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309 : Marionette

Pour commencer, permettez-moi d’adorer ce genre de petit clin d’oeil.

OH MY JOSS !

Donc ça, c’est fait.
Et pour ce qui est de la suite : beeeeeeeuhhhh.

Nan mais l’enquête du jour, dans le genre on sait pas quoi en penser, elle se pose un peu là. C’est horrible. Mais c’est super beau. Oui, non mais c’est horrible. Ok, mais faire danser Frankenstein-Girl avec des vraies pointes, c’est… NON MAIS C’EST HORRIBLE !

Oui mais quand même, c’est drôlement émouvant. Il faut avouer que la mise en scène est grandiose, que l’actrice est géniale et que rien que l’idée est totalement kiffante !
Bref, c’est Fringe, quoi. Un savant dosage de gore, d’émotion, de légère envie de gerber et surtout de mélancolie. J’adore la manière qu’a cette série de traiter les obsessions des uns et des autres. Là, c’est celle d’un type qui fait une grosse fixette sur une nana qu’il a fréquentée en thérapie de groupe, qui s’est suicidée et dont les organes ont été ensuite donnés à différents receveurs. Et lui, scientifique complètement jeté, a récupéré le corps pour essayé de la ramener à la vie. Et le plus génial, c’est qu’une fois qu’il y parvient… eh bien ce n’est pas elle. Il ne la retrouve pas.

Le parallèle est joli avec toute la petite affaire FauxLivia, je trouve. Qui a tout pour être la vraie Olivia, mais qui ne l’est pas.
Donc ce charmant monsieur, passe la majeure partie de l’épisode à faire son petit marché pour mettre au point sa créature de Frankenstein. Reprenant à qui le coeur, à qui les cornées. C’est très sympathique, c’est frais et champêtre, comment s’en lasserait-on, je vous le demande. Par contre, il faut bien savoir qu’il est désolé, hein, précisons-le.

Entre ça et Walter qui goûte les cendres de la morte pour vérifier qu’elles ne sont pas organiques (et que donc ce ne sont pas des cendres humaines), on en redemande. C’est frais, c’est Fringe !

Donc l’enquête, très bien ficelée, à vous flanquer une honnête petite chair de poule tout en vous collant une larmiche au coin de l’oeil. En plus, on rejoint le fil rouge puisque les victimes ne moisissent pas et que Walter et « Belly » avaient jadis développé une substance ayant les mêmes propriétés.
Et cerise sur le gâteau, on a le retour d’Olivia aux affaires. Ah, notre Olivia, si courageuse, si vaillante, qui se replonge dans les petites horreurs du quotidien avec tant d’ardeur et d’insistance.

Mais bon, la petite aventure a laissé des marques, ne serait-ce que chez notre bon vieux Broyles qui n’a toujours pas digéré de s’être vu à moitié démembré la semaine dernière. Non, ça, ça ne passe pas trop trop. Et de demander des détails à la petite Olivia qui lui apprend quelques bricoles sur FauxLip.

Broyles : So he had children.

Oui, et lui, il les voyait, ses mômes. Je me dis que cette scène n’est sans doute pas anodine et je me demande vers quoi elle nous emmène. Enfin, laissons-nous surprendre. Pour l’instant, on a déjà fort à faire avec Olivia. Car là où ça devient méga-intéressant (et je pense qu’on attendait tous grave cette scène), c’est quand Peter vide son sac, de manière plutôt élégante, d’ailleurs, à Olivia qui lui pardonne avant même qu’il ait fini sa phrase.

Pauvre chouchou, il n’est pas trop fier. Olivia donne bien le change, mais à y regarder de plus près…

… au fur et à mesure de la conversation…

… son visage a quand même légèrement tendance à se décomposer…

… et son regard à s’éteindre.
On a vraiment envie de lui hurler de se fâcher parce que merde, c’est pas trop sa faute, à Peter, mais ça fait chier qu’une autre meuf ait posé les mains dessus, se le soit allègrement tapé dans tous les sens possibles et qu’elle, elle n’ait rien eu de tout ça, encore. Mais non.

D’ailleurs, ça étonne beaucoup Walter qui s’empresse d’émettre une théorie hautement probable.

Walter : Do you think they possibly replaced her with a robot ?

Oh, Walter !

Pauvre Peter, il va passer le reste de l’épisode à la reluquer toutes les dix secondes pour s’assurer qu’elle va bien. Mais non, ça va pas trop bien, justement. En témoigne le gros craquage une fois rentrée à la maison – sans blague qu’elle voulait bosser -, c’est clair que la présence de l’autre est encore partout. Brrrr. Elle a dormi dans son lit, porté ses fringues, tripoté son mec. Bien les boules, quand même.

Et comme d’hab, Anna Torv = pure tuerie.
Quand elle va demander à Astrid comment était Peter avec FauxLivia, là, on sait que c’est bien mal barré, leur truc.

Astrid : Whatever feelings Peter had, they weren’t about her. They were about you and they were real. They still are.

Merci ma petite Asterisk.

Passons sur ses petites réactions passives-agressives qui manquent bien de faire péter un câble au petit Pacey et venons-en directement à la grosse claque dans la gueule qu’elle se prend lorsque le Docteur Frankenstein lui explique que tout en ayant bien recollé les morceaux de la ballerine, il n’a pas retrouvé la petite gonzesse en question. « When I looked into her eyes it wasn?EUR(TM)t Amanda. »

Ca fait chboum là-dedans. Et pour rester dans l’ambiance un peu burtonesque de cet épisode, c’est dans un décor à la fois très romantique et bien sordide qu’Olivia crache enfin sa pilule et fait à Peter sa non-déclaration.

Olivia : He said that he looked into her eyes and he knew that it wasn?EUR(TM)t her?EUR?

Olivia : I understand the facts. I know that she had reams of information about me, and about my life, and about the people that were close to me. And I understand that if she slipped up, that she would have a completely reasonable explanation for it. And I guess to expect you to have seen past that is perhaps asking a little bit too much. But when I was over there, I thought about you, and you were just a fragment of my imagination. But I held onto you and it wasn?EUR(TM)t reasonable, and it wasn?EUR(TM)t logical but I did it, so?EUR? why didn?EUR(TM)t you ? She wasn?EUR(TM)t me?EUR? How could you not see that ?

Olivia : Now she?EUR(TM)s everywhere, she?EUR(TM)s in my house, my job, my bed, and I don?EUR(TM)t wanna wear my clothes anymore, and I don?EUR(TM)t wanna live in my apartment, and I don?EUR(TM)t wanna be with you. She?EUR(TM)s taken everything.

Peter : I’m sorry.

Bouhouhouh.
Nan mais c’est compliqué, j’aime bien. C’est pas sa faute, à Pacey, mais après toutes ces semaines à s’énerver qu’il ne remarque rien ou si peu, ça fait du bien.
Et puis ce qu’il y a de bien avec cet épisode, c’est qu’a posteriori, on ne se dit pas : « Ah, cong, grosse fadade que je suis, j’ai raté l’Observateur ! »

Hop, servi sur un plateau !
Voilà, donc très très bonne fin de mi-saison, c’était très chouette, ce qu’on a vu depuis la rentrée, je suis vraiment très contente de cette série, cette année.
Par contre… vous avez vu cet énorme placement de produit ??? C’était quand même un peu limite…

Limite grave abusé, même.
Enfin bref. Babaille, Fringe ! Au 22 janvier ! Avec un épisode intitulé « Firefly » ! Je crois bien que mon clin d’oeil était un indice pour le prochain épisode.

Posted by on Déc 17, 2010 in Fringe | 8 comments

8 Comments

  1. C’etait macabre et poetique a la fois, une pure tuerie. J’adore Fringe. J’adooore. C’est juste parfait, rien a redire. Vivement Firefly 😀 (35 jours encore a attendre? C’est long ><)

  2. oui macabre et poétique. Sérieux la scène de danse, je ne savais pas si je devais être horrifié ou m’extasier ! Brillant

    J’ai apprécié que la révélation à propos de Peter et de la fausse Olivia se fasse direct l’épisode suivant. Peter se la joue franche même s’il sait qu’il y a des risques. Et le pétage de plomb d’Olivia est légitime et superbement bien joué, surtout quand elle trouve le T-shirt MIT. The T-shirt of Peter dans SA machin à laver. Elle réalise vraiment.
    Au passage si madame voulait bien mettre un peu de couleur dans sa nouvelle garde robe, ça ne serait pas du luxe (tout noir ! ).

    Et le final : "Yes he’s still alive" XD Peter ou Walter ?

  3. La scène de la danse… voilà pourquoi j’adore Fringe, même un truc qui pourrait être ridicule sur le papier va fonctionner à merveille à l’écran.

    D’ailleurs ils ont énormément d’humour, cf. la bande-annonce pour le changement de case http://www.youtube.com/watch?v=V...

  4. Ce qui m’a frappée, ce sont les références à Dexter. Les receveurs d’organes étant ficelés exactement comme Dexter le fait, avec le même type de "killroom", ainsi que Walter qui appelle Astrid Astor.

  5. même réflexion que Jean quand j’ai vu la victime. Après je ne savais pas si s’était une référence ou si j’étais encore trop dans Dexter (donc je le vois partout ^^)

    j’aime beaucoup le trailer en tout cas. Beaucoup d’auto-dérision. Je suppose que la communauté des fans de fringe à beaucoup du réagir à ce changement de case horaire pour la série, la chaîne leur répond. Espérons que se soit bon signe

  6. Fringe est génial, mais les filles ne changent pas : elles sont livrées avec le pack d’auto-sabotage "Dinde" 🙂 Même Olivia. Un type se tape sa parfaite réplique (impossible de différencier quoique ce soit, elles sont génétiquement identiques) il a mit les changements de comportements sur son trauma (ce qui est parfaitement plausible vu ce qu’elle a subi et toute les expériences auxquelles son cerveau a été livré). Il joue franc jeu (rare). Il l’aime. Et à la place de "ooooooooohhhhh Peter", BOUM !

    Dinde Forever 🙂

  7. « Oooooh, Peter. » Boum, fin de la série.

  8. "Oooooh, Peter." Boum, fin de la série
    —————
    il y a une vieille série avec Bruce Willis, Clair de lune je crois. Un truc policier mais qui reposait beaucoup sur l’attraction entre les deux personnages principaux et leurs disputes (ça me rappelle une série actuelle tiens ^^). Le jour où ils ont finis ensemble, la série a été arrêté. boum. Alors non, faut les faire galoper encore un peu nos deux héros

    Je viens de lire que Firefly, le nom du prochain épisode, est un gros clin d’oeil tout comme la vidéo mise en lien par Snake56. Une réponse humoristique à l?EUR(TM)inquiétude face au changement de case horaire.
    *A une pensée émue pour cette série qui nous a quitté trop tôt*

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