peut même intéresser les mouflets. Je valide !
Si ça vous intéresse, c’est par ici : Harry Potter et l’Ordre du Phénix (Harry Potter 5) et par là Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé (Harry Potter 6)
Et merci, Audible, c’est bien sympa ! Vivement la sortie des Reliques !
Sur ce, je vous transmets mes verrues les meilleures, je vous embrasse bien fort, et je vous dis à très bientôt pour une nouvelle WitchWeek !
Je viens de finir la saison d’OITNB et j’ai été plutôt déçu.
Comme souvent le concept d’une saison sur un temps limité ne fonctionne pas, on tourne très vite en rond, et on s’ennuie pas mal au début de la saison.
Surtout pour une série avec un tel casting, c’est vraiment un concept casse-gueule.
Heureusement qu’il y a Taystee, toujours aussi excellente.
Je vais m’attaquer à The handmaid’s tale dès que j’ai le temps. Même si la série ne semble pas gaie, je suis ravie de retrouver Elizabeth Moss, et surtout Samira Wiley (dont le personnage manque énormément à la saison 5 d’OITNB!).
Oui, c’était une bonne idée de rompre avec le rythme de la série, mais moi aussi j’ai peiné à rentrer dedans. Mais bon, j’ai déjà remarqué qu’en général, vers la 5eme saison d’une série, j’avais tendance à me lasser, donc ça vient peut-être aussi un peu de là. 😉
The Handmaid’s Tale a l’air très intéressante comme série, bien que j’avoue mettre du temps à commencer parce que l’histoire me fait un peu peur.
La musique de Penny Dreadful est délicieuse, je l’écoute souvent. 🙂
Regarde, regarde, et conseille-la autour de toi, il faut qu’un max de gens voient cette série, si ça peut éveiller les consciences. C’est d’utilité publique !
Grosse claque aussi pour The Handmaid’s Tale. Dur ne ne pas penser à l’actualité… Et Ann Dowd y est également toujours aussi délicieusement odieuse, il faut le reconnaître 🙂
Je tombe de mon postérieur, comment n’ai-je point vu que la bande originale des dernières saisons de Penny Dreadful était sortie ? Joan Clayton ♥ https://www.youtube.com/watch?v=y9hbpSLXxbA
Ah, je suis contente de te l’apprendre, je suis moi-même tombée de ma chaise, je crois qu’on ne l’espérait plus, cette BO ! <3
Direct envie de replonger dans la saison 2 !
Ma femme est restée aussi sans voix en regardant The Handmaid’s Tale. Je ne m’y suis pas mis.
Et pour Harry Potter, j’ai les premiers, lus par Marc Giraudeau, et c’était vraiment extra, il avait beaucoup de charisme dans la voix.
J’ai appris à mes enfants à lire les livres en même temps, du coup, ils sont devenus super fort en lecture, super vite.
J’espère que le narrateur des suivants est à la hauteur.
Et content de voir la sorcière de retour 😉
Bernard Giraudeau, Marc c’est un autre 😀
Ah oui, le pauvre est décédé, depuis. 🙁
C’est Dominique Collignon-Maurin qui a pris le relais. Je n’ai pas écouté les premiers car ce sont ceux que j’ai le plus lus et relus (forcément, ils sont sortis il y a plus longtemps), mais du coup ça me rend curieuse. 😉
C’est super d’apprendre aux enfants à lire comme ça, j’aimais beaucoup ce système aussi quand j’étais petite, et je suis sûre que ça a contribué à mon amour de la lecture. 😉
Et bien ça a l’air intéressant the Handmaid’s Tale. J’avoue que depuis quelques temps je regarde quasi plus de séries à part quelques trucs qui passent à la tv pendant que je fais autre chose. Je suis plus dedans, la vraie SF me manque (depuis BSG, c’est naze, je m’en remets pas) et c’est chronophage, avant je faisais que ça, puis ma vie a changé. Du coup j’avais envie de découvrir des séries motivantes et je suis venue faire un tour ici !
Je te comprends, moi aussi j’aimerais de la vraie SF, de la bonne.
J’ai aussi des phases où je ne regarde rien, because la vie…
Donc oui, Handmaid’s Tale, c’est très très bien.