512 : The Pandorica opens

Ah, attention, je commence à me réveiller de mon long coma doctoresque ! Eh oui, la saison touche à son terme et forcément, il arrive quelques bricoles à notre zélé Docteur. Ca démarre avec un haut lieu touristique portant un petit message de la part de Mme Chère-et-Tendre.

Le coup de la falaise gravée parce que… le bourgeois ne répond pas au téléphone. Ah, je trouve que c’est la grande classe, pas du tout démesuré !
Effectivement, River et moi, nous ne sommes pas les meilleures amies du monde, mais je reconnais qu’elle a du style et qu’il en faut beaucoup pour la démonter, celle-là.

Alertée par un coup de fil de Churchill lui même se retrouvant avec un troublant tableau signé Vincent, elle se retrouve nez-à-nez avec Liz Ten. Et là, en recroisant tous ces personnages, on se dit qu’il va falloir avoir toute la saison en tête avant d’aborder ce final. Hé hé hé.

River retrouve donc le Docteur et Amy là où elle leur a donné rendez-vous… dans un camp romain, il y a de ça perpète.

Et l’on découvre ce fameux tableau. Hem.

A noter que tout ça arrive pour elle avant le coup de Anges. Je vous jure, une vache n’y retrouverait pas son veau, dans cette histoire de Time Line ! Comme elle a l’air de plutôt bien connaître Amy, la River, je dirais que nous ne sommes pas près de la quitter, celle-là. (River… quoique, ça marche aussi pour Amy, du coup.)
Enfin, je crois que je commence tout doucement à me faire à sa présence, l’air de rien. J’apprécie son côté franc du collier, finalement, et j’avoue que ce qui me ferait presque craquer, c’est ce côté jouisseuse. (On se demande ce qu’elle va bien pouvoir foutre avec le Docteur, mais bon.) Et vas-y que je laisse traîner mes lèvres partout, et vas-y que ouais, c’est dangereux, qu’importe, on s’éclate. Bref, comme on dirait en angliche, she’s growing on me !
Donc un camp romain, ça ne me dépayse pas trop du Livre VI de Kaamelott où je suis en train de déménager Macrinus du Mur d’Hadrien. (Tiens, ça me fait penser à Raoul, ça, SALUT RAOUL, spéciale cassdédi !)

Direction Stonehenge, ce qui bastonne toujours pas mal, au passage, c’est druidesque, ça me fait un petit pincement au coeur parce que je pense à Merlin, ça fait trois semaines que c’est fini et il reste encore douze mille semaines avant que ça revienne.

Et là, voyez-vous, il y a des trucs marrants, à Stonehenge. Vous pensez bien qu’on n’est pas là pour faire de l’archéologie à la papa, il se trouve, apprenez-le, que les pierres de Stonehenge diffusent un signal, comme c’est étrange.

Pour cause ! Pandorica est là ! Mais oui, vous savez, ce fameux Pandorica qu’on sait pas ce que c’est et qui est censé s’ouvrir et faire tomber le silence. Eh bien toc, c’est ici, en dessous.

Ca ne semble pas trop troubler le Doc.

C’est bien. Il rigolera un peu moins plus tard. Hé hé hé.
Car pour l’instant, on se demande bien ce qu’il y a dedans. Une chose est sûre : c’est forcément trèèèèès trèèèès dangereux. La créature la plus terrifiante de touuuuut l’univers, obligé.

(J’en profite pour louer la réalisation qui est très belle, d’autant qu’elle est signée par un nouveau venu, si je ne m’abuse. Un plaisir de réaliser des captures d’écran, elles sont toutes plus belles les unes que les autres, il y a de très très jolis plans, très esthétiques, je me suis fait très plaisir en sélectionnant les images.)

Bon, alors soudain, River décide qu’il lui faut un prompt renfort étant donné la surprise-party qui se prépare, sauf que son chef militaire découvre qu’elle n’est pas vraiment Dame Cléo (qui est canée, en fait) et alors là, Mme Doc peut bien aller se faire voir.

Sauf qu’un mystérieux centurion se porte volontaire, c’est bien gentil. (Genre on trépigne tellement on se dit que ça ne peut être qu’une personne sauf qu’on voit pas pourquoi cette personne serait là.)

Hop, River va chercher le Tardis. Problème : Tardis décide que non.

A pas envie d’aller à Stonehenge, Tardis veut aller chez Amy. Tiens, tiens, tiens. Tardis aurait-il des velléités de nous expliquer un truc ? Ca se pourrait bien ! Un peu plus tôt, le Docteur papotait avec Amy qui lui racontait à quel point elle adooooore l’histoire britanno-romaine, piste qu’il n’avait pas exploitée pour cause qu’il était un peu trop occupé à ausculter Pandorica…

The Doctor : Never ignore a coincidence. Unless you’re busy, in which case always ignore a coincidence.

Eh bien chez Amy, River a tout le loisir de saisir l’ampleur de l’oeuvre du Docteur.

River : Oh Doctor, why do I let you out ?

Et nous, on a tout le loisir de prendre bonne mesure de ce qui est en train de se révéler à nous.

Oh God. Amy ma chérie, qu’est-ce que tu as fait ?

Bon mais avant ça, Amy demande quand même au Docteur s’il a l’intention de faire sa demande bientôt.

Ah. Non mais c’est la bague d’un ami ! Ah, tout va mieux, alors. Onze en profite quand même pour se fendre d’une petite prophétie qu’il est le seul à comprendre. (Et qui vise, au passage, à bien nous enfumer !)

Amy : It’s weird, I feel… I don’t know, something.
Onze : They fall out of the world sometimes, but they always leave traces. Little things you can’t quite account for. Faces in photographs, luggage, half-eaten meals. Rings. Nothing is ever forgotten, not completely. And if something can be remembered… it can come back.

Ce qu’il y a de bien, c’est que Onze n’aura pas à épiloguer sur le sujet puisqu’un peu d’action survient et occupe assez Amy pour qu’elle se soucie d’autre chose que de cette énigmatique bague de fiançailles.

Hi hi hi, une attaque de bouts de Cyberman, c’est toujours bien sympa !

Hi hi hi. C’est si divertissant !

Et là, attention, limite je chiale.

Qui vient sauver la donzelle en mauvaise posture ?

Roryyyyyyy !!! Hiiiii, Roryyyyy !

Non mais vous avouerez que ce personnage est merveilleux !

Et l’autre grande nouille qui s’agite et qui ne le calcule même pas…

Non…

Toujours pas…

Ah ben quand même !
Pauvre Rory qui a très vite cette question : « Did she miss me ? »

Oh, pauvre petite caille.

Histoire de nous changer les idées et pendant qu’Amy ronque tant qu’elle peut, le Docteur décide que fuck, c’est lui le chef, ici, et que Pandorica ou pas, il va se fendre d’un grand discours qui va calmer tout de suite les aliens qui – figurez-vous – ont décidé de venir assister à l’ouverture du Pandorica. (Mais c’est quoi, ce truc, se demande-t-on toujours avec passion.)

Onze : Come on, look at me ! No plan, no back up, no weapons worth a damn, oh, and something else I don’t have, anything to lose ! So, if you’re sitting up there in your silly little space ships with all your silly little guns, and you’ve got any plans on taking the Pandorica tonight, just remember who’s standing in your way ! Remember every black day I ever stopped you, and then, and then, do the smart thing ! Let somebody else try first.

Arf. J’aime beaucoup la chute !
Un discours qui réveillerait un mort. Ou une belle au bois dormant. Allez, on s’attendait au pire. Ca l’est.

Oh, le pauvrounet, quand Amy se relève, lui dit merci mon brave au plaisir et lui passe devant, j’ai cru mourir de chagrin pour lui. Sa bouille, sérieux, mais c’est trop mignon et trop triste.

Pauvre Rory. Heureusement que ce grand niais de Docteur décide de lui mettre un petit coup de pied au cul. Ca, on ne peut pas dire, tchatcher, il sait faire !

Onze : Go get her.
Rory : But I don’t understand. Why am I here ?
Onze : Because you are. The universe is big, it’s vast and complicated, and ridiculous. And sometimes, very rarely, impossible things just happen and we call them miracles. And that’s the theory. Nine hundred years, never seen one yet, but this would do me.

Voilà, c’est ce qui m’a plu, dans cet épisode. Je l’ai trouvé rigolo, original… mais surtout très fort en émotions. Les retrouvailles toutes zarbi d’Amy et Rory, River qui découvre l’enfance d’Amy, et ce qui attend le Docteur. Et puis… ben elle déchire encore une fois, Karen. Avec Arthur Darvill en face qui est aussi adorable qu’une portée de bébés cockers et qui joue un Rory tout suffoquant d’amour, forcément, c’est pas tenable tellement c’est émouvant.

Amy : Why am I crying ?
Rory : Because you remember me. I came back. You’re crying because you remember me.

Gneuheuheuh, mais que c’est beauuuuu !
Et quand ENFIN Amy se souvient, que tout lui revient… sérieux, j’étais dans le train, j’ai failli hurler ma joie.
Bon mais du côté du Docteur, ça rigole un max aussi ! Pandorica est en train de s’ouvrir, voyez-vous, et pleeeeein de gens débarquent pour voir ça. Pis que des copains, hein ! Sontarans, Cybermen, Daleks, Weevils, j’en passe et des meilleurs. Ils sont venus, ils sont tous là – même ceux du sud de l’Italie – pour la grande surprise-party en l’honneur d’Eleven, wouhouh, ça va pulser dans les platines !
Et même que les Romains, eh ben c’est que des faux, des Autons, vous savez, les gentils mannequins du premier épisode de Nine. D’ailleurs, oups, mais dites donc… c’est que ça ne nous arrange pas trop, cette histoire. Parce que, comment vous dire… ?

NAAAAAAAOOOOON !!!
Et alors que Rory tue Amy. (Bouhouhouh, affreux.)

Eh bien Le Docteur apprend enfin la vérité sur le Pandorica. Il s’agit d’une prison mise au point par tous ses ennemis. Ils ont appris que le Tardis allait exploser et provoquer la fin de l’univers.

Et ils pensent que seul le Docteur peut le piloter et donc que c’est sa faute. Ils ignorent que c’est River qui est aux commandes.

Bien dans la merde aussi, au passage, Mrs. Doc.

River : I’m sorry, my love.

Et pour sauver l’Univers (on aura tout vu et tout entendu, vous avouerez) ils ont fait alliance pour emprisonner Le Docteur. Sauf que ça va servir à rien, mes petites cailles, parce que Le Docteur est le seul capable de changer les choses ! Ah ah ah, sont-ils futés, ces méchants !

« We wil save the universe from you. »

Sontycons !

Bref, entre le silence qui tombe, le Tardis qui explose et les brâmées du Docteur qui n’a pas du tout envie de se faire cloîtrer pour l’éternité, elle est plutôt crispante, cette fin d’épisode ! Et on se demande bien comment on va retomber sur nos arpions !
Très bel avant-dernier épisode, en tout cas, j’ai passé un super moment. Et je suis contente que Le Docteur en bave un peu parce que d’une part, ce n’est pas volée, et d’autre part, eh bien il faut en manger, de la soupe, pour devenir une incarnation digne de ce nom. En plus, Matt est tout à fait à la hauteur. Donc je compte sur Onze pour terminer sa croissance.

Allez, siyou les aminches ! Je raccroche mon clavier pour ce soir !

…

Ah mais non, j’oubliais ! Ze réplique de cet épisode, on la doit à River.

« I hate good wizards in fairy tales. They always turn out to be him. »

Pas merci, River. Pas merci. Maintenant, j’imagine Matt Smith déguisé en Colin Morgan !