Witchweek de rattrapage, acte II

Mes bien chers minions, hello, hello !

Ah, cette semaine, j’ai souffert du dilemme du sériphile : engouffrer goulûment et jalousement des épisodes dans mon petit coin ou en parler. C’est que j’ai été totalement emportée par cette chère Penny Dreadful (je sais, c’est pas un personnage, mais ça ferait un super nom d’héroïne un peu flippante, non ?) et au bout d’un moment, je n’avais plus envie de rien si ce n’est de ma dose.

Enfin bref, ne vous inquiétez pas, j’ai plein d’autres choses à vous raconter malgré tout, ce fut une très longue semaine. Et je vous dois toujours quelques séries de rattrapage.

Alors, « come and see », after the jump… 😉

 

Côté rattrapage, donc :

Cette semaine, j’ai décidé de vous parler d’une série qui m’a permis de me remettre d’une lourde perte, à savoir la fin de la saison trois de Masters of Sex. C’est que je me suis retrouvée fort dépourvue moi, quand la bise fut venue… enfin, quand la disette s’est abattue sur mon écran.
Du coup, j’ai commencé The Americans parce que… bon, on ne va pas se mentir, j’ai avant tout commencé cette série parce qu’elle est sur Netflix. Mais aussi parce que j’en ai lu du bien. Et parce que j’avais envie d’une fiction un peu mangée aux mites, voyez ? Après Masters of Sex, ça m’emmerdait de revenir tout de suite dans notre époque. Du coup, j’ai fait un petit arrêt dans les années 80. Et franchement, je n’ai pas été déçue du voyage !

D’abord, je trouve incroyablement sexy le pitch de départ. Philip et Elizabeth sont un couple américain comme bien d’autres. Ils sont agents de voyage, ils ont deux gosses ado, vivent en banlieue dans une jolie maison.

Sauf que non. En fait, Philip et Elizabeth sont russes. Ils ont été formés par le KGB et envoyés en Amérique dans les années soixante pour se fondre dans le décor et devenir des agents dormants. Et ils ont dormi longtemps, seulement les voilà réveillés. Et c’est pas de bol parce que leur nouveau voisin, c’est un mec du FBI qui justement enquête sur les agents du KGB présents sur le sol ricain.

Et il n’est pas commode !

Mes amis, ces années 80. Ah ! Comme c’est bon de revenir trente ans en arrière et de contempler l’horreur visuelle qu’étaient les années 80. Hi hi hi. Franchement un bon tiers du fun qu’on a devant cette série consiste à se marrer devant les déguisements des deux Russes en couverture.

Ce look est clairement dans mon top 5 !

Tain, mais comment ils font pour pas se marrer ?? Ah oui, KGB, j’oubliais…

Ah, celui-là est FA-BU-LEUX ! On dirait la meuf du CDI quand j’étais au collège !

Et même à voir les gamins jouer à Pong ou assimilé, écouter de la musique atroce (sauf quand c’est Fleetwood Mac) sur leur walkman avec écouteurs en mousse orange. Bref, c’est hyper bien foutu visuellement et ça m’a bien éclatée.

Même pas autoreverse ?? Seriously ??

Enfin, c’est pas la série du siècle, mais elle tient bien la route et les sensations fortes sont au rendez-vous. Honnêtement, j’ai été choquée de voir ce qu’est devenue cette chère Felicity, je trouve que parfois, avec son air très dur et figé, elle ressemble un peu à Voldemort…

J’ai rien fait, madame !

Mais à part ça, le couple – qui à la base n’est pas un couple, voyez-vous, mais juste des… collègues, quoi – est très sympathique, et cet attachement qui grandit après toutes ces années à élever des gamins qu’ils ont fait ensemble est assez fascinant. On a envie qu’ils aillent bien, quoi.

Sinon, les personnages satellites sont franchement attachants et les arcs bien menés (ah, cette chère Martha), bref, on passe d’excellents moments devant cette série, même si on en chie parfois un petit peu. Et puis la Guerre Froide, c’était il n’y a pas si longtemps, c’est pas mal de pointer du doigt un peu la paranoïa de l’époque, Reagan et compagnie… Bref, regardez The Americans, vous avez ma bénédiction, c’est une série qu’elle est fort bien !
En plus y a Véronique et Davina !

Toutouyoutou !

– À part ça, j’ai presque trouvé qu’il se passait des choses dans l’épisode de la semaine (dernière) d’Outlander. Ça avance assez vite et si je continue à regarder, il se pourrait que je sois surprise, à un moment donné… peut-être… En tout cas il s’est mis à y avoir de l’action, j’étais presque scotchée sur mon siège. Plutôt bon signe.

Sinon, Fergus est trop chou.

Et ils essaient d’habiller Murtagh en gentleman, c’trop triste !

– Mais vous l’aurez compris, j’ai passé l’essentiel de ma semaine devant Penny Dreadful, et pour être tout à fait honnête, il se pourrait bien que j’aie gobé l’intégralité des deux premières saisons en sept jours.

Dix-huit épisodes, c’est de la performance, ça ! Que voulez-vous, cette série m’a passionnée. J’espère vraiment pouvoir faire une mini-review de la saison 2, parce que j’entends déjà l’appel de la saison 3 actuellement en cours de diffusion sur… Netflix, bien sûr, plateforme qui fera ma perte, je n’en doute point. Et aussi je suis proprement terrifiée par le nombre de captures d’écran que j’ai faites.
Alors, vous trouverez mes impressions de la saison 1 ici. Et au cours de cette saison 2, j’avoue que j’ai été totalement absorbée par l’évolution de la Vaness’ et de son cher… toutou qui deviennent bien potes.

Ah, que c’était beau, torturé, affreux et sublime à la fois. Ça y est, je les aime, ces chers petits !

L’épisode 7 restera sans doute mon préféré de la saison et j’ai adoré le passage de Patti Lupone, véritable légende de Broadway. (Quelle horreur, ce qu’il lui arrive.)

Et deux pouces en l’air pour Josh Hartnett qui est magique tellement il est chouxe avec ses bons yeux tristes. Sérieux, il m’a parfois VRAIMENT rappelé mon Battlestar qui vous tirerait des larmes en vous regardant par en dessous, c’est dire s’il est dans son personnage !

Oh, et ce bon Victor, les montagnes russes, aussi.

Et j’ai eu l’impression de redécouvrir Billie Piper qui est drôlement bien !

Ah bref. Pas déçue pour un sou !

– Pour ce qui est de l’épisode de Game of Thrones de la semaine, je vous le mets tout en bas pour éviter les spoilers. 😉

Dans les salles obscures ?

Rien, qued’. Par contre, je peux vous proposer de voir un type qui, apparemment, a construit le bouclier de Captain America. Je peine à y croire, mais il semblerait que ce soit bien vrai !

Sinon, il y a aussi le petit quotidien de la famille Solo, dont le fils Ben/Kylo fait rien qu’à pas ranger sa chambre. Moi je dis, c’est pas tout de faire des gosses, faut savoir les élever ! Un Tumblr est entièrement dédié à cette famille formidable.
(Et au passage, j’ai un énorme crush pour Adam Driver, c’est affreux, je sais pas d’où ça me vient… oh, c’est peut-être juste parce qu’il est formidable !)

Et puis dans le chaudron, miam miam :

– Bon. La Fox fait la saison 5 de Prison Break (la bande-annonce est même étonnamment alléchante) après avoir fait la saison 10 de X-Files. Maintenant que Nathan Fillion est libéré de Castle, j’attends la saison 2 de Firefly. Qu’on se le dise !d

– À propos de Castle, toutes mes condoléances aux fans. J’ai suivi les rebondissements de loin… ils pouvaient vraiment pas se blairer, Fillion et Katic, hein ? Tourner une vingtaine d’épisodes par an dans cette ambiance, ça devait être délicieux, dites-moi !

– Détendons l’atmosphère avec un petit quizz : saurez-vous reconnaître toutes ces espèces extraterrestres ? Moi j’ai pas mal déchiré, j’avoue. Regardez le résultat :

Franchement, le jeu de mots m’a tuée ! (Ça fait combien de fois d’affilée que les Kardashian sont dans ma WitchWeek, dites ? Je commence à être inquiète !)

– Big up à Robin Wright qui a eu les couilles de réclamer le même salaire que Kevin Spacey dans House of Cards (une femme qui demande le même salaire qu’un homme, shocking) et qui l’a eu !

– Exceptionnellement, voici un chien :

Il ressemble à rien, on est d’accord ? Bon, eh bien ne le dites pas trop fort, parce que c’est le chien de Gregor Clegane !

Voilà, voilà. Gentil toutou.

– Et pour finir, je vous propose John Barrowman dans toute sa splendeur, qui se viande en voulant montrer ses godasses à talons rouges à la télé. Mais comment fait-il pour être toujours aussi fa-bu-leux ???

Non parce que tout de même, le mec il est allé à la Doctor Who Experience et s’est cosplayé en lui-même !

…

Allez, et tout de suite, voici quelques réflexions au sujet du dernier épisode de GoT, le 6×04.

…

…

…

Ne regardez pas ce qui va suivre !!!

Alors, je n’ai pas (encore) fait de captures d’écran de cet épisode, mais… ah mon Dieu ! Enfin ! Deux Stark réunis, mais l’apocalypse est sur nous les enfants !!

My babies !
Quant à la fameuse dernière scène : écoutez, ne nous excitons pas trop vite, elle nous a déjà fait le coup et ensuite elle a quasiment rien glandé pendant quatre saisons ou presque.

Alors wait and see !
Mais surtout, surtout… je félicite Ramsay Bolton pour ses talents épistolaires. Franchement, trop classe la lettre à Jon Snow.

Allez, bonne semaine, mes incorrigibles verrues et moi-même on va essayer de se raisonner mais on va sûrement rester encore très tard devant la saison 3 de Penny Dreadful… 🙂