La WitchWeek (n°15)

– Lundi matin, l’empereur, sa femme et le petit prince je suis allée mesurer la longueur de la jupe des dames sur la plage d’Atlantic City, avec l’épisode 2×08 de Boardwalk Empire. Devant cette série, en ce moment, je suis partagée. Partagée entre le changement de rythme de visionnage qui fait que désormais, je dois attendre une semaine pour voir le prochain épisode (après un marathon, c’est un peu frustrant) et le niveau exceptionnel de certaines intrigues, de certains acteurs, de certains personnages. Ce qui est con, c’est qu’il y en a d’autres qui ne m’intéressent pas du tout ! Mais de façon générale, Nucky Thompson, lui, ne me déçoit jamais. Je ne peux pas dire que j’adore le personnage et que je suis à fond derrière lui, mais le regarder se débattre dans cette vie étrange qui est la sienne me subjugue.
Dans l’après-midi, à l’heure du thé, un petit PanAm (épisode 1×08), dont on attend l’annulation officielle par ABC. Je ne suis pas tout à fait inconsolable, mais avouez qu’il y avait quand même pire dans la grille. Bref, pour parler de cet épisode, c’est un épisode avec des gens… MORTS. Je vous jure, des gens MORTS ! Plein ! Bon, on s’en doute, l’intrigue n’est pas des plus cohérentes, mais cette semaine, Colette a brillé dans son petit tailleur bleu ciel. Alors même si visiblement, à la Pan American, on pardonne en dix secondes et avec un petit sourire complice le fait de laisser des passagers crevés sur le tarmac d’un aéroport haïtien (!) au profit de réfugiés, moi, je suis contente. Malgré tout, je n’aime pas bien les atterrissages et décollages d’urgence. Vous me direz, en ce qui me concerne, ça muscle les fesses ! (Oh, et les shippeuses en ont eu pour leur fric !)
Le soir, comme j’aime bien qu’on me raconte des histoires avant d’aller me coucher, le Once upon a time du jour. (Episode 1×04) Je suis ravie de voir que Jessy « Cendrillon » Schram s’est remise à bouffer depuis son passage dans « Veronica Mars » il y a six ans. Par contre, allez, j’avoue… j’aime pas Robert Carlyle. Du tout. Je pourrais même aller jusqu’à dire qu’il me répugne. Toutefois, j’ai l’impression que la série trouve son rythme de croisière et commence à installer sa formule, à coups d’enquêtes, de parallèles et de petites révélations. C’est vraiment très cucul, mais j’ai eu l’impression de mieux rentrer dedans. Et cette semaine, j’ai été outrée qu’il n’y ait pas de nouvel épisode. Mmmmmmh…

– Mardi, je me suis obligée à revoir l’épisode 4×04 de Fringe dans une journée déjà bien chargée, donc bon, c’est déjà pas mal ! Commenté ici.

– Mercredi ? Journée à deux mille à l’heure, trop pas le temps. Le 4×05 de Fringe à 22h30 histoire de dire que je rattrape, quoi. Pas facile d’être hyper concentrée devant un épisode qu’on doit reviewer après, mais par chance, celui-ci le méritait. Et de fait, commenté ici. Juste après, v’là-t’y pas qu’en faisant un peu de ménage sur mon disque dur, j’exhume le pilote de Sports night, une série qui parodie une célèbre émission sportive américaine ! Bon, soyons honnêtes, malgré la moitié du cast de « The West Wing », Aaron Sorkin oblige, Nate Fischer, Will « chouchou » Gardner, Lynette « choucroute » Scavo et compagnie, je n’ai pas tenu devant plus de sept minutes. Trop vieux, peut-être, trop bizarre comme format (22 mn, WHAT ???), les rires un peu timides derrière m’ont plus fait sursauter qu’autre chose. C’est peut-être à voir et surtout la télé qui se regarde le nombril, j’adore, mais… 1998, quoi !!!

– Le jeudi, c’est Modern family ! Le truc qui mange pas de pain et qui se regarde vite fait bien fait sur le gaz ! A souligner qu’Alex m’a fait mourir de rire avec son « One day your fans will be working for my fans » à sa débile de soeur. So… true. You go girl !
Ce qu’il y a de formidable, c’est que j’ai noté avoir regardé le dernier Desperate housewives mais je n’en ai absolument aucun souvenir ! Ca devait probablement être très con, comme d’hab.

– Vendredi soir, je rattrape mes deux The Big Bang theory de retard. Bon, le coup de l’oiseau dans l’épisode 5×09 m’a fait mourir de rire, excellent comique de situation. Devant le 5×10, je me suis quand même fait la réflexion que Penny, ça va pas bien fort, quand même. Aigrie, alcoolo… fiou ! C’est triste, non ? Il est temps que quelqu’un vienne la sauver, celle-là ! Quand à Bernadette, son « Hope you enjoyed the prenatal cigarettes, mom ! » rapport à sa petite taille, ça m’a fait hurler de rire. Je pense claquer un petit billet sur cet épisode, tout de même, étant donné la progression que vous savez.

– Samedi soir, je me suis fait bien plaisir devant l’épisode 4×07 de Fringe commenté ici, ce qui fait que je suis A JOUR, yes ! (Le mystère étant : quand ai-je regardé le 4×06 dont j’ai pourtant posté la review ici ???) Après cet épisode fort réjouissant, j’ai patienté jusqu’à l’arrivée du dernier Merlin, l’épisode 4×08 (reviewé ici), et là… pas contente, La Sorcière !

– Dimanche plutôt calme… histoire de comparer, je me suis refait avec un grand plaisir les premiers épisodes de la saison 1 de Merlin. Très amusant. J’ai abondamment twitté sur le sujet. Très rigolo de revoir les « bébés » qu’étaient Colin (tout joufflu !), Bradley (tout canon !), Katie et Angel. D’assister à la première rencontre entre Merlin et Arthur (aaaaawwww, ils se battent comme des chiffonniers, les mignons), de voir un début de petite flamme bien vite éteinte entre Gwen et Merlin, et même entre Morgana et Arthur. Bref… c’est pas mal, moins affreux que dans mes souvenirs, ça fait bien son boulot de série fantastique gentillette qui y croit. Et surtout, qu’est-ce qu’ils passent du temps à Pierrefonds ! C’est là que je me rends compte à quel point j’en reconnais le moindre couloir. Hum !
Pour me changer les idées, j’ai tenté de regarder l’épisode 1×04 de Castle… las ! Je me suis découragée avant la fin ! J’ai même arrêté juste au moment où la girafe s’apprête à nous raconter ses petits soucis. J’ai bien peur que ça ne m’intéresse pas des masses…

Bon, je crois que j’en oublie, mais on va dire que c’est à peu près tout. C’est ça, le problème, quand on ne note pas scrupuleusement tout ce qu’on regarde, ma bonne dame. Et que ça vous serve de leçon !