[TRUE BLOOD] 402 : You smell like dinner

On ne va pas se mentir : « True Blood », c’est loin d’être ce que ça a été. Et moi, je ne vais pas vous mentir : si je suis encore devant, c’est pour une seule et unique raison…

Cette scène. Je vais même être archi-honnête avec vous : cette scène, ça fait deux ans que je la fantasme l’attends. Ca date de l’époque où je suis rentrée de Vancouver avec Charlaine Harris sous le bras. Je voyais quasiment Alexander Skarsgård nu (ben oui NU, on comprend vraiment pas pourquoi là, il n’y est pas, mais bon) errer sur la route avec l’autre nunuche qui le trouve là.
Eh ben voilà, on y est !

Je ne sais pas vous, mais moi, je le prends tout de suite en stop, avec sa petite bouille toute mignonne (et mon pouvoir de super-fée pour le mettre au tapis, parce qu’on ne sait jamais, quand même).
A part ça, il paraît qu’il y a cinquante minutes d’épisode qui précèdent cette semaine. Ah ? Mais moi, du coup, rien à branler du reste !
Allons. Je reconnais quand même que ça s’arrange un peu comparé à l’épisode précédent. M’enfin il y a vraiment des intrigues dont je me fous tout à fait éperdument !
Prenons par exemple Toutou. Je suis tout à fait contente de savoir que la vie continue et que monsieur va lutiner la gueuse, mais enfin, est-ce qu’on a encore besoin d’une nouvelle shifteuse qui va forcément apporter son lot de problèmes et donc nous consommer de précieuses secondes d’antenne qui pourrait être mises à profit de façon beaucoup plus pertinente ? (Avec Eric à poil, par exemple.)

La demoiselle est charmante, au demeurant.

Puisqu’on parle de Chienchien, j’étais assez contente qu’il y ait conversation avec Tommy parce que j’étais curieuse de savoir comment s’était passé l’après-BANG. Bon ben pas très bien, on s’en doute. Disons que c’est couillon que ces deux-là ne sachent pas communiquer autrement qu’en aboyant gueulant.
Ah, j’en profite pour poster cette capture que je trouve hilarante.

Manimal, anyone ?

Et dans la série rien-à-péter, j’appelle maintenant les Bellefleur/Fowler. Mais alors, c’est fou ce que je m’en branle que le gamin s’amuse à faire péter les vaisseaux sanguins de maman.

Cela dit, dans quelques années, elle n’a pas intérêt à le priver de dessert, son petit suppôt de Satan, parce que c’est des coups à se retrouver avec une rupture d’anévrisme.
Par contre, oserais-je dire que je le trouve légèrement flippant, cet enfant, tout compte fait ?

Je doute que feu notre ami René y soit pour quelque chose, mais bon.
Alors attention, j’ai trouvé l’intrigue de Bill PRESQUE intéressante ! Oui, cela mérite d’être souligné.
J’ignore s’il était réellement nécessaire que l’on apprenne comment il a détrôné Sophie-Anne tellement c’est hyper basique, comme manoeuvre.

(« I’M THE SWANN QUEEN ! »)

Non, ce qui est intéressant, c’est plutôt de découvrir qui a couronné notre cher Beeeelllll.

Cette vieille Nan qui tire d’ailleurs les ficelles depuis le début, puisqu’on en profite aussi pour apprendre que c’est elle qui l’a « découvert » et en a fait sa chose. C’est pas forcément joli-joli. Mais c’est l’occasion de rigoler un coup devant le look eighties de Beeeeellllll.

(Ouh, par contre, son vrai accent… mmmmh… muy caliente !)

Sacrée rosse, cette Nan.
En parlant de rosse, tiens ! Il y en a une qui tourne moyennement, ces temps-ci, c’est Jessica. Bon, faut dire, son Hoyt, il est gentil, mais il est un peu cornichon.
Du coup, la belle va s’offrir une petite collation à Fangtasia.

Et pendant qu’elle fait sa petite affaire à son casse-croûte dans les cagoinces, qui est évidemment en train de pisser dans la cabine d’à côté ?

La belle-doche, bien sûr, venue (quelle grosse maligne), raconter ses misères à… Pam.

(Pam est à son maximum de concentration, là.)

*

Pam : Did I miss something ? Are we girls now ? Did we join a book club and read some queer chick lit memoir so now we?EUR(TM)re bonded together by estrogen or sisterhood or some other feminist drivel ?

Miss Swinford en profite aussi pour caser à l’intéressée que ce serait pas mal qu’elle arrête de jouer les pimbêches parce que bon, on est à peu près 3 milliasses de gonzesses à vouloir être à sa place, quoi.

Pam : With what you are, fairy princess, you need to be somebody?EUR(TM)s or you won?EUR(TM)t be at all. Eric is handsome, he?EUR(TM)s rich and in his own way, he cares about you. He really does.

Voilà. Donc, euh, si elle pouvait éventuellement s’accommoder du fait qu’un sublime vampire nordique ne lui veuille que du bien, ce serait fort sympathique. Ou au moins de faire tourner aux copines, quoi.
C’est vrai, reconnaissons-le, qu’Eric ne fait pas dans la finesse et qu’on le voit arriver à douze mille kilomètres avec ses gros sabots made in Ikéa.

C’est vrai aussi que finalement, Sookie vient juste de larguer Beeeeellll et que ça doit lui faire tout drôle d’arriver chez le Roi de Louisiane et de le voir en train de se rajuster après avoir sauté une de ses employées. (Ca va, on se fait pas trop chier.)

Mais bon. Merde, quoi. C’est agaçant, à la fin !

(Purée, c’est décidé, demain je file chez Ikéa pour voir s’ils ont CE genre d’armoire.)

Bon, au lieu de ressasser de sombres (et jalouses) pensées, allons nous changer les idées à Hotshots où il fait si bon vivre.
Vous vous souvenez de notre pauvre Neuneu Stackhouse enfermé dans le congélo ? Les choses s’arrangent pour lui, le voilà désormais ligoté sur un lit.

Le but de la manoeuvre ? Le transformer en panthère puis se reproduire avec lui histoire d’enrichir un peu le patrimoine génétique de la meute.
Woh putain. Non mais on croit rêver. Non mais l’idée du siècle, quoi. Enrichir le patrimoine génétique de la meute… AVEC LES GENES DE NEUNEU STACKHOUSE !

Y a pas à dire, ils sont vraiment complètement cons.

Enfin bref, pour boucler la boucle, je rappelle quand même que si Eric se retrouve à errer sur la route à pas d’heure, c’est parce qu’il est un peu allé chercher la merde chez les sorcières.

Sympa, le Roi Bill, d’envoyer son rival se faire botter le cul par la grognasse qui sait désormais contrôler les corps… les corps… ? Ah ben les corps morts, tiens, c’est marrant, ça !

Jeux de mains… jeux de vilains !
Bon. Je ne vous cache pas que ce fut un poil compliqué de commenter cet épisode après être tout juste sortie du visionnage de l’épisode 4 et de sa très forte concentration en pectoraux huilés et saillants.
En même temps, ça va quoi. C’est « True Blood ». On va plus trop se prendre la tronche dessus, je pense.