[FRINGE] 313 : Immortality
Vous excuserez mes passages limite touristiques sur le Blog ces derniers temps, je ne vous cache pas que j’ai un très gros chat à fouetter en ce moment et que celui-ci a tendance à me bouffer le bide les trois quarts de la journée, donc à part twitter, rebloguer et actualiser, je ne suis pas bonne à grand-chose. J’ai même du mal à me concentrer sur un épisode, donc bon… enfin, ne vous inquiétez pas (si tant est que vous vous en inquiétiez), c’est un très chouette chat ! Un peu angoissant, mais que je fouette énergiquement, en toute connaissance de cause et de très bon coeur ! C’est juste qu’il est un peu exclusif, ce chat, et que du coup, moi, je le suis aussi !
Ca ne m’a pas empêchée, cela dit, d’énormément apprécier cet épisode. Dès le premier plan, je me suis dit : « Ca y est. Enfin on y retourne. »
Et de fait, voilà un dirigeable…
Voilà FauxLivia…
Voilà ce cher générique rouge qui m’avait bien manqué.
Il suffisait de demander, en fait !
Bon, l’ennui, c’est qu’il faut se farcir une intrigue avec de grosses et grasses bestioles répugnantes qui vous bouffent de l’intérieur, et ça, j’avoue, les grosses et grasses bestioles qui vous bouffent de l’intérieur, je n’aime pas trop ça. Je ne suis guère délicate d’estomac, mais les trucs qui grouillent bof.
(Il faudrait que je vous raconte comment j’ai manqué de m’évanouir d’effroi au cinoche devant le King Kong de Peter Jackson. Tétanisée, souffle coupé, lapine dans les phares, avec mon paternel qui était à deux doigts d’appeler le SAMU. Plus jamais il me fait un coup pareil, ce Judas de PJ !)
Par chance, pour contrebalancer ça, nous avons le club des Bisounours de Là-Bas !
Tout n’y est pas neuf et sauvage, ça non, au contraire, Là-Bas aurait plutôt tendance à partir en charpie, mais Là-Bas a le gros gros avantage d’avoir une Division Fringe trop choupi où que ça rigole toute la journée en se tapant fraternellement sur l’épaule, où qu’on se raconte tout de not’ life en faisant « hihihi ». C’est vrai que Broyles manque un peu, mais hein, il était un peu pisse-froid sur les bords, ce brave garçon. Maintenant, au moins, on a un chef trop choupi, tout bien réparé, et qui fait « hihihi » tout le temps !
Bon. Très honnêtement, il commence à me faire des choses, le jeune Lincoln, là. Il faut arrêter d’être aussi adorable, mon garçon. Parce que là, je vais être obligée de bouleverser ENCORE mon ébauche de Classement des Beaux Mecs cuvée 2011 et c’est déjà chaud-chaud-chaud, d’autant qu’il y a « Game of Thrones » qui arrive et que je sais d’avance que je vais encore me pâmer devant au moins la moitié du casting masculin !
Donc Lincoln est monté en grade, ce qui me comble d’aise, et ce qui ne l’empêche pas de cancaner avec les potes, voire d’aller raconter à sa cops Olivia en agitant les mains dans tous les sens et en faisant des petits bonds sur place que son mec va un peu la demander en mariage. « Hiiiii ! »
En tout cas, je commence à me poser des questions sur Lincoln, moi. En dehors du fait qu’il est super mignon, qu’il a vachement bien cicatrisé, qu’il est totalement adorable et que maintenant, il a un poste à responsabilités, je me dis que ce n’est pas possible que ce charmant garçon n’ait pas un alter-ego dans notre monde à nous. Alors où est-il ? J’ai raté un truc ? On nous l’aurait tué quand j’avais le dos tourné ? A checker.
Pendant ce temps, Charlie, lui, se fait furieusement draguer par Anna. Non contente de s’être tapé Dean Winchester, la voilà qui sévit maintenant Là-Bas ! Eh ben dites donc, elle est pas gonflée, celle-là !
(Si elle croit qu’on l’a pas reconnue, avec ses binocles. Pfff.)
FauxLlivia : Bug girl’s got a crush on Charlie.
Charlie : Bug girl has a crush on the fact that I got spiders in my blood, kiddo.
FauxLivia : Come on, everybody’s looking for someone that’s gonna like them for who they are inside, right ?
Bon, mais au milieu de tous ces trucs super choupis, du lourd. Voilà qu’on nous place Walternate sous un éclairage nouveau. J’en ai presque hurlé à la lune tellement j’ai été prise de court. C’est vrai, il est tellement simple de le haïr, ce Walternate. Franchement, jusqu’à présent, lui n’avait rien de choupi. Mais voilà que d’un coup, alors que son sinistre laborantin lui suggère qu’utiliser des mômes serait plusse mieux pour sauver le monde (énorme sursaut de ma pomme), Walternate écarte cette éventualité d’un revers de la main. Walternate ne fera pas de tests sur des enfants, point barre.
ET. MERDE. Walternate a des valeurs, Walternate est déterminé, oui, mais Walternate est prêt à regarder son monde sombrer plutôt que de faire des expériences sur des marmots… qui de toute façon sont condamnés s’il ne trouve pas une solution. Contrairement à… Walter.
ET ! MERDE !
Mieux encore, Walternate va confier ses doutes de la façon la plus charmante possible, en peignoir face à ce que j’ai d’abord cru être une pute de luxe voire une esclave sexuelle (ben quoi, Walternate, quoi) et qui s’avère en fait partager sa vie. On croit rêver !
Bref, merci, Fringe. Non mais c’est bien, ça donne une bonne leçon, quoi. De l’autre côté, on nous rappelle de temps en temps que Walter a été un peu un monstre, à une époque. Ici, on nous rappelle que euh… Walternate, il fait ce qu’il peut, aussi ! Ok, message reçu !!!
En plus, revenir dans l’univers parallèle, ça n’a de cesse de me rappeler que… faich, ils sont tous TROP sympa, quoi ! Ok, FauxLivia en rajoute des couches et des surcouches en sourires forcés, mais le trio de la mort qu’elle forme avec Linc’ et Charlie ! Ils sont trop gentils et vachement moins coincés du fion que de l’autre côté !!!
Bref, ils m’ont manqué. Alors si maintenant Walternate frappe à la porte du club des gentils Popples, c’est la fin. Moi, c’est bien simple, je m’installe Là-Bas !
Pis je veux pas qu’ils meurent ! Et maintenant, j’aime bien Walternate ! Mais qu’est-ce qu’on va devenir-euh ???
En plus, ils ont déjà perdu tant de choses, on se demande comment ils arrivent à rester aussi… légers, quoi. Ou peut-être que c’est justement à cause de ça ? Je veux dire, les MOUTONS, quoi !!! Ils n’ont plus de moutons !
Bref, mais venons-en au truc très amusant de cet épisode. Donc il y a un monsieur qui fait pousser des bestioles disparues avec les moutons. Des parasites. Dans des gens. Eurk.
Et voilà que cette gourdasse de FauxLivia se croit infectée. Clac on nous la colle dans l’ambulance, le fiancé éploré commence à lui faire une échographie pour voir la progression de la chose… Ah tu voulais du parasite, mon coco ? Tiens, t’en v’là du bon !
Fiancé chevelu : I see movement !
Sans blague !
Car voilà notre FauxLivia toute cloquée ! Eh ouais, et forcément pas de son fiancé qu’on avait envoyé à Katmandou pendant des mois, hein ! Non non, notre FauxLivia fait les choses correctement, son polich’, elle le rapporte de l’autre côté ! Ah ah, la grosse maligne que voilà !
Inutile de dire que notre Walternate est RA-VI ! Voilà un super moyen de pression pour faire rappliquer le fiston à la baraque. Sauf que ce moyen de pression, eh bien, c’est un peu son petit-enfant, aussi. Voilà qui est FORT AMUSANT !!!
Bon, j’ai plus trop envie de retrouver les autres bonnets de nuit de notre univers, là. On peut pas rester un peu chez ceux-là, juste histoire de se marrer un coup, finalement ???
Merci pour la review 😉 !
Trooop creepy le sourire tout denté de Walternate dans la scène de fin ! A ce propos, il m’est venu l’idée que sa répulsion à utiliser des gosses pour ses expériences, à la différence de notre Walter-tout-mignon-à-nous, venait justement du fait qu’il avait perdu son fils enfant.. Ce qui le rend beaucoup plus sensible à la question.
Oui, aucun doute là-dessus, en ce qui me concerne ! Mais bon, ça le rend irrésistiblement sympathique… alors que merde, on veut pas qu’il nous soit sympathique ! L’ennui avec lui, c’est que c’est l’oeuf et la poule. Il était moins présent pour son fils (bouh, père absent, pas bien), en même temps, il avait un monde à sauver (ah, savant dévoué, bien) et ça ne l’a pas empêché de plancher pendant des mois pour tenter de trouver un remède à la maladie du môme… ce qu’il est parvenu à faire tandis que Walter, il lisait des histoires au gosse, mais en attendant, le remède, il a fallu qu’il aille le pécho chez Walternate !
L’actrice qui joue la copine de Walternate , c’est Joan Chen , actrice archi connue et qui à jouée dans la série Twin Peaks , y’a 20 ans
Mais ouiiiii, voilà !!!
Le trio Olivia-Lincoln-Charlie de l’Autre Côté, j’adore. Ils sont super choupi et je trouve adorable de les voir si complices et détendus alors que c’est un peu le boxon dans leur monde. Et voilà qu’on nous montre que Walternate a un bon côté lui aussi. C’est décidé, je veux que les deux univers survivent et ce n’est pas négociable ! ^^
c’est rageant et en même temps j’aime qu’ils nous fassent aimer cet univers. Depuis le passage de notre Olivia chez eux, on avait déjà eut une meilleure vision, mais là ils arrivent même à nous faire "apprécier" Walternate (la fringe division craqué à la première image)
la charmante asiatique de Twin Peaks je ne l’aurais jamais captée. Pourtant j’ai vu la série il n’y a pas si longtemps (décembre)
Au fait, est-ce que quelqu’un s’explique l’obsession des scénaristes pour les zeppelins dès qu’on se retrouve dans un univers parallèle ? Ils nous ont fait la même dans Doctor Who..