[TRUE BLOOD] 406 : I wish I was the moon
Han, mais je suis TROP VERTE. J’ai fait genre douze mille captures de cet épisode, ça m’a pris la moitié de la matinée pour le visionner, du coup, le machin dure UNE PUTAIN D’HEURE ENTIERE et mes captures sont paumées dans les limbes de Windows à cause d’une mauvaise manip’ de ma part quand j’ai trié les captures de l’épisode précédent hier. Je suis écoeurée.
(Une petite voix démoniaque me souffle que ça m’arrivait beaucoup moins souvent quand j’étais sur Mac, hum hum.)
Bref. Je n’ai absolument pas le courage de me refaire l’épisode entier (une heure, mais ils ont pété un câble, ou quoi ?) parce qu’outre la durée, c’est un gros morceau à avaler et je suis trop d’équerre pour ça.
Je vais donc me contenter d’une critique sommaire et sans images, sauf pour quelques scènes, dont celle de fin.
C’est dommage car il était assez joli, cet épisode, avec cette pleine lune omniprésente qui prend pour chacun des personnages un sens différent mais qui nous rappelle tout de même qu’ils vivent tous sous le même ciel.
Pour Jason, cette lune est terrifiante, elle symbolise sa transformation prochaine… sauf que celle-ci n’aura pas lieu. (C’est une blague ?)
C’est tout de même l’occasion pour lui de trouver un semblant de réconfort dans le décolleté de Jessica et pour « baby-vamp », cette petite expérience offre un prétexte tout trouvé pour tester une nouvelle fonctionnalité de la vie de vampire : ressentir l’angoisse de ceux qui ont bu votre sang. Comme souvent avec la demoiselle, c’était frais et mignon, même si je ne vois pas forcément le rapprochement Jessica/Neuneu d’un très bon oeil. Comptez un peu le nombre de ses conquêtes qui ont été envoyées ad patres et vous verrez où je veux en venir.
Bon, cette fois, côté comic-relief, Neuneu a presque été un peu léger. Ce n’est pas forcément plus mal parce que ça permet à Sam Trammell de briller comme rarement dans le genre rigolu. C’était absolument hilarant de le voir jouer Tommy-le-Skinwalker.
Je plains ce gamin de toute mon âme tout en ayant parfois de grosses envies de le jeter sous un camion, mais franchement, je me suis marrée comme une bossue en entendant Toutou parler avec la voix un peu aigüe et les manières irrévérencieuses de son petit frère. Et surtout, eh bien c’était assez jouissif de le voir sortir ses quatre vérités à Crucruche. Oui-da !
Au passage, maintenant que Luna nous a expliqué ce qu’était un Skinwalker (tuer un de ses parents shapshifter etc etc… ), si elle pouvait dégager à tout jamais pour laisser un peu de place aux copains, ce serait bien gentil de sa part. J’en doute, mais bon.
Pendant ce temps, nous noterons que Médor est fort commodément occupé à régler les petits problèmes d’incendie des Bellefleur.
Et que Terry ne racontait pas d’histoires. Il nous présente aujourd’hui Felix l’armadillo des vacances qui échappe une nouvelle fois à la mort. J’ai d’ailleurs l’impression que Felix se lâche un tout petit peu sur son sauveur, à un moment donné.
Bon, du coup, sans mes captures, je suis un peu larguée, moi…
Euh, voyons… qui manque à l’appel ?
Ah, Debbie et Alcide, bo-o-o-o-ring, ils ne servent qu’à nous informer que ahahahah, mais non, être Garou, c’est héréditaire, ça ne se refile pas, voyons.
Tante Pétunia, mmmmmh. J’en ai un peu marre des flashbacks mais quelque part, plus ça va et plus on comprend Antonia de vouloir revenir dégommer ses bourreaux vampires.
Le petit spectacle bien barbare du viol suivi du feu de joie était tout à fait troubloudien. Ce qui m’ennuie, finalement, c’est que j’ai bien peur que la pauvre Tante Pétunia n’y passe, alors qu’elle n’est pas si méchante. Autant une Maryan Forrester, on était contents de la voir encornée, autant une Tante Pétunia, toute moldue et pathétique à écrire sa lettre à Dumbledore, elle est quand même assez inoffensive. Malheureusement, là, elle est prise en otage et en plus, elle est en première ligne.
Par contre, au Mexique, Doux Jésus ! Non, vraiment, n’abordons pas cette pénible affaire. C’est presque aussi insupportable que les aventures de Tara et de sa meuf.
Bon, du coup, viendons-en au gros morceau. Oui, voilà, Bill trouve le moyen d’interrompre Crucruche et Ikéa-est-là qui, sur un malentendu, étaient en bonne voie de conclure et ça jette un vieux froid.
Toutefois, c’était plutôt riant de constater comment, en combat singulier, Eric met une pâtée sans équivoque à son illustre majesté.
Et sans se fatiguer.
Maintenant, avec son cerveau en vrille, le voilà à genoux en train de s’excuser. Ca, ça fout un peu les boules.
Sookie : If you ever loved me, you won’t hurt him.
Hé hé hé. Le père Bill, il s’empêtre un peu dans ses explications, à un moment donné. Soi-disant que le Pain Suédois est une menace étant donné qu’il a été touché par la Nécromancienne, n’empêche qu’il a vite fait de s’exciter en disant que ouiiiii, de toute façon, Eric n’est qu’un gros faisan qui ferait tout pour se taper Sookie. Ah.
Et de faire dégager la robe jaune parce que c’est pas tout ça mais il faut qu’il appelle Nan. (D’ailleurs, le « in the middle of something », c’est moi où il était UN PEU tendancieux ?)
Cette vieille Nan qui évidemment n’est pas dupe mais n’en donne pas moins l’ordre de soumettre Eric à la vraie mort.
Autant dire que je n’ai pas tremblé une seule seconde. Autant je suis inquiète pour Pam, autant Eric, a priori, mmmmmh non.
Oh, tiens, Pamounette, d’ailleurs ! Oooooh, chouchoute, elle m’a encore fait de la peine avec sa couverture sur la tête et sa voix brisée par la honte !
Eric : It smells like death in here.
Pam. It’s me.
Allons, allons, ça ne doit pas être si grave, s’enhardit le Viking. Et Pam d’enlever sa couverture.
Eric : Oh.
Très intéressante, leur confrontation. Effectivement, depuis quelques épisodes, on sent que notre barbare nordique n’est pas super jouasse d’apprendre qui il fut avant de se faire laver la tête à la Javel. Mais là, tudieu, il prend vite la mouche !
Pam : We’ll get your life back, I swear.
Eric : I don’t want it !
Voilà qui commence tout doucement à devenir sympatoche ! La Nécromancienne lui aurait-elle finalement rendu service ? Est-ce qu’il n’est pas mieux, là, tout innocent et amoureux et inoffensif ?
Qu’en pense Beel ? Eh bien Beel n’est pas totalement un abruti. J’ai été tentée de penser qu’il est touché par le discours romanesque que lui fait Eric au moment de crever, mais finalement, je n’y crois plus vraiment.
Eric : Tell her I was born the day she found me. And because of her I went to my true death knowing what it means to love. Tell her thank you.
D’abord, Bill se dit que s’il crève le grand machin, la Cruche, il peut faire une croix définitive de chez définitif dessus, jamais elle ne le lui pardonnera de tuer le gentil vampire vulnérable et sensible.
La stratégie la plus futée est au contraire de le garder en vie et de faire en sorte qu’il redevienne le fumier qu’il était. Hop, problème réglé.
Entre temps, je ne sais pas si vous avez vu la facilité avec laquelle Ikéa est susceptible de casser en deux notre royal pain in the ass. Perso, je suis reine et j’ai un engin de cette taille tout dévoué à ma cause, ben j’en profite, quoi. (Euh, cette phrase n’était pas censée sonner de cette manière.)
Enfin, ce que je veux dire c’est que j’en profite pour l’épargner, me montrer grande et magnanime pour qu’il me soit encore plus reconnaissant et je le mets à ma botte aussi longtemps qu’il reste docile et idiot.
Alors voilà. Je doute que Beel – qui n’est pas mauvais bougre, au fond, mais qui est un satané petit manipulateur – ait libéré Eric par pure bonté d’âme. Ca doit même lui faire sacrément mal au cul sachant qu’il va bien entendu rejoindre Sookie. Et reprendre le programme là où il l’avait laissé.
Et voilà, chouchou. You did it.
(Des fois, j’avoue, je me dis que ce serait trop drôle qu’Eric fasse genre : « Surpriiiiise ! C’était une blaaaague ! Je t’ai bien eue, coquinette ! »)
Bon, n’empêche, elle est bien nunuche et kitschouille, cette scène. Je préférais largement le petit côté urgent du début de l’épisode. Mais bon. J’imagine que le but, c’est de montrer qu’Ikéa n’en a pas après son sang de fée super yummy. Et puis la transition avec la petite chanson qui va bien était vraiment bizarre, je n’ai pas trop aimé. Pour être très honnête, je n’ai même pas trouvé ça très émoustillant. Ce qui est un comble, vous avouerez. J’ai l’impression de voir les marques où les acteurs doivent mettre leurs pieds et les projecteurs qui envoient cette belle lumière blanche, sans compter le tuyau qui figure le petit ruisseau.
Bon, après s’être roulés dans la terre comme ça, j’imagine qu’une bonne douche ne sera pas de trop !
Ah LA scène dans la douche !!!!!!
alors non tu n’as pas rêvé pour le "in the middle of something" tellement pas rêvé que tout du long j’ai pensé qu’ils allaient finalement nous montrer le "hors-champ", mais en fait non (déçue? même pas!)
sinon ah mais que ouais OSEF du Mexique, mais alors, grave, et pareil pour Tara et sa copine là, mais barrez-vous, ouste.
Bon sinon je suis désolée d’annoncer que la couverture de Pam en fait c’est le dessus de mon canapé hein, nid d’abeille en coton egyptien, Habitat 1998 ^^" (non mais ça y ressemble fort hum)
bref, moi j’ai hâte de voir la suite, et franchement le truc qui m’a le plus laissée sur le popotin c’est la prestation de Toutou, sérieux ça m’épate toujours quand un acteur est capable de jouer comme un autre, et c’est hyper réussi, tu y crois vraiment…. epoustouflant, donc.
allez, vite la suite, avec du sesque suédois sur l’herbe grasse, moi j’aime, j’en reveux (avec des papillons si possib’, allez c’est jouli les papillons, non?)
Peut-être même qu’en espérant assez fort, y aura des arcs-en-ciel et des petits poneys !
C’est chaud le nord ^^ …
Il n’y a que moi à ne plus pouvoir voir cet espèce d’immonde short que porte Eric ? Non parce que c’est un truc tue-l’amour ?!
Remarque, quelque chose me dit qu’il ne va pas beaucoup le porter dans l’épisode suivant. Ouf !
Clair que Popote, elle pourrait quand même aller lui faire quelques courses, quoi !
Ayant également trouvé cette scène très très pauvre et pas du tout sensuelle, je me suis amusée à regarder ça d’un ? »il clinique. Et ce qui m’a fait marrer c’est qu’à avoir collé ensembles une petite nana et un grand type ils se retrouvent avec le problème du "l’un ou l’autre" parce qu’on est toutes d’accord que s’il l’embrasse il peut anatomiquement pas faire autre chose en même temps!
Ouais, j’avoue que je regarde de ce même oeil toutes leurs scènes (hors scènes de boules, forcément) pour repérer celles où elle est grimpée sur une caisse ou pas. LOL
Non mais c’est pas possible, remboursé !!
J’étais en train de me demander si elle avait un string, un shorty ou un slip de grand-mère quand elle était sous lui… ahem… Pas pu m’empêcher de penser aux détails "techniques" non plus !
Ils ont des petites bricoles pour planquer mais vraiment le strict nécessaire. LOL
Ah ? Quelle genre de bricole ?
En tout cas, moins sensuel que cette scène là, y’a pas. Vraiment pas.
Moui alors effectivement, les scènes de cul les plus inintéressantes de toute la série, c’est impressionnant dans le genre ! Et puis bon, moi aussi je bugue sur la différence de gabarit ! LOL
C’est fou finalement le nombre de scènes qui auraient pu être coupées, alors que je proteste vigoureusement sur le manque de Pam, même en train de pourrir sur pied !
Finalement, même si j’adore le personnage de Lafayette, je trouve que la virée au Mexique était totalement superflue. D’une façon générale, je n’aime pas quand la série s’éloigne de Bon Temps. La virée mexicaine aurait pu rester invisible (tout comme la vie de boxeuse de Tara, mais elle, c’est carrément tout le personnage qui me gonfle et ne sert à rien), et nos deux lascars revenir sorciers-bad ass sans trop nous dire comment, ça serait resté un peu mystérieux et ça n’aurait vraiment pas nui !