303 : The plateau
Ah, moi j’ai encore fait une chouette balade à Vancouver !
(J’ai traversé cette passerelle, bouhouhouh, bien-aimé Waterfront où j’allai tous les midis déjeuner !)
(Oui, oui, j’ai vu l’Observateur, aussi.)
(Et la bicyclette volante, fort sympathique, au demeurant.)
Si vous allez un jour visiter cette ville, conseil d’amie : arrêtez de regarder toutes les séries qui sont tournées là-bas parce que c’est chronophage, d’être Vancouvérois dans l’âme, un truc de guedin. Vous êtes obligé de voir deux fois les épisodes, une fois pour identifier tous les lieux, une autre pour regarder l’épisode ! Et encore, la deuxième fois, vous regardez quand même le décor parce qu’on ne sait jamais !
Je sais, je radote grave, mais que voulez-vous, j’ai encore une fois été prise d’une telle nostalgie devant cette belle bibliothèque qui abrite désormais la Fringe Division du monde parallèle. En plus, cerise sur le grimoire, cette fois, on a même le droit d’entrer dedans !
Hé, Sosooo ! On irait bien s’y reboire un thé glacé au matcha et profiter de la clim’ en pleine canicule, non ? Et puis acheter quelques souvenirs au bout de la galerie et quelques cartes postales au papy-pas-aimable d’en face. Hein ?
Bref, le pied. Sauf que snif. Mais bon.
A part ça, c’est vraiment très chouette de voir fonctionner la Fringe Division de Là-Bas. En fait, face à leurs propres bizarreries, ils ont à peu de choses près les mêmes petits soucis que « nous ». Et ce ne sont pas des manchots non plus. (Ils ont des locaux qui déboîtent !)
Après deux saisons, le contexte nous est plus que familier et on aurait pu se faire chier devant des enquêtes de base. Sauf que là, non. L’envers du miroir, définitivement.
Le petit plus, ici, c’est de voir notre Olivia trouver ses marques. Et dans un premier temps, ça marche du tonnerre. Malheureusement, la miss a des ratés. Et on se demande bien quel impact cela va avoir sur ses prochaines enquêtes.
(C’est en voyant ce sourire que Walter me manque le plus. Surtout après avoir vu Walternate friser sa moustache devant le succès de ses expériences.)
En toute logique ça devrait la rendre à peu près aussi marteau que dans le premier épisode de la saison.
Là, ce qui est formidable, c’est que c’est quand même le fait de ne pas être FauxLivia qui lui sauve la vie et qui permet de pincer la bête de foire du jour.
(L’ennui – ou pas, d’ailleurs – c’est que cette défaillance n’échappe pas à la vigilance de Charlie.)
A part ça, l’enquête de cet épisode, émaillée par les petites fantaisies qui font tout le charme du monde parallèle…
… était bien sympathique. D’abord, je trouve notre troufion Prosna (c’est lui qui offre le cadre à Papadama dans la minisérie BSG) franchement sympathique. Flippant mais attachant.
Limite drôle, même !
Ce joueur d’échecs grandeur nature, fort d’un QI égal à celui de Joey Tribbiani (soit 56) est capable, suite à de croquignolettes manipulations effectuées à l’asile de fous et censées faire de lui un ordinateur sur pattes, d’anticiper un nombre infini de probabilités et s’amuse à regarder crever ses bourreaux en signant ses méfaits par la présence d’un stylo, ce qui est assez délicieux. Car évidemment, chaque mort semble parfaitement accidentelle, c’est là tout l’intérêt de la chose.
En fait, je n’ai pas été étonnée du coup du stylo parce que depuis le début de la saison, de façon anecdotique, il était régulièrement question de stylos. J’en étais presque venue à me demander si ce n’est pas grâce à ce menu instrument que FauxLivia allait être démasquée. J’ignore si c’était pour nous amener à cette intrigue ou si on va encore parler de stylos par la suite – stylos que les branlouzes du monde parallèle ne savent plus utiliser étant donné leur niveau technologique – mais je trouve très sympa que des objets aussi insignifiants que celui-ci puissent prendre autant d’importance dans cette série.
Et puis en fait, c’est un plaisir de traîner avec cette équipe, rien que pour retrouver Charlie. Même Lincoln, je le trouve chouette.
Chouette scène de fin, également. J’avoue que je trouve Peter très chou. C’est mignon que ce soit le messager que choisit l’esprit d’Olivia pour lui rappeler qu’elle n’est pas tout à fait d’ici.
Peter : You’re not from this world, Olivia. You’re not her.
Olivia : You’re not real.
Peter : Real is just a matter of perception. I am here. And I’m a part of you that you have to hold onto. You can’t forget who you are, Olivia. You can’t forget where you’re from. You can’t forget this.
Bon, ok, c’est un peu cucul. Je ne pensais vraiment pas que la série irait dans cette direction… mais cette fois, on est dedans jusqu’à la frange ! Et j’avoue : je me régale.
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
La bibliothèque !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
L’intérieur de la bibliothèque !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bon, le matcha, c’est quand même très spécial 🙂
Merci pour la review !
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais dans cet univers parallèle, moi il y a un personnage qui me fait froid dans le dos, c’est Astrid … brrr …
Je ne sais pas ce qu’ils nous préparent avec celle là, mais c’est un robot. Dans les épisodes précédents c’était flagrant, et j’ai bien aimé comment ils la déstabilisent dans celui-ci.
Je crois qu’il lui manque un Walter a babysitter ! :p
Sinon je suis content qu’ils n’aient pas attendus pour nous remettre Olivia dans le doute de qui elle est. J’avais justement peur que ça traine sur toute la saison et qu’on ait que des épisodes freak du jour dans cet univers là.
C’est vrai, AltStrid tranche vraiment avec notre « Aspirin ». LOL
Walternate n’a pas bien fait ses devoirs concernant Olivia. Sinon il saurait qu’on ne joue pas avec son cerveau comme ça. La demoiselle peut voyager d’un monde à l’autre et voir un scintillement sur ce qui n’est pas à sa place (ex : Peter) grâce aux injections (entre autre) reçues enfant. Et il y a aussi eut l’histoire avec son défunt futur fiancé, dont elle avait absorbé les souvenirs et avec qui elle se tapait la causette en visions.
Autant Walternate, l’autre Olivia et AltStrid me font froid dans le dos, autant le Broyles, le Charlie et le Lincoln de l’autre univers me plaisent bien. Ils pensent agirent pour le bien de leur monde et croient à la propagande de Walternate, mais ils ont l’air d’avoir un bon fond.
D’ailleurs, question bête : On a déjà vu Lincoln dans l’univers de la "vrai Olivia" ? (sa tête me dit quelque chose)
j’ai beaucoup aimé le coup du stylo et que parce qu’Olivia n’est pas de ce monde, ses réactions ne soient pas prévisibles. Par contre je n’avais rien remarqué à propos des stylos. Mais en même temps je ne remarque un des observateurs dans un épisode, que s’il fait partie de l’intrigue 😀
Pour reparler de Vancouver, dans le "échappées belles" sur france 5 de cette semaine sur la Colombie britannique, il y a un petit reportage sur l’industrie ciné/série de la ville.
(ça doit pouvoir se revoir sur le site de la chaine)