[THE GOOD WIFE] 103 : Home
Voilà un épisode bien intéressant, ça nous change. Ce que j’aime, dans cette série, c’est que si un épisode manque d’un aspect qui vous est cher (genre les petites histoires de couples, hihihi, ahahah), il y a toujours un petit quelque chose qui mérite qu’on s’y penche de plus près. Là, c’est le retour un peu forcé d’Alicia dans son ancienne vie, à travers un gamin de son ancien quartier de bourges qui vient lui demander son aide. C’est vrai, on récupère Alicia après l’incarcération de son mari, six mois ont passé depuis la révélation du scandale… que sait-on sur les quelques semaines qui ont suivi ? Pas grand-chose. Ce troisième épisode, c’est l’occasion de lever le voile là-dessus, et on s’en doute, tout n’est pas que petits poneys et autres colchiques dans les prés. (Fleurissent, fleurissent.)
Je m’interrogeais naïvement, dans les épisodes précédents, sur l’absence de proches du côté d’Alicia. Devoir se coltiner la belle-doche, c’est quand même pas gégé et on se doute que si la Bonne Epouse a recours à son aide, c’est parce qu’elle n’a plus personne. Quid de sa famille, de ses amis ? Eh bien ses « amis », ils sont là, à tirer la tronche lorsqu’elle sonne chez eux, eux qui la regardaient déjà de travers à l’époque où tout allait (trop) bien.
Au passage, faire débarquer Kalinda dans les banlieues chics… warf warf warf.
Cary : Reminds me of my old high school.
Kalinda : Reminds me of the schools I used to vandalize.
Quelque part, on se demande si on n’est pas reconnaissants à Peter Florrick de nous avoir éjecté Alicia de ce panier de crabes. Finalement, c’est à partir de ce moment qu’elle se met à exister, et toutes les merdes qu’elle essuie les unes après les autres ne sont peut-être que des étapes transitoires qui vont lui permettre de quitter la Matrice et d’entrer dans le Monde Réel. (Hi hi.)
(Oh mon Dieu, Alicia, le twin-set, le ras-de-cou en perles, noooooooon !!!)
D’ailleurs, Alicia elle-même en est très consciente et c’est ça qui est formidable, avec ce personnage. Elle semble figée au premier abord mais elle avance, elle suit le mouvement. Et d’ores et déjà, elle sait qu’il n’y a plus de retour en arrière.
Lauren : Now that this is over we should… I don’t know, maybe have lunch ? Pretend none of this ever happened. I’ll call you, okay ?
Alicia : You’re not going to call. And we’re not going to have lunch. And that’s okay. It really is.
Autre aspect tout à fait sympathique : Cary dans toute sa splendeur. Honnêtement, je l’adore. Et en même temps, je le déteste. Je le vomissais dans « Gilmore girls ». Et je trouve qu’il a une grosse tête. Mais depuis, il a réussi à m’amadouer, ce qui est une performance. Je salue donc le talent des scénaristes parce que franchement, Cary revient de très loin.
Ici, c’est un jeune requin au sourire aimable mais trompeur, qui se sert de son charme pour enjôler substituts du procureur et autres adversaires et concurrents. (Et encore, c’est pas très sympa pour les requins qui sont des animaux incompris et menacés. D’ailleurs, le premier que je chope à bouffer un steak ou une soupe de requin, c’est direct aux barbaresques.)
Bref, Cary, je le trouve désormais formidable. Il essaye de cacher qu’il est un gros suce-boules qui veut juste gravir les échelons le plus vite possible, mais il n’essaye pas très fort, et au bout d’un moment, si ça se voit trop, ben il s’en branle un petit peu et il sourit.
J’en veux pour témoin la scène formidable où il tente de faire cracher sa valda à Will sans vraiment s’en cacher (d’ailleurs ce dernier n’est en rien dupe), mais avec un sourire tellement choupi et en disant tellement de bien sur Alicia que tu ne sais plus si tu as envie de le flanquer par la fenêtre depuis le 32ème étage ou si tu veux lui donner cash une promotion.
En même temps, c’est un hypocrite qui ne s’en cache pas, ce qui en soi est bien appréciable.
En outre, eh bien c’est tout à fait légitime que Cary et les autres se posent des questions. Après tout, est-ce qu’on ne s’en pose pas, nous ???
Si.
Entre nous, je trouve quand même que ça fonctionne pas mal, entre Alicia et Cary. Ils peuvent apprendre beaucoup l’un de l’autre.
Et j’adooooore Diane, exaspérée, qui se demande bien ce que c’est que cette licorne mâtinée de bonne fée qui prétend faire le bien.
(Elle en profite d’ailleurs pour balancer quelques scuds sur le fait de mélanger les affaires avec le privé. Hum hum hum, paille, poutre, oeil, ma bonne Diane !)
Tandis que Will, lui, est là, tranquille, à trouver Alicia formidable, ce côté bonne fée, ça l’émeut.
En plus, les rupins, ça rapporte du blé, donc vous voyez, tout le monde est content !
Et pour finir, une petite capture des meilleurs.
Hi hi hi, je les adore, ils me rendent bête.
J’adore ! J’adore Cary, j’adore Will, j’adore Diane quand elle rit !
Euh, Sorcière ?
Il te faut un plus gros bateau… 😉
Ben, évidemment qu’on aime bien Cary…
Qui a parlé de ne pas aimer Cary?
J’adore Cary, et ce depuis le début.
…
…c’est grave, je crois que j’adore les têtes à claques (cf. Neal Caffrey…)
Ben moi je ne l’aimais pas.
Concernant Cary, je n’ai commencé à l’apprécier vraiment qu’à partir de la saison 2, il commence vraiment à prendre en maturité. Mais même quand il était exécrable, je pouvais pas m’empêcher de le trouver trop choupi en même temps
Sinon, le look post-scandale d’Alicia est en effet assez effrayant! ^^
* je voulais dire bien sur pré-scandale
On parle bien de l’épisode 103, là, non ? O_o
Oups, oui ! Merci.
Je le déteste moi ce Cary, c’est un reste de Gilmore Girls je crois! Il y a des acteurs comme ça, par défaut tu restes bloqué sur un personnage genre John Lithgow (enfoiré d’Arthur Mitchell), Marcia Cross (ahaha Kimberly Shaw enlève ta perruque)…
Voilà, c’est ça. LOL
Il y a plus tête à claque que Cary, et ce dès le début (in my opinion of course, your honor) : les ados, c’est à dire Zach, Grace, mais aussi la délicieuse Becca … In my opinion!
non non non!!! Je viens de voir que Monica Raymund a un role dans la prochaine saison de The good wife et apparemment c’est récurent….BOUHHH
Exceptionnellement, je trouve les ados plutôt buvables, ici. Et pour l’instant, il n’y a pas de Becca à l’horizon. 😉
Quoi???? Monica Raymund dans TGW???? Scandale! Trahison! Objection, votre Honneur!
Mais Cary, il a 12 ans et demi, non ? On peut être avocat à 12 ans et demi ???
Bon alors je ne sais pas trop où mettre ce commentaire en attendant de prochaines reviews (je n’ai pas encore fini la saison 2), mais je proclame urbi et orbi mon amour pour cette série, sauf pour le personnage de Kalinda. Je ne sais pas pourquoi, mais elle, vraiment, je n’accroche pas du tout. Son côté taiseux-faussement mystérieux-je ne parle pas de moi et ses grands yeux inexpressifs?EUR? Ah ben ça y est, tilt ! Elle me rappelle 13 ! LOL
Bon, mais à part ce léger détail (qui peut devenir un peu lourdingue quand l’intrigue s’attarde un peu trop sur son cas, franchement la confrontation avec Calamar ?EUR » mon dieu, ce nom !?EUR » ç’a été mille fois trop long !), je continue à adorer TOUT le reste !