Dans les salles obscures (ou pas) #5

Bonjour, bonjour, mes bien chers Sorcinautes !

Je dois vous avouer que j’ai eu quelques hésitations à poster ce billet, mais comme vous le savez, les plaisirs coupables, sur le blog de la Sorcière, cela n’existe pas ! Il n’y a que des plaisirs tout court. Alors je vais vous parler de trois films vieux comme mes robes (c’est pas peu dire).

Veuillez cliquer, s’il vous please.

– Pour commencer, j’ai revu The Truman Show. Pourquoi ? Eh bien c’est la série Black Mirror qui m’a donné envie de le revoir. Si vous êtes familier de cette série, vous comprendrez le lien.
A l’époque de la sortie de ce film, c’est-à-dire en 1998, on ne connaissait pas encore Big Brother et son dérivé français qui débarqueront respectivement un et deux ans plus tard. The Truman Show, qui raconte l’histoire d’un homme héros qui s’ignore d’une émission, prophétise l’arrivée de la télé réalité sur nos écrans et pousse le concept à son extrême limite. Truman, né sous X, a grandi devant les caméras sans le savoir, et mène depuis sa naissance une vie factice puisque tous les gens qui l’entoure sont des acteurs. Le tout est chapeauté par le créateur du concept qui n’est autre que ce cher Ed Harris.

(Que je trouve encore plus flippant maintenant que je le vois dans Westworld.)

Bien évidemment, ce dont nous allons être témoins, c’est la révélation de la grande supercherie.
Truman, c’est bien évidemment Jim Carrey, qui s’extirpe un peu de sa série de rôles d’excité un peu stupide… enfin, qui essaie.

Mais entre-temps, on sait qu’il peut être un merveilleux acteur de films sérieux. Et ici, il est très attendrissant.

Il est très facile de se mettre à sa place et on se désole pour ce gentil garçon dont toute la vie n’est qu’un mensonge. Et comme les millions de gens qui le regardent sur la planète, on a envie que ce soit lui qui gagne.

Du coup, j’ai fait quelques petites recherches, et figurez-vous que Philip Glass joue du piano dans le film, que la ville existe (elle a été créée de toutes pièces dans les années 80 et imaginée pour être une sorte de ville idéale), que dans le film, tous les personnages ont des prénoms d’acteurs et actrices célèbres (Meryl, Kirk, Marlon, Lauren) et que Jim Carrey a accepté de baisser son salaire pour jouer Truman.
Si vous êtes des tarés comme moi, vous savez que The Truman Show s’inspire d’un très vieil épisode de la Quatrième Dimension dans lequel un bonhomme se rend compte qu’il se trouve en réalité sur un plateau de télévision. (C’était horrible.)
Et donc The Truman Show est actuellement visible sur Netflix !

– Je ne sais plus quand exactement, j’ai lu un article au pif sur je ne sais plus quel site dans lequel il était question de la symbolique de la couleur dans les films de M. Night Shyamalan. (Et non, je ne suis pas allé checker l’orthographe de son nom, et oui, je suis assez fière de moi !)

Du coup, ça m’a donné envie de revoir Sixième Sens.
Alors, ça tombe bien parce que j’ai une super anecdote sur ce film. Si vous ne l’avez pas vu, je vous suggère de scroller à donf, ce serait dommage.

Il faut savoir que je suis allée voir ce film en salle à sa sortie en 1999, avec une amie. Pendant la pub, je vois ma pote très énervée. Je lui demande ce qu’il y a, elle me répond : « Non, rien, je te dirais après. »
En bonne autiste totalement dans son monde, je n’ai pas entendu les deux gars qui étaient assis juste devant nous et qui, comme me l’a raconté mon amie après le film, ont commencé leur conversation par : « Rah la vache, ça va être sympa de revoir le film maintenant qu’on sait que Bruce Willis est mort ! »

Et voilà, chers amis, comment j’ai découvert la notion de SPOILER.
Disons qu’Alfred Hitchcock et sa bande-annonce de Psychose dans laquelle il demande aux gens de ne pas révéler le rebondissement à leurs proches m’avait déjà mise sur la voie.

Mais bref ! Je crois bien que je n’avais jamais revu le film depuis que je savais que Bruce Willis était mort, donc ce fut l’occasion.

Bon, par contre, le gosse est toujours aussi exaspérant toutes ces années après, ça n’a pas changé. En revanche, je ne veux pas dire, mais Bruce se fait éhontément voler la vedette par Toni Collette. Oh là, là, qu’elle est formidable, cette femme !

Et je confirme. Il y a toujours un élément de couleur rouge quand il y a des fantômes dans le coin. Du coup, j’ai flippé comme une flippette à certains moments. J’ai même arrêté le film un soir à 21h30, ce qui n’est PAS DU TOUT mon genre.
Enfin, ça marche, quoi.

– Et alors après, je ne sais pas ce qui s’est passé. Je me suis égarée dans les méandres du catalogue d’OCS et là, j’y ai trouvé :

A ma grande honte.
Eh bien figurez-vous qu’il y a des blagues que j’ai comprises ! Et même certaines que je n’avais pas vues !

Et celle-là qui m’a fait mourir de rire !

Putana da seatbeltz ! 😀

Bon, ça reste bien lourdingue, mais j’ai quand même regardé jusqu’au bout et pas mal rigolé avec le commandant Havoux.
(Rodgeur.)

Ah, je sens que ma conscience est soulagée !
Mes verrues se sentent tellement plus légères ! Du coup, elles vous souhaitent une bien bonne soirée et vous donnent rendez-vous la semaine prochaine pour la première partie d’un nouveau marathon, ma foi. 😉