505 : First blood

« We all have something to hide. Some dark place inside us we don’t want the world to see. So we pretend everything’s okay. Wrapping ourselves in rainbows. And maybe that’s all for the best. Because some of these places are darker than others. »

Hé bé purée, moi, en ce moment, je me passionne devant Dexter. C’est intéressant, au bout de quatre ans de blogueries, de voir – à mes yeux, bien sûr – quelles séries au long court parviennent à se renouveler ou s’enfoncent dans leurs vieilles habitudes devenues insupportables.
Dexter, en tout cas, s’en sort haut la main, en ce qui me concerne. Elle me paraît désormais bien loin, la tiédasse saison 3 de Miguel Prado.

Avec ça que c’est d’un gore superbe. C’est rare que je détourne le regard devant des images de tuerie, j’ai l’estomac solide, et c’est indispensable vu que le plus souvent, je regarde mes séries pendant le petit dej’ ou la pause de midi. (Que voulez-vous, là, au moins, j’ai la paix. Le plus souvent.)

Eh bien le tueur de la « Santa Mierda », nom de Zeus, il m’a presque fait recracher mon poulet de ce midi ! J’ai pris mes captures sans trop regarder et en repassant dessus j’ai failli faire comme la petite fliquette hispanique et aller appeler Raoul dans le grand téléphone blanc.
C’est rare, je peux vous le dire, et je n’aurai pas le mauvais goût de poster ces images ici. Mais sachez que ça m’a vraiment retourné les estomacs. (Ca ne m’a pas empêchée de me gober un Flamby juste après, mais bon, sur le coup, les asticots… bref !)

Sur une note – un peu – plus légère, j’aime décidément beaucoup le comportement de Dexter vis-à-vis de son fils. Il s’en sort super bien, il est hyper convaincant et on voit à quel point il est fou de ce gamin.

Sa culpabilité est également palpable, en particulier dans cette paranoïa omniprésente. Il semble presque vouloir que son fils devienne un tueur, il voit en chaque geste le futur meurtrier, digne héritier de son père. Il me rappelle Casper qui insiste tellement pour que Dex soit un monstre.
Bref tout ça est très touchant et je trouve le gamin adorable. J’ai même souri devant le petit morveux égratigné qui dénonce son bourreau. Hé hé hé.

Ptite lopette !

Bref, le premier sang, c’est celui de Prince Harry qui marque sa première « victime », sans scalpel mais avec ses petits ongles.
Et dans la famille Morgan, je demande Tatie. Eh bien Tatie je trouve que pour changer, elle ne file pas un super coton. Elle a beau prétendre que « Joseph » n’est que son fuck-buddy, permettez-moi d’en douter.
Quant au type qui semble bien décidé à faire plonger Dex, il a l’air à fond !

Ah, Debra Morgan. Jamais avec le bon mec, toujours avec celui qu’il ne faut pas. C’est un don, ça s’attrape ?
Ce qui m’étonne dans cette histoire, c’est de ne jamais entendre la voix off de notre héros en présence de Quinn, cette saison. Quand il était question de Doakes, c’était « gnagnagna » en permanence. Là, non. Cela dit, la tronche qu’il fait en découvrant sa frangine en train de fricoter avec la bête parle pour lui.

Du côté des sidekicks, Masuka ne me déçoit jamais. Encore moins dans cet épisode. Et d’une, le tatouage.

C’est déjà énorme en soi. Mais alors on admirera la recherche artistique…

Le. Slip. Léopard.
Adieu, mes cornées, je vous aimais bien, pourtant. Mais Vince-de-la-Jungle a eu raison de vous.

En ce qui concerne Mr. et Mme Laguerta, je suis contente d’avoir été un peu attentive étant donné que ça nous emmène tout droit chez mon grand copain de la saison, Joey Quinn. (Très pénible d’ailleurs vu que j’ai envie de lui exploser la gueule 90% du temps et que les autres 10% je rêve de voir sa serviette se faire la malle façon Lee Adama. Curieux personnage, vraiment, parfaitement haïssable mais quand même sympathique. La saison dernière je le trouvais juste puant.)
Parenthèse fermée, je tiens à souligner à quel point Angel est flippant quand il est en pétard. Nandidiou, avec sa silhouette massive et sa mâchoire serrée, quand il soupçonne sa petite femme de le tromper, je le trouve terrifiant.

Au passage, je ne m’attendais pas du tout à ce que Maria soit en train de mener une enquête interne.

Et évidemment, quand j’ai vu Peter Weller j’ai sauté de joie. L’info m’avait échappée.

Je peux vous dire qu’avec « Joseph » Quinn et Robocop au cul, Laguerta risque de déguster, cette saison. Red alert, ma petite dame !

« Look, Quinn, you fuck with the bull you get the horn. »

Il me plaît, ce brave monsieur !
Et notre Lumos Lumen, me direz-vous ? Eh bien je trouve Julia Stiles irréprochable. Son personnage bouffé par un stress post-traumatique bien légitime est d’une crédibilité absolue.
Découvrir son antre est à la fois super flippant parce qu’elle se montre extrêmement organisée dans sa quête de vengeance…

… et aussi super poignant.

Dexter est bien naïf s’il croit qu’il suffit de la renvoyer à sa famille pour la guérir de ce qui lui est arrivé. Est-ce que se faire adopter par une tribu d’Américains moyens l’a empêché de virer psychopathe, lui ? Non, que je sache. Mais il y croit, ce qui prouve bien qu’il est complètement à côté de la plaque, cette saison.

Dexter : Lumen needs to stay away from the darkness.

Joli.

D’ailleurs, Dex manque de peu de se planter magistralement. Heureusement que Casper lui tire l’oreille parce que le coup du bracelet d’un gars en conditionnelle, bonjour le mauvais plan !

Erreur que Lumen manque de peu de faire elle-même. Quitte à devenir tueuse, autant tuer les bons gus, ma jolie petite madame.

Ses scènes de craquage sont splendides, d’ailleurs. Pauvre fille. Un peu comme pour Quinn que j’ai du mal à haïr totalement, elle évolue entre l’ombre et la lumière et c’est dur de ne pas s’attacher à elle même si son instabilité met forcément en danger notre héros.

Lumen : I just want to feel better, I want all this to go away !

Y a pas cinquante solutions, malheureusement, ma cocotte. A mon avis, il y a des chances que finalement, Dex n’ait pas besoin de la tuer, celle-là. Elle fera peut-être bien le boulot comme une grande.
Purée, la scène de fouille était d’une intensité…

Evidemment, après avoir réagi de cette façon lors d’une fouille au corps, comment pourrait-elle croire une seconde qu’elle s’en sortira en se cassant de Miami ? Elle est marquée au fer rouge et rien ne changera ça. Ni même le fait de retrouver ses bourreaux.
En attendant, pas question donc de prendre cet avion vers le Minnesota. Et évidemment, cet imbécile de Dexter lui a donné son nom complet. Ca promet. Le con.
Soyons fous, je m’en vais regarder la suite !