[JANE THE VIRGIN] Saison 1
Aaaaah, mais comme je suis contente de vous parler de cette adorable et si drôle petite série !
J’ai passé dix jours délicieux à suivre les aventures de la merveilleuse Jane Gloriana Villanueva.
Je vous raconte. Il s’agit donc d’une série diffusée sur la CW.
Le pitch, le voici : Jane Gloriana Villanueva a 23 ans. Elle est intelligente, super gentille, veut devenir prof. Elle vit à Miami avec sa mère, Xiomara, qui l’a eue à 16 ans, et un gentil dragon, sa grand-mère Alba. (Appelez-la Abuela.)
Jane a donc été élevée par ces deux femmes formidables, aussi différentes qu’il est possible de l’être.
Honnêtement, Jane est quasi une sainte.
Or, voyez-vous, la grand-mère de Jane croit très très fort en Dieu, et elle n’a jamais trop digéré la grossesse adolescente de sa fille. Elle explique à une Jane âgée de dix ans que sa virginité, c’est comme une fleur : une fois qu’elle est flinguée, on ne peut pas revenir dessus.
Oké ! Clair que ça donne pas hyper envie de se lancer !
Treize ans plus tard, Jane est toujours vierge, et ça ne l’empêche pas d’avoir un copain depuis deux ans, Michael. (Mais laissez-moi vous dire que pour Michael, les préliminaires doivent sembler très très longs !)
Clicky-click !
Bref, pour financer ses études qu’elle est sur le point de terminer, Jane bosse au Marbella Hotel. (Qui est superbement décoré, entre nous soit dit, ça tombe bien je ne sais pas où passer mes prochaines vacances.)
Un jour, Jane se rend chez le gynéco où elle doit subir un truc genre un frottis et là, pas de bol, elle tombe sur la gynéco la plus désaxée de la planète, et au lieu de se faire prélever un truc, c’est un peu l’inverse qui se produit. Jane se fait inséminer par erreur.
Oui, inséminer par erreur. Jane est donc la Sainte Vierge.
Et évidemment, quinze jours plus tard, Jane est bien enceinte. C’est pas de bol.
Bref, elle décide de garder l’enfant, et là, comble de comble de pas de bol, elle découvre que l’auteur du… enfin, de l’échantillon, n’est autre que son boss, Rafael Solano.
L’horreur, quoi.
Car Rafael tentait justement de concevoir avec sa femme Petra.
Et autant vous dire qu’il ne risque pas de semer d’autres échantillons étant donné qu’il s’est tapé un cancer des boules. Bref, sa seule chance d’avoir un gosse se trouve donc désormais à l’intérieur de Jane.
Ces gens n’ont vraiment pas de chance.
Comme Rafael se traîne également une guigne terrible, il se trouve que sa femme est une ignoble manipulatrice qui l’a épousé pour son blé, le trompe allègrement et plein d’autres choses encore.
Je kiffe tant Petra et ses petits shorts couleur pastel !
Ah oui, trop bien les petites indications à l’écran. Non parce qu’il se passe tellement de choses débiles que c’est super d’avoir des rappels réguliers. Vous voyez, en rédigeant cette review, j’avais totalement oublié le cancer de Rafael. Et en plus, la voix off est hilarante et les petits commentaires sont très drôles aussi.
Enfin bref.
Du coup, Jane fait plus ample connaissance avec le père de son gosse (qu’elle a déjà galoché cinq ans plus tôt, figurez-vous) et là, bien évidemment, elle découvre qu’il n’est pas le playboy qu’il semble être, au contraire, c’est quelqu’un de sensible et même d’un peu sensé.
En un mot comme en cent, ils tombent amoureux.
Et là, avant de poster les captures qui suivent, je me dois de vous préciser une chose : Jane, sa mère et son abuela sont totalement accros aux telenovelas, et donc Jane – qui a pourtant la tête bien sur les épaules – a une légère tendance à fantasmer toute éveillée.
Donc une dispute sur la plage avec Rafael, dans son imagination, ça donne :
Et dans la réalité, ça donne ça :
De la même façon, une réconciliation avec Rafael, ça donne :
Bref, Jane est adorable.
Et je trouve qu’avec Rafounet, ils sont très choupi.
Et assez caliente ! Car Jane est peut-être vierge, mais elle n’est pas une sainte-nitouche non plus.
J’ai vraiment aimé suivre leurs petites aventures, les hauts et les bas de leur relation.
Du coup, on l’aura compris, Jane largue son fiancé flic, Michael. Il reste néanmoins toujours dans le coin, ce qui donne lieu à des petits affrontements des plus cocasses.
J’a-dore.
L’identité visuelle de cette série est exceptionnelle. Tout comme sa grande sœur Ugly Betty, Jane The Virgin est une adaptation d’une VRAIE telenovela, et je trouve ça tellement chouette qu’elle assume avec un tel panache ses origines.
Car attention, les filles Villanueva sont super fans d’une série en particulier : The Passions of Santos.
Et de son acteur phare : Rogelio De La Vega.
Seulement voilà, il s’avère que… Rogelio est le père de Jane ! Mais oui !
Et laissez-moi vous dire que Rogelio est exceptionnel. Je bois ses paroles, il est formidable, il me fait rire, Rogelio, vous n’imaginez pas. Rogelio est mon personnage préféré de cette série.
Chaque fois que Rogelio fait son sourire à 4,95 euros, je gagne une année d’espérance de vie tellement je me marre.
Rogelio, c’est tout un poème. Et évidemment, Rogelio et Xiomara, la maman de Jane, finissent par renouer leur amourette d’adolescents, ce qui ne se passe pas sans heurts… ni sans fou-rires.
C’est assez rigolo de voir la mère et la fille vivre plus ou moins la même expérience, à savoir entamer une relation avec le père de leur enfant… l’une ayant conçu l’enfant en question 23 ans plus tôt, l’autre ayant conçu l’enfant avant même de connaître le géniteur. (Tout est si simple, dans cette série !)
Malgré leurs différences, les mêmes questionnements les rapprochent, les mêmes déceptions aussi.
Enfin… revenons-en à Rogelio. Il a certes un ego aussi grand que le Mexique et c’est une formidable diva, mais malgré ça, Rogelio a du cœur. Et il est avide d’apprendre à s’en servir.
Franchement, je pense que le type qui joue Rogelio est l’acteur le plus doué de la bande. Je ne sais pas où ils sont allés le chercher, mais le gars doit vraiment s’éclater. Il a les scènes et les répliques les plus fabuleuses.
Et il a l’air hyper gentil en plus d’être totalement hilarant.
D’ailleurs, c’est bien ça qui fait qu’on arrive à suivre les rebondissements abracadabrants de cette première saison.
Non parce que je vous passe la belle-mère de Rafael parrain de la mafia, le père englouti dans du ciment, l’épouse qui en réalité est une Européenne en cavale sous un faux nom, le meilleur pote assassiné mais pas tout à fait, la frangine internée et la belle-doche défigurée par de l’acide. Je suis encore très loin d’avoir fait le tour !
Non, ce qui fait qu’on reste devant, c’est que Jane, à commencer par elle, est terriblement choute et attachante.
C’est une héroïne qu’on ne peut qu’aimer et à laquelle étonnamment, on s’identifie très aisément.
C’est une chouette fille, toujours prête à voir le bon en son prochain.
(Oui, bon, avec Petra, c’est peut-être pas une bonne chose.)
Bref, on a trop envie d’aller avec elle au bout de cette grossesse. Et après 22 épisodes de gestation mais sans…
… Jane toujours vierge accouche de la fille qu’elle attendait tant.
Et qui s’avère être un garçon !
Bref, la boucle est bouclée, mais comme un épisode de Jane The Virgin ne saurait se terminer sans ceci…
Voilà que le petit Mateo Gloriano Rogelio Solano Villanueva (« You named him after me ?? ») se fait kidnapper tout chaud à peine sorti du four !
Je suis pressée de voir Rafayel remuer ciel et terre pour retrouver sa précieuse progéniture. D’ailleurs, je ne sais pas ce que je fabrique encore ici, je file entamer la saison 2 qui vient juste de commencer ! 😉
Aaaaaaah, j’allais oublier ! Best guest star ever !!!
Docteur Mike !
Content que tu aies aimé, en effet c’est une digne héritière d’Ugly Betty. Moralité de l’histoire : n’écoutez jamais les mère-grand ! 😀
Pour ma part, je suis team RRROGELIO, à écrire en majuscules afin d’exprimer la théâtralité et le talent inhérent au perso 😉
Sinon, ça manque de RRRR rrroulés dans RRROGELIO et RRRafael, marque importante indiquant le sex appeal chez les mâles latinos 😉
Et aussi : OH GODS LES PASTELS MES YEUX !!!!
Tu as raison, en plus dans ma tête, je dis toujours RRRROGELIO et RRRAFAYEL ! 😀
J’étais tellement contente que Rogelio soit repris pour les passions de Santos. Viva El Presidente !
Si, pourrr les beaux latinos, les pleines brrrouettes de rrr bien rrroulés sont incontourrrnables! Ay! 😀