[GAME OF THRONES] 2X06 : The old gods and the new
Bonjour, bonjour, my dear minions !
Enfin j’ai le temps de m’y remettre un peu, c’est pas trop tôt.
En tout cas, je peux vous dire que c’est hyper bizarre de revoir cette saison 2 après avoir fini la saison 6. Je vous avoue qu’il y a des moments où je me fais sacrément chier. Heureusement, il y en a d’autres qui sont franchement délicieux !
J’avais promis de recaser quelques reviews manquantes alors je m’y colle. On verra bien jusqu’où j’arrive à aller !
Pour mémoire, à une époque où j’étais encore très en forme, je m’étais arrêtée à l’épisode cinq, « The Ghost of Harrenhal », la review est ici.
Vu le titre de cet épisode, « The Old Gods and the New », et même si je ne vois pas trop de quoi il retourne ici, je crois qu’un petit point #JésusJésusReviens s’impose. *chausse ses lunettes de professeur*
Un peu d’histoire, donc, ça ne fait jamais de mal vu le côté touffu de la chose. Alors, les anciens dieux, ce sont les divinités sans noms adorées par les Premiers Hommes, et aujourd’hui encore par les Nordiens, les Paludiers et les Sauvageons. Ces anciens dieux ont en réalité été empruntés aux Enfants de la Forêt – qui vivaient à Westeros avant les humains – puisque les Premiers Hommes étaient des peuples envahisseurs venus du continent oriental, Essos. Ce qui explique pourquoi les Nordiens qu’on connaît se recueillent devant des arbres-coeurs. Ce sont les Enfants de la Forêt qui ont gravé ces visages dans les barrals. (Et là, forcément on comprend mieux certains trucs liés à l’intrigue de Bran.)
Ensuite, les Premiers Hommes se sont fait bouter par les Andals, un autre peuple oriental venu d’une péninsule située au nord d’Essos, la péninsule de la Hache. Et ce sont les Andals qui ont importé avec eux la religion des Sept, l’actuelle religion principale des Sept Couronnes. Les sept dieux en question, qui sont en réalité sept aspects d’un dieu unique, et dont on entend souvent parler dans la série sont : le Ferrant, le Père, la Mère, la Jouvencelle, le Guerrier, l’Aïeule et l’Étranger.
Sinon, vous l’aurez compris, les Fer-Nés, eux, adorent le Dieu Noyé. Et de l’autre côté du Détroit, le winner s’appelle R’hllor, même si à Braavos, on est plutôt dieu Multiface. (Rigolez pas, c’est bien comme ça qu’on l’appelle.)
Voilà. Sinon, pour réviser vos Sept Couronnes, vous pouvez regarder cette petite vidéo très jolie et très bien faite, racontée par Michelle Fairley et Isaac Hampstead-Wright.
Allez hop, ce vague épisode six de la saison 2, j’en parle après le jump… Première apparition d’Ygrid, vous ne voudriez pas rater ça, tout de même. 😉
Et moi-même, je me demande comment j’ai pu déposer les armes à ce moment de la série, alors que dans les bouquins, je rootais tellement pour Ygrid !
Ce qui a pu se passer, c’est que j’étais tellement absorbée par ce côté de l’intrigue (et tellement dégoûtée par celle de Robb) que je n’ai même pas eu la force d’écrire des billets sur le sujet. Les aventures de Frisettes dans le grand Chnord, moi, ça m’avait passionnée, dans les bouquins.
Et puis vous souvenez, quand il a été question de caster la sauvageonne aux cheveux de feu, j’avais pointé vers Rose Leslie qui jouait alors dans Downton.
Punaise, le flair de ouf ! Je l’adorais déjà, cette actrice, alors le bonheur, ouh, le bonheur de la voir incarner Ygrid. J’en pouvais plus.
Mais bref, reprenons les choses dans l’ordre. Ce cher Jon Snow est donc désormais au nord du Mur, le VRAI nord. Bonjour l’Islande !
(J’y suis allée l’an dernier et je confirme, c’est bien l’Islande.)
Quelle riche idée d’aller tourner dans des paysages aussi somptueux !
Je vous parie que vous jouez mieux le newbie qui fout pour la première fois les pieds sur un glacier quand vous filmez en Islande.
Fantôme se fait un petit peu la malle, après tout, c’est son pays, à lui. (Et ça permet de rogner un peu sur le budget effets spéciaux.)
En parlant de ça, petite perle au passage.
Jon Snow : My father always said I’m of the North.
Ouais, ouais, tu l’es, Frisettes. <3
Chemin faisant, Jon Snow a rencontré une sommité, Qhorin Mimain. Comme il en avait ras-la-frange de vider le pot de chambre du Vieil Ours, le voilà parti se geler les arpions avec le Mimain. Et si possible en découdre avec les Sauvageons, ce peuple d’au-delà du Mur qui en fait voir de toutes les couleurs à la Garde de Nuit, et dont le mystérieux roi s’appelle Mance Rayder.
Eh bien notre blanc-bec va être servi. Hi hi hi. Parce qu’effectivement, la patrouille tombe sur un nid de sauvageons, et mon Jon Snow est bien prêt à vous passer tout ce petit monde par les armes pour montrer sa bravoure et prouver qu’il est un patrouilleur, un vrai. Et pas un domestique, non mais oh.
Sauf que…
Et merde, une rousse. Jon Snow kiffe grave les rousses.
COUP DE FOUDRE TOTAL !
Ah ah ah, a-t-il l’air cornichon, le malheureux ! (En même temps, Kit Harington est vraiment tombé amoureux en Islande, alors il y a de fortes chances qu’il n’ait même pas eu besoin de jouer la comédie. Comme c’est choooouuuu !)
Là, Ygrid, qui n’est pas la moitié d’une crétine, sait que c’est dans la poche.
Et tout le monde de vouloir décapiter cette belle enfant. Ah, mais dans le livre, sachez que le Mimain donne à Jon plus ou moins le choix d’en faire ce qu’il veut de la demoiselle.
Ici, ça fait un peu couillon : « Bon, ben on te laisse, mon grand, dépêche-toi de la liquider, nous on fait chauffer l’eau pour le thé. À toute ! »
Trop crédible.
Disons que là, c’est un peu l’occasion pour Frisettes de faire ses preuves. Genre si t’arrive à buter la bombasse rousse, tu seras l’un des nôtres.
(Ah, ce soleil qui n’en finit pas de se lever et de se coucher. L’Islande, c’est trop classe.)
Bref, premier tête-à-tête pour nos deux têtes de pioche.
Ygrid : Strike hard and true, Jon Snow.
Oh, he will !
Et clairement, clairement, le bâtard de Winterfell n’a pas DU TOUT envie d’ôter la vie à cette petite bonne femme qui a une très grande gueule. Du coup, ben il tape à côté.
Quelle grosse nounouille !!! Mais comme il est mignon, dans sa nouillerie.
Tout ça pour le plaisir de la courser dans la neige. Je vous jure, pour la drague, il repassera, ce grand benêt.
Heureusement qu’Ygrid est un peu plus dégourdie et qu’elle a de la tchatche.
Ygrid : You think they’re out looking for you, then ?
Jon Snow : Yes.
Ygrid : You think they’ll find you ?
Jon Snow : Yes.
Ygrid : You…
Moi : KNOW NOTHING JON SNOW !!!!!
Ygrid : You’re brave. (Ah merde, raté.) Stupid, but brave. (Bon, tant pis.)
Ah oui, ça on te confirme, ma biche. Courageux mais très très con !
Enfin bref, à force de se peler les miches comme un crétin…
Et après avoir boudé un grand moment parce qu’il sait que c’est là son atout charme…
Jon Snow se retrouve à jouer la big spoon. Et croyez-moi, il doit clairement avoir l’équivalent de Grand-Griffe dans le slibard si j’en juge par sa tronche désespérée et le grand sourire de cette coquinette d’Ygrid.
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Laissez-moi vous dire une seule chose :
Toujours est-il que je ne suis pas sûre d’avoir jamais autant rigolé devant une scène de Game of Thrones. Je vous jure qu’après Winterfell et Harrenhal, ça libère !
Non parce que c’est pas pour râler ni rien, mais pendant ce temps, à Winterfell :
-Salut, c’est juste pour dire que je prends Winterfell.
-Euh, mais t’habites à Winterfell.
-Ben je prends quand même Winterfell.
-OK.
On nous tire donc le petit Lord du lit pour lui expliquer qu’il doit se rendre s’il ne veut pas qu’il y ait des morts.
Theon : That’s what a good lord would do.
Non mais c’est glorieux comme conquête, pas à dire. Bravo Theon Greyjoy, on est tous très très fiers de toi. Tu fais la gloire de ta famille et on se souviendra de ton nom pendant mille ans.
Ben oui, en même temps, que voulez-vous qu’il fasse, ce pauvre petit Bran ? Avec l’armée du Nord aux côtés de Robb et la garnison de Winterfell partie libérer Quart-Torrhen ?
Bran : Theon… did you hate us the whole time ?
Les boules, hein ? Je crois qu’on peut affirmer qu’au fond de Theon, il reste un petit fond d’affection pour Bran. Ah, mon petit kraken, tu vas payer tout ça au milluple.
Et donc, la mer a envahi Winterfell. Comme Bran l’avait vu dans son rêve.
Le nouveau maître de Winterfell s’appelle désormais Theon Greyjoy, et il n’est pas très sûr de ce qu’il doit faire. D’ailleurs, Mestre Luwin essaie de lui faire entendre raison, genre : « T’as pas vraiment envie de faire ça, mon petit Theon. »
Et dans la foulée, ça part en vrille très rapidement avec le retour de Ser Rodrik Cassel, le maître d’armes de Winterfell, qui s’étrangle de rage face à ce qui se passe. Entre nous, c’est pas trop à ce moment-là que Ser Rodrik est censé rentrer au bercail ni se faire occire, mais il fallait une scène choc, j’imagine, et les favoris de Ser Rodrik nous accompagnent depuis le premier épisode.
Ser Rodrik : I should have put a sword in your belly instead of in your hand !
Non mais c’est vrai. Vous imaginez un Ser Rodrik Cassel, rude bonhomme du Nord, qui a quasiment élevé toute la nichée Stark (sans parler de la génération précédente), se faire garroter comme un gueux par les hommes d’un morveux qu’il a vu grandir depuis tout petit ? Y a de quoi vous faire dresser les tresses sur la tête !
Du coup, Theon se prend un gros mollard dans la gueule et il marmonne un vague truc du genre foutez-le en taule.
Mais là…
Dagmar : He has to pay the iron price. They’ll never respect you while he lives.
Ce qui n’est pas totalement faux, mais ça fait tout de même grave chier. Il faut dire que depuis le début, depuis qu’on le connaît, à Winterfell, aux côtés de Robb puis à Pyk, Theon est tellement avide de respect et de reconnaissance que ces mots ne peuvent que lui faire faire de la merde. La peur de ne pas être considéré par ses hommes, la peur de passer pour une couille molle auprès de son père, de paraître plus faible que sa sœur est plus forte que tout. C’est sans doute là que Theon franchit la ligne rouge. C’est cet instant qui fait basculer sa vie. C’est ce moment qui va entraîner tout le reste.
Et la sentence prononcée, les mômes qui ont grandi dans les pattes de Ser Rodrik, pilier de la baraque, se mettent à gueuler tant qu’ils peuvent… bref, une scène déchirante.
(Oh Rickon, tout petit et mignon.)
Et la dignité de Ser Rodrik au moment de passer de vie à trépas, disant à Bran qu’il va retrouver son père. Pffff… j’en connais qui pourraient en prendre de la graine !
Theon : Any last words, old man ?
Ser Rodrik : Gods help you, Theon Greyjoy. Now you are truly lost.
Et le pire, c’est que cet abruti n’est même pas fichu de le buter comme il faut. C’est une vraie boucherie, il s’y reprend à cinq ou six fois, sous les hurlements des petits. La vache, Ser Rodrik méritait tellement mieux que ça.
Enfin heureusement, grâce à la ruse de cette BAMF d’Osha…
Choupette, va.
On parvient à extraire les petits Stark de Winterfell. Ouf ! (Ou pas.)
M’enfin ça craint car on vient quand même de paumer Winterfell.
Mais vous savez quoi, pendant qu’on massacre joyeusement son maître d’armes, Robb Stark, lui, un peu comme son frangin en noir, drague sévère. Par contre, il a plus de réussite, quand même. (Même s’il est tout aussi puceau. J’ai mes sources.)
Tellement mimi, rah, ces petites bouclettes, là !
Franchement, faudrait vraiment avoir des tranches de saucisses devant les yeux pour ne pas un peu craquer sur le Roi du Nord. Il est quand même assez délicieux.
Et là, le truc gênant.
-Ah, euh… salut M’man ! J’te présente, euh… une amie.
Arf, gaulé !
Nous aussi, on a envie de lui faire la leçon, à ce grand bébé : tu dois épouser la fille Frey ! Sinon on est dans la mierda. Il a compris le joli-cœur ??
Catelyn : You are promised to another, a debt that must be paid.
Ouais, parce qu’on en connaît d’autres qui paient les dettes, si les Stark n’honorent pas les leurs. *winkwink*
Sinon, j’ai tellement adoré que ce soit Roose Bolton qui soit le porteur des bonnes nouvelles, dans cet épisode.
Il a l’air tellement désolé, oooooh.
Robb et Catelyn apprennent donc la trahison de Theon. Bien sûr, Robb est prêt à se ruer vers Winterfell, mais là, le Seigneur Sangsues, tout velours lui dit : « Meuh non, meuh non. Dormez sur vos deux oreilles, mon doux Sire, et laissez-moi en parler à mon bâtard à Fort-Terreur. »
Mais oui, en voilà une bonne idée !!
Et ce grand niais de Robb – qui au passage vient de joliment se faire enfler par le mec avec qui il a été élevé – se gratte la tête et répond : « OK. »
Bien.
J’adore sa naïveté, si touchante : « Mais pourquoi Theon a-t-il fait ça ? » Réponse de Roose Bolton : « Mais parce que les Greyjoy sont des grosses salopes, mon pauvre ami ! »
Franchement, ils me fatiguent, par moments, les Stark, je vous jure, ils sont usants.
Sinon, dans les trucs encore à peu près sympa de cet épisode, on a Arya à Harrenhal.
Alors, je ne sais pas pourquoi, mais j’adore Harrenhal. C’est pourtant pas le lieu le plus riant des Sept Couronnes, loin de là, mais ces vieilles pierres toutes grillées par le souffle des dragons d’antan, je trouve ça d’un glauque superbe. Et puis jadis, le tournoi d’Harrenhal, Lyanna et Rhaegar… un lieu chargé d’histoire.
Bon, à la base, Tywin Lannister n’a rien à foutre là et encore moins Littlefinger, mais ça donne des scènes étonnamment savoureuses. Dont celle où Arya fait des acrobaties pour servir le vin à ces deux messieurs en s’efforçant de ne pas montrer son visage au seigneur Baelish.
Mais ne rate pas une miette de ce qui se dit.
Au passage, le truc qui m’a le plus fait mourir de rire, c’est Littlefinger qui dit : « Ouais, ouais, les Tyrell ont grave abusé, mais vous savez quoi, aujourd’hui, ils ont une grosse armée et du pognon, donc autant s’en faire des potes, il sera toujours temps de leur faire bouffer les pétunias par la racine plus tard pour s’être rebellés contre la couronne. »
Amusant, isn’t it ?
Et sinon, toutes les conversations entre Arya et Lord Tywin sont formidables. Déjà, comme ils se racontent un peu leurs vies, on apprend que Jaime Lannister est dyslexique. (Bah oui.) J’adore imaginer Papounet Lannister déployer des trésors de patience pour apprendre à lire à ce fils superbe en lequel il place tant d’espoirs mais qui va tant le décevoir. C’est chouette.
Et puis quand Arya lui apprend que son propre père est mort…
Lord Tywin : What killed him ?
Arya : Loyalty.
Vlan. Ça allait un peu mieux ? Eh bien vous reprendrez bien un peu de décapitation de Ned Stark dans les gencives.
Lord Tywin : You’re a sharp little thing, aren’t you ?
Mec, t’as pas idée !
Tellement sharp qu’elle tente d’intercepter des lettres d’une importance stratégique capitale.
Ce qui la fout dans une situation fort délicate. Heureusement que Jaqhen H’ghar lui doit encore deux vies.
-Bon, euh, un homme doit se dépêcher d’aller tuer Ser Amory Lorch qui m’a gaulée avec une lettre que j’aurais pas dû avoir !
-Ouhlàààà, une fille va se calmer dix secondes parce qu’un homme est présentement très occupé.
Bon, un homme est un peu soûlé mais un homme n’a qu’une parole. (Et un homme est sexy AF.)
Ce qui nous donne une scène digne d’une sitcom.
-Euh m’sieur, euh m’sieur ?
-Oui ?
-Bim.
Excellent.
Pendant ce temps-là, à Port-Réal, nous apprécierons cette image.
Ce qui me renvoie directement à cette review de la saison 6. Qui est évidemment tout à fait spoiler si vous êtes en train de vous faire un premier visionnage de la série.
On s’en souvient, c’est Tyrion qui est à l’origine de cette petite entourloupe, bien aidé en cela par le grand mestre Pycelle. Myrcella Baratheon part donc à Dorne où elle regardera pousser les noix de cocos avant d’épouser le fils du prince Doran, Trystan, histoire de très vaguement réconcilier les deux familles. En gros, Tyrion livre aux Martell sa nièce en otage, sachant qu’ils l’ont toujours un peu mauvaise de l’assassinat d’Elia et de ses enfants avec Rhaegar.
Et ça, Cersei, en mère lionne, elle a un peu de mal à le digérer.
Alors au lieu de réconforter son plus petit, elle préfère donner dans la tirade dramatique.
Cersei : One day I pray you love someone. I pray you love her so much, when you close your eyes, you see her face. I want that for you. I want you to know what it’s like to love someone, truly love someone, before I take her from you.
J’adore Tommen qui pleure et Joffrey qui regarde sa frangine partir les bras croisés, genre mais qu’elle se casse, celle-là.
Bon, c’est pas qu’on s’ennuie, mais je trouve qu’une petite émeute s’impose histoire de faire rocker un peu tout ça. Let’s go !
Ah ben oui, le peuple en a gros !
Dans le bouquin, c’est hyper bien décrit. Le pauvre Grand Septon (qui est surtout un grand con) qui se fait arracher les membres (tous) par le peuple en colère, ouh là là.
Je veux pas dire, mais il va se faire becter, le Grand Septon !!
Bref, pas l’endroit où laisser traîner une demoiselle de haut lignage, si vous voulez mon avis.
Et pendant ce temps, le roi – qui a décidé de buter tout le monde pour faire bonne mesure – se prend une bonne gifle de la part de son petit oncle. Ah, ça nous avait manqué !
Lequel petit oncle se rend compte qu’on a paumé Sansa Stark. Et que ça pourrait être un problème.
Joffrey : Let them have her !
Tyrion : If she dies, you’ll never get your Uncle Jaime back ! You owe him quite a bit, you know !
Quite a bit, en effet et pas le meilleur. (J’arrive pas à croire que cette horreur soit le fils de Jaime, mais que voulez-vous, la consanguinité… )
Oh, et excellente réplique : We’ve had vicious kings and we’ve had idiot kings, but I don’t know if we’ve ever been cursed with a vicious idiot for a king.
Enfin pendant tout cela, Sansa s’apprête à passer un sale quart d’heure et j’avoue que j’ai eu un tout petit peu peur.
Et une fois de plus, c’est par un chevalier un peu cabossé que la demoiselle de Winterfell se fait secourir.
Sandor : It’s alright little bird.
Ça pourrait presque être mignon, cette petite faiblesse qu’à le gros Toutou pour la petite louve.
Et Tyrion de remercier abondamment ce brave Limier.
Sandor : I didn’t do it for you.
Bah putain, voilà un mec qui sait comment mettre fin à une conversation !
Sinon, aussi atroce cette scène soit-elle dans la série, je ne peux m’empêcher de penser à la pauvre Lollys Castelfoyer des bouquins, elle aussi jeune fille de haute naissance et faisant partie du cortège de courtisans, qui se fait choper par les émeutiers et violer à peu près cinquante fois derrière une échoppe, n’ayant pas de Limier pour venir la sauver.
Vous me direz, l’écartèlement du Grand Septon est visuellement assez marquant.
Sinon, le truc chiant, c’est Qarth. Heureusement qu’ils ont leur race de super costumes, sinon… franchement Qarth, cette saison, ça donne envie de se poignarder avec une saucisse plate.
Cette fois, Daenerys a rencard avec le roi des épices pour lui taxer un bateau et du blé pour aller conquérir Westeros. Et en gros, le petit père se montre assez condescendant et l’envoie un peu bouler en lui disant qu’elle est bien mignonne, mais qu’il ne voit pas trop comment elle va s’y prendre, bref, qu’elle ne représente pas un très bon investissement. Ce qui fait qu’elle monte sur ses grands chevaux en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, se met très en colère et pique une crise pas piquée des vers.
« Mais mais mais, mon papa a cramé des gens, et mon frère était super cool, et ma famille a régné pendant des siècles, et moi je fais des rêves prémonitoires, donnez-moi des sous ! »
Cela la rend extrêmement énervante. Surtout quand on sait qu’on en prend pour un moment, de ce type de comportement et ses super tirades ponctuées de Fire and Blood.
Et alors, pour finir cet épisode de façon bien moisie, on lui bute une bonne partie de ses Dothraki, dont Irri (qui malheureusement n’a pas eu de visa pour rester en UE et a dû repartir dans son pays)…
Et là, commence une longue litanie.
Daenerys : Where are they ? Where are my dragons ?
Ben ils sont là, à l’hôtel des Nonmourants.
Franchement, le rebondissement complètement con, le suspense à deux balles. Je comprends un peu que tout le monde se soit lâché sur la Toile après ça.
Et à ce propos, j’imagine que Ser Jorah était parti se faire faire une manucure, pendant ce temps ?
Je vous jure, c’est vraiment abusé. Enfin, encore une fois, ça leur permet d’économiser sur les effets spéciaux.
Enfin bon, je vais prendre mon mal en patience et me concentrer sur Ygrid, ça me consolera.
To be continued !
Aaah, la saison 2, celle où les lecteurs ont commencé à se dire « euh… mais ils font quoi, les scénaristes? »…
Et c’est vrai que l’intrigue de Qarth, cette espèce de battle de menaces et de badasserie caricaturale entre Daenerys et les différentes factions de la cité, était pourrie de bout en bout…
Pourtant, cet épisode 6 en tant que tel m’avait vachement plu à l’époque, parce que plusieurs scènes sont culte et que le nœud de l’intrigue commence à se dessiner ; on y rit et on y frissonne, ce n’est déjà pas si mal.
Je trouve un peu dommage que les créateurs aient tellement de mal à se dire : on n’entendra pas parler de Daenerys pendant cinq ou six épisodes parce qu’il ne se passe rien dans son histoire. Si la broderie était efficace et bien foutue, je n’y verrais aucun inconvénient, mais là…
Bon, cela dit, personnellement dans les bouquins, passé le deuxième, je me suis vraiment ennuyée dans ses chapitres. Hormis les visions, le Casse-Croûte et Ser B. qui a des trucs à raconter, c’est un peu rasoir.
Alors je crois que ce n’est pas un hasard si ce qui a donné tant de mal à GRR Martin, qui l’a obligé à faire de son tome 4 initial les deux tomes 4 et 5 qui lui ont pris dix ans, c’est ce qu’il appelait le « meereenese knot », le « noeud de Meereen », THE intrigue qu’il n’arrivait pas à résoudre. S’il s’est autant fait suer à l’écrire, ça explique probablement pourquoi tu t’es fait suer à le lire…
Moi? Non, je suis plutôt bon public! 😀
Ah ben maintenant que Meereen c’est fini il devrait écrire plus vite alors ! *trolle*
Oh comme c’est nostalgique, la saison 2 ! Le rythme était beaucoup plus lent, n’est-ce pas ?
Je me souviens que c’est dans ces épisodes que j’ai commencé à trouver Jon Snow très délicieux.
Aïe aïe aïe, Theon, ça fait mal de revivre tous ces moments…
C’est vrai que pour le coup, c’est un peu dégueulasse son coup à Tyrion. Quand il disait que « Dorne était l’endroit le plus sûr pour Myrcella », le pensait-il vraiment ?
Je pense que ça l’était vu la guerre des cinq rois et qu’aucun événement n’était venu ranimer la rancoeur dornienne. 😉
Il valait bien mieux qu’elle soit envoyée à Dorne qu’à Pyk ou aux Eyriés comme il en était question si Varys ou Littlefinger avaient trahi. Brrrr… Pyk, sympa pour passer les vacances et les Eyriés avec Tatie Lysa Arryn. Hem. Au moins, à Dorne, il fait soleil, y a la plage et du beau gosse !
Tu as raison, Jon Snow est magique dans cette saison. Je viens de voir l’épisode 7 et il est trop craquant tellement il est vénère et chaud comme la braise. 😀
Je suis en train de me refaire les GoT, donc c’est un plaisir d’avoir tes reviews en parallèle!
Par contre je me posais une question: Roose Bolton est-il déjà un *** dans cet épisode? Je l’ai toujours perçu comme un mec qui essayait de tirer son épingle du jeu, or à ce moment les Stark sont *** en position de force. Il n’aurait pas plutôt *** quand *** a ***, et qu’il a compris que le vieux *** ne laisserait pas passer?
Un traître, bah techniquement non, je suis forcément influencée par les bouquins qui nous brossent un portrait franchement glaçant du bonhomme. 😉 Par contre, du coup, ton commentaire dévoile toute la suite de l’intrigue donc je vais mettre des petits astérisques, on ne sait jamais, si une âme pure et innocente passe ici. 🙂