701 : Now what ?

Ah ! AH ! AAAAAAAHHHHH !!! MES YEUX !!! MES YEEEEEEUUUUUX !!!

Les cons ! On était pas préparées, nous ! On pensait que ce serait juste une blagounette genre bizoubizousaluuuuuuut ! Pas du tout. Il aurait fallu entendre nos cris, au Dark Side et à moi, enfin réunies sur le canap’ des Enfers. Franchement, voir Cuddy et House se papouiller pendant une heure, c’était un peu comme regarder les parents se rouler des pelles. Et Satan sait que j’ai de l’expérience en la matière étant donné le côté glu de mes vieux qui ne peuvent pas être à moins de cinq mètres l’un de l’autre sans se tripoter ou, au mieux, se jeter des oeillades incendiaires ; après trente-cinq ans de mariage, vous me direz, ça fait rêver. (Ou ça vous ruine votre vie amoureuse, mais là n’est pas la question.)
J’ai d’ailleurs lu une interview de Hugh Laurie à qui on demandait ce que ça fait d’être au pieu avec Lisa Edelstein. Et il a répondu : « C’est comme coucher avec sa propre soeur. » Ewwwwww.

Et de préciser que l’ordinateur qui dissimule ses parties plus tard dans l’épisode est un 17 pouces.

Bref… on ne va pas jeter un voile pudique sur les ébats de nos deux love-birds. Du tout. Et vas-y que je te dépoile, et vas-y que je te rince, et vas-y que je te baisse le futal, mais putaaaaain arrêêêêêtez !

Mes yeux, mes yeux, mes yeux. Et je me suis tapé ça deux fois, hein, DEUX FOIS ! Une fois avec sa ténébreuse majesté Dark Sidesque (qui regarde toujours Merlin, merci pour elle) et une fois avec mon moi-même pour faire les captures.
Eh ben au deuxième visionnage, ça va déjà mieux, le regard s’habitue, c’est un peu comme quand les plombs ont sauté et que tu cherches la boîte d’allumettes en tâtonnant.

Et puis c’est quand même joliment filmé.

Et puis mine de rien ça fait quand même une bonne saison qu’on nous fout la braise avec cette affaire et on ressent la satisfaction du devoir accompli.

Et puis c’est vachement mignon, en fait.

Et puis House, il sourit !

(Presque.)

Et puis Cuddy on dirait une adolescente !

Roh, hihihi.

Alors, malgré tout ça, malgré les hihihi et les rohohoh. House. House… HOUSE ! Mais c’est pas Dieu possible d’être aussi House. Forcément dans sa tête de bourrique, les questions se bousculent, omagawd, omagawd, sa vie risque de changer, vous comprenez, il a une copine, maintenant et tout, omagawd, et elle porte ses habits, mais ça veut dire quoi exactement, et qu’est-ce qu’il va faire, pourquoiiii ???

Non mais des claques. D’abord, ça fait une saison qu’il n’arrête pas de lui courir (officiellement et ouvertement) derrière. Ce crétin se pensait sans doute super en sécurité à cause de Lucas et a donc enchainé les déclarations enflammées (version House, hein) en se disant que c’était cuit et la voilà qui lui tombe nue dans les draps. AH AH !

Et malgré ça, malgré cette housitude qui tend à faire tout capoter dès les premières secondes, on a par moments un House en plein lâchage. Genre House qui veut sabrer le champagne, quoi.

Surpassé de peu par House qui joue au Boggle.

Alors ça, alors ça. Alors ça, par ma barbe, c’était trop trop mignon.

(Là, je lutte quand même furieusement pour ne pas retomber dans le fanatisme de base qui m’a accompagnée pendant au moins les deux premières saisons et demie. Ce type, non mais ce type… il est pas fatigué, des fois, de vivre avec sa propre magnificence ???)

Bref, tout ça, c’était bien. Voir House et Cuddy prendre leur journée et la passer (ensemble !) à faire du cul, à prendre des bains, à jouer au Boggle et à prévoir leur prochain week-end en amoureux… ah ben celle-là effectivement on ne nous l’avais jamais faite ! Et autre GRAND inédit de cette série… Wilson entrant par « effraction » chez House. Avec une efficacité toute relative. Car Wilson est inquiet, vous comprenez. Wilson a vu House repartir de l’hosto brisé par la mort de sa patiente. Wilson SAIT que ça va mal, il sent arriver la Vicodine ventre-à-terre. Et Wilson se heurte à porte close, ce qui n’est pas nouveau. Bref, Wilson est aux abois.

« BEEEEEEEP ! »

« BEEEEEEP ! »

Wilson va donc prendre son courage à deux mains et se lancer dans l’ascension de l’appartement de House. Un grand, un très grand moment de wilsonitude.

Sincèrement ? On ne sait pas comment il fait. Jamais il ne nous lasse, notre Wiwi. Jamais il ne nous déçoit. Il est toujours magnifique.

*s’essuie les yeux*

Alors, du côté de l’hosto ? Eh bien dites donc mais c’était pas mal du tout, cette affaire de neurochirurgien qui nous sert de patient du jour. Sommaire, le patient, mais le peu de place qu’on lui laisse, eh bien il l’occupe de façon remarquable.

Eh oui, l’assistant de Cuddy (tiens, c’est nouveau, ça, c’est intéressant) est bien embêté ; il lui faut un neurochir’ dans la seconde sinon l’hosto va être rétrogradé. Et tous sont soit à la retraite, soit en vacances soit en train de dégobiller tripe et boyasse. Alors les zenfants, super bien élevés par Tonton House, vont blinder de médocs le candidat nauséeux et lui faire voir des éléphants roses histoire qu’il fasse au moins acte de présence. Après tout, on ne lui demande pas de farfouiller dans la tête d’un gus, on lui demande juste de tenir debout, de garder ce qu’il a dans l’estomac et de dire bonjour à la dame. Eh ben même ça, c’est pas gagné.

« Woodstock, baby ! »

Heureusement, les nains sont encore à peu près capables de faire un diagnostic donc les voilà avec un neurochir’ tout à fait potable juste quand il faut. Pour une fois, ils ont VRAIMENT assuré sans les parents, dites donc.

Bon, du côté des parents, vite, vite, dépêchons-nous de tout faire foirer. La tête de pioche que vous savez est quand même, comme dirait le Dark Side, super-needy. C’est-à-dire que j’ignore si Cuddy envisageait d’avoir un deuxième enfant, toujours est-il qu’il va falloir faire avec parce qu’avec House qui lui retient la main quand elle veut s’en aller et qui menace de taper une crise si jamais elle ose rentrer chez elle pour se changer…. waouh.

Evidemment, quand on joue l’ermite sentimental pendant autant d’années, eh ben aussitôt qu’on a quelqu’un pour vous faire un vieux câlin, on s’effondre un peu. (Ok, admettons aussi qu’il a eu une rude journée. Et une rude année.)
Alors forcément, quand il est temps de couper ce cordon tout frais, non mais laisse tomber, ça va pas le faire. Nan mais en fait je suis trop nul, comme mec. Chuis une ordure. Va. Va, je ne te hais point. Mais laisse-moi mourir seul. Va.

Ca calme.
En fait, il faudrait juste lui tapoter la tête en lui disant : « Mais oui, tu es un gros nul, tu es pourri jusqu’à la moelle et je sais que t’as pas finir de m’en faire voir, mais je ne vois pas comment ça pourrait être pire que jusqu’à présent. Bisous, saluuuut ! »
C’est à peu près le discours que lui tient Cuddy. En flattant largement, au passage, sa fierté de mâle.

Cuddy : I don’t want you to change. I know you’re screwed up. I know you are always going to be screwed up. You are the most incredible man I’ve ever known. You are always gonna be the most incredible man I have ever known. So unless you’re breaking up with me, I am going home now.

House : I love you.

NOM DE ZEUS !

Vous voyez comme ça marche bien, mine de rien ?

Tout cela est donc délicieux et on se pince furieusement en essayant de se convaincre que ça y est. Ils sont VRAIMENT ensemble. Pour de VRAI. Ils ont une relation VERITABLE.
On en doute quand même encore un peu ? Eh bien eux aussi.

Fiou. Voilà. Ca, c’est fait.
Bon, maintenant je vais aller compter le nombre de bleus que je me suis fait à force de pincements.