303 : Goblin’s gold

Bien, bien, bien. Il faut continuer comme ça, jeune Merlin, parce qu’entre les épisodes épiques et ceux où on se pisse dessus de rigolade, moi, je suis très très contente de ta saison 3 !

Les mecs… je vous jure… je me suis marrée comme une gorette. Du début à la fin. C’était trop bon. Ils ont réussi à faire plus drôle que l’épisode de Madame Trollette.

Ah, quel bonheur, n’empêche, de voir Grand-Papy s’amuser comme ça. Son épisode de la saison 2 était déchirant, je suis ravie que son épisode de la saison 3 soit une telle occasion pour lui de taper dans le gros comique de situation. Je n’ai jamais douté de ses talents d’acteur, manquerait plus que ça, mais là, il saisit au vol l’occasion de montrer à ces petits merdeux de vingt ans que ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire… la grimace.

« Uuuuuuuuuh ! »

D’ailleurs ça commence très fort parce qu’aussitôt que Merlin se retrouve face à pépé Monmouth à la bibliothèque, laisse tomber, je suis déjà pétée de rire. J’adore ce vieux bougre qui a l’air de vivre sur une planète qui n’est pas régie par les mêmes lois temporelles que la nôtre. (Time Lord, anyone ???)
Et puis de toute façon, depuis que je l’ai vu marier Uther et Lady Catrina (« Yes, yes ! »), il me fait mourir de rire.
Forcément, pour le sautillant Merlin, toujours très pressé entre le repassage de l’un et les menues commissions de l’autre, c’est un peu longuet, tout ça.

Brèfle Merlin est venu chercher un bouquin, sauf que c’est Merlin, il ne va pas choper le bouquin et repartir aussi sec. Entre deux toiles d’araignées (pépé Monmouth n’a pas l’air d’être un virtuose du plumeau), il va trouver le moyen d’activer accidentellement un passage secret et de se retrouver dans la Réserve.

Face à un coffre qui pousse d’étranges « gnnngnnn ».

Vous comprenez bien que ce petit imbécile va s’empresser d’ouvrir la chose parce que attendez, des fois que ce serait quelqu’un avec des pouvoirs magiques, quelqu’un comme lui avec qui il pourrait s’enfuir, quelqu’un qui vit sous l’oppression, quelqu’un menacé de potence, quelqu’un qui sooooouuuuuffre. *se mouche bruyamment*

Eh ben pas de bol, c’est un gobelin.

On se demande un peu qui mérite le bonnet d’âne, entre nous.
Mais enfin, j’avoue, après trois saisons, je reste toujours épatée par les capacités de Colin à faire le grand écart entre le rire et les larmes. Il a un potentiel comique sans limites. Il y a du Docteur en lui, vraiment. (<— ceci est un compliment)

Un gobelin, donc. Un petit enfoiré très laid qui s’empresse de mettre un dawa inédit à Camelot. Et évidemment, la petite tornade fait un passage par les appartements d’Arthur qui trouve ainsi Merlin dans une position des plus glorieuses.

C’est marrant, on dirait que les emmerdes, ça le galvanise, ce petit. Il est ravissant avec ses grands sourires « je vais bien, tout va bien ».

Merlin : I’m spring-cleaning !

Alors que l’autre siffle tout ce qu’il peut qu’c’est pas prop’ dans sa chambre.

Cette capture est idiote mais rien que de la revoir, elle me fait marrer, donc hop.

(Autant vous prévenir que si je décide de poster toutes les captures qui me font marrer rien que de les revoir, j’en ai 188 sous le coude !)

Enfin. Avec l’aide de Gaius, Merlin parvient à mettre un nom sur la créature qu’il a libérée et Grand-Papy dit que y a pas bon, cette vermine-là est super dangereuse et tout.

On va en avoir la preuve tout de suite. Regardez, c’est le retour de l’index d’Arthur. Et on sait tous que l’index d’Arthur présage de tout ce qu’il y a de pire.

(« Hey, Merlin, smell my finger ! »)

Autant dire qu’aussitôt que le Prince de mes Fesses les prévient qu’ils n’ont pas intérêt de se marrer, je suis déjà en train de me rouler par terre. Et quand Uther nous sort son sinistre « I’m behind the screen », je compose le numéro du SAMU.

Et plus Colin se marre avec ses pommettes en altitude, et plus je redouble de rire.

Bon mais alors comment on se débarrasse d’un gobelin, je vous prie ? Parce qu’en plus, Dobby doit être une sorte de dérivé de Fée Clochette, il se transforme en petite loupiotte ce qui le rend très difficile à choper. Eh bien apprenez que les gobelins, trop ça aime l’or. C’est pas pour rien qu’on leur a filé les clés de Gringotts, qu’est-ce que vous croyez, vous ?
Moralité, en appâtant cette petite ordure avec de bonnes espèces sonnantes et trébuchantes, y a moyen de le remettre dans sa boîte. C’est parti.

(Alors. Excusez-moi, mais le font-ils exprès ? C’est pas que j’aie l’esprit mal tourné ni rien, mais ce plan est tout de même… comment dire… un peu… étrange… on dirait que… oh et puis non, rien.)

Eh ben mais c’est qu’il en a un magot, le Prince de mes Fesses, sous son paddock, dites donc ! Tranquille, la cassette ! Qu’est-ce qu’il compte en faire, de ce joli pactole ? Doter sa Gwen ?

Regardez-moi un peu ça, comme ça dort bien.

Ah, au temps pour moi, ça ne dort plus du tout.

Un petit coup de baguette magique et…

Gloire au futur Haut-Roi ! Gloire ! Gloire !

Merlin qui s’attarde pour profiter du spectacle = exceptionnel.

Voilà, on a bien rigolé, et tout, c’était trop d’la boulette. Sauf qu’en fait, on n’a même pas encore ri la moitié de ce qu’on va rire. Car la chasse commence. Et elle ne va pas durer très longtemps.

(« PRECIOUSSSSS ! »)

Elle dure tellement peu longtemps que Dobby va trouver refuge dans le seul endroit où il sera en parfaite sécurité : Gaius. Excellente nouvelle car la vision de ce machin vert devenait difficilement supportable. (Et puis ça coûte nettement moins cher de le mettre à l’intérieur d’un acteur sous contrat.)

Ok, donc c’est parti.

Gaius à la taverne.

Gaius avec une gueule de bois historique.

Gaius qui fait des rots tonitruants.

Gaius qui a mal aux cheveux et qui a l’air d’avoir deux cents ans.

Gaius qui truande tout le patelin pour grapiller des pièces d’or.

Gaius qui se lèche et se pourlèche.

Gaius qui cloue le bec à cette pintade enfarinée de Morgane.

Gaius : I can see deep into your heart. And it?EUR(TM)s cold. Cold as stone. You play at being Uther?EUR(TM)s loving ward, you play it so well. You fool him, but you don?EUR(TM)t fool me. You would see Uther dead and Camelot destroyed.
Morgana : Why would you say such a thing ?
Gaius : Because it is the truth. There is evil in your heart.

Morgana : I don?EUR(TM)t know what has come over you. You were always such a good friend to me.
Gaius : I see the truth frightens you.
Morgana : It?EUR(TM)s you that frighten me.

Et… oh mon Dieu. Gaius qui joue du djembé sur la tête d’Uther. Alors là… alors là… gros lâchage.

ET PAF !

(Ca amuse modérément notre bon souverain.)

Là, j’avoue, je suis déjà très très mal. C’est comme pour aller nager, avec ce genre d’épisode, faut attendre deux heures après le repas parce que c’est des coups à renvoyer la bouillie à force de contraction d’abdos. Terrible. Et quand je pense que je me refais ça ce soir avec une amie dépourvue de ‘ternet et donc aux abois, je me dis qu’il va falloir prendre des précautions et prévoir le plat de pâtes à rien, comme pour les sportifs !
Donc Anthony bald Head n’a pas fini de me faire marrer parce que dans la scène suivante, on le retrouve sur le… euh… trône (si seulement), avec un bonnet fameux. Non mais sérieusement, le pauvre King n’avait déjà pas suffisamment la honte, il faut EN PLUS qu’on lui colle les oreilles de Pluto sur la tête ???

Et il s’avère de surcroît que cette petite enflure de gobelin a assaisonné à sa façon les potions vendues contre du bon or… et le résultat c’est un concours tout à fait charmant de flatulences auquel se livrent le roi, la Lady Morgana et la pauvre Gwen, mortifiée de péter de tout son coeur devant son amoureux.

(Qui n’en mène pas large, effectivement. Difficile d’être formidâble face à ça.)

Non mais cette tronche !

Ok, donc l’épisode avec des prouts, c’est fait ! Oooooh, pis j’ai adoré quand Gaius va casser du pépé Monmouth, roooh, pauv’ ptit vieux qui se plaint qu’il a mal aux pattes.

Gaius : That’s hardly surprising, when it has to support that enormous GUT. Lose some weight, fatty !

Aaaaaw, pauvre pépé. Regardez, son coeur est brisé. (C’est son mec ou quoi ?)
Bon mais là attention, ça se gâte. On a carrément droit à une répétition générale du D-Day. Ce salopiot de gobelin a dénoncé Merlin qui a fait démonstration de magie devant lui.

(C’était pas très malin, mais bon, je le soupçonne d’être même incapable de se faire cuire un oeuf sans faire le coup des yeux jaunes, donc il fait ce qu’il peut, le pauvre gamin.)

C’est évidemment Arthur qui débarque pour le faire emmener. Pauvre Arthur, il essaye désespérément d’être formidâble mais c’est un homme brisé. Il n’est même pas fichu de regarder Merlin dans les yeux.

Et la tête du pauvre enfant qui se fait choper par son cher époux prince, c’est à pleurer.

Bien entendu, Uther se frotte les mains à l’idée de faire une belle flambée pour égayer cette triste journée. Ca ne l’effleure pas, ça non, que ce soit un peu zarbi que Gaius dénonce son petit assistant, celui qu’il considère comme la chair de sa chair. (Vous avouerez cependant que ce serait beaucoup moins drôle.)

Donc pendant qu’Uther prononce la sentence, Arthur gigote tant qu’il peut, se mord les lèvres, lève les yeux au ciel et sanglote discrètement, bref, il est au supplice, le pauvre prince et il se demande bien ce qu’il pourrait faire pour sauver son homme à tout faire.

Ah, après cette scène déchirante, j’ai enfin droit à ma visite conjugale de la semaine. Autant dire que je commençais à trouver le temps long !

Je suis très contente parce que Goblin!Gaius enfle un à un tous les personnages principaux… plus Messire Leon ! Hi hi !

Sir Leon : You will learn some manners, or I will teach you some.

(Ooooouh, is that a promise ? )

Prompt à tirer l’épée mais encore plus prompt à pardonner. Est-ce qu’il n’est pas adorable ?

Hélas, trois fois hélas…

Aaaaaawwwww…
(C’est moi où il reste quand même très très comestible, malgré les… horribles… pustules… jaunes ?)

Bon mais alors attention, le meilleur du meilleur arrive. Bien sûr, pour une fois, Merlin utilise sa magie pour s’évader de sa cellule. Visiblement il a ENFIN compris qu’apprendre les petits sortilèges qui vont bien, ça peut aider.

Et maintenant, laissez-moi vous dire que J’EXIGE que Gwen ait d’autres intrigues que celles qui entourent sa relation avec Arthur. Honnêtement, Merlin et elle dé-chirent dans cet épisode, ça faisait des siècles qu’on ne les avait pas vu s’allier comme ça et c’est mortel. Ils sont trop choupidous et plus que jamais, je me dis que c’est elle et personne d’autre qui doit découvrir la première les pouvoirs du mignon. Et toc.

Et puis allez… c’est un peu son seul confident, le petit Merlinouxe. Pauvre Gwen qui ne veut pas aller parler à Arthur parce que… euh…

Merlin : Come on Gwen, it’s not that bad ! All girls do it… don’t they ?

(Oui, on voit pas bien comment Merlin pourrait le savoir, entre nous.)

Merlin : If Arthur likes you, he likes you. Warts and farts and all.
Gwen : I haven’t got any warts !

C’est une gonzesse qui a écrit cet épisode ?

Et pendant cette très intéressante conversation, Arthur mène l’enquête.

(Tous aux abris ! Arthur réfléchit ! )

Et même il convoque Gaius.

Arthur : I wanted to thank you in person. Couldn’t have been easy for you, exposing Merlin like that !
Gaius : My loyalty to Camelot and your father comes first !
Arthur : It’s much appreciated. I should also thank you for ridding me of the most incompetent, rude and lazy servant Camelot has ever known.
Gaius : I feel sorry you’ve had to suffer his ineptitude for so long.
Arthur : When we catch him, we’ll see him hanged.
Gaius : Ah ! I shall look forward to that.

Oh, Arthur, tu… tu es… intelligent !
Enfin…

Gaius : Is something wrong ?
Arthur : The Gaius I know would never look forward to seeing Merlin hang, no matter what he’d done. Merlin was telling the truth.

Oh mon Dieu !!!

Jusque là, je me disais que ça ne pouvait pas être meilleur. Sauf que si. C’est le couronnement de cet épisode à pipi. La pauvre Gwen, en bonne nénette, piétine un certain temps devant la porte de son aimé parce qu’elle a toujours la honte chevillée au corps.

Qu’elle se rassure. Ses petits problèmes gastriques, ce n’est rien à côté de ce qui arrive au pauvre prince.

OH. MON. DIEU. Ils ont osé !!!
C’est énorme, c’est merveilleux, c’est magnifique. Combien de fois l’ai-je imaginé coiffé du bonnet d’âne, hein ? Mais genre à chaque épisode, quoi ! Ah ah ah, c’est formidable. Et le meilleur ? C’est qu’il fait hi-han. Oooooh, mon pauvre Arthur, comme ils sont méchants avec toi.

Et c’est qu’en plus, il est presque adorable, comme ça !

Gwen : You poor thing.

J’adooooore la tête qu’il fait, on dirait un chat qu’on gratouille.
C’est trop mignon, cette petite scène, et en plus, elles ont l’air trop douces, ses oreilles.

Oups.

Donkey!Arthur n’a pas l’air convaincu du plan de Merlin !
Je ne sais pas combien d’heures ils ont dû passer à se bidonner avant de pouvoir tourner ces scènes, mais c’est extraordinaire de drôlerie. Entre ça, les pets et les claques sur la tête, ça a dû être une torture de rester sérieux.
Heureusement, Colin, lui, a le droit de se marrer.

Merlin : Arthur’s a donkey ?
Gwen : He has… the EARS of a donkey… and the voice. He… he’s braying.

Merlin : He’s… braying.
Gwen : It’s not funny, Merlin !
Merlin : No ! No, no, of course not. Arthur with the ears of a donkey, what’s funny about that ?

(Je vous jure, cette review me prend trois heures à écrire mais je ris à chaque minute de sa rédaction !)

Enfin, notre équipe de choc met au point un traquenard.

Empoisonnant l’or de Gaius.

Histoire qu’il meure. Oui, qu’il meure. Comme ça, le gobelin, il sera bien obligé de sortir. Et une fois de plus, confier l’antidote à Merlin avec un gobelin dans la place… pas une super idée.

Et regardez un peu qui a attrapé le Vif d’or ?

Enfin, après avoir manqué d’assassiner le vieux, tout rentre dans l’ordre. Et toute la lumière (ou presque) est faite sur cette affaire. Comment ça ? Qui a ouvert le coffre ? Alors là, aucune idée, Sire !

Encore un bon lol sur Arthur qui se tripote les oreilles.

Et on notera que le sourire maléfique de Morgane a quelque peu évolué.

Evidemment, j’attendais avec impatience que le futur roi et la future reine se recroisent à l’occase. Rohlala, mais sont-ils puceaux !

« Hé hé, c’était trop marrant, hein, quand je… « 

« Oui, pis pareil, c’était trop rigolo quand j’ai… « 

« Ok, salut ! »

Ah, vivement qu’ils partagent le même lit, ça les décoincera !

Et puis une dernière grande rigolade pour dire au revoir à ce formidable épisode…

(Je parie que Lorna a fait des grands « hiiiii », en voyant ça. Moi, oui… c’était exactement comme ça quand on est allées à Pierrefonds. )

Arthur bosse donc vigoureusement à redevenir formidâble et tout le monde de l’acclamer.

HI HAN !

Oh, Merlin… c’est pas sympa.

…

…

Mais qu’est-ce que c’est drôle !

Ah, bref. C’était formidable. Vraiment. Brillant, enlevé, magique. J’ai rarement autant ri. D’ailleurs, je ris encore. Quel soulagement de se bidonner ainsi devant cette série, après tout ce qu’on a enduré !
En tout cas, réussite totale. C’était splendide !