Categories Menu

[DOWNTON ABBEY] 202 : Episode two

Bonsoar.

Je sais que je suis méga super à la bourre mais que voulez-vous, entre le retour de Merlin, la Bonne Epouse qui s’encanaille, la Grande Guerre qui fait des ravages à Downton et le Docteur qui tire sa révérence, moi, je suis totalement aux fraises !

Comble de rigolade, figurez-vous que ça fait deux jours que je n’ai plus l’ombre d’une connexion et qu’en plus, même FreeWifi me fait la gueule ! Vous avouerez qu’en cette saison, c’est pas de bol. J’en suis limite à demander à Marge de m’envoyer les épisodes par hiboux recommandés ! (Cela dit, c’est pas con, comme idée, tiens.)

Là, c’est bien, j’ai encore un peu de matière sous le coude (coup de bol, j’ai quand même récupéré le final de « Doctor Who » avant que ça parte en saucisse), mais je vois arriver la fin de semaine avec inquiétude.

Enfin bref ! Que voulez-vous, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.

Et Downton, me direz-vous. Eh bien à Downton, le temps passe comme un cheval qui souffle en tempête. (Quand vous aurez marre d’ignorer mes références à Astérix, vous le direz.)

Nous sommes déjà en 1917, et ça m’a fait marrer (jaunâtre, hein) de voir débarquer le facteur sur sa bicyclette. Ce facteur que les familles attendent avec impatience et terreur, en sachant bien que les nouvelles qu’il apporte sont soit des nouvelles tout court, soit des nouvelles mauvaises.

Parmi les nouveautés, eh bien pas de nouvelles de Bates. (Snif.) Il est désormais remplacé par un Mr Lang qui semble totalement traumatisé par son passage dans les tranchées et qui se fait donc beugler dessus à tout bout de champ par Monsieur le Comte. A mon avis, ce dernier ne lui pardonne pas… de ne pas être Bates.

C’est bien simple, tout le monde pleure après Bates, y compris le pauvre Carson qui est totalement débordé. Il pousse des soupirs éplorés aussitôt qu’il est question d’accueillir un quelconque invité et semble au bord d’aller se flanquer dans la mare avec une pierre au cou quand les Grantham décident d’organiser un dîner.

C’est que William, le dernier valet de pied, a enfin été mobilisé.
Autant le dire, je ne crois pas que nous reverrons ce cher enfant.

Et cette gourde de Daisy, doux Jésus, mais que lui faut-il à celle-là ??? Ca va que je la trouve toute mignonne, hein, parce que qu’est-ce qu’elle est tarte !

Enfin tout ça pour dire que le larbin a tendance à se faire rare, par les temps qui courent.

Pour en revenir à Mr Lang, chose trèèèèès étonnante, O’Brien ne s’empresse pas de lui faire des croche-pattes et autres blagounettes dont elle a la spécialité. J’ai trouvé ça d’emblée très très louche, je me suis même demandée si elle ne nous couvait pas un truc. Eh bien non. O’Brien, voyez-vous, a eu un frère qui comme Mr Lang a été traumatisé par sa carrière de soldat. Et il est mort, le pauvre bougre. Alors je sais que c’est dingue, mais O’Brien est même presque gentille. J’ai cru ne pas m’en remettre.

(I ship it already.)

A part ça, puisqu’on parle d’O’Brien et de larbins, devinez qui fait son retour au pays ?

Thomas. Bien déglingué, mais encore pas tant que ça.

Et toujours aussi agréable avec ses anciens collègues.
Seulement voilà, tout comme la petite histoire d’O’Brien m’a touchée (dingue), celle de Thomas a également réussi à faire vibrer une petite corde sensible.
Ce type était déjà bien amoché par le fait d’être « différent » et je le soupçonne d’avoir développé cette personnalité détestable et cette stratégie constante d’attaque préventive pour noyer la poiscaille. Mais là, avec un bon petit coup de Grande Guerre par dessus, eh bien c’est pas joli-joli.

Ajoutez à cela que le voilà maintenant travaillant à l’hôpital du bled et se faisant presque un copain.

Copain déjà aveugle et qui ne supportera pas l’idée d’être déplacé vers une maison de convalescence loin des deux repères que sont Thomas et l’infirmière Crawley.

C’est moche, c’est triste… et j’ai vraiment eu de la peine pour Thomas.

Au passage, c’est DEGUEULASSE de nous le faire haïr comme ça en première saison pour ensuite nous faire revenir dessus de cette façon. Pas cool !

Bon, à part ça, chez les ploucs aussi, on manque de main-d’oeuvre. J’ai été bien critique envers les talents de chauffeur de Lady Edith car la voici aujourd’hui prête à aller en faire profiter les Drake, ces charmants paysans qui étaient bien ennuyés la saison dernière puisque Monsieur avait failli caner à l’hosto local. Il fut sauvé, on s’en souvient, par la providentielle cousine Isobel.
La famille manque donc une fois de plus de s’étrangler de honte à l’idée qu’une des filles de Lord et Lady Grantham aille conduire – horreur! – un tracteur. Mais bon, que voulez-vous, c’est la Guerre. Merde.

Voilà donc ma Lady Edith toute contente sur sa bicyclette. Pour une fois qu’elle peut servir à quelque chose, elle ne va pas donner sa part aux gorets.

Et Lady Edith, ben ça l’éclate. On l’accueille de façon charmante, on lui fait des courbettes, c’est formidablement bucolique, la vie au grand air lui met le rose aux joues, bref, arracher des souches d’arbres, trop elle kiffe.

Seulement, Edith, au bout d’un moment, à force que tout le monde l’oublie dans un coin, être la cible d’autant d’attentions, ça lui fait un peu tourner la tête. J’espérais vraiment que je me faisais des idées, mais…

Non, rien à faire, il y a comme qui dirait baleine sous gravillon. Et pas un bébé baleine de rien du tout. Non, non, la grosse grosse baleine genre Moby Dick version XXL.

Je suis mais sur le derche. Ca me fait beaucoup de peine pour cette pauvre gosse parce que j’imagine la solitude et le peu de confiance en elle qu’elle doit avoir pour tomber dans une situation aussi… grossière et téléphonée. C’est vraiment triste. Je veux dire, je ne suis jamais contre quelques galopades champêtres avec un beau fermier, mais là… non vraiment, Edith mérite mieux que ça. Le moindre pécore qui lui fait un sourire, la trouve jolie, intelligente et raffinée, elle se jette dessus. Pauvre, pauvre Edith.

Forcément, la régulière ne manque pas de les choper sur le vif et de remercier Lady Edith pour ses bons services en espérant ne jamais la revoir.

Mais qu’on la marie, et vite !
C’est là qu’on en revient à la Guerre : c’est pas tout ça, mais les mâles se font rares. Autant que les larbins.

Ca n’empêche pas le Comte de délirer complètement. Il envie la valetaille d’aller se faire couper en rondelles. On croit rêver ! Mince, ce type a quand même déjà fait la guerre, il a pourtant l’air d’en avoir une conception extrêmement romantique et déformée… n’importe quoi !

Et sinon, le peu de valets à peu près virils qui restent commencent à être un poil flippants. Prenez Molesley… on l’avait vu venir à cent bornes avec ses gros sabots bien relous. Mais oui, il en a bien après la petite Anna.

(I ship it… not.)

TZOING ! Le son du râteau qui s’abat sur le front dégarni de Molesley.

En parlant de râteau, nous noterons que Branson est toujours collé dans les jupons de Nurse Crawley. Et qu’il pose les questions qu’il faut. Pas tout à fait dénuées d’intérêts personnels, il faut bien le dire.

Branson : So you wouldn’t go back to your life before the war ?
Sybil : No I could never go back to that again.

Cette petite Sybil, tout de même. Quelle nana. Je comprends le chauffeur d’être transi d’amour pour elle.
Cette petite Sybil a d’ailleurs une idée brillante, dans cet épisode : transformer Downton Abbey en maison de convalescence. Soutenue par cousine Isobel, elle s’en va présenter son projet devant la famille. Inutile de dire qu’elle est plutôt fraîchement reçue par l’autorité grand-maternelle.

Le coup de canne, j’ai cru mourir de rire. Oh, sacrée Comtesse Douairière. Plutôt crever que de laisser des soldats crasseux et branlants venir ronfler sur le délicat parquet de la maison pour laquelle elle s’est battue si fort.

Dowager Countess : I forbid it !

Et là, attention. Cora hausse le ton. On ne l’a jamais vue aussi terrible, sèche et déterminée. Eh ben putain, je peux vous dire qu’avec ça, on sait qui porte la culotte dans le ménage !

La tronche de la vioque, super vexée qu’on se foute ouvertement de son avis. J’en ris encore !

Bref la chose est entendue et son Lordship est à peine consulté. Paf, Downton Abbey sera une maison de convalescence et puis c’est tout.

Bon, mais je n’ai pas encore parlé de Mary.

Eh bien… Mary est en train de jouer son avenir, là. Et je vais vous dire un truc : Matthew étant visiblement très solidement fiancé à la troisième belle-soeur de Cendrillon, Mary pourrait probablement tomber sur bien pire que Ser Jorah Mormont de l’Ile aux Ours.

Aïe. Ouille. Oh, la malheureuse. Non mais attendez. Notre Ours, quoi ! Ben putain. Je le préfère largement bourru, mal rasé et l’épée au flanc, Iain Glenn ! Je ne reconnais pas du tout mon casse-croûte, là ! M’étonne pas que je n’avais pas fait le rapprochement entre le chevalier déchu de « Game of thrones » et le Father Octavian de « Doctor Who », quand je le revois comme ça.

Sir Richard est donc un self-made man qui ne sait plus quoi faire de ses ronds, ouvertement opportuniste… honnêtement, son cynisme et celui de Mary Crawley s’accordent à merveille. Ah, nul doute que s’il n’y avait pas eu de Cousin Matthew, Mary aurait pu être très bien avec ce monsieur. Seulement voilà, il y a Matthew.

Il est même bien là, ces temps-ci, et tout crie à Mary de lui déclarer sa flamme avant de s’engager à son tour, et avant que Matthew ne reparte au front où il risque quand même de se faire sérieusement buter.

Tout et tous, d’ailleurs. Il y a Anna, la confidente, qui évoque sa vie sans Bates.

Mary : Did you love Bates more than anyone else in the world ?
Anna : I did. I do. I?EUR(TM)ll never love again like I love him, ever.
Mary : Well there you are then. One day you?EUR(TM)ll meet someone else and you?EUR(TM)ll marry. Perhaps it?EUR(TM)ll be second best but it doesn?EUR(TM)t mean you can?EUR(TM)t have a life.
Anna : I think it does, to me.

Et il y a le pauvre Carson qui nous fait une frayeur moooonstrueuse. Sérieux, je n’ai pas vécu pendant une semaine tellement j’ai cru qu’il nous faisait une crise cardiaque, dans la bande-annonce. Pfffff… c’est DEGUEULASSE de nous faire peur comme ça !

Pauvre Carson, tellement surmené, tellement soucieux de maintenir le standing en vigueur à Downton.
Et cette débile d’Edith qui pleure après sa robe, mais on croit rêver !

Bon, par contre…

Dowager Countess : You’ll find there’s never a dull moment in this house !

Bref, tout ça pour dire que ce Carson… pffff, comme je l’aime. Comme son amour et sa dévotion envers Mary se lisent sur son visage quand elle vient lui rendre visite et lui parler de ses petites misères. J’adore cette relation. J’imagine tellement la petite Mary grandir sous le regard indulgent de Carson.

Carson : As if any man in his right mind could prefer miss Swire to you.

J’ai adoré aussi la visite de Mrs Hughes (admirable !) et la conversation qu’ils ont tous les deux.

(I ship it soooo hard !)

Carson : Oh, Mister Bates, where are you when we need you.

C’est sûr que Bates, avec sa patte folle, il ne risquait pas d’aller bien loin et encore moins d’être recruté pour les tranchées !

Et Mrs Hughes de le morigéner sur son hyperactivité.

Mrs Hughes : The world does not turn on the style of a dinner.
Carson : My world does !

Ce qui est génial, c’est que finalement, les larbins sont encore plus coincés et attachés aux codes de la noblesse que les rupins !

Pour en revenir à Mary, elle se fait donc, comme prévu, demander en mariage sur le quai de la gare. Une demande tout sauf conventionnelle et romantique de la part de Sir Richard qui lui propose le mariage comme il lui proposerait un contrat quelconque, en hommes d’affaires qu’il est. Une union qui serait parfaitement fonctionnelle, c’est sûr.

L’ennui c’est que Mary a goûté à l’amour… et que ben… c’est quand même vachement plus sympa quand le bonhomme, il vous fait un minimum palpiter le coeur !

(Au passage, on se demande bien ce qui se passe entre ce type et Miss Swire, mmmmmh.)

Nul doute que Mary s’apprêtait à aller vider son sac aux pieds de l’Héritier.
Mais évidemment… EVIDEMMENT, il fallait qu’elle tombe sur l’autre truffe en train de pleurer. Mais elle ne peut pas être en train de comploter en faisant gnignigni que je puisse la détester correctement, cette grognasse ???

Cela dit… je me suis bien vite consolée devant l’échange des deux amoureux. Arf… c’était très très bon, maladroit et sur-enthousiaste juste ce qu’il fallait. Et forcément complètement à côté de la plaque pour une invitation à dîner.

Mary : It will be your last evening.
Matthew : And you want me.
Mary : Of course I want you. Very much !

Sans blague.

Hélas, trois fois hélas, toujours pas de déclaration en vue. La vache, on va quand même pas attendre 1918 pour qu’elle crache sa valda, la Lady ! Tic tac tic tac, Mary !

Ah bref. Encore un épisode bien complet, ras la gueule, même. Juste bien. J’enrage de ne pas avoir la suite sous la main, je peux vous le dire.
Et toujours cette foutue Guerre… tiens, je n’en ai pas parlé, mais il y a aussi la pauvre Mrs Patmore et son naïf : « What can be worse than being dead ? ».

Trop triste…

Enfin… encore une fois, j’admire l’équilibre dans la narration de cet épisode. Jusqu’où vont-ils aller, comme ça, dites ?

Posted by on Oct 2, 2011 in Downton Abbey | 7 comments

7 Comments

  1. Ahlala ! En voyant que Bates n’était pas là, je me suis dit "Enfin un épisode où mes yeux vont rester secs !". Que dalle oui, c’était sans compter sur Mrs Patmore et Thomas. Bizarre d’ailleurs de pouvoir passer de sentiments aussi extrêmes en ce qui le concerne (pas seulement de saison en saison mais d’épisodes en épisodes !).

    Review fendard comme d’habitude ! J’espère que ta connexion reviendra de manière correcte , c’est pas un monde ça !

  2. M’en parle pas ! J’ai quand même réussi à récupérer l’épisode de la semaine, mais pas en HD, évidemment. *scandale*

  3. Enorme review comme d’hab!! xD et +1000 sur tout! Vivement la prochaine car ça commence à envoyer du lourd!

  4. j’ai honte je n’avais pas reconnu mormont moi!!!

    sinon j’attends avec impatience ta review de l’épisode 3, qui était quand même super terrible!

    cette série est proprement hallucinante, en fait 🙂

  5. Ou trouves tu les épisodes ? Impossible de mettre la main sur la saison 2 🙁

  6. Je les trouve sans peine, il suffit de chercher un peu ! 🙂 (Désolée, je ne poste pas de liens ni de noms de sites sur ce blog.)

  7. Et pas un mot sur la merveilleuse tatie Rosamund?^^ Purée, on voit bien qui a hérité du caractère de la grand-mère entre ses deux gosses, j’espère la revoir souvent.

    Très chouette épisode en tout cas (et très chouette review comme toujours) : j’espère que tes problèmes de connexion d’arrangeront (j’attends avec impatience ta prose sur le final de Doctor Who).

Post a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top