[SUPERNATURAL] 620 : The man who would be king

Quand je vois le temps qu’il aura fallu entre le moment où j’ai regardé cet épisode et celui où je rassemble assez de courage pour le commenter, je me rends compte que la rupture est vraiment consommée entre moi et « Supernatural ». J’aime cette série de tout mon coeur et ça me désespère de me rendre compte que je m’en fous. Je me fous des intrigues, je n’écoute plus la moitié de ce qui se passe, je regarde l’oeil vide et le cerveau qui s’escrime sur autre chose et les trois quarts du temps, au bout de sept ou huit minutes, je chope l’ordi et je checke mes mails, Twitter, Facebook, Tumblr… bref, tout sauf regarder l’épisode.

Et le pire, c’est que je ne l’ai même pas trouvé mauvais, cet épisode. Je dirais même qu’il est sans doute pas loin d’être génial. L’ennui, c’est qu’il arrive trop tard, beaucoup trop tard. Fût-il arrivé à mi-saison qu’il y avait peut-être encore une chance pour que je me sente concernée. Mais là, j’ai beau adorer revivre toute l’histoire à travers les yeux de l’extraordinaire personnage qu’est Castiel, interprété par le formidable Misha Collins… peine perdue. J’aime les personnages mais je n’aime plus la série.

Les révélations auraient dû résonner comme un coup de tonnerre. J’ai à peine fait : « Ah. »

Finalement, je me suis retrouvée réduite à m’émouvoir devant la tristesse de Cas’ qui se rend compte que son pote Dean ne lui fait plus confiance.

Et aux difficultés qu’a Dean à croire que son pote Cas’ puisse lui mentir. Franchement, c’était adorable et bien joué, à mes yeux, c’est la seule étincelle de sincérité qui me donne envie de me poser devant mon écran pour regarder le final. La déception qui se lit dans les yeux des personnages, la tristesse, l’incompréhension et ce besoin inéluctable d’accomplir le boulot pour lequel ils sont là. Tout ça se retrouve dans une scène qui m’a énormément émue.

Aw.

Pour le reste, hélas… c’est déjà fini pour moi. J’en suis bien triste mais c’est comme ça.