[OUTLANDER] 1×02 : Castle Leoch
Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais abandonner cette pauvre Claire à l’entrée d’un château écossais sans même aller voir à quoi ça ressemble à l’intérieur ! Ah ah, c’est que moi aussi, je suis pressée de voir de quoi ont l’air ce châtal et ses habitants. Nul doute qu’ils doivent être charmants !
Allez, zou… on y va ? Suivez le guide !
Bon ben heureusement qu’on ne s’attendait pas à des miracles, parce que voilà à quoi ressemble l’intérieur de Castle Leoch.
Hem. Laissez-moi vous dire que niveau odeur, ça doit pas être piqué des vers non plus ! Enfin, j’imagine qu’après deux ou trois jours en compagnie de nos joyeux compères, la truffe de Mistress Bitcheum Beauchamp doit commencer à s’accoutumer.
Au passage, je milite pour que Sam Heughan descende de son cheval le plus souvent possible. C’est très sympa, le kilt, quand on descend de cheval. Boum, un quart de seconde d’inattention et tu te retrouves avec le machin saucissonné en haut des cuisses sans même t’en rendre compte. (Et quelles cuisses.)
J’adore la tronche de Claire plantée là, et qui semble se dire : « Et donc maintenant, je fais quoi, précisément ? »
Et j’adore le côté authentique de leur arrivée à Castle Leoch.
D’abord, on voit bien que les mecs sont crevés, affamés, et qu’ils ont grave mal au cul d’avoir chevauché tout ce temps. Ensuite, on voit débarquer Auld Alec, le patron des écuries de Leoch, qui râle parce que les canassons sont dans un état lamentable, et tout le monde se charrie bien gentiment. Cette ambiance de franche camaraderie un peu grasse, je la trouve excellente. J’avais presque envie qu’ils repartent tout de suite.
Je vous rassure, mon préféré, c’est toujours Angus.
Mais la star du moment, c’est ELLE.
Mistress Fitzgibbons : Ye’rrrrre all needing breeeeead firrrrst I rrrreckon ! (Fiou, faut s’accrocher, je vous le cache pas.)
Cette brave dame est là pour veiller à ce que tous ces grands pendards soient bien nourris et réchauffés en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Et même Claire ne peut retenir un petit sourire face à son entrée en scène aussi humaine et touchante que haute en couleur.
C’est vrai que c’est bougrement mignon et sincère. Et c’est le premier personnage féminin que l’on rencontre dans cette époque. Ce doit être bien rassurant pour les hommes, après des jours et des nuits dans le froid, de voir débarquer cette bonne tête familière à peine le pied posé à terre. (Évidemment, tous ces braves types ne se doutent pas qu’ils ont à faire à un Slitheen pétomane pourvu d’une fermeture éclair bien planquée, mais bon.)
Heureusement que Jamie est là pour faire les présentations parce que la pauvre Claire serait sans doute restée plantée comme un santon jusqu’à Noël. Enfin, jusqu’à Yule.
Arf. Cette expression de dignité forcée ! On retrouve bien là la Claire du bouquin.
Et du coup, grâce à Jamie, j’ai bien la confirmation que c’est Murtagh qui l’a trouvée dans les bois, parce que dans le premier épisode, j’avais des doutes. Sous tous ces poils, c’est pas toujours évident de les reconnaître pour un peu qu’il fasse légèrement nuit !
Enfin bref, toujours est-il que Mrs Fitz prend Claire sous son aile. Mais attendez un peu… vous n’imaginez tout de même pas que Claire va laisser repartir son bel Highlander comme ça ! C’est qu’il a besoin de soins ! Tout de suite ! Vite, vite, enlevons-lui sa chemise, bon sang ! Désolée, c’est une question de VIE OU DE MORT.
Evidemment, le bougre a l’air dans une forme olympique et clame qu’il se porte fort bien, mais Claire, ce n’est pas la moitié d’une tête de mule, je vous ferais dire. Avec elle, pas question de discuter. Bien sûr, cela étonne un peu Mrs Fitz de voir que Claire semble si bien s’y connaître. Mmmmmh… une ensorceleuse, donc ? Et anglaise, de surcroît.
On notera qu’à l’arrière-plan, le malade prend bien son temps pour dégager et qu’il se retourne à plusieurs reprises histoire de s’assurer qu’on ne va pas le laisser partir aussi facilement. Arf !
Et voilà donc ma Claire au cœur de ce châtal où deux cents ans plus tard, elle a fait bien des cochoncetés avec son « paisible » époux.
Chose étonnante, Mrs Fitz, puisque Claire est désormais autorisée à l’appeler ainsi, laisse cash la donzelle seule avec le beau gaillard à moitié nu. Seriously ??? Ça se fait, ça ?? Bien pratique, dites donc.
Il n’empêche qu’à mon avis, à Leoch, si vous êtes adopté par la vieille Mme Fitz, c’est quasiment comme si on vous accordait le titre de séjour.
Bref, mais revenons-en à ce qu’il y a de plus important dans cet épisode, à savoir Jamie ENFIN sans sa chemise ! (Je déconne. Enfin, non.)
C’est là que je me suis dit que cette série serait peut-être intéressante. Mais nan, je plaisante, à vrai dire, je me suis totalement endormie devant et c’est en revoyant l’épisode que je me suis rendu compte qu’ils avaient cet hallucinant tête-à-tête d’emblée.
En attendant, le gaillard a l’air de se demander quand est-ce qu’elle se casse la vioque, ah ah ah ! Bref. Trêve de plaisanteries. Il se passe quand même des choses sérieuses, ici. C’est la mort, cet épisode, tellement il est bourré d’infos importantes pour la suite. Elle va durer mille ans cette saloperie de review.
D’abord, nous avons quand même un mec gravement blessé. Enfin, sauf que ça ne se voit pas trop à première vue. Vous me direz que cette espèce-là, quelque part, si ça ne crevait pas avant l’âge adulte, c’est bien que ça devait être drôlement du solide, vu l’époque.
Ce spécimen semble en effet très, très résistant. (Et non, je ne parle pas que de la taille de ses pectoraux, vous avez vraiment l’esprit mal tourné, quand même.)
Bon, mais nous aurons remarqué que l’animal semble un peu pudique, puisqu’il a gardé son plaid sur le dos. Et pour cause.
Et là, boum. Vous vous prenez JAMMF (petit diminutif car il a plein de noms et de prénoms que nous apprendrons bientôt) en pleine tête. Non mais c’est trop lui. Revoyant cet épisode après lecture, c’est totalement dingo. Je sais que je ne vais pas arrêter de le dire, mais ce type est né pour jouer ce rôle. Il est d’une fidélité par rapport au livre, c’est complètement fou. Il y a certains moments clé où on verra si justement on nous le garde bien tel quel. Et ça, ce moment où Claire découvre son dos, sa réaction face à cela, c’en est un.
Au demeurant, avouons qu’il est filmé avec beaucoup d’amour. OK, le gus est fort beau à la base, mais la caméra lui fait particulièrement honneur.
Donc nous apprenons que le pauvre Jamie fut jadis flagellé (limite écorché vif, dirais-je) par les Anglais deux fois en une semaine, une fois pour s’être échappé de Fort William où il était retenu prisonnier pour des raisons quelque peu obscures, lui même ne sait pas très bien. Une deuxième fois pour vol. Visiblement, ça a été super sympa, vu les cicatrices qui subsistent après quatre ans ! Et curieusement, le nom de Jonathan Randall refait surface, ce qui trouble terriblement Claire, déjà bien perturbée par cette vision d’horreur.
Ce que j’adore, avec Jamie, c’est qu’il cause, et même il cause drôlement bien. Et ça, je peux vous assurer que même si c’est qu’à la télé, je trouve ça HYPER reposant. Trop bien, le mec, tu lui poses une question, il te répond sans détours.
Alors quand Claire lui demande pourquoi il était emprisonné à Fort William par les Angliches, paf, il lui déballe toute l’histoire sans se faire prier.
Le fait que l’on illustre son propos est fort bien pensé, mais me fait très peur pour la suite !
En même temps, vu le tas d’histoires que les personnages ont à raconter, c’est pas mal, comme procédé.
Un jour, dans son bled, les Anglais ont donc débarqué, en quête de bouffe et de divertissement. Et ces Anglais étaient menés par le capitaine Randall. Le père de Jamie était au loin. Quant à Jamie lui-même, en bon paysan, il faisait les foins. Quand il a entendu sa frangine pousser des cris terribles.
Et attention, Jamie, il ne faut pas toucher à sa frangine. (En plus, sa frangine c’est la Dame du Lac, donc pouêt pouêt.)
Forcément, ça commence à castagner sévère.
Hélas, trois fois hélas…
Brutus, non. Ce ne sont pas des choses qui se font, ça. Je vous jure, j’en étais malade, moi. Je suis bien au regret de vous informer que nous avons à faire à un personnage abject. Et d’autant plus flippant qu’il semble complètement ravagé. Un vrai psychopathe.
(J’avais pas spécialement envie de voir les nénés de la copine à Merlin, mais bon.)
Jamie : He wanted to send a message. This is what you get when you fight back the English.
Voilà, donc je raconte comment ma frangine s’est fait pécho par ce fumier d’Anglais, mais bon, c’est pas si grave. Ahem !
On a juste un petit peu envie que ça finisse, cette scène, mais non !
Jack Randall : You care to see more ? Or would you rather go into the house and offer me better entertainment ?
Jamie : Don’t go with him. Even if he slits my throat right before your eyes.
Jamie : So… she went with him.
Et là, pour la première fois, je me suis rendu compte que Jamie n’était pas que mignon. Il a aussi vachement d’humour. Un vrai don pour alléger l’ambiance quand vraiment ça devient trop lourd. (Ce qui est, ne nous voilons pas la face, assez fréquent.)
Jamie : When I woke, I was trussed up in the wagon wi’ the chickens, jolting down the road toward Fort William.
Claire : I’m so sorry. It must have been terrible for you.
Jamie : Oh aye. Chickens are very poor company !
Eh ben j’ai lolé.
Bon, c’est pas tout ça mais on a quand même un coup de foudre sur les bras, ce serait bien d’avancer un peu sur le dossier. Et attention, nous avons à faire à un champion de la drague !
Jamie : Your husband is a lucky man.
Waouh ! Super, l’entrée en matière Jamie, je sens que ça va te mener HYPER loin !
Pauvre Claire. Du coup, la voilà en larmes, s’imaginant son époux à sa recherche. C’est sympa, d’ailleurs, de nous montrer un peu Frank.
Il est bien embêté, le pauvre Jamie, il n’aime pas trop faire pleurer les gonzesses, quand même.
(Je suis désolée de ce déluge de captures, mais il est beau, merde. Et j’aime les roux, moi.)
Enfin, c’est l’occasion pour Claire de se faire passer pour veuve, ce qui peut s’avérer bien pratique. Surtout pour se faire consoler par un bel autochtone à moitié à oilpé !
Bon, je ne vous cache pas qu’à ce moment du bouquin, malgré le contexte qui ne s’y prête pas forcément, le jeune Jamie a comme qui dirait une petite émotion.
Ce qui m’a fait hurler de rire, et comprendre aussi le soudain motif de leur gêne dans la série. Quelle santé, je vous jure !
Jamie : You need not be scared of me, nor anyone else here as long as I’m with ye.
Pauv’ biquette.
Bon, ça y est, je sature ! Allez, il est temps qu’il se casse maintenant, j’en puis plus.
C’est fou comme on est blasé, en fait. Quand un personnage est un peu sympa, on a tellement du mal à y croire, de nos jours, que tout de suite on trouve ça nouille à mort. Alors que mettons-nous un peu à la place de l’héroïne : heureusement qu’elle se fait un pote d’emblée, parce que merci bien le dépaysement, les mecs qui veulent la violer, et l’angoisse de se demander si elle va pouvoir rentrer chez elle !
Enfin, au premier visionnage, cette scène m’était totalement passée inaperçue. Avec le recul, quelque part, je ne suis pas étonnée que RDM lui accorde autant de temps et d’importance. C’est une vraie jeune fille, ce Ronnie, sous son air de pas y toucher, un grand romantique. Heureusement, le jeune Jamie disparaît pour l’instant et on va se plonger un peu dans le quotidien de Castle Leoch, ce qui vaut pas mal le détour.
En tant que gonzesse, j’ai adoré le réveil en fanfare de Claire, l’habillage, le détail des vêtements, le corset, l’étonnement de la vieille Fitz devant son soutif. Hyper savoureux, drôle… et bien naturel. Très vrai. Et quelque part, je suis sûre que Claire kiffe un peu cette séance d’habillage. Je crois que ce serait mon cas. En tout cas, ça m’a bien éclatée, c’est sûrement ce que j’ai préféré dans cet épisode.
Mrs Fitz : What kind of corset is that ??
Claire : It’s a brassiere. It’s from France.
Ah oui, alors tout s’essplique.
Mrs Fitz : Therrrrre. Now you’rrrrre rrrready to be taken to himself.
Ouh. Himself ? Tout de même !
Alors, Himself, c’est… Colum MacKenzie, le chef du clan Mackenzie qui, comme Frank nous l’avait si bien expliqué, réside ici, à Castle Leoch.
Rien que cette pièce où il reçoit en dit long. Des livres. Des oiseaux exotiques. Une déco travaillée. Nous n’avons pas à faire au dernier des paysans mais à un type éduqué, au goût raffiné, amateurs de beaux ouvrages.
Entre-temps, Claire a bien compris qu’elle avait effectivement fait un bond dans le passé, et à ce moment de l’histoire, elle nous dit clairement qu’elle sait que pour survivre, elle va devoir s’adapter. Et cette visite chez Colum, c’est l’occasion de découvrir en quelle année elle se trouve, élément crucial de sa survie. Non parce qu’un mot de travers, et couic.
Claire : 1743, decades before the American revolution. England and France are at war. Again. One of the Hanover kings is on the throne, but which one ?
Bon côté roi, check, en papotant avec Colum que voici, elle sort George II. Correct !
Passées les premières politesses, Claire évoque déjà l’organisation d’un voyage pour retourner à Inverness. Non mais c’est bien, il faut tenter sa chance, et le bonhomme, quoiqu’un peu bancal, a l’air tout à fait civilisé. (Vous avez vu comme il écrit bien ??)
Oui, bon, mais avant ça, chère amie, il va falloir expliquer comment exactement une dame de qualité s’est retrouvée à moitié nue dans les forêts d’Écosse.
Suivant les conseils de ce cher Frank, qui rappelons-le, travaillait dans les renseignements, Claire décide de coller au maximum à la vérité, en ne changeant que ce qu’il faut pour être crédible. Elle se fait donc passer pour une veuve de l’Oxfordshire, en route pour la France où se trouve une partie de sa famille – elle se fait appeler de son nom de jeune fille, Bitcheume Beauchamp -, qui s’est fait détrousser dans les bois, avant de tomber sur Jack Randall.
Colum : You’re saying that a man bearing the King’s commission decided to rape a stray lady traveller he came upon in the woods for no good reason ? (Ouch !)
Claire : Is there ever a good reason for rape, Master MacKenzie ?
Merci bien !
Bon, du coup c’est un brin tendu. Mais le Laird accepte de la renvoyer à Inverness avec un camelot qui part de Castle Leoch dans cinq jours. Et en attendant, Claire va pouvoir profiter de l’hospitalité des lieux. Mais une fois à Craigh Na Dun, encore faut-il que les menhirs fassent leur job dans l’autre sens. Ça vaut le coup d’essayer, c’est sûr.
En tout cas, c’est bien sympa de voir Claire évoluer dans cet environnement étranger encore quelques jours.
Non mais regardez-moi ce ciel, ce vert, cette nature sauvage !
Et puis, aussi loin qu’elle semble de chez elle, de son époque, Claire ne peut s’empêcher de remarquer qu’il y a des choses qui restent les mêmes. Les papas qui jouent avec leurs enfants, notamment.
Puis vient l’heure du dîner. Et là, c’est un peu le syndrome de la nouvelle élève qui ne sait pas où s’asseoir à la cantine.
Et puis tous ces regards inquisiteurs et pas forcément bienveillants, brrrr.
Décidément, le Laird est bien futé. Il fait asseoir la dame à côté de lui, se montre très poli, lui présente femme et enfant (Claire gaffe grave en prenant Hamish, le petit rouquin qui jouait plus haut, pour le fils de Dougal, ce qui jette un méchant froid), la fait picoler à donf, et continue tranquillement son interrogatoire. Mais la Sassenach n’est pas vraiment dupe.
Bon, comme elle a décidé de mettre les pieds dans le plat et qu’il faut détourner Colum de ses questions un peu pressantes concernant son identité, Claire évoque le cas Jamie (qu’elle appelle MacTavish, ce qui limite déclenche une vague de « qui ça ? »). Lequel, selon Dougal, a été envoyé aux écuries « étant donné les circonstances, mais bon, frangin, si mes ordres ne te conviennent pas, tu peux toujours les changer, bien sûr ». Ouh là, c’est tendu dites donc.
Donc, le monsieur au fromage blanc sur la tête est le frère du Laird. On commence à y voir plus clair, vous ne trouvez pas ?
Enfin bref. Histoire de s’aérer l’esprit, Claire décide d’aller visiter son patient qui a certainement besoin de ses services. (Ben voyons.)
Elle lui apporte même le goûter, dites donc !
Ce que j’adore chez Jamie, c’est qu’il a le don de raconter des trucs incroyablement glauques et atroces avec un ton de légèreté, genre : « Ouais, ouais, à un moment donné j’ai bouffé de l’herbe tellement je crevais la dalle. Bon, c’était pas super nourrissant, mais pas dégueu, hé hé hé, c’était le bon temps ! »
Deuxième rencard et on a déjà droit au tas de paille, eh ben.
C’est là que nous apprenons que Jamie n’est autre que le neveu de Colum et Dougal. Ptain, je vous jure, faut suivre.
Au détour de la conversation, hop, on découvre également que la tête de Jamie est mise à prix. Ce qui explique sans doute pourquoi on le planque aux écuries, sous un nom que visiblement personne ne connaît, un détail que Claire a bien capté, d’ailleurs. Oh, et il est accusé de meurtre. Mais bon, il n’a tué personne, en vrai, hein. En réalité, il n’aurait pas pu bouger un doigt après sa double punition à Fort William. Mais des amis sont venus le tirer de sa geôle et au cours de l’évasion, un soldat anglais a été tué.
Ce qui est dingue, c’est quand même qu’il lui raconte tout cela à elle, qui est anglaise ! M’enfin, si la meuf d’un coup elle a envie de se faire un peu de blé, boum, elle va voir ses compatriotes : « Au fait, il y a un gars que vous recherchez à Castle Leoch, il se fait passer pour un certain MacTavish, et maintenant, aboulez les pézètes. »
Et c’est exactement ce que semble se dire Claire. Mais il est fou, le type !
Claire : Why did you tell me ?
Jamie : You asked.
Claire : That’s no answer. You could have lied. You could’ve told me it was none of my business.
Jamie : Ah, suppose I could have. Didn’t think of that. Decided to trust you instead.
Waouh. Non mais j’adore, quoi ! J’exige que dorénavant, toute conversation avec le sexe opposé ressemble à celle-ci !
Enfin, merci mon Dieu, cet échange est interrompu par l’intervention de Auld Alec qui trouve que ça ne bosse pas des masses dans le coin. (J’adore Auld Alec.)
Sur le retour, Claire découvre qu’elle est surveillée par Rupert, un des plus finauds membres de la bande à Dougal. Et qu’elle peut s’estimer heureuse pour l’instant car il sera relevé par Angus (mon préféré, donc), lequel est réputé pour ses mœurs quelque peu… légères avec… les animaux. Entre autres.
Au lieu de faire profil bas, que fait la donzelle, je vous prie ? Eh bien elle s’en va se plaindre auprès de Dougal, bien sûr.
Euh, perso, peut-être bien que je ne l’aurais pas trop ramenée.
Mais tout de même, c’est comme ça qu’elle apprend qu’on la soupçonne d’être une espionne anglaise. Franchement, ça prête à rire. Mais il est vrai que son histoire peut sembler suspecte.
Enfin, la vie suit son cours, et Claire se rend utile, notamment en ramassant des herbes et de la bouffe pour Mrs Fitz. Ce qui donne de bien jolies images.
Et prête à certaines rencontres fort intéressantes.
Ouh, mais c’est la coquine du Pape Jeremy Irons !!
Claire fait donc la connaissance de l’intrigante Geillis Duncan, qui semble s’y connaitre en botanique. Peut-être même un peu trop, d’ailleurs. En gros, c’est elle l’avorteuse du bled.
Geillis : They say I’m a witch. (SORCERY !!!)
Claire : Are you ?
Geillis : Hardly.
En vérité, Geillis est venue du village pour assister à la justice du MacKenzie. Et pour l’occasion, les binious sont de sortie.
Des histoires de vaches, des histoires de terrains, et puis une donzelle qui doit être punie parce que voyez-vous, elle n’a pas été très sage.
Ouais, super, tu désobéis à ton paternel et au lieu d’être privée de sortie, tu te fais rosser devant tout le bled, probablement à oilpé histoire de.
Visiblement, ça ne plaît pas à tout le monde.
Il est fatigant, ce garçon, à la fin. Le voilà qui décide de prendre la rouste à la place de la jeune fille. Fa-ti-gant.
Bon. Du coup, le voilà planté comme un couillon à attendre que Rupert le roue de coups de poing, sans pouvoir se défendre. Mais ces gens ne sont pas bien !!!
J’aime bien Rupert qui se tourne à chaque fois vers Dougal en espérant que celui-ci va lui faire signe d’arrêter. Sauf que non. Et ce même quand Jamie se met à cracher du sang.
Et après ce charmant petit moment, Jamie va s’incliner avec le sourire devant son oncle Colum, jette un regard un peu acéré à son oncle Dougal, et fait une petite courbette à son bourreau. Non mais sérieusement !!!
Enfin, limite je le soupçonnerais presque de s’être fait rosser histoire d’avoir le plaisir d’être retapé par Claire, mais je le crois limite trop innocent pour être aussi calculateur. Ça me fatigue !
Non mais le regard…
Quelle déception lorsque Claire lui dit qu’elle s’en va. Bon, il pourra toujours se consoler avec Laoghaire (prononcez Leery), la petite fille de Mrs Fitz à qui il a évité une belle correction.
Et le lendemain, c’est donc le jour du grand départ !
Seulement au moment de partir, voilà que Colum la fait appeler. Pour lui faire visiter l’infirmerie de Davie Beaton, l’apothicaire disparu de Castle Leoch.
On s’en doute, Claire a un peu trop brillé par ses connaissances médicales, et Castle Leoch a bien besoin d’elle. Et puis de toute façon, Colum n’a pas très envie de la laisser partir.
Claire : But I’m leaving !
Colum : No, you’re staying.
Colum : I believe that you have secrets, Claire. Now, maybe they’re the kind of secrets that every woman has, which pose no threat to me, to Leoch, or to clan Mackenzie. But until I know for sure, you will remain here. As my guest.
Claire : You mean as your prisoner don’t you ?
Colum : Only if you try to leave.
Eh ben voilà. Honnêtement, ça m’aurait bien fait chier qu’elle quitte Castle Leoch aussi vite. Hé hé, maintenant qu’on commence à avoir quelques infos sur la faune locale, autant approfondir un peu nos connaissances.
Allez, Dr Quinn ! Va préparer un peu de tisane d’écorce de saule et sauver la veuve et l’orphelin. Tu finiras bien par te faire quelques potes parmi les Cheyennes. 😉
(Dieu merci, Caitriona Balfe est moins gavante que Jane Seymour.)
Suis-je la seule à ne pouvoir m’empêcher de voir Apollo quand je regarde Jaimie ?
Il y a un peu de ça. Je vois plus un mix entre Ethan Hawke jeune et Jared Padalecki quand il était encore mimi, mais il y a un petit air !
Ex-ac-te-ment! C’est vrai, sur la plupart des photos, je croyais voir Jared Padalecki!
Pour reprendre tes propos, ne sois surtout pas désolée pour ton déluge de captures, car des roux comme ça, on n’en mangerait bien un ou deux tous les jours. (mais ils ne courent pas les rues, enfin pas dans mon coin 🙂 )
Et rien à chiquer : moi, je vois apollo … ou apollon (mais ça ne me dérange pas !!!)
« Ou peut-être bien qu’elle se dit qu’il a de beaux genoux. Non, parce que c’est le cas, quand même. »
Ça y est, phrase-culte d’entrée! Et quel fou rire!
trop contente que tu sois revenue 🙂 tu nous manquais !
j’ai regardé la série, c’est vrai qu’elle est sympa
mon guilty pleasure du moment : Sleepy Hollow : ça ne fait trop peur et ça part dans tous les sens (en plus il y a John Noble)
Oui, pareil, bonne surprise ce Sleepy Hollow.
Ça et Haven, une série peu connue inspirée d’une nouvelle de Stephen King
Tu vas me rendre dingue, Sorcière !!! je ne peux plus dormir sans être totalement épuisée car impossible de reposer ma lecture ….
J’en suis au « voyage ».
Et il est vrai qu’une fois qu’on a vu la série, on ne peut s’imaginer d’autres personnages principaux que ces 2 acteurs ….
Super ces commentaires !!!!!!!! Mais c’est quand qu’on a droit à l’épisode 3, ça fait un mois que je guette………. et désespère……….. ENCORE ! ENCORE !
Je vais faire une réponse exaspérante, désolée : quand j’aurai le temps ! 😉
ben voila !!! saga lue relue et rerelue (en y ajoutant les john grey) et me voila amoureuse d’un « lord anglais sodomite » !!!
Et a qui on dit « merci ??? »
Merci Sorcière …