108 : Ghosts in the machine

Dites donc, mais limite ça ne m’arrange pas que la série reprenne cette semaine, moi ! Chuis pas prête !
Du coup, il faut que je mette les bouchées doubles, bon. Heureusement que j’ai eu un week-end pépère, ça m’a permis de rattraper un peu.
Et puis l’avantage c’est que je n’ai pas énormément de choses à dire sur cet épisode qui, sans être trop chiant, tourne surtout autour d’un thème : celui des deux pères qui tentent par tous les moyens de retrouver leurs filles.

Mais vraiment par tous les moyens. Drogue et flingage virtuels d’un côté, torture psychologique de l’autre. Fiou.
Et l’ennui, c’est que de toute évidence, les deux fifilles n’ont pas très envie d’être retrouvées.

Joseph, à New Cap City, visuellement, on dirait qu’il est chez lui. Ce look semble avoir été taillé sur mesures, c’est très impressionnant. Il dégage un charisme très fort et à la fois, c’est un personnage finalement assez faible. Ce mélange un peu bizarre, ça le rend très vrai… et attachant.

La scène du club était assez… étrange. Et très longue. C’était vraiment une expérience bizarre. Pas déplacée mais visuellement, ça m’a troublée. Et fascinée.

C’est assez délirant. Limite nous aussi on se demande si on n’a pas pris un petit quelque chose en trop.
Bon mais tout ça n’est rien à côté de ce qu’on doit supporter du côté de chez les Graystone. On le sait, Daniel n’est pas DU TOUT un personnage obsessionnel. Donc lorsqu’il soupçonne l’avatar de sa fille de se trouver à l’intérieur de son robot, il ne va pas DU TOUT tenter de lui arracher un mot ou un signe. Non. DU TOUT.
En conséquence, il ne fait pas DU TOUT flipper.

(Euh… Docteur Gang ???)

Entre nous, les réactions mêlées de Zoe-A et de U-87 sont tout aussi glaçantes. Où s’arrête l’humaine et où commence le robot ? Et vice-versa ?

Le harcèlement que lui fait subir Daniel, Zoe-A se le prend en pleine face et en souffre. Mais elle parvient à se servir de son enveloppe de métal pour y résister. J’imagine que l’heureux papa ne se rend pas compte à quel point il est en train de faire progresser sa monstrueuse création…

Désormais capable de se rendre compte que lorsqu’il lui met un flingue dans la main en lui ordonnant de tuer le chien, le flingue en question est chargé à blanc.

(Dieux merci, parce que je trouve ce chien irrésistible. Et très bon acteur. )

M’enfin quand même, on avouera que le père Graystone il commence à partir un peu en vrille. Les scènes où il persécute Zoe, d’abord en lui rappelant le coup de la maison brûlée quand elle est petite (la froideur de son ton, le détachement !), puis en lui mettant tranquillement le feu au derrière et enfin en lui demandant d’abattre cette pauvre truffe de cabot… c’est à la limite du supportable.

Pour le reste, j’imagine qu’on assène le coup de surin final à Amanda en faisant débarquer Vergis d’un peu nulle part. C’est sans doute l’ultime petit coup de talon pour la faire basculer du haut de la falaise.

(Et il faut vraiment que je finisse, lalalala, mais c’est quoi ce planning de rentrée complètement blindé de séries ?! Je fais comment, moi ???)