[SPARTACUS] 103 : Legends
Les reviews de GoT, c’est bien, mais c’est long.
Aujourd’hui, dans « Spartacus, du sang et de la fesse », nous avons droit à un petit cours d’histoire à rallonge. C’est-à-dire qu’en gros, avant cet épisode, on était des grosses nullasses en matière de mythologie de l’arène, et qu’après cet épisode, on sait tout de chez tout. (Ou presque, parce que le vrai dieu de l’arène, c’est pour plus tard.)
Merci Machin qui arrive là sans connaître les tarés qu’il risque d’affronter s’il ne se tient pas un peu à carreau. Enfin, sauf que Machin, son objectif dans la vie, quand il ne boude pas dans son coin…
… c’est de se faire un max de blé pour racheter la liberté de sa femme. Eh oui, Machin a de l’ambition.
Bref, dans cet épisode, on sort toutes les trois secondes à Machin : « Quooooiiii ??? Tu connais pas Miquette-la-Bistouquette qui te fend un gus d’un coup de sa redoutable oreille gauche ??? Mais t’es vraiment qu’un pignouf, mon pauvre Machin ! »
Ca commence avec l’histoire du terrible Barca. On ne dirait pas, comme ça, mais Barca – qui est un de mes petits préférés, je précise – ne passe pas spécialement sa vie à bisouiller des pigeons.
Barca est même de nature légèrement méfiante, pour ne pas dire soupe-au-lait.
Et outre qu’il est grand, fort, et qu’il a de beaux cheveux, Barca a également une histoire remarquable. Puisqu’on raconte que lorsque Rome prit Carthage (à ce stade, je couine : « Quoiiii ? Carthage ?? Mais c’est merveilleux ! »), Barca fut obligé d’affronter un à un tous les plus redoutables guerriers de son propre camp… jusqu’au dernier, Mago, son chef. Qui était aussi son papa. Et il l’a buté. Selon l’histoire toujours.
A part ça, c’est sympa qu’il aime les oiseaux.
Ensuite, il est question de Crixus, lorsque Machin prétend qu’il peut lui dénoyauter la cervelle quand il veut. « Ouhlaaaaa ! », s’exclame Varro son copain blond. « Attention, Jean-Claude, Crixus est peut-être court sur pattes, mais il a refroidi un paquet de gus, dont des fils de chacal. » (Ce qui est complètement con, mais c’est une légende, que voulez-vous.)
Comme c’est illustré par des images totalement insensées, ça passe tout de suite mieux, ce genre de fadaises. Et pour finir, on raconte à Machin l’anecdote ultime : celle de Theokoles, fort modestement surnommé l’Ombre de la Mort.
Là, attention. Le gonze, il est censé mesurer au moins une toise et demie, quand il pète, ça fait trembler la terre, et rien que de le voir, les autres gladiateurs se déchirent spontanément en deux.
Comme ça.
Tous ? Non. Un irréductible gladiateur a su tenir tête à Theokoles. Disons qu’il n’est pas tombé en pièces à sa simple vue. Disons qu’il a survécu à sa rencontre avec l’Ombre de la Mort (qui existe, si, si, on insiste bien là-dessus). Et d’ailleurs, cet irréductible gladiateur, aujourd’hui, il fait prof de sport.
Ca vous pose un enseignant, ça, oui.
Voilà toutes les belles infos que nous récoltons au cours de cet épisode, et elles sont TOUTES capitales. Parce qu’avec dix épisodes par saison, croyez-moi, on a moyennement le temps de se choper de l’info qui ne sert à rien.
Par contre, on a gravement le temps de se ramasser des ralentis de malade sur du sang qui gicle ou des gladiateurs qui ramonent des esclaves, ça oui.
A propos de gladiateurs et d’esclaves, nous découvrons dans cet épisode qu’il y a anguille sous roche entre la bonniche de Lucretia et Crixus l’invaincu.
Ca se zyeute intensément.
Ca chuchote dans les coins.
Et ça se touche un peu, aussi.
C’est peut-être le seul truc un peu pur qui se passe depuis le début de la saison.
Et ce qui n’est pas de bol, outre le fait que du coup, on est obligés de faire « aaaaaawww » devant les petits cadeaux de Crixus pourtant ennemi juré de Machin, c’est que le fameux Gaulois est un petit peu le… hum… favori de la Domina.
Forcément, d’ores et déjà, c’est la merde.
Mais pendant ce temps, notre ami Machin continue son entraînement, et ça ne se passe pas très bien parce qu’il faut bien le dire, Machin n’est pas super obéissant. Du coup, il se retrouve plus ou moins à lécher le pipi de Doctore.
(C’était pas hyper convivial, comme scène.)
Et histoire de faire bonne mesure, on l’envoie se faire couvrir de merde avec son ami Varro.
Se faire chier dessus, ça rapproche. Les deux gaillards se confient donc l’un à l’autre, et quelque chose nous dit que si c’est chouette d’avoir un BFF, ça peut vite devenir un inconvénient, également.
Spartacus : There are many I would see dead in this place. You are not among them, Varro.
Varro : You may not have a choice.
Spartacus : There is always a choice.
Par contre, les autres, quand on leur annonce qu’ils vont s’affronter dans l’arène, ça donne ça :
Crixus : Don’t die too quickly.
Gnaeus : Me ? I will fuck your corpse.
Les deux : AHAHAHAHAHAH !
Ahahahahahah.
Car Vulcania approche. Et non, je ne parle pas du parc d’attractions fondé par Giscard en Auvergne, mais bien d’une célébration. Et toute célébration implique… des gladiateurs qui s’entretuent, bien sûr !
Du coup, c’est la fiesta chez les Batiatus qui ont même réussi à faire revenir la connasse du légat, malgré la sécheresse ! Toujours aussi polie, au passage.
« Oh tiens, un collier. Ah oui, il me rappelle celui que je portais quand les émeraudes étaient à la mode. Mais aujourd’hui, fiou, l’émeraude, c’est so -76 ! »
Et le festival continue, hein. « Putain, j’ai soif, mais plutôt crever que boire votre piquette de provinciaux ! » En gros. Sans parler de : « Quoi ? Je ne comprends pas… pourquoi vos gladiateurs ne s’arrachent-ils pas la tête, présentement ? Demandez-leur de s’arracher la tête pour me faire plaisir, je vous prie. »
Par contre, Lucretia a trouvé un super moyen de la lui faire boucler pendant un petit moment.
Ouais, donc ce qui est super sympa dans cet épisode, aussi, c’est qu’on découvre que les Batiatus, ils prostituent leurs gladiateurs. Quel agréable concept ! Donc les convives viennent tâter, mater, des fois ils s’en prennent un pour leur usage personnel… c’est a-do-ra-ble !
On notera au passage, à l’occasion d’une petite échauffourée entre Crixus et Spartacus, qu’il y a comme une tension entre ce dernier et Ilythia, la femme de Haldir Glaber.
Clairement, ces deux-là ne peuvent pas se blairer !
Vulcania, donc ! Qu’on vous explique comment ça se passe.
D’abord, les gladiateurs de merde sont envoyés dans l’arène le matin. On se garde les deux meilleurs pour la fin, c’est ce qu’on appelle le Primus. Et les gus qui font le Primus, autant dire que ce sont les mieux payés. A condition de gagner, évidemment.
Dans un premier temps, Machin doit combattre le matin, et contre Varro, ce qui ne l’arrange pas. Du coup, il fait un croche-patte à celui qui doit affronter Crixus lors du Primus…
… et dans la foulée, fait l’innocent.
En faisant un peu son malin à la soirée de Batiatus, Machin finit par décrocher le Primus. Seulement arrivé là, il se fait totalement démonter la gueule par Crixus.
Une grande leçon d’humilité et de patience pour Machin qui est bien obligé de demander grâce comme une grosse lopette.
Ce qui désole l’assistance.
Machin a toutefois un gros coup de bol… Malgré la foule qui réclame du sang…
…Batiatus décide qu’il n’est pas encore rentré dans ses frais et décide de ne pas aller jusqu’à la mise à mort. Ce qui fâche franchement les spectateurs, y compris le magistrat présent.
En somme, c’est tellement la honte que Machin n’ose même plus se relever.
Et pour couronner le tout, Doctore lui enfonce encore le nez dans le caca en lui disant qu’il est irrécupérable, comme gars.
Je crois qu’on peut dire que c’est une sale journée, pour Machin qui va bien être obligé de réfléchir un peu dans sa petite tête s’il veut survivre sur le long terme et récupérer sa nénette.
Oh, et si vous permettez…
Quand même, qu’est-ce qu’il pouvait être beau, ce con…
J’avaiiiiis oublié oO J’avais oublié Barca (un peu), leurs slips « affiche moi bien le paquet » et la défaite oO Ah faut vraiment que je me la refasse un jour (mais pas présentement, douleur vive toussah toussah…) ! Merci pour la piqûre de rappel, on sent bien que tu y prends BEAUCOUP de plaisir dans la capture d’image 😛
Ouais ça va, c’est pas trop dur. 😀
Je suis mourrue à « Ilythia, la femme de Haldir Glaber. » C’est tellement bien trouvé ! J’adore comment tu résumes cet épisode c’est juste énorme :p
« On dit chacaux ? », avec la capture correspondante: best subtitle ever!!!
Vraiment, là, tu nous a fait de la review première classe, à me faire quasiment le même effet que l’épisode lui-même: chaud, très chaud… 8-p
Crixus et Naevia, je shippe comme une malade; Varro… aaaaawwwww! Mais aaaaawwwww, quoi! Un épisode dense, pas mal d’infos importantes et de choses qui se décantent pour Machin (ça va lui rester, ça…), et c’est en lisant cette review que je me rends compte à quel point j’ai aimé, vibré, vécu cette saison 1 dans mes tripes…
Et inutile de dire que même avant que tu décides de reviewer de façon régulière, depuis ton billet sur l’épisode 1 je n’ai jamais pu voir Glaber sans penser « Haldir » et piquer un fou rire…
Marchi Sorcière!
Je plussoie tout ceci. 🙂 Machin ça lui va tellement bien… Les vacheries doucereuses qu’Illythia balance à Xena sont tout simplement divines. Et sinon comme LL je suis fan des slips qui te posent la carrure d’un gladiateur. Vlan! « Bonjour ma ptite dame, je vous mets quoi? »
Merci Sorcière!
Malfaou me plussoie, moi?! Je suis émue!
Sinon à part ça, euh… « Bonjour ma ptite dame, je vous mets quoi? », HA HA HA HA HA! Mon gros fou rire du week-end!
Les délices de Capoue, pas si délicieux….
Aaah, mais c’est Haldir ??? Bon sang, j’aurais jamais tilté. Déjà pour Xena, c’était pas facile…
Hé oui, Camille, Malfaou plussoie 😉