[OUTLANDER] 1×01 : Sassenach
« I wanted it to be a dream, but I knew it wasn’t. »
Ah, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu envie de bloguer ! Soit les séries sont trop glauques et déprimantes (je suis désolée mais nos vies sont assez glauques et déprimantes sans que j’aie envie de m’en rajouter), soit c’est trop compliqué et la peur m’en prend, soit ça fait des saisons que j’ai l’impression de répéter la même chose. Enfin un peu de sang neuf, enfin du mâle viril et poilu, bref, enfin le retour de la jupette masculine sur le Blog de la Sorcière, bordel !
Et au passage, enfin le retour de Ronald D. Moore, a.k.a Dieu en personne, l’homme devant lequel je me prosterne depuis maintenant dix ans ou presque.
Alors, je vous avoue que j’ai mis un temps fou à me pencher sur cette petite chose. Malgré l’Écosse, malgré Dieu, malgré les kilts et tout et tout. M’eût-on dit qu’il y avait ce cher Brutus, je me fusse sans doute décidée plus vite. (Ah ben oui, Brutus, ça fait un moment aussi que je me le traîne, celui-là.)
Enfin. Comme parfois je suis très bête voire limite stupide, je pensais avoir à faire à un truc genre hyper romanesque cucul la praline roulons-nous dans les chardons hihihi ahahah… bref, j’avais des préjugés gros comme ça. Ça et genre pas le temps du tout. Et pas envie de regarder de séries, je vous jure, ça m’était pas arrivé depuis genre jamais.
Et puis… je sais pas. J’ai eu envie de m’évader un peu, et à vrai dire, l’Écosse ça marche quand même bien, pour s’évader. Je veux dire : qui n’aime pas l’Écosse, à part les abrutis ?
Bref, bref, bref. Malgré ma bêtise notoire, j’ai donc fini par lancer cette chose. Oh, je ne dis pas que j’ai été convaincue d’office, nope, il m’a fallu la moitié des huit épisodes actuellement diffusés pour l’être à peu près. Mais alors, les trois derniers, je ne vous dis même pas dans quel état de transe je les ai regardés. Enfin, vous me connaissez. Depuis je hurle mon désespoir tous les soirs et je dévore avidement les bouquins.
Alors, Outlander, c’est quoi donc ?
C’est une série signée Dieu, enfin, Ronald D. Moore (le créateur de Battlestar Galactica, pour les illettrés qui l’ignoreraient encore), pour la chaîne Starz. Là normalement on s’inquiète, mais bon, Spartacus, préjugés, tout ça tout ça.
L’avantage avec Starz, c’est également qu’on a du cul. Spartacus, tout ça, tout ça.
Le désavantage, c’est que des fois voire souvent, c’est de la merde. Camelot, tout ça, tout ça.
C’est aussi une série tirée d’une saga littéraire écrite par Diana Gabaldon. J’en avais évidemment entendu parler, mais j’avais peur que ce soit trop niais. Non parce que la gentille infirmière d’après-guerre qu’on balance en pleine révolution écossaise deux siècles plus tôt, ça sent sa Docteur Quinn Femme Médecin à plein nez.
Oh que non. Enfin, si, quand même un peu voire beaucoup, mais pas que. Attendez, si ça roucoulait pas un minimum, où serait le fun, je vous le demande ?
En tout cas, je vous rends bien volontiers Sully et tous ses Cheyennes en échange d’un ou deux Highlanders particulièrement mal virés, hi hi hi, sont-ils choux ces grands gaillards à carreaux.
Donc je vous ai dévoilé l’intrigue en quelques mots : Claire Randall, ancienne infirmière pendant la Deuxième Guerre, se paie une seconde lune de miel avec son époux qu’elle n’a pas trop fréquenté ces cinq dernières années, en Écosse, pas bien loin du Loch Ness. Parce que monsieur se passionne pour la généalogie, il emploie donc son temps libre à remonter les traces d’un ancêtre à lui pas très recommandable.
Ce faisant, il se passe deux trois bricoles un peu bizarres avec des druidesses et des menhirs, et voilà Biquette qui tombe dans les vapes pour se réveiller en 1743 ! Autant dire que le réveil est assez brutal…
La suite, c’est par là… Veuillez cliquer et vous spoiler, bons amis.
Claire : People disappear all the time. Young girls run away from home. Children stray from their parents and are never seen again. Housewives take the grocery money and a taxi to the train station. Most are found eventually. Disappearances, after all, have explanations. Usually.
Ouais, en général. Mais pas toujours.
Nous sommes donc en 1945, et nous faisons la connaissance de Claire Randall. Pour qui la guerre est encore fort présente. Ah oui, ça, on va en bouffer du flashback !
Comme on n’est pas tout à fait con, on comprend vite que cette scène a pour but de nous informer que Claire Randall, casaque blanche et chignon châtain foncé, malgré son statut de fragile femelle, n’a pas peur de mettre les mains dans le « cambouis ». Ni d’amputer des messieurs.
Ça peut toujours servir, comme qui dirait.
La suivante a pour but de nous faire savoir que pour les grandes occasions, Claire, malgré son statut de fragile femelle toujours, n’hésite pas à lever le coude.
Claire : The war had taught me to cherish the present because tomorrow might not ever come to pass. What I didn’t know at the time was that tomorrow would prove less important than yesterday.
Il est vrai.
Ah, et dès cette première scène, j’ai reconnu la patte griffue et poilue de notre Ours Cosmique, Bear McCreary. Ça hurle BSG, c’te musique.
Sinon, c’est beau. Très beau. Bien filmé. La différence entre les deux époques est hallucinante. 1945 semble au ralenti, grisée, morne mais distinguée. Trop, presque.
1743 a des couleurs éclatantes, une caméra dynamique, brute et pleine de vie. Comme si on cherchait à nous suggérer un choix. Limite à nous l’imposer. (Sivouvoyezcequejeveuxdire.)
Je ne sais pas encore ce que je pense du générique. Il y a de supers jolies images, la chanson reste dans la tronche un truc de malade (c’est chiant ces chansons qui restent dans la tronche, putain), mais moi, quand j’entends la voix de Machine (Raya Yarbrough, alias Mrs McCreary), je repense trop à BSG, ça me kicke direct à l’endroit sensible.
Mais sinon il y a de belles images.
Je vous ai dit qu’il y avait de jolies images ?
Boooonjouuuur !
(On ne le connaît pas encore, mais nom de Zeus, j’ai fait cash arrêt sur image pour admirer cette mâchoire d’un peu plus près !)
Bon, voyons donc si Dieu n’est pas trop rouillé, puisque c’est lui qui a écrit ce premier épisode.
Le vieux brigand aime toujours bien nous faire des petits teasings en début d’épisode. Là, c’est des fleufleurs, et à chaque fois ça change. Moins rentre-dedans que l’inévitable séquence pré-BSG, tout de même.
Bref nous voilà en Écosse en 1945 avec notre héroïne et son népoux.
Vous voyez ? Gris ! Comment c’est-y possib’, je vous le demande !?
Notre petit couple débarque donc à Inverness, un brave bled écossais. Et à peine arrivés au Bed and Breakfast où ils vont séjourner, c’est drôle, il y a du sang partout ! Héritage d’anciennes croyances… pour l’instant, Claire en rit.
Je ne suis pas sûre qu’elle en rira longtemps, notez !
Frank : There’s no place on Earth with more magic and superstition mixed into its daily life than that of the Scottish Highlands.
Quant à notre Brutus, il a encore une bonne tête de vainqueur, dans cette série, je sens qu’une fois de plus, il est là pour se faire enfler d’importance.
Il faut dire que Brutus, enfin, Frank Randall, s’apprête à devenir prof à Oxford. C’est très joli, mais d’ores et déjà me voilà prise d’un bâillement irrépressible. Oups !
Visiblement, Claire n’est pas loin d’être de mon avis, puisque sa voix off nous raconte que bon, avant la guerre, ils étaient inséparables, mais curieusement, après s’être vus dix jours en cinq ans, c’est plus trop le cas. D’où cette petite escapade pour essayer de reconnecter.
C’est vrai que c’est chaud, ptain. Tu t’épouses un bon petit gars sympatoche avec lequel c’est l’amour fou, boum, cinq années passent, tu deviens une nénette adulte et endurcie, on te renvoie un soldat qui en a chié… et là, il se passe quoi ? Bééééé, on n’est juste plus les mêmes personnes, quoi !
Et encore, laissez-moi vous dire que la Claire télévisée y gagne au change, parce que Brutus, quoi. Son Frank du bouquin, je le trouve ennuyeux à périr ! D’ailleurs, elle l’appelle souvent « mon tendre et paisible époux ». Ah ben ça veut tout dire, ça ! Le « paisible », merci bien ! 😀
Après, ce que j’apprécie dans la série, c’est qu’avec Brutus, on comprend à peu près pourquoi Claire ne va pas forcément vouloir poser ses valoches en 1743. (Non parce que 1743 a tout de même des arguments, comment dire… solides. Hinhin.)
D’ailleurs, on passe un temps DINGUE en 1945, j’en aurais presque jeté l’éponge tellement je brûlais d’envie de la voir… enfin… vous savez, quoi. Mais voilà, il faut bien nous présenter Brutus et nous le rendre un peu sympathique. (Comme s’il était nécessaire de nous rendre Brutus sympathique, entre nous.)
Bref, Claire et Brutus s’aiment quand même pas mal fort.
Et assez souvent !
C’est qu’ils envisagent d’agrandir la famille, voyez-vous.
Mais bon, souvenons-nous que Brutus est quand même un peu là pour se renseigner sur son ancêtre. Il va pour cela rencontrer un certain Révérend Wakefield qui connaît particulièrement bien l’histoire locale.
Et visiter plein de vieilles pierres, comme ce château qui s’appelle Castle Leoch, et où il va faire quelques cochoncetés avec madame.
Et moi qui pensais que rien ne pouvait mieux lui aller que l’habit romain, je me trompais !
Bref, pendant que monsieur Randall se renseigne sur son ancêtre mignonnement surnommé Black Jack et qui visiblement était un fumier de première, madame Randall prend le thé avec la bonne du curé.
Laquelle lui lit des trucs bizarres dans les lignes de la main.
Genre qu’elle est bonne au pieu et qu’on dirait qu’elle a deux maris en même temps. Ah oui, c’est étrange, dites-moi !
Chose amusante, le soir-même, en rentrant de chez le révérend, Frank chope un gus en kilt en train de reluquer son épouse à travers les carreaux. Non mais oh, on n’a pas idée !
Et au moment de lui mettre un bon bourre-pif, voilà le fameux Highlander évaporé. Hé, c’est qu’on est en Écosse, célèbre pour ses fantômes !
Bon ben le bourre-pif, ce sera pour une autre fois. Mais du coup, le brave Frank se demande s’il n’aurait pas été légèrement cocu pendant toutes ces années. C’est vrai, après tout limite il n’en voudrait pas à Claire.
Mais Claire, bien qu’un peu mal à l’aise, n’a pas trop l’air du genre à aller voir ailleurs.
Notons au passage que le brave Brutus souligne que ça ne ferait aucune différence pour lui.
Frank : I love you, and nothing you could ever do could stop my loving you.
Bien pratique !
Enfin, au petit matin, c’est un couple toujours uni qui se rend au fameux cercle de pierres appelé Craigh Na Dun pour y voir les druidesses locales accueillir le lever du soleil, car voyez-vous, c’est Samhain. (Beltane dans le bouquin, mais bon, vu l’époque du tournage, on y aurait difficilement cru.)
Et là, c’est bien joli.
Bref, nos amoureux sont tout ravis, même si Claire ne va pas pouvoir récupérer les fleufleurs qu’elle a repérées au pied d’une des grosses pierres, vu qu’une jeune druidesse a oublié ses affaires là.
Il faut dire que notre héroïne est passionnée de botanique et s’intéresse beaucoup aux plantes médicinales. Bien pratique, ça !
M’enfin qu’à cela ne tienne, elle y retourne le lendemain !
Seule.
Et là, le vent se lève et une des pierres se met à faire un bruit d’enfer. Bien sûr, Claire ne trouve rien de mieux à faire que de poser ses mains dessus au lieu de se casser ventre à terre.
Et boum, voilà la belle enfant tout évanouie. Apparemment, ça a secoué très fort. (C’est toujours comme ça quand on traverse un portail temporel pour la première fois, ma chérie, t’inquiète pas, on s’y fait.)
Vous noterez comme d’un seul coup, l’herbe est plus verte !
Avant :
Après :
Ah oui, après c’est plus sympa, en fait !
Bon, les arbres font exactement la même taille, ce qui est un peu louche, mais on va faire comme si on n’avait rien remarqué.
Donc cette chère Claire s’en va chercher sa voiture.
Pas de voiture.
La voilà qui se met à courir dans les bois. Et qui entend des coups de feu ! Pire encore… on lui tire carrément dessus. What ???
Claire : When confronted with the impossible, the rational mind will grope for the logical.
Et là, la logique, elle te dit de te jeter à terre si tu veux survivre, femme.
Non mais alors, quel manque de savoir-vivre, ces types en rouge !
A ce stade de l’aventure, la pauvre enfant croit encore qu’elle est perdue au milieu du tournage d’un film d’époque. Et sa perplexité ne fait que s’accroître lorsque…
Euh, Frank ?
Pas vraiment !
Non parce que je ne pense pas que le « paisible » Frank tenterait de la trousser contre les rochers, et ce sans permission. (Voire même sans invitation.)
Il s’agit en réalité de Jonathan Randall, le fameux Black Jack de sinistre réputation, ancêtre de Frank.
(Oh mon Dieu, donc Brutus va jouer les deux rôles, hi hi hi, ah ah ah, quelle horreur, des tas d’images assaillent déjà mon esprit troublé ! C’est qu’entre-temps j’en suis au deuxième bouquin.)
Bref, c’est dans une piteuse posture mais non sans avoir insulté et craché à la gueule du malappris que la pauvre Mrs Randall se fait sauver par un…
Type en kilt. Qui la présente à…
D’autres types en kilt. Qui n’ont pas l’air spécialement commodes, même quand ils essaient !
Bon, après avoir parlé de viol en rigolant bien fort, ces messieurs décident qu’elle n’est peut-être pas une putain. (Trop aimables.)
Et là, alors que Biquette commence à se dire qu’elle n’est peut-être pas sur un tournage (disons qu’à mon avis, le fumet de ces messieurs doit être du genre à vous faire douter), voilà que dans le coin là-bas, il y a un gars appelé Jamie qui est tout démanché de l’épaule. Et que ses copains s’apprêtent à remancher en s’y prenant… ben comme des manches ! Halte-là s’écrie la brave infirmière, vous n’allez tout de même pas me désosser ce pauvre bougre ! Et comme elle est vraiment bien brave, elle propose de le remancher proprement. C’est qu’il souffre, le pauvre garçon. Pauvre garçon qui d’ailleurs lève de grands yeux sur la nouvelle arrivée et…
Ouh là, en voilà un qui vient d’être frappé par la foudre, dites-moi.
C’est grand, c’est solide, c’est roux, ça a une belle gueule, et ça ne bronche pas quand vous lui remettez l’épaule en place ? Et en plus ça dit merci à la dame ?? Eh ben dites donc, vous êtes bien sûr qu’il est du coin et de l’époque, celui-là ???
Non mais bonjour, quoi. A noter qu’à côté, les autres Highlanders sont en train de renifler des sels et de s’éventer en manquant de s’évanouir tant ça a l’air douloureux, cette affaire-là.
Angus, mon préféré.
Bref, Claire prend les choses en main avec une certaine autorité. Ce qui fait bien rigoler ces messieurs.
Oh, et le dialogue tout simplement énorme :
Jamie : You’ve done this before.
Claire : I’m a nurse.
Jamie, louchant sur les boobs de sa providence : Aye.
Claire : Not a wet nurse !
Jamie : …
Arf, arf, arf !
Donc la dame prescrit au malade (qui continue à la manger des yeux sur une petite musique du plus bel effet) une semaine de repos, du poulet à chaque repas, trente minutes de promenade dans le jardin et une camomille avant d’aller se coucher.
Sauf que dix minutes plus tard, notre Sassenach, l’étrangère en gaélique, se retrouve à chevaucher en charmante compagnie.
Non parce que tant qu’à faire, autant se retrouver sous la pluie en pleine nuit en petite robe blanche détrempée avec le beau gosse de service, hein. En plus, il est assez galant pour lui prêter son plaid, non mais franchement, ce Highlander-là semble tout à fait recommandable.
Là-dessus, étant donné qu’on commence limite à se faire chier, bam, une embuscade anglaise ! Que Claire a vue venir, puisque arrivant près d’une montagne aux allures familières, la voilà qui s’écrie étourdiment : « Oh, tiens, c’est pas là qu’il y avait des embuscades anglaises, avant ? » Ce qui prouve qu’elle écoute avec beaucoup d’attention ce que son mari lui raconte. (On en recausera dans vingt ans.)
Ben avant, c’est maintenant. Et cette remarque n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Comme ça n’arrange personne de tomber entre les mains des Red Coats, le nouveau copain de Claire s’empresse de tout raconter au gentil monsieur au chapeau, là.
Je pense que n’importe qui serait ridicule avec un fromage blanc pareil sur la tête, mais pas lui. (En même temps, il n’arrive pas à être ridicule en nain dans le Hobbit, donc bon.)
Vu que ça commence à gentiment ferrailler, et puisque son compagnon de voyage a eu l’extrême amabilité de la planquer dans un buisson avant d’en découdre avec la fameuse embuscade, Claire profite de l’occasion pour aller faire un tour et ramasser quelques coquelicots. Seulement bon… elle n’est pas super douée pour l’orientation en forêt donc un peu plus tard, la voilà à nouveau chopée par le beau spécimen.
Ce qui la vexe terriblement.
Jamie : If you won’t walk, I shall pick ye up and throw you over my shoulder. Do you want me to do that ?
Claire : No.
Ouh là, elle est pas contente la dame !
Lui par contre, on sent que ça l’éclate bien, cette histoire d’Anglaise en chemise.
Jamie : Well then. I suppose it means you’re coming with me.
Et donc c’est reparti pour un petit tour de poney. Moi, personnellement, ça ne me dérangerait pas trop de faire un tour de poney avec un spécimen de ce genre ! (Et je ne parle pas du canasson.)
Elle va se tenir tranquille, maintenant, la dame ? Oui ? Alors on trinque. L’avantage de l’Écosse en 1743, c’est qu’a priori, le whisky coule à flots.
(En vrai, c’est chou car dans le bouquin, il entend son estomac gargouiller et il sait qu’elle crève de faim, donc hop, un petit coup derrière la cravate pour calmer le truc.)
C’est à peu près là que j’ai décidé de télécharger les sous-titres. Non parce que j’avais quand même très envie de comprendre ce que disaient le charmant rouquin et ses comparses. Quand je pense qu’avant, je croyais que David Tennant et Karen Gillan avaient un accent écossais. Pas vraiment, en fait !
Tout ça pour dire que quand ces types parlent anglais, je ne pige RIEN ! Enfin, de temps en temps, un mot familier surnage dans cet embrouillamini de « rrrrrr » et de fin de phrases qui remontent, et c’est presque comme une victoire. Mais pour suivre une intrigue, vous repasserez. Et je ne vous parle même pas du gaélique : dès que le charmant spécimen s’est mis à deviser dans son patois, j’ai cru qu’il se trouvait mal et avait des haut-le-cœur. Non, non, c’est juste qu’il parle sa langue, en fait !
Alors, pour en revenir à la fameuse intrigue, tel que vous voyez l’animal ci-dessus, il chevauche avec une épaule à peine remanchée, une balle qui lui a traversé le corps et je ne sais plus trop quoi… le tout sans moufter ! M’enfin ces gens ont-ils des terminaisons nerveuses, à la fin ??
Cela dit, il finit tout de même par tomber à demi-mort de son cheval, ce qui est un peu rassurant. Non mais il n’avait pas jugé utile d’en parler aux autres, et puis de toute façon ça ne faisait pas si mal que ça. Heureusement, nous avons une infirmière sur place. Et attention, elle ne rigole pas sur l’hygiène et réclame des compresses stériles et de quoi désinfecter la blessure.
Highlander : Désinfecter ?
Claire : Ben oui, à cause des germes.
Autre Highlander : Des quoi ?
Claire : C’est bon, filez-moi du mercurochrome.
Highlanders : …
Claire : De la bétadine ?
Highlanders : …
Claire : De l’alcool, quoi !
Highlanders : *grognements d’approbation, tendent de nombreuses gourdes*
Angus, mon préféré, toujours.
Ce que j’adore, c’est la tronche des gaillards quand elle se met à causer mal et à exiger des trucs : « Toi, file-moi ça. Et toi, bouge pas. Ouais, c’est bon, ça fera l’affaire, ce bordel-là. Allez, relevez-le. »
Dougal : I’ve never heard a woman use this language in my life.
Angus : Your husband should tan your hide for you, woman.
Highlander dans le noir, Rupert, ptêt’ bien : St.Paul says, « let a woman be silent ».
Claire : You can mind your own bloody business, and so can St.Paul ! (A Jamie.) And if you move so much as a single muscle while I’m tying this bandage, I will bloody throttle you !
Jamie : Threats, is it ? And after I shared my drink with ye ! (Le whisky, c’est sacré.)
Fiou, en fait, la dame est pas très commode non plus !
Enfin bon, l’essentiel c’est que le rouquin aux beaux genoux soit à peu près retapé, car il faut repartir, Black Jack Randall étant à leurs trousses, et c’est pas le genre à abandonner l’affaire.
Jamie : I won’t risk you or anyone else be taken prisoner by that man. (Uh uh.)
Donc en gros, soit il est en mesure de monter à cheval, soit il faut le laisser là avec un flingue, histoire qu’il puisse décider lui-même de son propre sort. Euh, donc ça en dit long sur les nombreuses qualités du dénommé Jonathan Randall.
Jamie : Thank you, Sassenach. Truly.
*hurle, trépigne, se roule par-terre*
Euh, sinon, ils ont un petit souci avec les mains, dans cette série, non ?
Et pour fêter ça, devinez quoi ? Une petite promenade à cheval !
Excusez-moi mais ce type a une classe stellaire. OK, je bave devant celui qui est jeune, qui a des cheveux roux et une charmante fossette au menton parce qu’il est là pour ça. Mais à vrai dire, j’en pince un peu aussi pour celui qui est vieux, chauve, pas très commode, et qui porte un ridicule fromage blanc sur la tête.
Et nous voilà donc…
Mais à Castle Leoch, bien sûr !
Claire : Castle Leoch. I’d been there with Frank two days ago. Or was it in the future ? How could I remember something that hadn’t happened yet ? So far, I had been assaulted, threatened, kidnapped and nearly raped. And somehow, I knew that my journey had only just begun.
Alors, étant donné que j’ai maintenant lu un bouquin et demi, j’en pense quoi ?
Le bouquin est un vrai page-turner. J’aime et j’aime pas. J’aime pas le récit à la première personne, je trouve que ça limite la vision. Je dirais que ça me soûle presque autant que dans les romans qui ont inspiré True Blood, même si Claire Randall est très loin d’être aussi gavante que Sookie Stackhouse, et que j’adore son petit fond féministe et fonceur. J’aime pas trop le style, pour certaines raisons, je me force à lire en français et je trouve ça assez scolaire. En même temps, les péripéties font qu’on n’arrive pas à lâcher le bouquin, même si on se trouve un peu concon d’être aussi à donf. Bref, je suis mitigée. Mais les personnages principaux sont super attachants, un en particulier, qu’on ne se lasse pas de découvrir même si dans la vraie vie, ahem, je pense qu’on peut creuser très longtemps avant de trouver un type de cette trempe.
Autrement, je dois avouer qu’il y a quelques trucs qu’on ne voit pas forcément venir, et le voyage dans le passé, la découverte d’une époque, est très sympa.
La série, maintenant : je trouve le passage à l’écran extrêmement bien géré. Le choix de l’actrice m’a un peu surprise, mais au final, je trouve que la Claire télévisée gagne incroyablement de profondeur. Elle reste aussi rentre-dedans, mais bénéficie d’une grâce et d’une fragilité qui peinent à transparaître dans les livres, du fait du récit à la première personne. (Je crois que Claire préfère passer pour la grande gueule de service que pour la nénette sensible.)
Bref, j’aime beaucoup la Claire de la série, même si physiquement, ce n’est pas forcément à cela qu’on s’attend.
Frank, j’en ai déjà parlé, c’est un casting fabuleux, Tobias Menzies est parfait. Mais a priori, on aura l’occasion de reparler de ses prouesses d’acteur.
Les Highlanders ? Nickel. Dougal (le type commode) est exceptionnel, je reviendrai sur les autres plus tard.
Et Jamie… ben c’est Jamie. Ils auraient pu faire trois fois le tour de la Terre et ne jamais en trouver un mieux. Dès qu’il lève la tête dans la cabane au coin du feu, il est Jamie. Franchement, chapeau bas. Je pense que Sam Heughan n’a même pas besoin de jouer. Enfin, pour l’instant… 😉
En tout cas, cette série me plaît. C’est une bonne alternative à Downton Abbey (où je continue à me réfugier tous les lundis soirs). C’est juste la mort de devoir attendre début avril pour avoir la suite de la saison 1.
PS : Je sais que nombre d’entre vous ont lu les bouquins. Gardez à l’esprit que ce n’est pas le cas de tout le monde (ni le mien puisque je suis en cours de lecture, justement) et que je m’efforce de ne pas trop spoiler, tout au plus de suggérer. Merci de faire de même dans les commentaires ! Enfin, s’il y en a… Et pareil pour la suite de la série.
SHE LIVES!!!! 🙂 Bien content d’avoir des nouvelles et de te relire 😉
Bien aimé la série aussi, tout pareil ! Belle patte de Ronnie et du Nounours. Jolis menhirs aussi !
Je n’ai pas lu les livres, mais j’ai vu passer un spoiler à propos de la nouvelle copine de botanique de Claire, à voir si la série suivra cette direction.
Concernant Dougal : = Colonel Tigh 😉
Bref, vive l’Ecosse !
Mais ouiiii, colonel Tigh, tu as trop raison !
Contente d’être de retour aussi et que tu sois le premier à commenter ce billet. 😉
J’ai dans l’idée que la série pourrait carrément être mieux que les bouquins, un peu comme pour True Blood au début. (Faut dire que les bouquins sont très nazes, ce n’est pas le cas de la saga de Diana Gabaldon.)
En tout cas, pour l’instant, Ronnie suit religieusement les intrigues, certains dialogues sont ressortis mot pour mot, ce qui est très plaisant. Mais avec un joli casting, une belle caméra, une belle musique et une belle lumière, les histoires – qui sont bonnes, au demeurant – y gagnent vraiment et sont super bien mises en valeur.
Bref, pour l’instant, je suis convaincue. Et j’ai assez confiance en RDM pour que ça continue sur cette lancée.
En plus, hop, la deuxième saison est confirmée, c’est cool !
Sorcière ! Je crois que c’est sur la fin de BSG que j’ai atterri sur ton blog et je ne suis jamais reparti.
je pense qu’on est beaucoup à avoir eu des préjugés sur la série. Le titre (français) et le speech de départ ça fait un peu roman Arlequin. Après je me suis dit que Papa Moore il allait pas donner la dedans quand même et j’ai jeté un coup d’oeil … Au deuxième épisode, je lisais déjà le bouquin et je connaissais le générique par coeur.
ça fait plaisir de voire à nouveau une série avec une belle photo, de la bonne ‘sique de fond et des acteurs bien castés (oui il y a toujours GoT, mais GoT m’énerve un peu donc). Et puis l’accent écossais et leur patois, je fond direct ! Du coup le hiatus et un peu dur, mais ça fait plaisir de savoir que saison 2 il y a déjà.
En tout cas ça fait plaisir de te relire sorci. Très, très, très 🙂
Yay, Sorci is back! 😉
Yay, une nouvelle review! Même si c’est pour une série que je ne regarde pas (pas encore?). J’avoue que j’en suis au stade, « Dieu est l’auteur de cette série, certes, mais ça à l’air très tarte ce truc », cela dit plus ça va, plus je vois qu’on en dit du bien. Ton engouement m’intrigue xD!
Bref, je finirai probablement par regarder, je vais peut-être attendre avril du coup. Là, on m’a parlé de The Musketeers en me disant: « il faut, il faut, il faut » alors bon, je vais tenter! ^^
Et comme dit plus haut, (plus bas? dans l’ordre où les commentaires s’affichent quoi) ça fait très plaisir de te relire Sorci! 😉
C’est pas tarte, c’est tartan !
(Non, sans rire, ça aurait pu être tarte, mais ça va, je trouve.)
xD – Exact, j’ajoute le tartan au paysage, à la musique et à la belle mâchoire dans la colonne des pour! ^^
Aaah, je commençais à me demander ce que tu devenais! Ravie de voir que tu n’es pas morte 😀
J’ai vu le premeir épisode avant de me jeter sur les bouquins. J’ai adoré les 4 premiers (ou 2 premiers, en anglais) malgré quelques défauts et choix scénaristiques qui n’étaient pas forcément à mon goût, mais ce dont tu parles dans ton billet tient en haleine: la découverte de l’époque, les surprises de l’intrigue… Et puis j’ai commencé à lire la suite et mon estime pour la série est partie en morceaux. A titre tout à fait personnel, je trouve que la suite n’est qu’une mise en exergue de tous les défauts qui réussissaient à être oblitérés jusque là (notamment le grand roux qui devient limite Gary-Stuesque), où ça commence à devenir prévisible et où c’est écrit de manière incroyablement plate. Enfin, c’est mon avis, peut-être que tu apprécieras, je te le souhaite même^^. Mais du coup, je regarde la série avec bien moins de plaisir, je repère immédiatement tout ce qui ne va pas au lieu de m’attacher au positif, et c’est bien dommage car je suis d’accord avec à peu près tout ce que tu dis dans ton billet sur l’adaptation!
Bref, peut être qu’à la reprise ma déception sera passée et que je l’apprécierai à sa juste valeur. En attendant je lirai tes reviews avec plaisir, puisque tu réussis toujours à faire quelque chose de savoureux de ce que tu commentes!
Ben tu vois, j’ai attaqué le deuxième et j’ai interrompu ma lecture, sans trop savoir pourquoi. Peut-être par peur d’être déçue, justement. On verra !
Merci, merci, merci pour cet article, lier une fabuleuse série avec vos fabuleux commentaires, que demander de plus ?
Par contre, j’aurai une question, vous parlez des livres, est ce que ce sont les brochés Presse de la cité, les poches J’ai lu ancienne édition ou les J’ai lu nouvelle édition (2 ancienne éd = 1 nouvelle éd = 1 broché) ? (juste pour savoir vous avez lu BJR dans ses « grands » moments et donc l’imagination de ce que donnera Tobias Menzies surtout au vu de sa prestation dans le106 !! Si mes demandes sont trop spoilantes, n’hésitez pas à effacer))
Pour savoir si la série continuera à suivre les livres, je l’espère aussi et il faut savoir qu’on a un agent infiltré de l’équipe des fans de longue date en la personne de Mme RDM qui est Costume Designer sur la série.
Pour ce qui est d’être objective, je ne le peux pas, je suis fan depuis trop longtemps, je peux juste dire que Sam Heughan EST Jamie, il rend en image les sourires en coin, les regards qui disent bien plus que les mots ….
J’ai hâte de lire les articles des prochains épisodes !!!
Alors, j’ai lu la version numérique, donc je ne sais pas trop… Mais je pense avoir réellement vu BJR dans ses plus grands moments, dont certains trucs que je ne suis pas spécialement pressée de voir à l’écran ! Le bouquin que je viens d’attaquer s’intitule le Talisman. Je pense que ce sera la saison deux de la série. 😉
Han, c’est Mrs Ron qui est derrière tout ça, donc !!!
Salut la Sorcière, je suis bien content que tu aies trouvé matière à alimenter ton blog ! =)
Bon, en fait, je n’ai pas lu cette review au delà de l’intro, parce que je ne veux pas trop trop me spoiler, mais je reviendrai ici car je compte bien la regarder, cette série, quand la première saison aura fini sa diffusion (enfin c’est peut-être déjà le cas, je me rends compte en écrivant ça que je ne suis pas renseigné :p).
Entre les commentaires dithyrambiques des fans qui pleuvent de partout et le synopsis qui parle de mon point faible : nan, pas le je ne sais quel galant poilu que j’ai pu voir sur tumblr (même si c’est… intriguant), mais le voyage temporel ! Et puis Moore, quoi.
En passant, je suis un peu curieux de savoir quelles sont les séries trop déprimantes ou compliquées dont tu parles au début de ta revue, c’est quoi ? (Bon si tu ne veux pas le dire, fais comme si je n’avais rien demandé ! :p)
Alors bon, les commentaires dithyrambiques, perso, je n’y adhère pas forcément. Ce n’est pas la série du siècle qui va révolutionner le genre, mais c’est une parenthèse agréable, le dépaysement est sympa, les histoires plutôt chouettes et le contexte culturel et politique assez intéressant. Et c’est romantique.
Sinon, les huit premiers épisodes ont été diffusés, soit la moitié de la saison 1. La suite arrivera début avril.
Et pour les séries déprimantes : premier exemple que j’ai d’ailleurs abandonné en cours de route, House of Cards. Ras-le-bol de « c’est tous des connards, ils sont tous pourris jusqu’à la moelle etc etc ». Et malgré les meilleurs acteurs de la terre.
Pareil pour Homeland. Sauf que là, et j’en avais déjà parlé, la série a changé en cours de route et je n’ai pas adhéré à ce changement. (Les intrigues tricotées pour choquer au détriment de la crédibilité, trop flagrant.)
Et les séries pour lesquelles j’ai l’impression de me répéter : GoT et Downton.
Mais bref, tout cela n’est peut-être que passager !
Tiens, un nouveau billet, cool !
Alors elle est si prenante que ça cette série ? J’ai vu le 1er épisode et c’est vrai que c’est beau, les paysages écossais sont magnifiques (bon sang, comme c’est flagrant dans tes captures d’écran la différence entre 1945 et 1753 !), le rouquin est fort charmant…etc. Rien de vraiment mauvais à première vue, et l’idée du voyage dans le temps est intrigante.
Mais ça a l’air tellement… prévisible. Peut-être que c’est mieux après, mais ce pilote ne m’a pas vraiment emballée, et je sais qu’une histoire d’amour, à moins d’être vraiment vraiment bien, n’est pas le genre d’intrigue qui va me passionner.
Peut-être que par la suite, puisque tu dis qu’il t’a fallu plusieurs épisodes avant d’être convaincue, ça devient plus intéressant, plus riche ?
Nan nan. Le premier épisode, ça ne suffit pas. Personnellement j’ai continué non pas à cause du rouquin fort charmant (que je n’avais même PAS remarqué, d’ailleurs, je le jure) mais à cause d’une question : comment tu SURVIS quand on te balance à cette époque ? En tant que femme moderne, avec un petit grain de féminisme, avec tout ce que tu sais car Claire est très renseignée sur cette histoire de révolution écossaise. Je trouve que c’est assez facile de s’identifier.
Effectivement il y a des choses prévisibles, on se doute que d’une certaine façon, elle va y trouver son compte.
Franchement, si c’était juste une histoire d’amour (celle-ci n’a d’ailleurs rien de conventionnel), ça ne le ferait pas, pour moi. J’ai un côté fleur bleue, mais si tout autour, c’est de la merde, bof.
Il y a toute une dimension culturelle qui m’a vraiment intriguée, et même dès le début, dès que Dougal dit : « Nan, moi le viol, je suis pas trop pour », tu te dis ah ouais, quand même. Cet état de vulnérabilité absolu, c’est quand même dingue, non ? Comment tu fais pour faire ta place, là-dedans, pour t’imposer en tant que femme comme Claire a su le faire dans son époque ? Moi c’est ça qui m’a accrochée.
Et historiquement, c’est très riche. La rébellion jacobite, alors là, je ne connaissais pas du tout !
Ah, la rébellion jacobite… pour moi qui suis historienne amatrice à mes heures perdues, ça fait partie de ces ruptures du continuum espace-temps (nom de Zeus!) de l’Histoire qui me passionnent: une cinquantaine d’héritiers légitimes écartés du trône au profit d’un lointain parent étranger au nom de la religion, tout un arbre généalogique de rois d’Angleterre qui ne l’ont jamais été, c’est l’uchronie, le what if comme je les aime.
Sorcièèèèère! Quel plaisir de te lire à nouveau!
Bon, ça y est, Outlander, tu m’as donné envie.
C’est vrai qu’il est… euh… comment dire?… bonjour!, le Jamie. Ça va juste faire un peu bizarre avec aussi Jaime Lannister… euh… coïncidence?
Et Brutus. Chaque fois que tu écris « Brutus », j’ai une bouffée de nostalgie. Brutus… ah, non, stop!
Bref, encore une belle review qui m’a bien tenue en haleine et fait rire.
Tu comptes revenir un peu plus souvent à l’avenir?
Ben je l’espère ! C’est difficile de dire à l’avance, mais là, j’ai bien envie de boucler la demi-saison de cette série. Après on verra. 😉
Ah ben tant mieux, au moins un peu de Sorcière quelques temps. Pour les autres séries, de toute façon, je me fais désormais mon propre avis (la saison 8 de Doctor Who est une grande satisfaction, au cas où…)
J’ai commencé le premier épisode et j’ai lâché.
Oh… 🙁
Be still my heart, la Sorcière qui riviouve Outlander! Ravie de te revoir Sorci, j’espère que tes verrues se portent bien. En fait j’ai vu et revu cette première moitié de saison et c’est comme un bon vin, ça gagne à être revisionné à mon avis. La première fois, je n’avais pas été emballée avant l’épisode 5. Je trouvais ça gentil, l’Ecosse magnifique, les gars en jupettes sympas mais la mayonnaise a vraiment pris pendant l’épisode 5 et après c’est un grand rush plein de squeals de fangirl jusqu’à la fin!
Hâte de lire tes récaps, gros bisous,
malfaou!
MERCI !!!!!
Je suis une grande fan de la série OUTLANDER surtout en livre et j’ai FORCEMENT accroché à la série !!! En vous lisant j’ai beaucoup, mais alors beaucoup ris tout en apprenant des choses (la différence de couleur entre les deux époques).. J’aime bcp votre plume ! Heureusement que vous avez décidé de vous y remettre !!!!