606 : You can’t handle the truth
Eh ben dites donc mais c’est encore la GROSSE rigolade, cet épisode ! Purée, qu’est-ce qu’il mange, le Deano ! Dire qu’il y a deux saisons je suppliais Kripke d’arrêter la torture…
Pauvre Dean, dans cet épisode, il a droit au méga-combo de la mort : il se fait larguer sa petite race et en plus, il apprend que son frère, c’est pas son frère. Oué ! Eat that, hon’ !
En plus, je ne veux pas dire, mais il est pas super aidé. Bobby, boute-en-train comme pas deux, lui suggère que ce serait sûrement pire s’il s’agissait vraiment de Sam et que Lucifer n’était plus locataire de la meatsuit du Grand Truc. (Oui, c’est vrai qu’en y réfléchissant, là, y aurait pas des masses de solutions à part le cloner et liquider la branche pourrie.)
Bobby : Maybe it’s just Sam.
Merci, au revoir.
Ensuite, Cas’, pas gégé non plus, quand même ! Déjà, faut le sonner avec le cor de Gabriel pour qu’il rapplique. Et en plus, t’as beau te flanquer à quatre pattes, ah ben non, désolé, il sait pas, alors il va y aller parce qu’il a un peu une guerre sur le feu.
Forcément, c’est un peu râlant.
Et en prime, c’est frustrant pour nous parce que cette SUPER guerre, on aimerait bien en avoir un petit aperçu.
Bref, on pensait déjà Dean très seul, là, c’est encore pire parce qu’il n’est pas seul : il est hyper mal entouré et qu’il se tourne, qu’il se vire, ça se déglingue de tous côtés.
Prenez Lisa. Vous avouerez qu’il est nigaud, sur ce coup-là. La gonzesse, elle a TOUT capté, limite mieux que moi. Elle lui fait son analyse en trois phrases.
Dean : Hey, you knew what you signed up for.
Lisa : Yeah, but I didn’t expect Sam to come back. And I’m glad he’s okay, I am, but the minute he walked through that door, I knew it was over. You two have the most unhealthy, tangled up, crazy thing that I’ve ever seen, and as long as he’s in your life, you’re never gonna be happy. (Paf, exactement ce que je me disais au début de l’épisode.)
Mais est-ce que ce semi-crétin se défendrait ? Suggérerait qu’il était sous influence quand il a un tout petit peu bousculé le gamin ? Non. Il se laisse raccrocher à la gueule en pressant ses ravissantes paupières et vlan. Est-ce que Dean Winchester se laisse larguer comme ça ? Est-ce qu’on parle bien du gars qui a sauvé le monde un nombre incalculable de fois ? Non mais oh, il va se réveiller un peu ?
La vérité, c’est que Dean – en plus d’être sans doute pathologiquement dépressif depuis le début de la saison – n’en finit pas de se punir de ne pas avoir réussi à empêcher Sam de sauter dans la prison de Dans’l’cuLulu. De ne pas avoir réussi à le sauver. De ne pas avoir réussi à le tuer comme son paternel le lui avait ordonné. De ne pas être à la hauteur de TOUT ce qui se présente à lui. De ne pas être capable de remettre le monde entier à sa place. Non, Dean Winchester n’est qu’un petit tueur de rien du tout, il n’est pas capable d’être un père ou un mari, il n’est bon qu’à courir derrière quelques pauvres esprits frappeurs, bref, le peu de choses qui pourrait lui arriver de bien, comme d’habitude, il s’empresse de le foutre en l’air. Alors que Lisa, j’en suis certaine, elle adorerait qu’il vienne un peu ramper à ses pieds. (Honnêtement, qui n’apprécierait pas de voir Dean Winchester ramper un tout petit peu à ses pieds ?)
J’espère bien que ce n’est pas là la fin de l’intrigue Lisa/Ben parce que je serais fâchée. Pour une fois que Dean a dans sa vie quelque chose d’un peu plus tangible que ses copines les Busty Asians, ce serait un peu la haine que ce soit balayé au bout de six épisodes.
A part ça, eh bien le « Super » du jour est un bon gros prétexte. Bien gras, pesant et tout. C’est-à-dire que le « Super » du jour a tendance à forcer les gens à se balancer la dure vérité à la gueule. Evidemment, ça donne lieu à des scènes tragiques, comme celle de la serveuse qui se fout en l’air. (Curieusement, ça n’a jamais effleuré Sookie Stackhouse, on comprend pas bien.)
Comme celle aussi de la chaise du dentiste. Je retrouve bien là Supernatural. Ok, il y a des noms inédits côté scénaristes mais on continue à nous faire faire « beeeeeeh » en nous jetant à la figure nos grosses trouilles de tous les jours.
Même moi ça me calme, ce genre de trucs !
Ca donne aussi lieu – histoire que nous, on n’ait pas totalement envie de se tirer une balle – à des scènes hilarantes. Surtout une : celle où Bobby confie à Dean qu’il adooooore se faire titiller les arpions par sa pédicure.
Et…
Bobby : Ok but did you know my first girlfriend turned out to be a…
Dean : No ! No, no.
Pareil, ça, c’était pas mal non plus.
« I just bought them. I need a lot of attention. »
Arf.
Le truc qui m’a un peu déplu dans cet épisode, et c’est quelque chose que je retrouve souvent dans cette série, c’est le rythme. On tourne autour du pot pendant environ 25 minutes, ça progresse à pas de géant pendant sept, huit minutes et là VLAN ! D’un coup ça part dans tous les sens. Comme dirait Garcimore, des fois ça marche, des fois ça marche pas. J’avoue qu’il y a des petits moments où j’ai décroché.
Là où je pense avoir raccroché c’est face au trait de génie de Dean. Donc le cor de Gabriel est super vite écarté (si je comprends bien, c’était juste un plan pour faire passer Cas’ en coup de vent) et ensuite, on se tourne vers Veritas, la déesse romaine de la vérité. Qu’il faut démasquer. Et là, paf-le-chien, Dean a ze révélation, c’est forcément une animatrice de télévision. (Ca peut prêter à sourire.)
Wow, quelle perspicacité, dites donc !
Notre Prétexte s’empresse donc, histoire de se marrer un coup, de faire parler les deux frangins. Après tout, depuis qu’on sait que tout le monde se balance ses quatre vérités à la figure, on l’attend cette scène.
Veritas : I’ve seen liars before but you two : gold standard.
Veritas : Hey, Dean, I’m curious. What do you really feel about your brother ?
Dean : Better now. As of yesterday I wanted to kill him in his sleep. (Gulp !)
Dean : I thought he was a monster, but now I think…
Veritas : Now you think what ?
Dean : He’s just acting like me.
Oh God.
Quelqu’un se dévoue pour lui faire comprendre qu’il n’est PAS ce type insensible et inhumain qu’il pense être ?
Dean : I told myself I wanted out. That I wanted a family.
Veritas : But you were lying.
Dean : No, but what I’m good at is slicing throats. I ain’t a father, I’m a killer. And there’s no changing that, I know that now.
Mais bien sûr.
Là où on rigole un bon coup, c’est quand la petite dame essaye de faire le même coup à Sammy. Benoîtement, Dean avait tenté sa chance un peu plus tôt et le Grand Machin lui avait servi de fameuses salades sans même qu’il ne bronche. J’en ris encore. Comment il a pu les avaler, je me le demande. Plus dure est la chute lorsqu’il découvre grâce à Veritas que c’est que du flan, tout ça.
Sam : That’s the truth.
Veritas : No. No, it’s not.
Sam : You said yourself I can’t lie.
Veritas : How are you doing that ? That’s not possible. You’re lying to me.
Sam : No, I’m not.
Veritas : What are you ? What is he ?
Sam : I don’t know what you’re talking about.
Veritas : Really ? I doubt that. I doubt anything that comes out of your mouth right now. You’re not human.
Okéééé. Pas Lucifer et pas humain. Mais c’est très intéressant, cela ! Enfin, dans un premier temps, on va se dépêcher d’occire la grognasse, quand même, parce qu’elle a tendance à se nourrir de langues de gensses et ce genre de petite chose, ça peut toujours servir.
Sympatoche, ça, j’ai bien aimé.
Au revoir, madame !
Et là, attenzione, il reste une minute trente pour que cet épisode fasse de vous une lamentable serpillère.
Dean : What are you ?!
Sam : It’s me, Dean ! Look. Please, just let me explain.
Dean : Why the hell should I believe anything you say ?
Sam : Okay, okay, you want the truth ? Here it is, here it is. God’s honest. She was right. There’s something wrong with me, really wrong. I’ve known it for a while. I’ve lied to you, yeah. And… I let you get turned by that vamp. Because I knew there was a cure, Dean. And we needed in that nest ! And I knew you could handle it !
Dean : Handle it ?! I could’ve died ! I could’ve killed Ben !
Sam : And that should stop me cold. But… I just don’t feel it.
Dean : You what ?
Sam : Ever since I came back, I am a better hunter than I’ve ever been ! Nothing scares me anymore ! ‘Cause I can’t feel it ! I don’t know what’s wrong with me ! I think… I need help.
Ecoute, tu sais quoi, Grand Machin ? Ton frère va t’aider. A coups de bourre-pifs.
Alors. Intéressante réaction, comme vous l’aurez noté. Ca peut surprendre, mais moi, ça ne m’a pas surprise du tout. En fait, je crois que si mon petit frangin (que j’aime de tout mon coeur, hein ?) venait me sortir ce tas d’âneries, je lui démonterais la gueule aussi.
Déjà, soulignons que c’est pas son frère, hein. Et puis apprendre qu’on le balade depuis le début, qu’il a quand même perdu la vie qu’il s’était construite à cause d’un imposteur qui le laisse se faire vampiriser en toute connaissance de cause, c’est pas possible. Le gars, t’as juste envie de lui effacer la face, quoi.
De surcroît, Sam lui avoue qu’il le savait depuis le début que quelque chose clochait et pas une fois il n’ouvre le bec pour en parler ? Sorry, trahison suprême. Mis au bout de tout le reste, du sang de démon, de Ruby, de tout, évidemment que Dean lui marave la tronche.
En tout cas, je me dois de souligner la performance stellaire des deux acteurs. Je m’extasie toujours devant Jensen et les nuances dont il enrichit semaine après semaine son personnage et là, il fait parfaitement passer la rage, la tristesse et même l’écoeurement de devoir jouer la comédie face à son frangin. Mais Jared, depuis le début de cette saison, il parvient à incarner Not-so-Sam en ajoutant à son jeu de petites subtilités quasi impalpables. C’est splendide.
J’ai l’impression qu’on en est toujours à une sorte d’introduction de cette saison, qu’on met les pions en place. Une chose est sûre, elle est psychologiquement très sombre. Mythologiquement, ce n’est pas aussi ambitieux que la saison dernière, mais émotionnellement, ça l’est. J’espère que la série se montrera à la hauteur de ce défi.
j’adore lire tes commentaires sur ma serie preferee…et en plus je suis a cent pour cent d’accord avec toi….d’ailleurs je suis entrain de lire des commentaires qui datent des premiers episodes et la je passe une bonne soirée en te lisant….mercccccccccccccccccccccccciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
De rien. 🙂
La séance de bourre-pif, je ne pense pas qu’elle ait surpris 😉 J’ai même failli l’attendre 😀
Surpris, peut-être pas, mais la violence du truc ! o_O
Oui, c’est sûr?EUR? Je me suis même dit "heuuu, Dean, Castiel ne viendra peut-être pas le réparer, ton frangin, occupé comme il est !"