[GoT] 302 : Dark wings, dark words

Aaaaah, enfin un peu de chair fraîche au bon goût de chlorophylle !

Comme je suis très pressée de vous présenter les petits nouveaux, je vais commencer par ça, si vous voulez bien.
Ca tombe bien puisque cet épisode, très très Stark, s’ouvre sur un des rêves de Bran.

Désormais bien loin de Winterfell, Bran (qui a mué, Gods, ces gamins grandissent à une vitesse) est toujours hanté par sa corneille à trois yeux. On commence à se demander ce que c’est que cette histoire de corneille, ce qu’elle peut symboliser, et à quoi elle peut bien mener.

Je parie que c’était bien sympa pour les trois frères de se retrouver, ne fût-ce que pour quelques heures, pour tourner cette petite scène. (Je n’en jurerais pas, mais il ne me semble pas que ce soit une reprise de la scène du tout premier épisode.)

Et la voix de Ned… aw.
Mais voilà, il y a un nouveau venu qui s’incruste dans le rêve de Bran.

Jojen : You can’t kill it you know.

Bran : Why not ?
Jojen : Because the raven is you.

Doux R’hllor.

Il a l’air d’avoir quinze ans ? Il en a 22.
Peter Pan existe, et il se planque sous le nom de Thomas Sangster.
Ca fait des années que je gâtifie à mort sur ce gamin que je trouve formidable dans tout ce qu’il fait… d’ailleurs, il est un peu Time Lord, ce qui ne gâche rien. Mais oui, souvenez-vous, c’était dans cet épisode de Doctor Who !

Enfin, avant de retrouver en personne notre ami Jojen, prenons des nouvelles des petits Stark. Eh bien ça va pas mal, malgré les rêves bizarres.

Ils ont toujours leurs loups (purée, il fait flipper, Shaggy Dog), ils ont toujours leur sauvageonne…

… et ils ont toujours leur Hodor.

Hodor : Hodor !
Bran : It’s alright Hodor.
Hodor : Hodor…

Aaaaaawwwww. Il est trop chouette, Hodor.

Bref, cette gentille petite troupe est toujours en cavale, et dans ce genre de situation, ce n’est pas très rassurant de se sentir suivi… ce qui est le cas.

C’te classe, Eté.

Super beaux, les loups, cette saison. Je ne sais pas ce qui leur prend de nous balancer du Direwolf comme ça alors qu’on joue à cache-cache avec les gros pépères depuis qu’ils sont plus grands que des chiens normaux, mais je ne vais pas m’en plaindre… ils sont super réussis !

Ah ! Ah !

Jojen : I’m unarmed.
Osha : That was poor planning.
Jojen : My sister carries the weapons.
Meera : I’m better with them.

Ca, c’est de l’entrée en scène. Franchement, classe. Dans le bouquin, ils arrivent très tôt, directement à Winterfell avant l’arrivée des Fer-Nés. J’avoue que cette version les rend tout de suite hyper impressionnants alors que dans le livre, on met un certain à capter qu’ils peuvent être assez badass.
Là, ils se pointent, disent OK, gars, je te cache pas qu’on a de la route à faire, alors c’est parti.

Jojen : You must be Summer.

Jojen : I’m Jojen Reed. This is my sister Meera. We’ve come a long way to find you, Brandon. And we have much farther to go.

J’imagine que ça aurait fait beaucoup de rajouter les Reed aux nombreux nouveaux-venus de la saison dernière. Et finalement, c’est pas mal, comme ça. Même si j’en ai eu, des sueurs froides, l’an dernier, tellement j’avais peur qu’on me les passe à la trappe, avec les Tully et Mance.
Là, si l’entrée en scène est intrigante, disons que c’est dommage qu’on n’en apprenne pas un peu plus sur ces personnages. En attendant, on se contentera d’apprendre que le père de ces deux jeunes gens, Howland Reed, était visiblement très proche de Ned Stark. Ce qui est déjà énorme, pas vrai ?

Jojen : When I told my father about your father, for the first time in my life, I saw him cry.
Bran : Your father is Howland Reed. He saved my father’s life during the rebellion.
Jojen : Your father told you about the rebellion ? Mine never did. But I saw that too.
Bran : What else have you seen ?
Jojen : The only thing that matters : you.

Vous savez que si ce gamin sait ce qui s’est passé à la Tour de la Joie, là où est morte Lyanna Stark et où Howland Reed a sauvé Ned Stark, il y a de fortes chances qu’il ait ABSOLUMENT toutes les réponses aux questions qu’on se pose ? Genre qui sont les parents de Jon Snow ? Genre quelles sont les promesses arrachées à Ned par Lyanna lorsqu’elle est morte ? Et bien d’autres, d’ailleurs, pour les lecteurs…  Rien que d’y penser, je ne me tiens plus !

Bon, si nos petits garçons Stark vont plutôt bien, malheureusement, la famille, elle, n’en sait rien. Bien au contraire, Lord Bolton, toujours porteur de nouvelles réjouissantes, débarque auprès du Roi du Nord en tirant une tronche de trois pieds de long.

Lord Bolton : Word from Riverrun. (Ah !) And Winterfell. (Ah… )

Bon, la bonne nouvelle, si je puis dire, c’est que le vieux est donc cané, ce qui nous évite une agonie interminable. Non parce que dans les bouquins, putain ça dure, son truc. On l’aime bien, Lord Hoster Tully, mais il n’en finit pas de crever ! C’est résistant, la poiscaille !

Catelyn : Will I wear manacles when I lay my father to rest ?

Alors, comment te dire, chérie… il y a pire.

Résumons. Un beauf assassiné. Une soeur complètement ravagée. Un mari décapité. Deux filles otages à Port-Réal, croit-elle. Deux fils portés disparus. Un aîné qui fait la guerre. Un père qui vient de mourir. Hum. Faut quand même avoir le moral !

En route, donc, pour Vivesaigues, dans le Conflans. La patrie de Catelyn Stark née Tully.
Sur le chemin, Lord Kar(l)stark se sent obligé de nous conforter dans le fait que non, c’était pas une super idée d’épouser la dinde infirmière.

Lord Rickard : I think you lost this war the day you married her.

Ouais, certainement. Toutefois ça nous arrangerait que Robb ne la perde pas, cette guerre, merci bien.
Quelques instants plus tard, nous avons une scène qui m’a laissée fort perplexe. Je reconnais qu’à certains moments, j’aurais bien aimé l’avoir, dans le bouquin, cette scène. Mais croyez-moi, si Catelyn Stark avait eu le moindre remord concernant son comportement à l’égard de Jon Snow, vu les dizaines de chapitres écrits de son point de vue, cela se saurait. Des regrets, de la honte, des remords à l’égard de sa famille et des tragédies qui se sont abattues sur elle, par sa faute, entre autres, elle en est rongée. Mais il est bien rare que ses pensées se dirigent vers le bâtard de Ned. Non, ça, Jon Snow, ça a toujours sa bête noire, si je puis m’exprimer ainsi. Et je ne crois pas qu’elle ait jamais regretté d’avoir été ignoble avec ce pauvre gamin. Qui n’est d’ailleurs probablement pas de son mari, mais ça, c’est une autre histoire.

Bref, Lady Cat s’en remet maintenant à ses dieux pour sauver ses petits perdus. Et non merci, elle n’a pas besoin de l’aide de sa belle-fille pour ce faire, puisque seule une mère peut bricoler ça pour sa progéniture. Même si ça n’a pas vraiment marché pour Bran, en revanche, un des garçons a été sauvé, peut-être par ce talisman.

Catelyn : Many years before that, one of the boys came down with the pox. Maester Luwin said if he made it through the night, he’d live. But it would be a very long night. So I sat with  him all through the darkness. Listened to his ragged little breaths, his coughing, his whimpering.
Talisa : Which boy ?

Catelyn : Jon Snow. When my husband brought that baby home from the war, I couldn’t bear to look at him. I didn’t want to see those brown stranger’s eyes staring up at me. So I prayed to the gods, take him away. Make him die. He got the pox. And I knew I was the worst woman who ever lived. A murderer. I’d condemned this poor, innocent child to a horrible death all because I was jealous of his mother. A woman he didn’t even know. So I prayed to all seven gods, let the boy live. Let him live and I’ll love him. I’ll be a mother to him. I’ll beg my husband to give him a true name, to call him Stark and be done with it, to make him one of us.
Talisa : And he lived.
Catelyn : And he lived.  And I couldn’t keep my promise.

Catelyn : Everything that’s happened since then, all the horror that’s come to my family, it’s all because I couldn’t love a motherless child.

Soit, c’est très bien joué, très bien interprété, et cela vise probablement à rendre Catelyn plus sympathique aux yeux du public. Seulement jamais on ne me fera croire que cette femme a un jour souhaité être capable d’élever un bâtard comme son propre fils, qu’il porte le nom des Stark… et qu’il soit susceptible de dépouiller ses propres enfants de leur héritage. JA-MAIS.
Alors je vais faire comme si cette scène n’existait pas et comme si Catelyn s’était roulé un peu trop de fougères pour les fumer en loucedé derrière les rochers, OK ?

Et on enchaîne sur le « motherless child » en question… un bon point pour cet épisode, la fluidité de l’exécution et des transitions. Rien à redire. Comme quoi quand il est question des Stark, tout est – à quelques exceptions près – vachement mieux !

Bref, tout là-haut, au nord du Mur, on nous présente un nouvel individu. Ca commence à devenir intéressant, vous noterez !

Evidemment, j’ai un peu de mal à ne pas voir Cornelius Sigan ou Noeinoeil de Pirates des Caraïbes, mais bon, c’est pas de ma faute si Mackenzie Crook ne joue que dans des truc géniaux.
Bref, saluons l’entrée d’Orell, un sauvageon qui a le pouvoir – comme c’est singulier – de se glisser à l’intérieur d’animaux et de voir à travers leurs yeux. Lui est lié à un aigle.
Ca ne nous rappelle personne.

OK, on ne voit pas beaucoup Kit dans cet épisode, mais il est parfait. Qu’est-ce qu’il joue boude bien !
Chose amusante, on notera que ça n’étonne personne, le fait qu’il existe des gens qui peuvent devenir des animaux à volonté. Je vous rappelle quand même qu’en saison 1, personne ne croyait en la magie ou aux forces supérieures.

Mance : What did you see ?
Orell : Dead crows.

Et on enchaîne sur les crows… pas tout à fait dead, mais pas loin. C’est bien fait, quand même !

Enfin disons qu’il y en a un qui se laisserait bien crever là tout de suite, d’autant qu’il est bien aidé pour ce faire, mais Tonton Nounours a dit non.

Mormont : Tarly… I forbid you to die.

Et comme on en a pas tout à fait fini avec les Stark, on retrouve notre petite Arya. Youpiiiii ! En cavale depuis qu’elle a quitté Harrenhal, avec ses deux bons potes, Gendry et Tourte-Chaude. Et je ne veux pas avoir l’air d’en rajouter mais… c’est moi où Gendry lui fait une scène ? Une scène de ménage chez les Stark/Waters. Could I be happier right now ???

En attendant, les promeneurs, ils sont un peu paumés. Jusqu’à ce que résonne… encore cette PUTAIN de chanson ! Oui, celle de Castamere, vous savez ? Connasse de chanson.

Et voilà comment Thoros de Myr nous déniche Arya Stark et ses compagnons.

Thoros : The lords of Westeros want to burn the countryside. We’re trying to save it.

Cette version de Thoros de Myr me plaît vraiment beaucoup. Je suis assez contente de l’introduction de la Fraternité sans Bannière, au passage. Evidemment, on se demande un peu qui sont ces gens : eh bien sachez que Thoros de Myr est un prêtre rouge (ça vous rappelle quelqu’un ?) qui s’est longuement baladé à la cour de Robert et qui est, selon le bouquin, plus amateur de vin que de religion !

Mais bon, je ne vais pas m’étendre sur le sujet, je pense qu’on va passer un certain temps avec ce brave bonhomme et qu’il a pas mal de petites choses à nous apprendre !
En attendant, je trouve Paul Kaye assez génial dans ce rôle, il a un petit côté bonhomme et étrangement charmant qui fonctionne très bien à l’écran et qui pourrait lui attirer bien plus de sympathies parmi les spectateurs que cela n’a été le cas parmi les lecteurs.

Toujours est-il que ces braves garçons – tout de même un peu nerveux, faut pas les agacer – proposent aux trois fuyards de leur payer une  soupe et un gobelet. Et comme nos lascars ont plutôt envie de faire le moins de bruit possible et qu’ils doivent commencer à avoir joliment les crocs, les voilà bientôt attablés avec la Fraternité. Dans une auberge qui nous est bien connue. A priori, je dirais qu’il n’y a qu’une seule auberge sur la route royale, parce que c’est toujours là qu’on se retrouve !
Pour mémoire, et si je ne fais pas d’erreur, c’est là, notamment, que Lady aurait été exécutée suite à l’altercation entre Joffrey et Arya. C’est là également que Catelyn est tombée par hasard sur Tyrion. Et c’est là qu’il va se passer encore un paquet de trucs. Si vous voulez mon avis, je crois que cette fameuse auberge a légèrement été construite sur un ancien cimetière indien, ou un truc du genre !
Parce que vous savez quoi ? Eh bien c’est ici que la Fraternité amène un certain toutou capturé après avoir déserté la bataille de la Néra !!

Oups !
Si jusque là, Arya a super bien évité les personnes susceptibles de la reconnaître, cette fois, c’en est fini de sa couverture.

Sandor : What in Seven Hells are you doing with that Stark bitch ?

Ah ben c’est sûr qu’il aurait probablement préféré tomber sur l’autre Stark bitch, le gros pépère !

Et dans la série nouvelles têtes, il se passe des trucs à Port-Réal. Bon, notre Sansa est toujours légèrement irrécupérable sur les bords. Genre quand on lui dit attention, le monsieur pourrait attendre certaines choses de vous… Quoi mais nan, Littlefinger n’est pas amoureux de moi, voyons ! OK.
Pareil, quand Ser Loras débarque pour l’accompagner rencontrer sa mamie, oh, la tronche de ma Sansa désormais bien célibataire, et qui est toujours persuadée que Ser Loras la trouve formidable et meurt d’envie de l’épouser !

En même temps, pauvre gosse… quel fils de bonne famille n’aurait pas envie de l’épouser… je veux dire, à part Loras Tyrell ?

En attendant, Ser Loras fait super bien son taf alors qu’il faut le reconnaître, le pauvre garçon est probablement mort à l’intérieur. Il nous emmène l’ex-fiancée pour rencontrer une véritable figure de la famille Tyrell… que dis-je LA cheffe de famille, s’il vous plaît : Lady Olenna. Eh ben croyez-moi que la Marjorie a de qui tenir !

Alors, permettez-moi de m’extasier une fois de plus sur la magnificence de la maison Tyrell. D’abord, ils sont super bien sapés et ils se téléphonent tous les matins pour savoir quelle couleur ils vont tous porter.
Ensuite, ils apprécient la bonne bouffe, ils nourrissent la moitié du continent. Puis ils sont blindés de fric. Et en plus, le patriarcat, ils se torchent avec ! Chez eux, ce sont les bonnes femmes qui portent la culotte… et plus précisément Lady Olenna qui s’empresse de parler politique à Sansa. Alors, comment vous dire, chère amie ?

Etant donné que la chère enfant n’a pas l’ombre d’une opinion politique ni même une vague idée des intrigues qui se nouent à Port-Réal, les deux toupies décident de la cuisiner un peu sur un sujet qu’elle maîtrise bien : le roi Joffrey.

Mais Lady Olenna est une maligne.

Lady Olenna : Yes, all Lannisters are lions. And when a Tyrell farts it smells like a rose !

Et elle sait comment faire parler une donzelle terrifiée.

Lady Olenna : There’s no need to be frightened, we’re only women here.

Et Marjorie sait y faire, elle aussi.

Sansa : He’s a monster.

Réaction de la vieille taupe ? « Ah ? Bon, ben tant pis. »
Je vous jure, j’en ris encore !
Et la réaction de Margaery est intéressante aussi.

« Ca fait un peu chier, mais… putain qu’ils sont bons, ces gâteaux au citron ! »

Bon, j’exagère un peu… on voit que la Marjorie n’est pas tout à fait une inconsciente et qu’elle sait ce qu’elle risque auprès d’un asticot pareil. C’est quand même une sacrée dure. A peine une petite moue… alors qu’à l’intérieur, elle doit avoir bien les boules !
Mais il y a peu de place pour le doute dans la petite tête bien faite de Margaery Tyrell.

Comme on peut en juger dans la scène qui va suivre. Par contre, avant toute chose, je me permets de souligner que sa robe à elle seule mériterait un spinoff. Oh my Gods ! De la soie qui semble avoir une vie propre, et ces broderies, c’est hallucinant, j’étais hypnotisée par cette magnificence de robe !

J’adore le fiancé qui reçoit sa promise une arbalète à la main. So romantic !

Et qui se dépêche de lui chercher des poux dans la tête. (Qu’elle a fort jolie et fort chevelue.)

Joffrey : And the bedside of a traitor… is that a place for a lady ?

Mais Marjorie a de la répartie… et le sens de l’improvisation. Et surtout, surtout, elle sait retourner une situation à son avantage en exploitant la faiblesse de son interlocuteur.

Margaery : Your grace, I tried to do my duty as a wife.

Well done my lady ! En jouant l’humble épouse et la femme soumise, en s’avouant piètre politicienne, elle a tout juste. Et en jouant sur le même tableau que Joffrey, qui, entre nous, présente tous les symptômes d’une sexualité légèrement déviante.

Et homophobe avec ça. Ce qui n’arrange pas trop Marjorie. Ah, on est loin du mariage pour tous !
Bref, cette petite Marjorie a tout pour devenir la head bitch de Port-Réal.

Et évincer cette connasse de Cersei qui décidément s’en prend plein la tronche. C’est fou comme on sent le vent tourner, non ? C’est fou comme d’un seul coup elle se fait rabattre son caquet de Madame-Je-sais-Tout.

Joffrey :  She married Renly Baratheon because she was told to. That’s what intelligent women do : what they’re told.

Quel enfant charmant !

Ca doit faire plaisir d’être une femme, d’être vendue par votre père à un roi qui ne vous aime pas et vous relègue au rang de meuble, que le seul être qui vous adule soit votre frère et que cette union soit interdite, que vous lui donniez un fils et que celui-ci soit encore plus abject que tous les hommes réunis, père, mari, etc. En ça, limite je la plaindrais presque, parce que l’ironie est superbe et qu’il n’y a décidément aucune porte de sortie pour cette reine qui a tué son mari pour mettre sur le trône un roi encore plus pitoyable.
Mais ma pauvre Cersei, tu es tellement irrécupérable, tellement mauvaise dans le fond… comme je te souhaite d’en chier, encore et encore ! AHAHAHAH !

En attendant, c’est vrai que le Joffrey de l’écran semble un peu plus remonté contre sa mother. Ce que je comprends là, c’est qu’ayant un acteur nettement plus âgé que le personnage du livre, voilà à quoi pourrait ressembler la relation mère/fils un peu plus tard.

Je me demande ce qui se passerait si Ser Jaime était toujours dans le coin. Car c’est vrai que je vous ai parlé des nouveaux, mais… je m’en voudrais de ne pas évoquer mon intrigue préférée du troisième bouquin, celle qui m’a le plus fait vibrer, avec celle de Jon Snow : les pitoyables petites aventures de la Fillette et du Régicide. *applause*

Et encore, il n’y a pas le cousin Cleos Frey. La vache, qu’est-ce que je le regrette, le cousin Cleos et son crâne qui taquine la caillasse. Le Dark Side et moi, on en pleure encore de rire ! Je vous jure, je me souviens d’un échange de SMS survolté où on imaginait toutes les morts les plus débiles que le cousin Cleos aurait pu nous faire tellement il était bas de plafond, le pauvre garçon. J’aurais dû les sauvegarder, tiens.

Et quel plaisir, lors de la lecture, de pouvoir ENFIN plonger dans les pensées de Jaime Lannister. De découvrir ce qui se cache derrière la belle gueule et les répliques cinglantes de cet étrange bonhomme. Combien de fois j’ai fini ses chapitres en refermant le livre pour reprendre mon souffle avant de continuer.
Autant il m’intriguait au début, autant je ressentais un mélange de rejet et de fascination (davantage de fascination, avouons-le), autant ce bouquin trois m’a rendue hystéro. Plus une page sans que je ne redoutasse qu’on me le bousille. Ah je vous jure, j’en ai chié avec celui-là. Alors maintenant, à votre tour, un peu !

Bon, pour l’instant, ça ne va pas trop mal. Brienne de Torth tire un peu la tronche, mais elle s’accroche.

Comme qui dirait que c’est pas facile de lui faire fermer sa grande gueule, à celui-là ! (C’est un peu pour ça qu’on l’aime, aussi.)

Et ce n’est pas la pudeur qui l’étouffe non plus ! Il me semble d’ailleurs que dans le livre, il est mille fois plus lourdingue !
Mais à force de provoquer Brienne et de faire des devinettes, l’insupportable voyou, bien content au final de pouvoir se dégourdir les pattes et la langue, finit par trouver le point sensible. Car oui, sous cette armure de géante, dans cette immense carcasse qui ne ressemble pas à grand-chose, il y a un point sensible. Et ce point sensible, c’est feu Renly Baratheon.

Brienne : I did not fancy him !
Jaime : Gods, you did ! Did you ever tell him ? Well of course not. You weren’t Renly’s type, i’m afraid. He preferred curly haired girls like Loras Tyrell. You’re far too much man for him.

Là où il m’a fait mourir de rire :

Jaime : It’s a shame the throne isn’t made out of cocks, they’d have never got him off it.

Par contre, ça agace un peu Brienne qui est sans doute bien trop pure pour avoir remarqué que son héros était plutôt à voile qu’à vapeur. (Ou l’inverse, je ne sais plus très bien.)

Jaime : I don’t blame him… and I don’t blame you either. We don’t get to choose who we love.

Bon. Moi je kiffe, hein. Je suis toujours aussi perplexe devant l’association hautement improbable de ces deux personnages, mais qu’est-ce que ça fonctionne bien ! J’ai attendu drôlement longtemps de voir ça à l’écran… la saison 2 a été une torture ! Dans le bouquin, ça dure des chapitres et des chapitres où les noms d’oiseaux volent dans tous les sens et cette petite balade en amoureux n’est qu’une longue et interminable engueulade. Hilarant ! Et très intéressant, aussi.
En outre, c’est super sympa de voir enfin à l’écran la chouette alchimie qu’il y a entre Gwendoline Christie (qui a enfin l’occasion de jouer) et Nikolaj Coster-Waldau. Je pense qu’ils se sont beaucoup amusés à incarner ces deux personnages antagonistes.

Et puis ce qu’il y a de bien, c’est que cette aventure, qui semble bien les faire chier l’un comme l’autre, va les lier d’une façon qu’aucun des deux n’anticipaient. Hé hé hé.

D’ailleurs, on découvre là qu’ils ont au moins une chose en commun : ils adooooorent tirer l’épée !

Et malheureusement pour lui, le Régicide sort de douze mois de cachot et il est un peu faiblard sur les bords…

On va dire que Brienne est quand même une sacrée cliente. Mais là, clairement, elle n’a pas beaucoup d’efforts à faire pour le mettre au tapis.

C’est con, parce que franchement, on se marrait bien. Malheureusement, le côté rigolo de cette petite promenade se termine là maintenant puisque notre petit couple est capturé par… des hommes de Roose Bolton. Mais pourquoi ????

J’y tenais, moi, à mes Pitres Sanglants ! Du coup, on comprend que le type qui chope Brienne et Jaime n’est autre que le fameux « best hunter » mentionné par Roose Bolton dans l’épisode précédent. Vous me direz que le résultat ne sera guère différent, mais tout de même. Les Pitres Sanglants, quoi. (Ca ferait un super nom de groupe de métal.)

Comme qui dirait que Brienne a été fort naïve, sur ce coup-là.

Petite fillette, va.
C’est con parce qu’on se marrait bien, non ?

Et pour en revenir aux nouveaux personnages…

Iwan Rheon ! De Misfits ! Aaaaaah ! Mais quel est cet étrange individu qui semble si avide d’aider le pauvre Theon torturé ???

Réponse bientôt…

Bon, voilà, j’arrive ENFIN au bout de cette review. Nom de Zeus, elle m’aura pris la semaine. Mais comment je vais faire pour aller au bout de cette saison, moi ???

En tout cas, on remercie bien fort cet épisode qui a le mérite de réunir certains des personnages les plus divertissants de la saga, parmi eux Jaime et Brienne et Arya et Gendry. Et je ne dis pas ça parce que je les kiffe, mais véritablement parce que s’il y a un poil d’humour et de légèreté dans la série en ce moment, c’est bien grâce à ces deux associations.
Notez bien que ça ne durera pas forcément.

Allez, dès ce soir, j’entame l’épisode 3 !