Le mois de mars ’13 du Dark Side
C’est fini l’hiver, mais oui, si je vous le dis, c’est définitif là c’est bon. Tout doucement, on ouvre un œil chassieux pour émerger de cette longue, très longue hibernation. Et qu’est-ce qu’on fait au réveil, hein ? On mange ! On récupère de l’énergie ! C’est le printemps, buffet de séries (avec un jeu-bonus) !
Picorer distraitement épisode par épisode :
– Community 4×05 4×06 4×07 : Vraiment, cette saison est en dents de scie. Je ne sais pas si c’est un problème de ton général, mais j’ai l’impression que l’écriture change de direction à chaque épisode. Pour l’instant, la saison me donne donc l’impression d’un patchwork digne du chapelier fou. L’épisode de Thanksgiving par exemple (diffusé comme promis en mars…) frôle avec le pathos familial d’une façon qui ne m’évoque aucunement les saisons passées de Community. Malgré tout, l’épisode du documentaire d’Abed sur Changnesia est excellent, tout à fait dans la tradition des épisodes métas. À l’inverse, l’épisode suivant sombre dans une facilité révoltante en inversant les rôles de Troy et de Shirley en cours de sport : l’ancien athlète star devient le cancre d’un cours dans lequel la maman gâteau devient une terreur absolue à qui tout réussit. Moui moui moui. Soit. Ça manque un peu de finesse mes cocos, là….
– Parks and Recreation 5×15 5×16 5×17 : Passage à vide dans l’Indiana. Franchement, l’absence d’amitié entre Ann et April, il faudrait leur dire que ça n’intéresse personne (en tous cas pas moi, ce qui est déjà un scandale). Pas mieux du côté du speech de Leslie que l’on passe un épisode entier à chercher pour une chute tellement insignifiante que j’avoue l’avoir déjà oubliée. Au suivant. Heureusement, l’aventure du video-club intello qui devient, sous le coup de l’économie de marché, un revendeur de vidéos pornos, c’était fort amusant. Et en dit long sur la médiocrité qui nous guette à vouloir toujours satisfaire le plus grand nombre….
– The Big Bang Theory 6×18 6×19 : Si les aventures amoureuses de Raj et les interventions dans les lycées ne me font même pas lever un sourcil, j’avoue que la rangement du placard par Sheldon, ça m’a bien fait marrer. C’était très bien vu qu’il chouine comme un môme quand il faut « rentrer à la maison ».
Déguster des pâtisseries crémeuses et sucrées :
– Castle 5×15 5×16 5×17 5×18 : Alors, oui, c’est vrai, je l’avoue, le double épisode du kidnapping, c’était nul. Que dis-je, nul ? Pathétique, ridicule, absurde et soporifique. Les épisodes thriller sont d’ailleurs souvent assez faibles chez Castle quand il leur manque la dimension burlesque. D’autant que, je l’avoue, Alexis est bien le seul personnage de toute cette série pour lequel je n’éprouve pas une once d’intérêt. Pour moi, son rôle se résume à définir Castle en tant que parent et à générer des réactions de sa part qui soient liées à cet état de fait. Mais la gamine, spécifiquement, n’a que peu d’intérêt, avec son caractère lisse et ses aventures de jeune fille de bonne famille polie et sérieuse. Pas de quoi me réveiller la nuit.
Ben où c’que j’suis donc ? Paris ! Let’s go shopping !
Passons sur le fait que le kidnapping aboutit à Paris, ou plutôt à « Paris-les-fonds-verts », qui sont justes tellement affreux que je n’ai eu le cœur de vous mettre des captures d’écran.
La chute est en plus complètement ratée, avec LA révélation de l’identité du père de Castle. On attendait ça depuis 5 ans, ça aurait dû être merveilleux, et ça fait pschiiit. La seule bonne nouvelle, c’est que Nathan Fillon et Joel McHale sont donc tous les deux les enfants de James Brolin, et ça fait fait plaisir.
Petite erreur de parcours donc dans une série par ailleurs merveilleuse, et qui n’est jamais aussi réussie que quand elle ne prend au sérieux ni ses aventures ni ses personnages. On enchaîne donc avec deux épisodes très réussis, d’abord un épisode « à la manière de », ce qui fait définitivement la marque de fabrique de la série. Cette fois-ci on se refait « The Ring ». Mais alors on nous fait la totale : le DVD qui annonce la mort trois jours à l’avance, le motel miteux et glauque fermé hors saison, le signal téléphonique qui craque en pleine conversation, l’enquête de nuit dans un chalet paumé perdu en pleine forêt, l’hôpital psychiatrique à la « Silence des Agneaux », les lumières qui se coupent à minuit. Moi qui déteste les trucs qui font peur, c’était absolument GÉ-NIA-LI-SSIME.
L’épisode suivant, catégorie « un peu tendu mais pas trop », offre enfin du matériau sérieux à Seamus Dever. Cantonné au rôle de rigolo faire-valoir de l’équipe, un peu rigide et un peu gentil, voilà enfin un aperçu du vrai Kevin Ryan. On passe donc en début d’épisode d’un Kevin tout choupi avec sa femme (d’ailleurs on a enfin une vraie scène avec Jenny, merveille !)…
à un badass Ryan infiltré chez les Fitzpatrick… euh, non, d’autres méchants irlandais.
Bref, ce garçon sait jouer bien plus que le bienheureux du bureau et nous sommes très contents de l’apprendre. On a même droit à un background étonnant de la part du petit mari bien dressé impliquant une jolie irlandaise de sa connaissance…. Mister Ryan, I am so surprised… happily surprised..
Petit jeu Bonux : qui sont ces gens aperçus ce mois-ci dans Castle ? Image numéro un :
Et image numéro deux:
Frôler l’intoxication alimentaire avec des produits pas frais :
– The Mentalist 5×14 5×15 5×16 5×17 5×18 : Cinq épisodes ? Vraiment ? Eh ben c’est pas pour dire mais là j’ai zéro image zéro intrigue qui me vienne à l’esprit. Il semblerait que je regarde cette série dans un autre espace-temps en fait… Mais bon sang de bonsoir qu’a-t-il bien pu se passer ? Allez, au hasard, je me lance : on a trouvé un témoin capital pouvant mener à Red John. Et puis on a réussi à l’arrêter. Et là, une agence quelconque (FBI, CIA, NSA, Tortues Ninjas) demande expressément qu’on lui remette la précieuse personne – qui possède des informations absolument uniques et irrécupérables par ailleurs – et comme on est très cons on leur remet bien volontiers. Parce que, voyez-vous, c’est pas comme si ça faisait douze fois que ça arrivait et qu’à CHAQUE FOIS le témoin finit zigouillé ou perdu dans les couloirs du eFBeeHaïe. Donc, comme on est bien brave et qu’on a une mémoire de bigorneau, on leur file le package. Et là, BAM ! Incroyable mais vrai, le témoin meurt/disparaît/n’est plus joignable ni par FB, ni par Twitter, et ne poste plus que des vidéos de chatons sur Tumblr. Saperlipopette, me direz-vous ! Eh ben oui, c’est aussi ce que disent les personnages de la série, qui froncent le nez et nous gratifient d’un vibrant « Han mais c’est dingo ça, qui l’eût cru Lustucru ! Bon ben c’est pas tout ça mais on a une partie de fléchettes à terminer, tu te radines ? » Et voilà. Cinq saisons. Du coup, à force, c’est inévitable, je roupille devant les épisodes. Vivement que ça finisse, rhhhhaaaaaa j’enpuiplu.
– White Collar 4×14 4×15 4×16 : Ah, elle est bien belle la vie d’escroc à New York ! Regardez-moi ça comme il nage dans les pétales de roses et les bulles de champagnes, notre ami Matt.. euh, oups, Neal, pardon.
Déjà, il retrouve son papounet perdu depuis qu’il est tout petit. Il va au parc avec. Il joue avec des figurines. Ils préparent le plan d’un casse. Bref, some father-son quality time !
En plus, il a une copine bien brave qui accepte le rendez-vous le plus débile du monde sans couiner. Moi, on me propose de me retrouver plusieurs centaines de mètres au-dessus du macadam avec pour seule protection un parapet qui m’arrive au genou, je me dis que ça pue « l’accident » pour récupérer l’assurance-vie. Mais elle, non, elle exsude la confiance. Et visiblement elle n’a pas d’oreille interne lui disant que si elle continue à regarder vers en bas elle va vomir dans le seau à champagne. Mébienzur. Il est verni ce Matt Neal, quand même.
Alors, pour parler un poil du contenu, cette fin de saison est consternante, réussissant l’exploit d’être à la fois abracadabrante et téléphonée. Déjà, le recyclage des acteurs des Experts, bwark ! D’autant qu’ils auraient tout aussi pu engager la statue de cire d’Emily Procter vu qu’apparemment cette personne ne dispose d’aucun muscle facial lui permettant d’exprimer, je sais pas moi, un truc du genre… une réaction ? un jeu d’acteur ? Je sais, je dis des choses folles.
Enfin bon, tout ça pour dire, que – attention les yeux – le twist du final, c’est que le méchant meure. Malencontreusement, il fait ça à proximité du héros. Et là, le héros -nan mais vous allez pas y croire- SE PENCHE sur le méchant en train de rendre son dernier souffle. Malencontreusement -encore, je sais-, le héros A SON ARME À LA MAIN, vu que quand même c’est un peu son métier et que c’est un tout petit peu normal de sortir son flingue lors d’une fusillade, sinon, faut retourner vendre des cornets de glace. Et là, malencontreusement -mais oui, encore !-, il se passe un truc jamais vu dans aucun scénar du monde -accroche-toi Lucette ça va défriser la permanente-, LES AUTRES FLICS DÉBOULENT et la situation laisse vaguement à penser que le héros a planté un pruneau dans le costard du méchant. Et donc le héros se fait arrêter, menottes, et tout le toutim. Et c’est là que je me dis que machin, là, avec sa cigüe, c’est Jo le rigolo. Moi, je me tape 4 saisons de White Collar, monsieur Socrate, et va y avoir une cinquième ! Mais si ! J’exige une médaille !
Se bâfrer de saisons entières :
– Black Books saison 3 : y a pas à dire, la saison 3, c’est la saison champagne. Cet ultime opus de Black Books repousse toutes les limites du n’importe quoi, avec réussite et brio. Vraiment, si des gens sensible à l’humour british absurdes me lisent, je vous conseille ce petit bijou. Au premier visionnage, on n’y comprend rien ; au deuxième, ça semble amusant de temps en temps ; au troisième on se gondole par terre.
Et pour le jeu Bonux, image numéro trois :
– Once Upon A Time saison 2 jusqu’à 2×18 : on se plaint pas, cette saison est très agréable, même un peu plus que la précédente à mon goût. Déjà on retourne dans le monde des contes, qui ne se limite plus à des flashs-backs explicatifs, et ça fait du bien. On en profite aussi pour rencontrer d’autres personnages de contes -pas tous fascinants, mais bon ça fait du changement- que ceux présents à Storybrooke, et à évaluer les dégâts causés par le sortilège de Regina.
Mulan et sa rivale/copine ne sont pas franchement fascinantes, de même que ce Lancelot qui sert à pas grand-chose.
Certains nouveaux personnages sont tout de même plus réussis : Cora (pas tout à fait nouvelle mais là on creuse bien la question) et le Capitaine Crochet forment une association extrêmement agréable, dont on ne sait jamais bien qui tient les rênes et qui va trahir qui. Un nouvel élément d’instabilité qui maintient la tension sur la saison.
Niveau fonds verts et CGI, ça s’est pas vraiment amélioré. L’épisode crucial de la jeunesse de Cora ressemble à ça, et c’est juste de la torture :
Mais ce qui fait la force de la saison, c’est le souffle épique apporté par le personnage du René de True Blood. D’abord, cette entrée en matière dans l’intro de la saison, en plein New York, était tellement à contre-courant de tout ce que fait la série que c’en était jubilatoire.
On découvre que ce banal travailleur urbain est relié à Storybrooke… alors qu’on sait bien que ce n’est pas possible puisque personne ne peut en sortir ! Mais que se passe-t-il donc ?
Mais c’est quand l’explication vient enfin que nous comprenons qui est ce type et comme son histoire est trop choupi mignonne.
Et l’on comprend enfin pourquoi Emma est restée si longtemps à Tallahassee… c’est crognon.
Autant vous dire que les retrouvailles sont un peu glaciales vu le départ précipité de notre René qui a planté sa chérie en cloque et en état d’arrestation. Bon, c’était pas vraiment sa faute mais c’est sûr que ça la fout mal.
Si la saison une était centrée sur Regina, celle-ci creuse le personnage de Tracassin, et c’est pas plus mal ; j’avoue qu’il en avait bien besoin après avoir été tellement maltraité dans la saison précédente. On commence enfin à comprendre un peu quelque chose à ses intentions, et surtout à son parcours. Bref, c’est pas déplaisant.
Le personnage le plus faible, du coup, devient Regina, limitée à être un accessit depuis la fin de la saison dernière. Le personnage ne sert plus à rien à part à vouloir récupérer Henry, ce qui vous l’avouerez n’est pas très épais pour décrire une personne complète.
Du coup elle devient fort inconsistante, change d’humeur et de personnalité à la vitesse de la lumière, et franchement elle serait plus là qu’elle me manquerait pas. Attendons la fin de saison pour voir ce qu’ils vont réussir à en faire…
– Veronica Mars saison 1 saison 2 saison 3 : apparemment, les crises de Veronica Mars, c’est contagieux, puisque Sorci en avait fait une il y a peu de temps. Du coup j’ai enfin pu voir la saison 3 qui m’avait été présentée comme franchement ratée et ne méritant pas mon intérêt. N’en attendant rien, je l’ai trouvée très bien, un peu « tronçonnée » par les trois mystères successifs, et bien sûr très en dessous de l’inestimable saison 1 que rien ne peut égaler, mais quand même c’est bien sympathique. Veronica est tout à fait semblable à elle-même (un peu trop d’ailleurs, c’est une des faiblesses de la saison), avec son incapacité chronique à faire confiance à autrui, sa maladie de la suspicion à tout va et sa vision si manichéenne du bien et du mal. J’aime qu’ils aient laissé ses défauts et ses névroses à Veronica, au lieu d’en faire une héroïne sans peur et sans reproche, exsudant la sérénité et la sagesse. Mais une petite évolution du personnage aurait peut-être été la bienvenue, ne serait-ce que pour lui éviter quelques moments où elle se montre particulièrement injuste.
À part ça, il faut bien dire que notre ami Jason/Logan a pris un taquet niveau sexitude, avec sa mine boudeuse de chien battu. La version « Look at me ! Look at me ! » du badass de la saison 1 a clairement pas de quoi me faire tomber de ma chaise.
Le final en forme de retour sur la saison 1 est un peu artificiel, et nous avons droit à une ou deux images bien creepy:
Et sinon ça nous donne plein d’image pour le jeu Bonux ! Image numéro 4 :
Image numéro 5 :
Image numéro 6 :
Image numéro 7 :
Image numéro 8 :
Image numéro 9 :
Image numéro 10 :
Engloutir des produits sans traçabilité, ni date de péremption, ni emballage, et probablement sans contrôle hygiénique :
– Spartacus Vengeance : j’ai dorénavant décidé d’appeler cette série, et en particulier cette saison : « ça a l’air hyper toxique mais ça fond sur la langue et me fait voir des éléphants roses. J’en re-veux. ». Alors, commençons par les choses qui fâchent (un peu) :
On avait bien compris qu’ils avaient dû recaster certains personnages. Mais je vous avoue que je ne me suis toujours pas faite au changement. Lui, déjà, je suis pas contente (en même temps y avait vraiment le choix). Mais j’ai presque oublié le problème du nouveau Sparty quand j’ai vu ça :
Juste not possible. En plus, c’est bourré de gens qu’on déteste et qui me font bien gerber, avouons :
En voilà déjà un qui respire la normalité. On le sent sain d’esprit ça fait plaisir.
Et puis notre petit préféré à tous, un type hyper recommandable, fiable, loyal, avec un coeur gros comme ça. Mais il y aussi mes petits chéris que j’adore, à chaque apparition à l’écran je fais des bruits suspects à base de petits applaudissements de fangirl et de « han trop bien trop bien trop bien » (oui, je sais, cette série me rend brillante et pleine d’esprit).
Et mon héros merveilleux, celui qui a le plus la classe de toute la série. Doctore.
Mais rassurez-vous, dans le fond rien ne change, Spartacus ça reste du ça :
de préférence au ralenti…. et sur un fond vert
…. du ça, bien entendu…
Et, en plus, ils ont fait un petit effort sur les extérieurs :
On vous reparlera de tout ça en détails, mais sachez juste que c’était merveilleux.
– The Walking Dead saison 1 : la version « ça a pas l’air comestible… et d’ailleurs ça l’est pas ». Donc, voilà, la saison 1 de The Walking Dead, en fait, et à ma grande surprise, c’est tout à fait regardable.
D’abord, le passage de la vie normale du héros (shérif de son état) au monde zombifié est assez réussi.
Notre shérif est malencontreusement blessé au cours d’une opération de routine (bon il a pas inventé l’eau tiède, on est d’accord), et tombe dans un profond coma. Il ne se réveille qu’après la zombification, ce qui nous épargne -et je vous avoue que ça m’arrange- un long et pénible épisode d’invasion à base de cris d’épouvante et de morsures multiples. Le réveil est très bien tourné, et globalement la photo et le cadrage de cette saison 1 sont très satisfaisants.
Dehors, c’est pas la joie, et il est bien clair qu’il ne reste que des cadavres et plus grand-monde d’autre. C’est très pesant, et franchement la tension est bien présente, sans besoin d’aucun zombie grognant et suintant. Finalement, voir des zombies (ou autres fantômes et vampires) régulièrement et en nombre, ça m’a toujours semblé contre-productif dans ce genre de séries ou de films. Ils sont toujours un peu grotesques à grogner en se déplaçant à deux à l’heure, il n’y a quasiment pas de variations dans leur comportement donc un seul et unique effet de surprise : « Y en a un ou y en a pas derrière moi ? », effet qui tombe un peu à plat lors de sa 58° utilisation.
La découverte « un par un » des zombies dans le pilote est très maligne, même si ça demandait pas 15 ans d’étude, hein, soyons clairs. Mais c’était moins pire que ce qu’on voit d’ordinaire sur le sujet.
L’errance solitaire, la rencontre fortuite avec d’autres survivants cachés, tout ça est éminemment classique mais fonctionne parfaitement bien.
Les moments de « hordes de zombies » sont distillés avec goût, en particulier dans cette belle scène où le héros se trouve pris au piège dans un tank (ni l’eau tiède, ni le tas de sable apparemment…). On comprend donc bien vite que le milieu urbain est vite rayé des prochaines destinations de villégiature pour notre ami Rick.
Bon, une fois qu’il a trouvé son groupe de potes, c’est un peu moins bien, il faut bien le dire. Mais cette saison courte (6 épisodes) permet une narration tendue et serrée, ce qui maintient une excellente tension jusqu’à la fin de la saison. Clairement, certains arcs lancés dans le pilote sont abandonnés par la suite, sans que ce soit vraiment dérangeant.
Alors, après, j’ai vu qu’il y avait inflation d’épisodes (13 en saison 2, 16 en saison 3…), ce qui m’a semblé parfaitement idiot vu le contenu de la série. Craignant une baisse significative d’intensité et un manichéisme grandissant, j’ai donc abandonné sans regret la série.
Mais, vous avez de la chance, Mr Dark a continué. Nous allons interviewer ce grand spécialiste de la saison 2 de TWD (qu’il a finie hier):
DS : « Mr Dark, la qualité de la saison 1 est-elle maintenue en saison 2 ? »
MD : « On reste sur la même ligne : il se passe peu de chose. Mais on prend plus le temps de nous le dire. »
DS : « Les personnages évoluent-ils vers plus de complexité, de profondeur face au désastre de l’invasion des mal peignés ? »
MD : « J’ai envie de dire, que, dorénavant, vu le manque d’hygiène, ils puent de la gueule. Par contre, le système pileux a clairement cessé de fonctionner -pas un poil sous les bras-, ce qui m’inquiète beaucoup. »
DS : « Y a-t-il un « message » dans cette saison 2, un propos caché dans les aventures des sans poils et des mal peignés ? »
MD : « Clairement, nous revenons à des fondamentaux évidents : le maintien d’un société civilisée passe par la possession et l’usage d’armes à feu. L’accomplissement de l’individu, la cérémonie du passage à l’âge adulte, tout est, comme de bien entendu, permis par la possession et le contrôle d’une arme pour la première fois. »
DS : « Certains personnages s’opposent-ils à cette formidable et évidente évolution du groupe de survivants ? »
MD : « Un certain Dale -un vieux à barbe Darwinienne, sûrement un partisan de la théorie de l’évolution- va tenter d’éveiller une conscience humaniste dans le groupe, et le paiera au prix fort. Une issue prévisible, si vous voulez mon avis. »
DS : « Quelle image forte vous aura le plus marqué dans cette saison 2 ? »
MD : « L’arrivée d’Assassin Creed avec ses deux mal peignés domestiques. Logique, brillant. Un final plein de promesses pour la saison 3. Et la preuve que, la série maintenant rentabilisée, les scénaristes sont passés en mode zombie. »
Et on remercie Mr Dark d’avoir répondu à nos questions.
Découvrir des mets exotiques et modernes :
– Lizzie Bennet Diaires : c’est ma foi fort sympathique, même si on connaît cette intrigue sous toutes ses coutures. Les acteurs sont tout à fait acceptables, et la modernisation fonctionne, la plupart du temps, assez bien. La limite, évidemment, du style « vlog », c’est le cadrage fixe, qui offre peu de diversité de situations. Les changements de contexte tous les 20 ou 30 épisodes apportent un peu de souffle, mais ça reste le côté le plus artificiel de ce format. Dans tous les cas c’est à voir, au moins par curiosité.
– School of Thrones : dans le même genre (et avec une partie des mêmes acteurs), mais en plus court, cette version parodique de Game of Thrones est fort divertissante. L’enjeu, le trône non pas de fer, mais de la « prom night ». Pas mal du tout.
Le conseil glouton du mois de mars : vous avez des accès de gourmandises ? Vous souhaitez regarder beaucoup d’épisodes, bons, crémeux, sans risque d’indigestion ? Alors je vous conseille Once Upon A Time. Deux saison déjà, avec plein d’épisodes qui se regardent facilement et avec plaisir. Rien qui changera votre vie, mais au moins on peut en enquiller 10 d’affilée sans le moindre signe de saturation.
Wow, eh bien c’est un mois bien rempli ma foi! ^^
Du coup, très en vrac, je dirais que voir Emily Procter me fait désormais physiquement souffrir, je l’aimais tellement dans The West Wing, elle avait une bouille adorable, et son rôle était vraiment génial, politiquement parlant bla bla bla etc… (Bref, maintenant c’est juste triste!)
Black Books, je n’ai pas regardé ça depuis un bail, mais qu’est-ce que c’était bien! Trois acteurs parfaits qui m’ont, à l’époque lancé dans une grande vague de sitcom british dont je n’arrive pas à me défaire. Contrairement aux séries américaines, je regarde même si je sais qu’il n’y a pas de fin ou que ça a été arrêté, dans le genre maso, ça se pose là xD!
Je viens de regarder six saisons (encore en cours) de Not Going Out, ce qui m’a fait découvrir Lee Mack (et redécouvrir tout les gens de Green Wing, Campus, Friday Night Dinners et j’en passe) puis j’ai réalisé ensuite que l’idée de la série lui était venu en bossant avec Catherine Tate. Comme quoi tout s’explique. Les anglais sont merveilleux!
Community, je trouve aussi que c’est vraiment aléatoire, mais je me fais plutôt bien à leur changement de style, il faut avouer que ça reste excellent, mais ce n’est pas étonnant que tout le monde n’arrive pas suivre parce que pour peu qu’on ai besoin d’un fil conducteur pour s’accrocher, ce n’est pas forcément gagné.
Quant à ce qui a été la meilleure nouvelle du monde pendant quelques semaines, Veronica Mars! J’ai aussi revu les trois saisons – effervescence autour du film à venir oblige – et c’est toujours aussi bien! 😉
Merci, pour ce mois bien rempli très cher Dark Side. Si je comprend bien je n’ai plus qu’a essayer de regarder TWD pour la troisième fois, et je suis à jour xD!
Pour TWD, franchement contente-toi des 6 épisodes de la saison 1. Comme ça tu seras à jour pour tes conversations mondaines, mais tu ne te seras pas infligé (c’est le mot!) la suite.
Effectivement Procter dans TWW elle était vraiment bien, mais à posteriori je soupçonne que c’était juste le personnage qui était super bien écrit…
Veronica Mars, the movie ! You-hou !
TWD, je crois avoir vu les trois premiers ou quelque chose comme ça, j’ai de vagues souvenirs, le temps de comprendre que « l’héroine » était avec le meilleur ami de son mari qui était mort (mais en fait pas tant que ça) et j’ai vu aussi quand ils abandonnent un type particulièrement insupportable sur le toit d’un immeuble, qui va très probablement se faire tuer – ou pas, du coup j’en sais rien. Pas de souvenirs de la suite! Bref, en fait, je crois que j’ai lâché l’affaire parce que j’avais envie d’étrangler tout le monde dès le 2ème épisode! ^^’ Mais j’essaierais de nouveau, un jour, peut-être…
Pour Emily Procter, c’est pas faux, le perso était génial, et puis Ainsley Hayes c’était cool comme nom (oui, c’est important xD)
Le docteur Sean MacNamara et un Léviathan avec un prénom hispanique qui m’a échappé! (OK, je sors…)
Validation pour le docteur Sean ! Le léviathan je sais pas à quoi ça fait référence ? Quelle photo ?
Il s’agit de la photo N°2 (bah celle après Sean), l’acteur est l’un des léviathans qui poursuivent Dean et Sam dans la saison 7 de Supernatural, et je viens de me rappeler que son nom c’est Edgar…
Sinon l’image N° 4 c’est Lafayette, et en image N°10 on a Michael Cera mais je ne sais pas dans quoi il a joué à la télé.
C’est sur l’image N°6 que j’ai un problème… on dirait Varro mais non…
Ah oui et pour les jeux bonus quand même, alors de ce que j’ai pu voir le docteur Sean oui, la 2 et la 3 avec Dylan Moran, je sais que je les connais mais rien à faire, je bloque! ^^’
Après on a Lafayette, et Paul Rudd, Mike quoi, que j’ai vu récemment dans un film avec Jennifer Aniston – et c’était quand même bizarre après tout ce temps!
Ensuite Matt machin chose de Gilmore Girls, Logan qu’il s’appelait. Il a probablement fait d’autres choses bien plus connues depuis, mais pour moi, il restera Matt machin chose xD!
Puis Monsieur Sheffield bien sur! (A dire avec la voix de Fran Drescher sinon ça ne compte pas! ^^
Le 8, c’est pas un mec qui jouait dans Chuck?! La 9, gros blocage, et enfin « Awwwwww mais c’est Michael Cera »!
Bon voilà, ma pause aura été utilisé à bon escient! ^^ Back to work!
Sinon, qui sont les 2 et 3?!xD
Ça parle jamais de la saison 4 de The Good Wife, qui pourtant – malgré le début de saison un peu morose – est excellente ! En plus de guest stars, des changements au cabinet…
Un pur régale.
Ma politique sur TGW: attendre que tout soit diffusé pour avaler la saison en une fois. Donc ils sont bien au chaud, et on en parlera d’ici juin !
Bah tiens donc, la saison se termine ce soir aux USA !!
Je sens qu’on va avoir un joli cliffhanger…
J’ai hâte de voir comment les choses vont tourner… :s
Alors on en est à :
1- Sean MacNamara (Nip/Tuck)
2- …. ??? (pas de Supernatural je regarde pas… autre chose?)
3- … ???
4- Lafayette (True Blood)
5- Mike (Friends)
6- … ??? (pas de Gilmore Girls que je regarde pas, un truc plus récent?)
7- Mr Sheffield (The Nanny)
8- ….??? (allez, un indice : il appelle Joey « Dragon »)
9- …???
10- Michael Cera, mais dans quelle série (la même que le n°9) a-t-il joué ?
Allez je tente:
Photo 2: le capitaine dans The Shield, Aceveda, il me semble
Photo 3: Le probation worker des gars de Misfits? Le 3eme, celui qui survit
Photo 6: Cary de The Good Wife?
Photo 8: Je suis sure de l’avoir vu dans plein de truc, du coup je ne le remet absolument pas…
Photo 9: Maeby Bluth, Arrested Development.
Photo 10: George Michael Bluth, Arrested Development
Du coup ca m’enerve pour le 8…
Very very good Llewella ! Il ne nous manque que le 8 donc !
Pour la photo n°8 je propose Fred Stoller qui jouait le serveur en chef dans le restaurant de Monica.
Je n’aurais pas retrouvé qu’il jouait dans Friends sans le petit coup de pouce de Marge… 😉
Et voilà tout est trouvé ! Sont forts quand même… Et bienvenue à la nouvelle ! 😉
Je n’avais aucune chance… -_-‘
voyons voir :
– Community : Check and agree
– Big Bang Theory : Check and agree
Après, pour Walking Dead, j’ai eu la même réaction, si j’ai bien aimé la saison 1, je me suis dit que ça me suffisait, et que j’avais pas forcément besoin de me gacher mon visionnage avec la saison 2. j’avais apprécié la saison 1, et j’aurais presque trouvé la fin parfaite!!
Sinon, j’approuve le marathon, et je te mets le lien du kickstarter du film Veronica Mars : http://www.kickstarter.com/projects/559914737/the-veronica-mars-movie-project
vidéo bien sympa 😀 !
Raoul, ça fait plaisir depuis le temps ! Super le lien de VM. Pour TWD, je crois qu’effectivement on ne manque vraiment rien…
Ah tiens, moi, Walking Dead, c’est dès le 2 épisode que j’ai trouvé que ça commençait à se gâter, avec situations téléphonées et personnages caricaturaux. Je n’ai jamais fini la saison 1 d’ailleurs.
Pour Community, c’est vrai, une saison en dents de scie. On rit toujours, c’est le principal. Pareil pour BBT.
Ma grosse déception, c’est la reprise de Mad Men, j’accroche plus du tout. Mais bon, je vais insister un peu, ça va revenir… et puis Doctor Who. Déjà 3 épisodes avec la nouvelle, je me demande où ça va mais je ne m’amuse plus devant. Je trouve qu’en brune piquante et sautillante, elle fait doublon avec Matt Smith, ça manque de Nine, tout ça.
Effectivement à la réflexion je constate que je n’ai mis que des images du pilote de The Walking Dead, c’est que le reste avait pas dû être fascinant !
Je suis d’accord avec toi pour Docteur Who, mais je reste loyale…
la photo 2 j’ai d’abord pensé au pote de Dexter (saison 2) Un politicien copain de Laguerta et dont notre cher serial killer avait « accidentellement » tuer le brother
Community, le départ de son créateur et show-runer Dan Harmon doit largement expliquer la baisse de régime. Je crois que la baisse de temps d’écran de Chevy Chase y est lié d’ailleurs. J’ai bêtement rigolé sur l’épisode des marionnette, j’avoue
Ouat, une série qui m’a surprise comme je l’ai dit dans la review de sorci. En saison 1, je ne m’attendais pas à continuer de prendre du plaisir à regarder ce show. Par contre tu parlais des effets spéciaux dans l’épisode sur la jeunesse de Cora, c’est Rose MacGowan qui m’a le plus fait grincer des dents. Grandir avec Charmed et voir la petite Paige toute botoxé hyk!
J’ai contribué au projet Veronica Mars the Movie sur Kickstarter. Pas mon genre habituellement, mais j’ai vraiment adoré cette série et j’espérais retrouver notre héroïne. Maintenant j’espère qu’ils nous donneront une vrai fin 🙂
Doctor who, je l’aime beaucoup la petite nouvelle mais il manque quelque chose depuis la fin de saison dernière. Déjà qu’il manquait ce petit truc qui nous mettait en vrac avec RTD, Nine et Ten … Je crois que j’ai fait le tour d’eleven. Ou alors il faut vraiment qu’il nous le fasse grandir, mûrir pour de bon et qu’il arrête de sauter partout et de manipuler ses compagnons de route