[FRINGE] 320 : 6:02 AM EST
Bonjour, Fringe, ça faisait longtemps, dis donc !
Oui, c’est vrai, ça faisait longtemps. Mais finalement, ça va. Je vais boucler ça tranquillement dans la semaine.
J’avoue qu’avec tous les échos négatifs que j’ai eus de cette fin de saison, je m’attendais à pire pour cet épisode. C’est vrai que l’histoire de la machine m’a toujours un petit peu gonflée… franchement, le coup d’un engin fabriqué par une civilisation ancienne et censée détruire un monde, bof, quoi. Ce qui rattrape ce petit côté pète-bouboules à mes yeux, c’est l’émotion dont cet épisode est truffé, et surtout, surtout, une fois de plus, la performance de John Noble qui n’a de cesse de prouver qu’il est un acteur exceptionnel.
Par contre, j’ai été surprise qu’on passe tout ce temps de l’autre côté étant donné le générique entièrement bleu. Mais encore une fois, regarder les deux Walter agir façon miroir, observer l’impact des décisions de l’un sur l’autre et les voir gérer, au final, le même évènement, c’est un plaisir qui ne se boude pas.
D’un côté, il y a donc celui qui fait le choix de sacrifier son propre fils pour sauver son monde, ce qui en soi est admirable. (J’ai particulièrement apprécié la petite réplique volée à Oppenheimer, au passage.)
Walternate : Peter chose to leave. He chose his allegiance. I chose to give up my son so that you could keep yours.
(Vlan. Calmée net, la FauxLivia.)
De l’autre, il y a le Walter qui n’est même pas le vrai papa de Peter et qui ne supporte pas l’idée de perdre celui qu’il considère néanmoins comme son fils, mais qui finit tout de même par le laisser partir pour tenter lui aussi de sauver son monde et de racheter ses erreurs passées.
Deux personnages si semblables, si différents, mais qui se retrouvent ici confrontés au même choix, à prendre la même décision… avec une détresse commune mais deux façon de la gérer qui sont aux antipodes l’une de l’autre.
Voir notre Walter se tourner vers Dieu, par exemple, ça m’a fait l’effet d’un électrochoc. Walter Bishop. A genoux en train de prier. Holy fuck !
Walter : I don’t know my way around here. Other people, I suppose, find comfort being in chapels, speaking to You. I have no other place to turn. I asked you for a sign, and you sent it to me. A white tulip, and I was so grateful. Since then, in moments of deep despair, I have found solace in believing that You had forgiven me. I was willing to let him go. I was willing to let Peter die ! I’ve changed. That should matter. God. I know my crimes are unforgivable. Punish me. Do what You want to me. But I beg You, spare our world.
Pauvre Walter, il me tue à chaque fois. (Pourtant, Dieu sait que Peter, j’en ai un peu rien à secouer.)
Et Là-Bas (couché, Jean-Jacques !), le discours n’a pas tout à fait la même teneur. Et il ne s’adresse pas vraiment à Dieu non plus, mais à une FauxLivia qui était prête à passer de l’autre côté. Good girl, ça.
Walternate : I know this is hard for you.
FauxLivia : Oh, you don’t know anything about me.
Walternate : Don’t I ? This morning in my office, you asked how I could be willing to let my son die to heal our world. But you understand sacrifice better than anyone, Olivia. You’re willing to leave your son behind, to risk your life, for what you perceive to be the greater good. We’re more alike than you think.
FauxLivia : I don’t understand how killing billions of people could possibly be in the interest of the greater good.
Walternate : That’s because you still have the luxury of your ideals. I have to be pragmatic.
On est bien loin de la prière, en effet.
Car pour en revenir au commencement, Walternate qui détient maintenant une partie de l’ADN de Peter via le rejeton d’icelui, Baby Henry (aaaaaawwwww), tente d’activer l’engin destructeur et ça marche. Ce qui fait qu’Ici se met tout doucement à rencontrer exactement les mêmes problèmes que Là-Bas, au point d’avoir besoin d’ambre. Ca en serait presque comique, dites donc !
Pis surtout, le fait qu’à l’origine, ce soit un bébé tout mimi qui soit le grand destructeur, c’est assez hilarant.
(Faut dire que je serais sapée comme ça, moi aussi j’aurais envie de tout casser !)
Tiens, en parlant de Baby Henry, j’aime beaucoup l’endroit où FauxLivia le balade, c’t’enfant !
Oh, bonjour Bloedel Conservatory, bonjour !
Reste à savoir pourquoi la Machine de l’Enfer rejette aussi violemment Peter quand celui-ci tente de prendre le contrôle.
Je vous avoue que je ne me suis pas vraiment creusé le citron pour essayer de trouver une réponse. Je suis extrêmement fainéante, devant « Fringe ». Je ne regarderais que ça, j’imagine que je fouinerais comme une guedin, mais là… je me laisse porter. En plus, avec Jéjé Abrams, j’ai toujours peur de me faire enfler donc… wait and see !
Je suis curieuse de voir ce que va nous sortir Sam Weiss, en tout cas. On ne l’avait pas vu depuis longtemps, celui-là.
des échos négatifs pour cette fin de saison ????
ben zut alors, j’ai trouvé le pré-final (l’avant dernier épisode) et le final hallucinant. Un gros WTF. 😉
Les Dark n’ont pas trop aimé et une autre copine m’a dit que bof bof.
Plutôt perplexe sur le final de cette saison mais j’ai quand même vraiment envie de voir la suite 🙂
"via le rejeton d’icelui" : j’aime ta formulation XD
tiens les dark non pas pas aimé ? mois j’étais plus comme laurent-lx : bien, mais What the frak?
le coup de la machine, bhein c’est une série de Jéjé Abrams (un autre JJ). Il y a toujours un côté un peu mystico-WTF. Il faut juste espérer que ça reste crédible et que l’on ait une fin claire. pas toujours évident ça
C’est pour ça que j’évite de trop m’investir dans le côté mystico-WTF, du coup. 😉
Nan mais j’avoue, celui-là il était tout à fait regardable. Et puis les darks, c’est un public très difficile…..
C’est ces histoires de machine je trouve ultra gonflant, et n’apportant aucun enjeu, aucune dimension émotionnelle puisque de toute façon personne ne sait ce que c’est, ni les personnages, ni nous, ni…. (oups, failli dire du mal!)
"J’avoue qu’avec tous les échos négatifs que j’ai eus de cette fin de saison, je m’attendais à pire pour cet épisode."
Ah bon ? J’ai eu tout le contraire de mon côté. Et moi-même ai adoré cette fin de saison.
"C’est ces histoires de machine je trouve ultra gonflant, et n’apportant aucun enjeu, aucune dimension émotionnelle puisque de toute façon personne ne sait ce que c’est, ni les personnages, ni nous, ni…. (oups, failli dire du mal!)"
MOUARF! 😀
Ménon, ménon, si on enb juge d’après le finale de la précédente série de la personne que tu ne nommes pas, ce que tu n’as pas dit n’était pas dire du mal mais juste dire pas loin de la vérité
(et on admire au passage ma tentative de WTF-wrighting… 😉 )
Je savais que la fin était spéciale donc je m’attendais à un gros truc (et j’ai pas été déçue) mais je n’avais rien entendu de négatifs. J’ai été déroutée, un peu furieuse mais je n’aurais jamais dit que la fin est mauvaise.
Quant à JJ, c’est vrai qu’à partir de la saison 2 (et particulièrement la 3), il se met à jouer plus que finement, parce que dans la saison 1, il est sacrément pataud ! J’ai eu cette impression après mes deux visionnages de la saison 1 (vo, comme vf). Dans la saison 3, il est lumineux.