[DOCTOR WHO] 603 : The curse of the black spot
Bon, je vous avouerais que je ne conserverai pas un souvenir impérissable de cet épisode. Il était tout à fait divertissant, quoi qu’un peu longuet par moments. Ca fait un peu bizarre de se retrouver face à une intrigue aussi ténue après tous les excentricités auxquelles nous a habitués Steven Moffat. Personnellement, je ne m’en plaindrai pas plus que ça : c’est très reposant ! Et joli. Evidemment, les « pirates » sont un peu trop proprets et le Onze a bien raison de pleurnicher parce qu’on ne lui sert pas les clichés tant attendus…
Mais bon, comme je le disais, cela reste divertissant, bref, ça fait passer le temps.
J’ai bien aimé la façon dont on récupère une légende, celle de la marque noire synonyme de mort dans le monde des pirates (ah, « L’Ile au trésor »), en y ajoutant une autre, celle des sirènes, dont on explique l’existence par un ressort technologique futuriste. Assez prévisible, bien sûr, après six saisons de New-Who. Classique, quoi.
C’est donc en répondant à un appel de détresse que le Doc – flanqué de son Amy et de son Rory – débarque avec perte et fracas à bord de cette charmante embarcation.
Il faut bien avouer que le Tardis a de la gueule, là-dedans.
Evidemment, on s’empresse de vouloir les passer par dessus bord parce qu’on est un peu en situation de crise. Ca aurait été dommage de ne pas voir Eleven se tortiller sur la planche en faisant son mariole, vous me direz.
Après avoir pris soin de se changer (!), Amy nous fait son show.
Ce que j’aime avec Amy, c’est qu’elle ne doute de rien !
C’est là qu’on découvre un petit truc marrant : la marque noire apparaît dès la plus petite coupure. Ce qui explique pourquoi les prétendus pirates se mettent à trembler dans leurs braies aussitôt que la grande gigue se met à leur balancer son sabre sous le nez. C’est qu’on les aurait presque pris pour des pleutres !
Et qui s’empresse de se faire « marquer » ? Rory, bien sûr, ce grand maladroit ! Hop, rajoutons un peu de tension dramatique à cette affaire. Entre nous, Rory me fait mourir de rire tellement il est froussard et inadapté à ce genre de situation.
Apparaît donc la fameuse Sirène (dont le chant est tout à fait ravissant, au passage, Murray Gold, merci d’être passé). Je dois reconnaître que j’ai trouvé qu’elle avait de la gueule, la madame.
Et attention, quand on l’empêche de récupérer ses promis, elle a tendance à le prendre un peu de travers !
(On serait pas un peu soupe-au-lait, dites voir ???)
Bref, Rory manque de peu de se faire embarquer et histoire de rallonger un peu la sauce, qui c’est qu’on trouve-t-y dans un tonneau ? Le fils du commandant. Qui est très mignon m’enfin bon, on s’en branle un tout petit peu, quand même.
Admettons tout de même que ce fameux commandant est fort sympathique, pour un pirate.
Bon, là, c’est un peu la crise et la déprime et nos braves pourfendeurs des mer ont tendance à se faire gober comme des mouches par la Sirène. Y compris le pauvre moutard.
Tout de même, au passage, la chose intéressante, c’est cette apparition encore une fois aperçue par Amy. Alors là, chuis perplexe !
Dans la foulée, c’est au tour de notre Rory de se faire capter et là, attention, le Doc il décide qu’il faut en avoir le coeur net parce que ça ne va plus du tout du tout. Hop, voilà nos trois survivants s’infligeant chacun une blessure volontaire afin de se faire enlever par la Fée Bleue.
Chose amusante, tous les autres kidnappés atterrissent de l’autre côté en stase, les trois-là, pas du tout !
La grande nouille confirme donc son diagnostic : nous sommes dans une infirmerie ! Eh oui, la madame voulait juste soigner les blessés ! C’est une version féminine, bonnasse et totalement dépourvue d’humour de Robert Picardo, le docteur holographique de Star Trek !
(Dépourvue d’humour, on vous dit.)
Après quelques larmes de croco d’Amy qui souhaite quand même récupérer Monsieur Pond, éventuellement, la doctoresse coquine lui fait signer une décharge holographique et c’est là que ça devient chaud.
Pas tout ça, mais si on débranche Rory, il clamse. La Pond doit donc entreprendre une périlleuse session de bouche-à-bouche/massage cardiaque, ce qui n’est pas VRAIMENT sa matière forte. Le Docteur craint le pire.
Et nous ? Pas vraiment. Autant je sais Moffat capable de nous l’occire une nouvelle fois rien que pour le running-gag, autant ce serait indigne de le faire claquer dans un épisode aussi insignifiant. Donc je n’ai pas trop marché, j’avoue. Evidemment, ça m’a fait de la peine de voir Amy pleurer encore une fois et décidément, elle et Rory… rah, ils sont trop mignons.
Mais pour une fois, tout est bien qui finit bien, ou presque. Car à bord du Tardis, il y a quand même de lourds secrets, mine de rien. Celui d’Amy qui lui pèse et qu’elle ne peut partager avec le Docteur.
Et celui du Docteur qui cache tant qu’il peut son inquiétude face à la cloquitude de sa cops de voyage.
Amy : Good night, Doctor.
Eleven : Good night, Amelia.
Amy : You only call me « Amelia » when you’re worrying about me.
Eleven : I always worry about you.
Bref, à suivre. Un scénar discutable mais une jolie esthétique pour cet épisode qui nous replonge un peu dans le quotidien de nos voyageurs cosmiques… sans pour autant oublier la trame générale de cette saison. J’avoue que reposer un peu mes neurones devant ce genre d’épisode, après les deux premiers qui les ont mis en ébullition, ce n’était pas désagréable.
Quand j’ai vu les premières images, je me suis dit que vraiment, il y en a qui savent s’amuser dans leur boulot ! 😀
Ce que je trouve fun, dans cette histoire, c’est que autant les gros mystères de la saison, ou même de "l’ère Moffat", à savoir River, le Silence, la gamine, le bébé, toussa toussa, on y comprend rien, mais y’a une certaine continuité, qui fait que bon, même sans rien capter ça semble un minimum logique. Mais cette femme borgne qui apparait à la porte, elle me laisse mais complètement perplexe. J’ai des milliers d’hypothèses pour tout le reste, mais alors elle, je vois pas du tout 😀
Sinon, je suis d’accord pour le reste de l’épisode, c’est mignon, c’est sympa, ça repose, mais c’est pas du DW inoubliable. Le coup des pirates qui reprennent un spaceship, c’est assez original et sympa, je trouve ^^ "A ship is a ship!"
La femme borgne était (quasiment et en exagérant un peu) le seul intérêt de cet épisode. Je l’ai trouvé un peu longuet, mais on reste interpelé !
Non mais c’est quiiiiiiii la dame ?!!!!!
Entre ça et River, je me pose trop de questions !!
J’ai pas adoré. Pourtant j’ai une passion pour les pirates, mais ils ne m’ont pas convaincu du tout. De même pour Lily Cole, qui ne m’a pas marqué plus que ça dans Parnassus et qui récidive ici. L’histoire est mignonne mais c’est un peu du déjà vu. Il n’y a que la fin, quand les pirates reprennent le vaisseau, que j’ai trouvé vraiment sympa. Le passage du capitaine dans le Tardis est pas mal aussi 😀
Par contre, j’ai marché à fond dans la mort de Rory, j’ai crisé comme une malade. J’ai vraiment cru qu’ils allaient nous le clamser, histoire qu’Eleven puisse faire un chiard à la Amy, qui sait?!
Tiens, d’ailleurs, je l’ai beaucoup aimé dans cet épisode, elle m’a bien fait rire la Amy pirate 🙂
Quant à la femme borgne, je ne peux m’empêcher de penser à un garde chiourme quand je l’a vois. Genre Amy est en fait dans un hôpital psychiatrique et c’est la gardienne de sa cellule. ??a fout les miquettes Oo
Ou c’est la sage-femme. *lesboules*
"Genre Amy est en fait dans un hôpital psychiatrique et c’est la gardienne de sa cellule."
??trangement, c’est la rumeur qui coure ça ! Mais ça serait assez logique (enfin si on veut), quand elle apparait elle dit "No I think she’s just dreaming" et "Stay calm", si ça se trouve Amy est en train de revivre ses aventures passées avec le Docteur, mais en rêve et la femme est sa "gardienne" ou je ne sais quoi. Enfin bon, un truc pareil ne serait pas étonnant venant de Moffat.
Moi je trouve qu’elle a un vieil air de River Song cette borgne, ce qui est évidement impossible vu que River meurt avant de perdre un oeil, mais quand même, y’a quelqu’chose.
Vous trouvez pas ? Non ? Ah bon…
Ah, bon, c’est la rumeur qui court? Jamais au courant de rien moi * boulet*
N’empêche que…
EVERYBODY LIVES !! 😀
(sauf les aliens, quoi)
J’ai trouvé cet épisode bien sympa et à vrai dire détendant ! Je suis fan de Rory alors faut pas me le faire mourir, hein ! Sinon, j’adore ton blog que j’ai découvert récemment et je te suis sur Twitter.