Dans les salles obscures (ou pas) #7

Hello, my little minions !

Ah, ça y est, j’ai enfin vu le dernier « classique » Disney, je vais donc pouvoir vous en dire le plus grand mal !

(Mais non, j’déconne.)

Il est pas si mal, ce film. Il est même plutôt mignon. En tout cas, il est très joli, il sent bon l’iode et le monoï et on se croirait presque en vacances.

Il ne m’a pas autant fait marrer/pleurer que Raiponce, mais je l’ai trouvé moins chiant que la Reine des Neiges. *évite les boules de neige qui fusent*

Bah quoi ? OK, niveau merchandising, il était au top, mais alors, l’histoire, fiouuuu… Rapunzel all the way. Je suis désolée mais dans Raiponce, il y a un brigand qui collectionne les petites licornes, tout de même.

Alors, cette Moana, qu’est-ce qu’elle nous dit ? Eh ben elle nous dit qu’en français, elle s’appelle Vaïana parce qu’en France il y a déjà des savons qui s’appellent Moana, donc c’est pas simple. C’est bien dommage, car son prénom d’origine est quand même vachement plus joli !

(Évidemment, je ne dis pas du tout ça parce que je connais une Moana dans la vraie vie, hein.)

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Bon sinon, la chanson est quand même vachement mieux que « Libérééééééeee, délivrééééééée »…
(Si je tenais celui qui a eu cette idée DE MERDE.)

En plus, je kiffe ses cheveux, un bon 7 sur l’échelle de Rebelle !

Et puis Moana/Vaïana, mon dieu qu’elle est chouxe !

Je la veux !!!

Moana/Vaïana est une jeune polynésienne qui a été choisie par l’Océan pour s’acquitter d’une mission de la plus haute importance : sauver son île (et l’environnement).

Parce que ça va pas bien fort, présentement.

Dans sa mission, Moana/Vaïana est flanquée du sidekick le plus débile de tout l’univers Disney (et ce n’est pas peu dire), un coq qui bigle et ne sait que pousser des cot-cot retentissants. Sauf qu’apparemment, ce sont les cot-cot d’Alan Tudyk alors il faut les vénérer, voyez-vous.

Vous pourriez dire que je vous raconte des conneries, et je vous comprendrais tout à fait. Sauf que j’en ai la preuve absolue et définitive.

C’est comme ça.

Dans sa quête, Moana/Vaïana n’a pas d’autre choix que de s’équiper, en sus, d’un encombrant demi-dieu doublé par The Rock, qui est, en gros, un The Rock en dessin animé. Il sait chanter, il sait vous faire rigoler, et surtout, il est HYPER doué pour parler de lui-même.

Tout cela est franchement bien fichu, les chansons de Lin-Manuel Miranda (HAMILTON !) tiennent la route, l’animation est magnifique et en plus, elle sert l’histoire d’une jeune fille courageuse et aventureuse avec une grosse vibe écolo.

Il manque peut-être le petit truc en plus qui te tire de grosses larmiches (bah oui, j’avais chialé à gros bouillons devant Raiponce, moi), mais bon, c’est peut-être beaucoup demander. En tout cas, ça se regarde gentiment. Je me garderais bien de critiquer la représentation des peuples polynésiens dans ce long-métrage, n’y connaissant moi-même pas grand-chose, mais je sais qu’il y a eu pas mal de battage à ce sujet à la sortie du film.

Tout ce que je peux juger, c’est de la beauté des images, et là-dessus, ma foi, rien à redire.

Bref, pas bouleversant, mais bien sympa, et la morale de l’histoire est quand même un brin plus intéressante que ce à quoi Disney nous a habitués.

Si toi aussi, tu veux partir là-bas (ah non merde, c’est un autre Disney, ça) pour une aventure du bout du monde, tu peux acheter le DVD ici : Vaiana, la légende du bout du monde

Next ouik, je te parlerai d’un autre Disney parce qu’on ne m’arrête plus sur ma lancée.

En attendant, je retourne vaquer à mes verrues et te bise, lectrice, lecteur. (J’te préviens, je pique.)