[TRUE BLOOD] 403 : If you love me, why am I dying ?

Y a bon poilade, dans « True Blood », ces jours-ci ! Qu’est-ce que je me suis bidonnée devant cet épisode !
OK, ça reste parfois souvent un peu beaucoup n’imp’, mais du moment que je me marre, c’est plutôt bon signe. En plus, on rejoint enfin ma bien-aimée intrigue (enfin, si on peut appeler ça comme ça) du bouquin quatre que j’attends depuis deux ans, donc je suis tout aise !

Nous sommes donc en présence d’un vampire amnésique. Déjà, à la base, c’est quand même assez sexy, comme concept. Sauf que dans un premier temps, Crucruche n’apprécie pas à sa juste valeur le comique de la situation. Il faut le temps que ça parvienne au cerveau. (Enfin, si on peut appeler ça comme ça.)

Bonne fille comme elle est (et probablement quelque peu étourdie par le physique avantageux de l’amnésique), elle finit par aller taper la discut’ avec lui. Ce qui ne manque pas de sel.

Eric : I know I’m a vampire, Snooki !

(Je sais pas vous, mais moi, amnésique ou pas, c’est direct à la baraque !)

Il était vraiment nécessaire d’en tartiner un max sur cette nouvelle version d’Eric… et c’est le cas, Dieu merci. Parce qu’Alex Skarsgård s’en donne à coeur joie et c’est super réjouissant de le voir s’amuser comme un petit fou, oublier un peu l’arrogance et la nonchalance de son personnage et le rendre enfin plus humain. Et par là même totalement irrésistible. Enfin, encore plus que d’habitude, quoi.

« Hihihi, ça chatouille ! »

Evidemment, à partir de là, la question c’est : combien de temps Sookie peut-elle tenir à ce rythme-là ? Elle qui l’envoyait encore bouler dans l’épisode dernier parce qu’il ne se sentait plus pisser d’être le propriétaire de sa maison, de s’imposer etc… là, devant le même modèle mais version tout mignon et qui s’excuse toutes les dix secondes parce qu’il salit le tapis, ben pardon mais on ne voit pas bien comment HUMAINEMENT il est possible de ne pas sévèrement craquouiller.

Gnnnn.

Et dans le genre hilarant, nous avons Pam qui rapplique ventre à terre aussitôt qu’elle apprend que son créateur a un petit souci de mémoire.

Et qui se retrouve à cirer le plancher parce qu’elle a été un peu désagréable avec « Snooki ».

(Eh ben c’est tant mieux parce qu’elle le fera pas tous les jours ! )

Voilà, donc ça, c’était fabuleux de drôlerie. Vous n’imaginez pas le nombre de fois où il a fallu que je me repasse cette scène pour faire des captures potables tellement je me bidonnais.

Enfin, grâce à Pam, Sookie prend conscience que son ancien amoureux n’y est sans doute pas pour rien dans cette petite affaire d’amnésie. (Genre ah bon ?)

Pam : It wouldn’t be the first time he’d tried to get rid of Eric.
Sookie : Yeah, because Eric tasted me.
Eric : Oh I did ?
Sookie : Yeah. Against my will so technically you fang-raped me.
Eric : Oh. Sorry.

Après avoir installé confortablement son invité qui s’excuse encore un million de fois rapport qu’il la trouve super bonnasse et qu’il se la ferait bien pis qu’en plus il a grave les crocs, mais que d’un seul coup, le voilà poli…

… « Snooki » fait la chose la plus logique qui soit quand on est une gonzesse et qu’on est censé cohabiter avec un pur canon nordique.

A savoir aller se jeter dans les bras d’une autre armoire à glace.

Non mais on croit rêver !

L’ingénue pensait donc se débarrasser de son vampire en le refilant au loup-garou (logique ?), seulement elle n’avait pas pris en compte un léger détail.

Le retour de cette tarée de Debbie Pelt (« They killed my Cooter ! ») qui d’un seul coup est toute gentille. (Euh, logique ?)
Là-dessus, « Snooki » rentre chez elle bien dépitée parce que franchement, c’est trop abusé que tous ses mecs ne l’attendent pas pendant un an en se tordant les mains d’inquiétude et continuent à vivre leur vie, voire à se rabibocher avec leur ex, voire même à se taper tout ce qui passe. Franchement, si on ne peut même plus disparaître pendant douze petits mois et les retrouver gentiment à l’attendre sur le pas de la porte avec des bouquets de fleurs et des boîtes de chocolats, mais où va-t-on.
Puisque j’évoque le sujet, il y en a un qui vit super bien sa vie, en ce moment, c’est Ta Majesté Bill. Déjà, il fait exécuter tranquillou, vite fait bien fait sur le gaz, les vampires qui risquent de porter atteinte au programme de réhabilitation de la race vampirique suite aux exploits télévisés de Russell Edgington.

Ensuite, ma foi, ça a l’air de se passer plutôt bien avec Fifille, ce qui est plutôt choupi. (Ca nous change, tiens, pour une fois que je n’ai pas envie de lui coller ma main dans la gueule, à Ta Majesté.)

Enfin, Sa Sérénissime Altesse-Royale-De-Mes-Deux est désormais affligée de plusieurs radasses dont Portia Bellefleur qui est plus maligne que les autres puisqu’elle a la finesse de l’inviter à dîner pour lui demander sa main bite.

Alors ma foi, si la demoiselle insiste…

A part ça, dans la série on s’en branle, le bébé-creepy d’Arlene est désormais en possession d’une poupée-creepy du meilleur effet. La même poupée-creepy qui nous regardait d’un air creepy à la fin de la saison 3 pendant que Choupi et Choupette se faisaient des bisous en emménageant et qu’ils se balancent maintenant à la gueule étant donné que le torchon brûle et que putain, mais t’es même pas foutue de foutre une pauvre poupée à la poubelle, ma pauvre fille, t’es décidément complètement conne ou bien ?

Heureusement il y a Glamour et son supplément estival sur comment faire perdre la mémoire à ton mec qui pète un câble notamment quand tu lui apprends que tu as pompé le sang d’un autre gars dans les chiottes d’un bar.

Ainsi, c’est bras dessus, bras dessous que Hoyt et Jessica s’en vont faire la chose la plus logique de tout l’épisode : refourguer cette vieille merde maudite au lardon d’Arlene.

(Perso, aussitôt le petit couple parti, mais comment que je t’aurais foutu ce truc au tas de fumier, moi ! En plus, à Bon Temps, c’est pas les tas de fumier qui doivent manquer !)

Enfin bref. Dans la série on s’en branle toujours, l’association Tommy Mickens / Maxine Fortenberry m’a semblée encore plus terrifiante que la perspective de voir des sorcières manipuler les corps sans vie des vampires qui peuplent notre planète. Franchement, ils font froid dans le dos, ces deux-là, tellement leur relation est malsaine.

Mais comme je n’aime pas beaucoup cette vieille taupe, ça m’amuserait assez que Tommy la plume entièrement et détourne le fric rapporté par le gaz naturel dont elle ignore l’existence sur son terrain. Gnihihi. Ca lui apprendra à acheter des poupées hideuses et flippantes, à cette vieille rombière !

Et dans la série je devrais m’en branler mais en fait non… ben j’enrage. J’enrage parce que je me surprends à vraiment bien aimer la dynamique Toutou/Tara. Ca doit tenir au fait que les acteurs sont contents de se retrouver, je ne sais pas. J’ai vraiment trouvé que la scène où ils se font du rentre-dedans en souvenir du bon vieux temps avait un petit truc en plus. Ca m’énerve qu’à chaque fois, ça se fasse au mauvais moment, leur affaire.

Tas de boulets !
Avant d’en revenir à Tara et au reste de la bande, la palme de la bouletitude revient sans conteste à Neuneu Stackhouse qui a pourtant tout fait pour ne plus retomber dans les pitoyables aventures qui étaient autrefois sa spécialité. Rien à faire, le destin rattrape Neuneu. Le voilà donc devenu étalon reproducteur chez les semi-débiles (et encore je suis gentille) de Hotshot.

Et honnêtement, le pauvre Jason, ben… il en chie un petit peu, quand même.
En même temps, sa grognasse en devient presque drôle à force d’être complètement allumée.

Le coup du Viagra, non mais pauvre Neuneu !

Mais ça va vraiment pas bien !

Bon, sinon, dans la série je m’en branle carrément alors que ce serait bien que j’en aie quelque chose à carrer, les sorcières. La Tante Pétunia fait ce qu’elle peut, Jésus s’agite en tout sens et Lafayette a l’air effaré juste ce qu’il faut, mais j’ai vraiment du mal à rentrer dedans. Ils m’ont perdue depuis le trip mystique de Lafayette l’an dernier, je crois.

Cela dit, ils m’ont vaguement retrouvée lorsque Ginger est venue nous faire ses vocalises annuelles.

Et je me suis totalement réveillée à la fin lorsqu’on retrouve « Snooki » en train de bouquiner sa propre histoire dans sa cuisine.

(SPOILER !)

Pour trouver sa Marraine-La-Fée toute pimpante dans sa jolie robe (elle a dû garer sa citrouille juste à côté) pour lui proposer de venir à une nouvelle party au bord de la rivière scintillante qui ne charrie pas du tout des étrons, non mais quelle idée.

Et comme Crucruche refuse mollement, eh bien la question est réglée par un vampire amnésique ET affamé ET accro au sang de fée.

(Ouh le cageot ! Ah on fait moins sa maligne passés les douze coups de minuit, hein ???)

Et c’est là que Sookie nous sort cette gemme.

Sookie : You just killed my fairy godmother !

Eric : Sorry…

La tête, la réplique, le sourire… TOUT ! Ca, c’est une fin brillante, du « True Blood » tout chié !
Bon, on se marre quand même bien, il faut le dire. Et c’est vraiment sympa de voir Eric sous un nouveau jour quand, comme moi, on fangirlise à mort sur le personnage. De toute façon, il était plus que temps que ça se décante un peu entre lui et « Snooki ». Ca devenait franchement lourdingue, à force.

Ah, et puis désolée si j’ai oublié des détails. Il faut dire que… ben euh, « True Blood », quoi. Et en plus, je me suis fait un marathon « FNL » ce week-end… un vrai lavage de cerveau ! (Je n’en suis pas du tout à la moitié de la saison 3, voyons, où allez-vous chercher tout ça ?)