[ORPHAN BLACK] 102 : Instinct

Chose promise, chose due ! Petite review du deuxième épisode de cette nouvelle série. 😉

Et c’est, ma foi, toujours bien divertissant ! Sarah joue un jeu très dangereux pour tenter de sortir de cette spirale, mais ne fait sans doute que s’y enfoncer de plus en plus à mesure que les intrigues avancent et se dévoilent.
Franchement, il n’y a pas grand-chose qui puisse égaler Sarah se faisant passer pour Katja l’Allemande à l’hôtel, histoire de récupérer une mystérieuse mallette. J’adore sa façon de naviguer à vue et d’improviser en permanence. C’est totalement insensé mais du coup, on est toujours assis sur le canapé du bout des fesses avec la bouche à moitié bée en attendant que ça lui retombe sur la gueule.

Non mais sérieusement. Déjà, l’accoutrement est fabuleux. Ensuite, l’accent… galère, mais étant donné que ces braves hôteliers ne bitent sans doute pas un mot de teuton, ça passe. Ensuite, bon, ok, la chambre a été ravagée, et alors ? Ah, six mille boules ? Ben débitez ma carte, bande de crétins ! *attente, attente, attente, gros suspense, cœur qui bat la chamade* Ben vous voyez bien qu’elle passe, pourquoi vous faites chier ? *gros ouf de soulagement*
De la haute voltige, ni plus ni moins.
Sarah la fonceuse a donc du culot. Et beaucoup de chance… la chance de ceux qui osent.

M’enfin quand même, on se demande un peu dans quoi elle est allée se fourrer.

D’autant que grande nouvelle : de l’autre côté, le coéquipier de Beth se fait un peu insistant, limite menaçant, parce qu’il risque gros lui aussi dans cette affaire de civile tuée.

Et du coup, comme il veut « soi-disant » que Beth se concentre sur le fait de livrer à la police une version des faits qui les dédouane tous les deux, il a chouravé l’argent que Sarah/Beth a retiré à la banque. Ce qui n’arrange pas les affaires de Sarah qui voudrait bien mettre les voiles mais doit, en plus du reste, se rencarder au maximum pour assurer devant les huiles policières. Bah flûte alors !

Il s’avère là que Sarah n’est pas qu’une impulsive, par moments, elle sait aussi réfléchir.

C’est ainsi qu’elle se tire de main de maître de cette embarrassante audition auprès des supérieurs de Beth. Et lorsque c’est la psychiatre qui refuse de la laisser reprendre ses fonctions, eh bien pas de souci, puisque c’est ça, elle va faire un peu pression sur elle, vu qu’elle a quand même filé un cocktail de substances hyper dangereuses à Beth, cocktail qui a sans doute mené au massacre de l’infortunée civile. (Et au suicide de Beth, mais bon, chut.)

Faut oser, quand même.
Dans le même temps, ce n’est pas comme si Sarah se faisait les ongles en attendant que les choses s’arrangent sur le front des clones. Parce qu’elle découvre qu’il y a tout un tas d’autres nanas comme elle, Beth et Katja.

Et elle parvient à remonter jusqu’à l’une de ces nénettes : Alison.
Le choc.

Sarah : Holy shite. A soccer-mom.

Et même pire !

UNE COUPON-MOM !!!

Bref. Comme elle en a un peu marre de se faire passer pour Beth et qu’elle veut comprendre ce qui se passe, elle décide de s’annoncer en tant que Sarah.

Alors. Je ne sais pas comment c’est possible, mais on ne dirait pas la même femme. C’est totalement délirant ! Il y a le maquillage, les fringues, le style… mais le jeu de Tatiana Maslany est également remarquable. Elle est très mimi, intrigante, sa Sarah est coriace comme un vieux steack, mais agréable à regarder pendant quarante minutes. Disons qu’un mauvais casting aurait d’office plombé la série. Là, on lui demande beaucoup, mais elle se montre, le plus souvent, à la hauteur. J’aurais pu arrêter à l’apparition de Katja si je n’avais pas su que la suite en valait la peine. Presque un sans-faute, donc !
Sans parler qu’au final.

Bim ! Encore une ! Cosima !

Sarah : How many of us are there ??

(There are many copies, my dear !)

Bon, et puis il y a aussi l’intrigue familiale !

Tout ce que touche ce Felix se transforme en or en barre ! Un vrai succès, ce personnage.
J’attends maintenant de savoir ce qui nous attend avec le fameux Paul…

En tout cas, pour l’instant, je ne peux pas dire que j’aie cette série dans la peau, mais ce qui est agréable, c’est que malgré les nombreuses ramifications, on arrive encore à suivre.
To be continued !