[FRINGE] 315 : Subject 13
Bon. Ca fait toujours super plaisir de paumer ses notes religieusement prises lors du visionnage d’un super épisode et de devoir se la jouer freestyle. Non, vraiment, j’adore !
Ce n’était pas l’épisode du siècle, certes, mais claquer une suite à l’épisode de la saison 2 intitulé « Peter » et qui m’avait déjà retournée comme une chaussette, je ne m’y attendais pas du tout. Ca fait un petit moment qu’on passe du générique bleu au générique rouge et j’avoue, j’avais presque oublié l’existence du générique made in 1985 !
Et quelle claque, mon Dieu, quelle claque de voir à quel point le pauvre gamin est perturbé par ce changement de monde, à quel point il sent qu’il n’est pas chez lui, à quel point il est tenaillé par le besoin viscéral de rentrer dans SON univers.
C’est terrible de le voir dans cet état, et je crois que ça l’est encore plus de voir sa « mère » si impuissante, contrainte de lui bourrer le crâne de mensonges, pour son bien, croit-elle.
Tout en étant repoussée parce que Peter sait qu’elle n’est pas SA mère.
Affreux. Le contraste avec Walter n’en est que plus frappant puisque lui garde la tête presque froide et sait pertinemment qu’il faudra rendre Peter à Walternate sous peine d’en payer le prix fort. Seulement lui n’a pas à passer ses journées entières avec ce fils qui n’est pas le sien, contrairement à Elizabeth.
Elizabeth : He is in such distress. He looks at me, and he doesn’t trust me. I’m his mother, but no matter what I say, he…
Walter : Elizabeth, you are not his mother. He’s a little boy very much like our son… and we saved his life.
Elizabeth : No, you saved his life. I’m just trying to keep him alive.
L’histoire, on la sait ou du moins on la devine étant donné les éléments qu’on en connaît. Walter ne rendra pas Peter. Comment le pourrait-il ? Evidemment que sa femme ne peut pas perdre deux fois le gamin. C’est là que le malaise s’intensifie parce qu’on sait que si Mrs Bishop finira par se donner la mort, c’est à cause de la culpabilité d’avoir gardé pour elle un fils qui ne lui appartenait pas. Bref, dans un sens ou dans l’autre, c’est un cadavre en puissance qu’on regarde tomber dans la lente spirale de l’autodestruction.
L’ironie de la chose, c’est que de l’autre côté, si le couple BisShop ne se remettra pas de la perte de Peter, Elizabeth, elle, vivra, sans doute portée par l’espoir de retrouver un jour son fils. Par contre… ben c’est pas super jouasse de voir Walternate s’isoler dans son chagrin et se noyer dans le boulot en négligeant sa femme.
Bref, tout ça, trop réjouissant !
Et dans le genre youpi-tralala, trop glop, aussi, les expériences menées sur le « Subject 13 », a.k.a. la jeune Olivia Dunham.
Oui, j’ai trouvé trop adorable le fait de la stresser, de la terroriser, juste pour voir si elle parvient à se rendre Là-Bas. (Mais tout est possible à son âge.)
Bon, la rencontre entre les deux lardons, c’était un peu cucul…. mais c’est mimi de constater à quel point depuis le début, ils sont liés.
Et puis leur petite escapade dégage un romantisme tellement innocent.
Et la scène où Olivia passe de monde en monde… purée, ils ont failli me perdre, là !
Incroyable de se rendre compte que c’est ELLE qui vend la mèche à Walternate, sans le vouloir.
Malgré tout ça, je dois bien avouer que la scène qui m’a le plus fait triper… ben c’est celle-là.
Uh uh uh. 
Juste un truc qui m’a chiffonnée, c’est pourquoi Olivia et surtout Peter ne se rappellent pas de leur rencontre lorsqu’ils étaient enfant. Pourtant c’est pas le genre de chose que tu oublies, vu les circonstances et l’endroit, surtout lorsque Peter retrouve Olivia dans le champ de tulipes…
A moins que cela n’a déjà été soulevé dans un ancien épisode et je ne m’en souviens plus.
Clair que c’est ZE question. Super casse-gueule à gérer, ça.
Pareil que dizie, je m’étais posé la question…
Mais bon, une journée ou deux, à dix-douze ans, ça s’oublie quand même. Surtout pour Olivia qui avait, semble-t-il, occulté toute cette période de sa vie…
On pourrait aussi se demander pourquoi Peter, qui savait à cette époque qu’il venait d’un autre univers, ne s’en souvenait plus au début de la série.
Y’aura peut-être un nouvel épisode qui expliquera qu’on leur a fait oublier, "pour leur propre bien" (et peut-être aussi pour alléger la culpabilité de Walter ?)
je me suis posé la même question. En même temps Olivia ne se souvenait pas non plus de Walter et des expériences. Quant à Peter, il avait zappé tout de l’autre monde et du passage sur le lac. Depuis le début ils ont un trous dans leurs souvenirs.
j’apprécie assez l’ironie que ce soit Olivia et son carnet à dessins qui ait fait comprendre l’existence de l’autre monde à Walternate.
savoir ce qui va arriver à la mère de Peter rend chacune de ses apparitions un peu plus triste.
Oui, j’ai pensé à un lavage de cerveau volontaire ou bien à un pan totalement oublié, inconsciemment. Moi, perso, suite à des chocs, j’ai complètement oublié certaines parties de ma vie alors que j’avais largement l’âge (13 ans) de m’en souvenir aujourd’hui, mais même en me forçant, impossible de me souvenir. C’est peut-être comme ça qu’ils justifieront les trous de mémoire des gamins… mais curieusement, je ne pense pas ! 😉
Je vote aussi pour le lavage de cerveau de Peter par Walter ! 😀
Ouaip, je pense aussi au lavage de cerveau, parce que dans la première saison, avec l’épisode qui introduit Nick Lane (l’empathique à l’envers, qui ne peut s’empêcher de faire ressentir aux autres ses sentiments propres), il dit à Olivia que les gosses cobayes étaient "censés" oublier, que ça faisait partie du processus. Walter a dû faire profiter de la technique à son chérubin !
j’ai aussi beaucoup aimer la scene avec le jeu Battlestar Galactica, j’ai tous de suite remarquer! 😉
J’adore le générique made in 1985 ^^
J’opte aussi pour le lavage de cerveau ou quelque chose comme ça. Après les expériences, on n’est plus à ça près…
Oh et j’ai adoré la rencontre entre Peter et Olivia et voir qu’ils sont liés très vite <3