305 : Amber 31422

Enfin le retour de Fringe ! Non mais j’étais comme une âme en peine, moi, ces dernières semaines, en pensant à notre pauvre Olivia coincée chez ce cloporte de Walternate. Fiou, je n’osais même plus regarder les dates de diff’, donc bonne surprise ce matin en découvrant le nouvel épisode qui n’attendait qu’à être… hum… emprunté.

Double bonne nouvelle, si je puis m’exprimer ainsi, c’est l’épisode des frangins Ashmore. Ca m’avait fait sauter de joie, en août, d’apprendre que les deux chouchouxes, l’élève du Professeur Xavier et le Troy Van de Graff de ma chère Veronica, allaient jouer ensemble dans Fringe. C’est vrai, quand on est de vrais jumeaux, ça ne doit pas être simple de trouver une petite fiction sympatoche où jouer ensemble sans avoir l’air de deux parfaits imbéciles. (Pas vrai, les jumelles Olsen ?)
J’imagine le plaisir des deux loustics que j’avais d’ailleurs allègrement confondus dans la saison 1 de Veronica Mars… à l’époque où je pensais qu’ils ne faisaient qu’un.
Bref, j’adore. En outre, ils sont quand même pas dégueus et je les trouve encore plus charmants depuis que je sais qu’ils sont originaires de Colombie-Britannique.

On leur sert donc ici une très belle intrigue intimement liée à l’un des éléments mythiques de la série : l’Ambre. Dispositif conçu pour neutraliser les petits soucis d’ordre surnaturel qui ont tendance à survenir dans le monde parallèle à cause du frottement entre les deux univers.

Evidemment, les insectes pris dans de l’ambre, c’est très joli. Avec des humains, c’est tout de suite beaucoup moins fun.

Sauf que Iceman, lui – enfin, Joshua, plutôt, du moins, il me semble – connaît un moyen de « ressusciter » les personnes ambérisées.

Enfin, ressusciter est un bien grand mot puisque ce fripon de Walternate nous apprend qu’en fait, elles ne sont pas vraiment mortes mais chuuuut, faut pas le dire à ces abrutis de civils sinon c’est l’émeute garantie. Toujours aussi charmant, ce monsieur. Bien entendu, on s’attend à ce que tout cela finisse par lui exploser au pif.

Bref, Joshua – qui se fait passer pour son frère, ce qui ne nous simplifie pas la tâche d’identification des deux lascars – récupère son frère prisonnier de l’Ambre depuis quatre ans un peu à cause de lui. Car Joshua – qui se fait donc passer pour Matthew, vous me suivez toujours ? – est un voleur, bouh, pas beau, il faut le punir. (Ce sera fait, bien entendu, attendez, vous pensez bien qu’on va rendre au gentil père de famille sa vie honnête et sanctionner comme il se doit le gibier de potence.)

En tout cas, j’imagine que les jumeaux ont dû bien kiffer le fait de jouer ensemble et de se donner la réplique, surtout que le scénar est assez déchirant. Culpabilité, sacrifice, tout ça tout ça… family drama, quoi.

Le rapport avec la choucroute, me direz-vous ? Ah ah, très bonne question. Eh bien il se trouve qu’aujourd’hui, c’est notre équipe qui se charge des saucisses. Et je dois bien avouer que ces forbans de la Fringe Division de Là-bas m’ont complètement séduite. Surtout Charlie et Lincoln qui sont trop adorables. J’ai envie de leur mettre une petite couverture dans un panier pour qu’ils viennent se coucher dedans.

Non mais sérieusement, c’est affreux de nous obliger à nous attacher à eux sachant que l’impact est imminent. En plus, leur dévouement envers Olivia me déchire le coeur. Bouhouhouh, c’est trop mignon.

Nettement moins mignon en revanche, nous avons Walternate. Toujours décidé à exploiter les dons d’Olivia façon rat de labo.

Walternate : Nature doesn’t recognize good or evil, Philip. Nature only recognizes balance and imbalance. I intend to restore balance to our world. Whatever it takes.

Délicieux. Regardez, même Broyles, l’air de rien, en chie dans son froc.
En même temps, le gus défend son petit monde, est-ce qu’on ne ferait pas de même ? Est-ce qu’on ne le fait pas déjà ? Toutafé, Thierry.
Donc Walternate plonge Olivia dans le petit bassin qui va bien, très content de lui-même, persuadé qu’il va trop gérer sa race.
L’ennui c’est que l’esprit d’Olivia n’est pas dupe et lui projette l’image de son jules. Pas très subtil, d’ailleurs, il nous fait le décryptage intégral de l’épisode, je l’aurais baffé, le Pacey.

Peter : Does that feel familiar ? Two people who look exactly alike ?

Mais sérieux, on n’est pas des buses, mon mignon !

Evidemment, Olivia est la seule à se rendre compte que les deux frères ont échangé leurs identités et Joshua, sous les traits de Matthew le gentil père de famille, lui tient à peu près ce langage.

Matthew Joshua : Just because we look alike it doesn’t mean that we have anything in common.

Capiche ?

(Entre nous, dès le début je me suis dit que ça devait être une affaire d’échange d’identité, tant qu’à se louer des jumeaux, autant s’amuser à leur faire switcher leurs identités, histoire qu’ils puissent se marrer un peu.)

Bref, sympathique petite répétition générale de ce qui nous attend avec nos deux Olivia. Parce que ce n’est pas simple, of course. Ce n’est pas beaucoup développé mais on se rend bien compte que Joshua qui a pris l’identité de Matthew, ça les lui râpe un peu de devoir s’effacer au profit de son frangin. Hé hé hé.

Et c’est grâce à sa propre expérience qu’Olivia percute de la petite supercherie.
Elle n’est pas prisonnière de l’ambre, elle, mais du monde alternatif donc cette affaire l’appelle à plusieurs niveaux. C’était d’ailleurs très bien géré, excepté les interventions de ce lourdingue de Peter.

Ca m’a rendu l’épisode vraiment très agréable à regarder, palpitant, même, je n’ai pas décroché une seconde.
(Enfin techniquement j’ai décroché une heure et demie en piquant une énorme ronflette dans le train, mais bon, avant et après, vrai, j’étais très absorbée.)

En tout cas, ça y est, c’est darty mon kiki, Olivia commence à reprendre contact avec notre monde et mes amis, je pense qu’à partir de la semaine prochaine, ça va joliment chier !

En tout cas, je suis dans les starting-blocks, moi ! Gnik gnik gnik.
Et pour finir parce que pardon mais je ne m’en lasse pas :

Coolitude absolue.