[DOWNTON ABBEY] 6×01
Le BONHEUR de retrouver Downton ! L’automne n’aura plus la même saveur sans cette série qui vit ses derniers épisodes.
Snif. J’aurais pu regarder Downton vieillir jusqu’aux années soixante-dix, perso. Mais bon… c’était pas le but, sans doute. Et déjà là, on commence à douter du fait que tout ce petit monde ait pu se prendre treize ans dans la tronche depuis le début de la série. 😉
Car nous sommes en 1925 ! Et je vous rappelle que nous avons toujours deux filles Crawley à marier, non mais je vous jure, les bouleeeeets ! À chaque fois qu’on pense que c’est dans la poche, boum, le truc foire. Le meilleur moyen de ne pas être emmerdée par les maris ou les amants qui décèdent malencontreusement, c’est quand même de crever soi-même. Hein, Sybil ??
Pour rappel nous avons encore en magasin Lady Edith, qui après s’être fait engrosser par un homme au demeurant fort bien de sa personne et depuis décédé, avait abandonné l’enfant à des fermiers voisins. La saison dernière, elle a réussi le prodige de faire gober à une bonne partie de sa famille qu’elle s’était entichée d’une petite orpheline des environs et qu’elle souhaitait l’élever elle-même. Arf. Really ?
Ce qui est génial, c’est que toute la piétaille donne maintenant du « Mademoiselle Marigold » à cette petite.
De l’autre côté, nous avons Lady Mary qui elle a eu la chance de se faire engrosser dans les liens du mariage mais qui aime vivre dangereusement puisque désormais veuve, elle a tout de même passé une semaine entière dans un hôtel avec un de ses prétendants les plus pressants. Un vrai scandale ! On n’a pas idée de vouloir essayer la marchandise avant de passer devant monsieur le curé, quelle horreur !
Et maintenant voilà qu’elle monte à cheval comme un homme. Le marquis est à deux doigts d’en défaillir de honte. Mais où va le monde je vous le demande.
J’ai bien aimé Mary dans cet épisode. D’abord, j’aime toujours bien Mary. Ensuite, elle est victime de chantage et alors, elle ne se démonte JAMAIS !
Ah, et j’adore son kimono en soie.
Délicieux !
Enfin, encore une fois j’admire Lady Mary de vouloir tout gérer toute seule et de garder ce sang-froid remarquable. « Bah, de toute façon si je la paye elle reviendra m’en redemander dix fois plus donc si ça se sait, tant pis ! »
OK !
Finalement, elle se fait griller de vitesse par la bougresse qui ne voyant point arriver de monnaie sonnante et trébuchante fonce direct chez le marquis pour se plaindre. (On admirera l’aplomb de ladite bougresse, au passage.)
C’est sympa cette petite scène qui fait écho à celle lors de laquelle, il y a bien longtemps, Lord Grantham révélait à sa fille qu’il était au courant de ses… frasques disons… exotiques.
On remarquera qu’une fois de plus, Lady Mary n’en mène pas vraiment large.
Et le marquis a l’air bien fatigué. Partagé entre « je suis trop vieux pour ces conneries » et « qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu pour avoir une gourgandine de fille telle que celle-ci ? ».
Mais la chute est excellente. Lord Grantham a filé cinquante boules à la bougresse et l’a renvoyée à son ménage avec une tape sur les fesses. Hi hi hi. Mary a encore quelques trucs à apprendre. Mais au passage, elle nous délivre ce message exceptionnel pour 1925 (et même pour toujours) : « I’d rather be alone than with the wrong man. » THANK YOU !
Histoire de transitionner gentiment, voici une petite séquence « c’est joli à Downton ». Parce que si je regarde la série, c’est aussi pour ça !
De son côté, la douairière profite de ces temps incertains pour renforcer son règne de la terreur.
C’est qu’autour de Downton, les nobliaux de tout poil licencient à tour de bras. Du coup, chez les Grantham, les domestiques sont inquiets.
Heureusement, il y a peu de chances que Mrs Hughes et ce bon vieux Carson soient concernés par cette vague de licenciements. Ça tombe bien, parce que vraiment, la meilleure partie de cet épisode, c’est quand même Mrs Hughes qui confie à Mrs Pattmore qu’elle n’a pas super envie de passer à la casserole, parce que voyez-vous, elle n’est plus de la première fraîcheur niveau tonicité cutanée et tout ça ! Hi hi hi !
La bonne vieille conversation cul entre copines. Un délice. Surtout qu’elles n’y connaissent rien ni l’une ni l’autre et qu’elles parlent à demi-mots, pour ne pas dire à quart-de-mots !
Du coup, Mrs Hughes envoie Mrs Pattmore sonder le futur marié, et on atteint le summum de la drôlerie.
Mrs Pattmore a l’air tellement désolée !
Hi hi hi. En tout cas, la réponse de Carson est géniale. Et relativement improbable dans la vraie vie. Mais géniale. Carson s’en fout que Mrs Hughes soit vieille et un peu fripée. Carson aime Mrs Hughes. Carson trouve Mrs Hughes belle. Et Carson veut un vrai mariage avec Mrs Hughes. Bref, Carson est merveilleux. And he’s getting some !
Est-ce qu’ils sont pas mignons, tous les deux ?
Est-ce qu’ils ne méritent pas un bon petit feu d’artifesse après toutes ces années à s’occuper exclusivement des autres ingrats, là ?
Si, si, si, mille fois si !
Je vous ordonne de vous aimer !
By the way : slowest ship I’ve EVER sailed !
Sinon, la sortie fun du jour, c’est une vente aux enchères de voisins qui liquident toute leur baraque parce qu’ils n’ont plus les moyens de l’entretenir. Hem ! (Wink, wink, m’sieur le marquis !)
Je crois pouvoir affirmer que m’sieur le marquis passe un moment délicieux !
Mais le clou du spectacle, c’est quand même lorsque cette idiote de Daisy (visiblement la seule à ne pas avoir vieilli de treize ans) sort un vibrant plaidoyer pour que son beau-père continue à tenir sa ferme.
Beau-papa a très envie de disparaître dans un trou de souris, tandis que les autres sont à deux doigts d’appeler la maréchaussée, voire l’asile. Non mais comment cette péronnelle ose-t-elle s’adresser à leurs altesses de la sorte ???
Tout cela est fort divertissant !
Le seul truc pas divertissant du tout dans cette histoire, c’est la lose que se traînent toujours les Bates. Oh punaise, ça devient presque agaçant. Pour UNE fois qu’ils sont enfin ensemble, ben non, ça va toujours pas.
Faut dire que la pauvre Anna se mange sans moufter fausse-couche sur fausse-couche et qu’il ne faut pas en parler parce que c’est la honte de la race femelle. Je vous rassure, 90 ans ont passé et on en parle à peine plus !
La bonne nouvelle du jour et qui va presque arracher un sourire à Mrs Bates, c’est qu’elle est innocentée pour le meurtre de son violeur. J’allais presque dire merci, mais euh, bon. On va dire que c’est un minimum !
Du coup, il se produit un truc complètement dingue :
Ce qui ne manque pas de choquer les larbins.
Visiblement, leurs seigneuries trouvent cette petite aventure très exotique !
Et en profitent pour faire un peu d’exploration.
Je vous avoue que Monsieur le Comte qui se cherche un reste de poulet dans le frigo pour le bouffer avec les doigts sous l’œil amusé de madame, ça m’a renversée !
Et je crois que le pauvre Carson ne s’en remettra jamais.
Le point de non retour est atteint. Alors ? À quand la vente aux enchères ? Le châtelain se rend-il compte qu’il est capable de se servir tout seul et n’a pas forcément besoin de quatorze fourchettes différentes à chaque repas ? Ni de changer de chemisette toutes les demi-heures ?
Le pire c’est que oui, il se rend compte que ce mode de vie touche à sa fin. Et je suis sûre que ça lui fait un bien fou de se lâcher un peu. Vieux brigand, va !
« Euh… qu’est-ce qu’ils font là, en fait ? Et c’est quoi ce breuvage qui pique ? » Ahah! C’était effectivement un peu ça. Puis entre Grantham qui se récupère du poulet dans le frigo, et la conversation Pattmore/Carson… Il y a pas à dire, il y a des scènes très drôles quand même dans Downton! Je suis impatiente de voir où ils vont finir tout ces gens, j’aurais pu les suivre jusque dans les années 70 également! *v*